Tosya
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 La carotte et le bâton [PV Dan Azyrith]

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Valerian Arzen

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MessageSujet: La carotte et le bâton [PV Dan Azyrith]   La carotte et le bâton [PV Dan Azyrith] Icon_minitimeLun 2 Aoû 2010 - 23:15

Les pas lourds d'une patrouille armée résonnaient sur les murs de pierres froides du couloir. La galerie appartenait au donjon du château de Criméa, forteresse réputée inexpugnable, symbole de la puissance du roi Azyrith. L'édifice pouvait supporter l'assaut de plusieurs milliers d'hommes sans plier. Solide était le roc sombre des murs et plus solides encore étaient ses défenseurs, dont la volonté et l'adresse au combat n'aurait su être mise en défaut, quelles que fussent les forces engagées. Pour autant, si le château était réputé imprenable, il n'était pas sans failles. Ce qu'une armée ne pouvait accomplir, un seul homme pouvait y parvenir. En effet, s'il était impossible de rentrer de force, la ruse et la discrétion pouvaient permettre à quelqu'un d'assez audacieux et habile de se frayer un chemin au travers de l'enceinte. Ce genre d'entreprise nécessitait non seulement du talent, mais aussi de la chance, car, même au sein du plus insignifiant boyau du château, l'armée dinakienne veillait.

La patrouille finit par s'éloigner, le son des semelles de cuir se fit de plus en plus ténu. Une silhouette émergea de l'ombre pour se laisser glisser depuis une poutre de la charpente. L'homme, enveloppé d'une pèlerine et d'un foulard noirs, se réceptionna quasi silencieusement sur le sol dallé. A cet instant, il s'agissait de la quinzième patrouille à laquelle il échappait. Il s'était rendu à Criméa, incognito, avait usurpé la place d'un commis chargé de transporter des denrées alimentaires à l'intérieur de l'enceinte, puis s'était esquivé. L'entrée dans le donjon avait été bien plus ardue et périlleuse. Il s'y était introduit en pleine nuit, alors que l'astre lunaire était dissimulé par de menaçant nuages. Malgré sa tenue opaque il était passé à deux doigts de la catastrophe. Il avait été forcé d'escalader la herse qui fermait l'accès de la forteresse intérieure. A mi-chemin, un garde de faction en contrebas avait presque posé les yeux sur lui avant d'être interpellé par un supérieur. L'accès à la barbacane avait considérablement ralenti l'ascension de l'intru et augmenté proportionnellement ses chances d'être repéré. Mais le destin avait choisi de favoriser l'individu qui avait finalement ainsi pu passer, sans alerter qui que ce soit. La crainte de sentir l'empêne d'un carreau d'arbalète lui caresser les omoplates l'avait rasséné, mais le plus gros restait à faire. Les contrôles étaient on ne peut plus stricts à l'intérieur du donjon. Avancer dans les couloirs était loin d'être aussi simple qu'il n'y paraissait. Il fallut deux jours entiers à l'intrus pour avancer si loin, la majeure partie de son temps ayant été consacré à étudier les rondes des différentes patrouilles. Le timing que nécessitait cette infiltration était particulièrement précis. Se hâter revenait à se jeter la tête la première sur les lames de l'armée dinakienne, mais l'on ne pouvait pour autant se permettre d'attendre car les itinéraires, l'ordre et la cadences des patrouilles étaient régulièrement modifiés.

Malgré tout, l'homme à la pèlerine avait triomphé de tous ces obstacles. Son but n'était plus qu'à quelques mètres, car au bout de ce couloir se trouvait les quartiers de Dan Azyrith, le souverain de Dinak. L'homme, motivé par la proximité de son objectif et par l'apparente vacuité des lieux, accéléra le pas. La lourde porte de chêne massif n'était plus qu'à quelques pas, encore quelques foulées et il pourrait poser la main sur le battant, encore un instant et Azyrith serait face à lui! L'homme sentit soudain un léger déplacement d'air dans son dos, un courant qui n'aurait pas du être, pas dans un lieu fermé! L'homme fit volte face, glissant sa lame hors de son fourreau. L'acier tinta lorsque l'épée d'un garde royal s'abattit. Ils étaient quatre, comme sortis des murs pour intercepter l'infiltrateur. Le couloir dissimulait il des alcôves, ou des portes dérobées? L'intrus n'eut pas le temps d'y réfléchir. Il para une lame qui menaçait de lui trancher l'aine puis dû reculer pour éviter que sa gorge ne soit ouverte par un coup d'estoc. Heureusement, l'étroitesse des lieux interdisait aux gardes royaux de se présenter à lui de front sans toutefois interdire l'utilisation d'épées. La riposte de l'homme à la pèlerine fut foudroyante. Au lieu de reculer, comme tentaient de l'y forcer les gardes, il fondit en avant. Il transperça la garde du premier de ses opposants et en profita pour agripper le bras armé de ce dernier de sa main gauche, assénant le pommeau de son arme sur le visage de celui ci. D'un mouvement de pivot il obligea son adversaire ébranlé à se placer entre lui et les autres gardes. Il repoussa violemment le garde avant qu'il n'ait pu se remettre droit sur ses compagnons d'armes puis tourna les talons et s'élança vers la porte, cette dernière, qui n'avait heureusement pas été verrouillée, s'ouvrit à la volée lorsqu'il la percuta, non cependant sans lui meurtrir l'épaule gauche.

Dan Azyrith se trouvait là, devant lui, lame à la main. Leurs regards se rencontrèrent durant un bref instant qui sembla durer une éternité puis l'homme s'élança. Sa lame fonça vers la gorge du souverain pour finalement obliquer droit vers son coeur. L'attaque aurait trompé nombre de combattants aguerris, mais le roi la dévia d'un rapide moulinet d'Abaddon, son épée, forgée au sein de la chaîne de Yarkol. Les gardes firent irruption à leur tour et encerclèrent l'intrus, tandis que Dan se remettait en garde avec un calme olympien. La partie était terminée. L'homme à la pèlerine abaissa sa lame et retira son foulard avant de s'incliner devant son maître.


"Fils de Dinak au rapport, mon seigneur."

déclara Valerian Arzen avant de rengainer sa lame. D'un signe de tête le roi congédia ses gardes et invita son plus fidèle serviteur à se relever.

"La sécurité était impressionnante comme toujours, mais toujours pas infaillible. Il faudra conseiller au Septième d'augmenter les effectifs aux niveaux des portes et de procéder à des contrôles plus stricts des entrées de la première enceinte."

ajouta le jeune homme tandis qu'un léger sourire plissait les lèvres de son monarque. Valerian n'annonçait jamais ses retours au château et il était courant qu'il décida de contrôler lui même l'efficacité des défenses de ce dernier. C'était Dan qui le lui avait suggéré, des années auparavant. Le roi tenait à ne jamais relâcher sa garde et la perspective d'une attaque surprise de la part de son meilleur homme suffisait amplement stimuler sa vigilance.

"J'ai certaines nouvelles préoccupantes qui m'amènent. Je suppose que vous êtes au courant de l'agitation le long de la frontière alsarienne... Hé bien je crains que la situation ne soit plus préoccupante encore que les rapports de nos troupes stationnées sur place ne le laissent entendre."

enchaîna le Fils de Dinak, sachant pertinemment que le roi appréciait que l'on vienne droit au but. Il cessa cependant de parler un instant, guettant la réaction de son souverain qui prononcé le moindre son depuis son entrée fracassante.


Dernière édition par Valerian Arzen le Mar 3 Aoû 2010 - 16:51, édité 1 fois
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Azyrith Dan

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MessageSujet: Re: La carotte et le bâton [PV Dan Azyrith]   La carotte et le bâton [PV Dan Azyrith] Icon_minitimeMar 3 Aoû 2010 - 2:03

Le régent de Criméa se trouvait dans sa chambre, lisant des rapports provenant de tous les coins de Dinak. Des situations précaires avaient lieu à certains endroits, des conflits s'élevaient et d'autres étaient réglés. Régner sur un royaume tel que Dinak n'était pas de tout repos car après tout les circonstances dans lesquelles Dinak avait vu le jour n'étaient pas vraiment joyeuses. Il feuilleta page par page déblayant les textes avec une rapidité déconcertante, au fil du temps Dan avait pris l'habitude de clôturer rapidement son devoir quotidien.
Il apposa son sceau sur les parchemins qu'il approuvait et répondait à ceux qu'il désapprouvait et donnait de nouvelles directives, une fois son travail terminé il fit appel à un messager qui vint aussitôt & qui se prosterna devant son seigneur.


" Vous m'avez fait quérir, mon roi ? " dit le messager en complétant sa révérence.

" Délivre ces messages pour moi, tu iras au nord car ta destination principale s'y trouve et tu feras escale dans plusieurs villages en suivant un itinéraire précis pour délivrer à bon port chaque missive. Envoie un messager à l'Est également, j'en ai trois qui doivent arriver là-bas. " répondit le Prince déchu tout en s'approchant du messager pour lui donner les parchemins scellés, Dan lui tendit également une lettre sur laquelle se trouvait son emblème.
" Dans cette lettre, j'ai ordonné à huit de mes hommes de vous escorter et par conséquent ce sera quatre gardes par messager, délivre-là aux baraquements sur ordre de moi-même et assure-toi de te procurer les meilleurs destriers disponibles. Il est impératif que ces missives arrivent sans encombres à leur destination. " déclara le roi de Dinak sur un ton autoritaire et imposant.

Dan devait s'assurer qu'une certaine missive arrive bel et bien dans la bonne région car la fille à peine âgée de onze années d'un de ses vassaux était tombée gravement malade et avait une maladie nommée " Pneumonie ", le seigneur des lieux avait exigé en urgence l'aide de son suzerain car il était désespéré. Le Seigneur Azyrith ne voulant pas perdre le soutien d'un allié et voulant également à tout prix éviter un bain de sang et une nouvelle émeute sur les bras se résigna à lui accorder un traitement spécial d'autant plus que ce vassal lui était venu en aide à maintes reprises par le passé. Le messager hocha la tête précisant qu'il avait parfaitement compris ce que Dan attendait de lui. Il se leva et partit en trombe hors de la chambre sans un bruit. L'ancien Prince d'Alsaria alla s'allonger sur son lit afin de se reposer les yeux, il venait après tout de passer plus de cinq heures à passer au peigne fin chaque rapport qu'on lui avait fait parvenir. Une vingtaine de minutes s'écoulèrent et il ne s'était toujours pas endormi, Dan se leva alors et se dirigea vers la fenêtre de la pièce qui n'était éclairée que par la lueur de la lune qui siégeait là-haut en tant que maître de Tosya, illuminant faiblement les ténèbres de par sa clarté naturelle si délicieuse. Un écureuil fit son apparition aux pieds de la citadelle de Criméa, aussi petit qu'insignifiant, s'était-il égaré au point de se rendre en ville ?
Peu importe la raison de sa présence, le roi de Dinak avait un étrange pressentiment ... Il avait encore une chose à faire et c'est alors qu'il se mit à se balader dans le château pour patrouiller de lui-même. Vivre dans un donjon, c'est difficile même lorsqu'on y est habitués.
Un vacarme retentit dans un couloir adjacent à celui dans lequel se trouvait l'ennemi public numéro un d'Alsaria, il s'y rendit très rapidement pour atterrir dans une salle dont la porte était faite en bois de chêne massif mais il n'y trouva que sa chambre qu'il avait quittée un peu plus tôt enveloppée d'un voile d'ombre avec en prime un vent qui se faufilait par la porte qui s'était refermée derrière lui. Quelle folie que ces murs trompeurs qui désorientaient les sens communs des mortels, le son s'était propagé dans le château dans son intégralité mais il était évident que les échanges musclés se rapprochaient de plus en plus, quelqu'un venait à lui & Dan l'attendait de pied ferme retirant Abaddon de son ténébreux fourreau.

Un homme habillé de vêtements sombres et légers avait fait irruption dans ses quartiers en défonçant d'un puissant coup de pied la porte d'entrée de la chambre. Le Seigneur Azyrith croisa son regard avec l'intrus et le reconnut aussitôt. Un sourire en coin, il le vit foncer sur lui en voulant lui asséner un coup d'estoc qui avait pour but de transpercer son coeur. Le coup était vif & précis, décidément Valerian avait parfaitement retenu ses leçons et continuera toujours à l'impressionner et puis après tout, c'était un Fils de Dinak !
Dan dévia l'attaque et se tint droit tel une statue de marbre. Valerian s'était agenouillé et fit son rapport.


" Cela fait grand bien de te revoir, Valerian. Un messager m'avait prévenu de ta réussite, ce qui ne m'étonne pas. Je te remercie une fois de plus de vérifier notre sécurité, j'en toucherais deux mots au Septième. Relève-toi mon ami. " lâcha-t-il en s'approchant de son ancien élève & frère d'armes. Il claqua amicalement le dos de Valerian et l'invita à le suivre afin d'en parler tout en marchant.
" Hélas, je suis parfaitement au courant de ce qui se passe aux abords d'Alsaria et il est temps pour moi d'entrer en jeu et puisque tu es là tu vas m'accompagner. Il me tardait de décimer des légions entières à tes côtés comme autrefois et voilà enfin une belle occasion ! Ce mécréant va apprendre ce qu'il en coûte de hausser sa voix à notre encontre. Nous l'avons conquis & épargné, offert notre aide et voilà qu'il nous crache au visage en clamant vouloir redevenir Alsarien ? Je pense qu'il est grand temps de lui apprendre que notre accord de paix s'arrête là avec lui. "

Les deux grandes figures de Dinak dévalèrent les marches du donjon et au bout de quelques minutes il arrivèrent à l'étable. Dan enfourna Shana, sa fidèle monture et fit appel deux gardes postés non loin.

" Trouvez le Septième dans ses quartiers habituels et faites-lui part qu'il doit impérativement revoir toute la défense & surveillance de Criméa. Exécution. "

Ni une, ni deux l'un des deux gardes partit accomplir sa tâche tandis que l'autre revint à sa position. Une fois que Valerian eut monté un destrier ils partirent tous deux hors de la ville et se mirent en route vers l'Ouest, là où un conflit devenait gênant et remettait en question l'autorité & la domination de Dan sur ses propres terres.

" Nous n'irons que tous les deux, on sera bien plus rapides et discrets et puis on sera tranquilles. Passons la nuit dehors comme au bon vieux temps, nous reprendrons la route demain à l'aube. On devrait atteindre Raylithian dans deux jours au maximum si on chevauche sans arrêt à une vitesse optimale sans trop épuiser nos montures. "

Ils s'éloignèrent de Criméa jusqu'à être hors de portée de vue de la capitale et ils s'installèrent dans une zone camouflée par de nombreux arbres alentours dans la plaine déserte. Ils préparèrent très rapidement un campement et s'y installèrent confortablement, se reposant en fixant les étoiles dans le ciel nocturne avec le doux crépitement du feu de camp.

" Alors raconte-moi Valerian, comment s'est passée ta mission ? Fructueuse j'imagine ! " ricana le roi de Dinak.
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Valerian Arzen

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MessageSujet: Re: La carotte et le bâton [PV Dan Azyrith]   La carotte et le bâton [PV Dan Azyrith] Icon_minitimeMer 4 Aoû 2010 - 19:03

Dan Azyrith accueillit l'arrivée de Valerian avec chaleur. Cela faisait plusieurs semaines que ces deux hommes qui s'appréciaient et s'estimaient mutuellement ne s'étaient pas vu. Le roi félicita son second pour la réussite de sa mission. Décidément, les ennemis de Dan Azyrith avaient raison de penser qu'il avait des yeux et des oreilles partout dans le royaume. Valerian lui même était régulièrement surpris par l'efficacité des services de renseignement personnels de son souverain.

"Il semble que les nouvelles aillent toujours aussi vite dans nos contrées; plus vite que je ne le souhaiterais d'ailleurs... Cela gâche tout le plaisir de la surprise."

ironisa légèrement Valerian avec un petit sourire.

"Plus sérieusement, comme vous le savez, la situation est préoccupante. Le seigneur Balken de Raylithian n'est pas encore certain d'obtenir le soutien nécessaire à son petit putsch, mais dès qu'il le sera il n'hésitera pas une seconde. Et si nous ne l'arrêtons pas avant qu'il ne proclame le rattachement de sa province à Alsaria, nous ne pourrons plus tenter quoi que ce soit sans que cela perçu comme un acte de guerre envers le royaume de votre soeur."

reprit Valerian, gravement cette fois. Le roi de Dinak répliqua qu'ils se rendraient sur place seuls et sans escorte. Une idée particulièrement audacieuse, qui aurait fait bondir n'importe quel conseiller militaire, mais que Valerian sut apprécier à sa juste valeur. Partir vers Raylithian à deux ne leur ferait pas que gagner du temps: d'une part personne n'irait imaginer que Dan Azyrith lui même se rende si près de la frontière Alsarienne, d'autre part, l'ascendant psychologique que provoquerait la surprise de la présence du roi suffirait déjà grandement à ébranler la résolution de Balken et de ses suivants. Les troupes présentes sur place perdraient immédiatement toute velléités de révolte en présence du suzerain. Les pertes en seraient d'autant limitées et le bain de sang pourrait être évité. Mieux encore, cette tactique audacieuse suffirait à séduire une grande partie de la population présente et à ramener les égarés sous le giron du roi.

"Comme sur la route de Criméa!"

commenta le Fils de Dinak. Cette expression qualifiait l'époque ou Dinak n'était rien de plus qu'une partie inhospitalière de la chaîne de Yarkol. Une époque où Dan et Valerian avaient combattu épaule contre épaule afin de réaliser le rêve du prince déchu.
Les deux hommes quittèrent le donjon sans prévenir qui que ce soit. Il était même probable que personne ne remarquerait l'absence de Dan jusqu'à ce qu'ils soient tous deux arrivés à destination, ce qui ne ferait qu'entretenir le mythe de toute puissance que l'on prêtait au roi dans les campagnes dinakiennes. Le Septième comprendrait. Les excentricités de son roi ne lui étaient pas étrangères, et, s'il ne les appréciait pas, il était bien forcé de les supporter et d'assumer la charge que ce dernier lui laissait en son absence, chose qu'il accomplissait relativement habilement.
Dan et Valerian enfourchèrent leurs montures respectives et s'élancèrent hors de l'enceinte du château. Ils traversèrent prestement la ville, les passants s'écartant devant leur cavalcade, puis prirent le direction de la frontière alsarienne. Ils avaient déjà parcouru de nombreuses lieues quand ils décidèrent de mettre pied à terre pour lever un campement. Le feu crépita bientôt et Valerian s'installa prêt de l'âtre, se gardant d'y plonger les yeux pour ne pas réduire inutilement son champ de vision. Il n'y avait pas vraiment à craindre d'attaque, mais l'on était jamais assez prudent.


"Fructueuse en effet. Je pense que le vicomte Tayric ne rechignera jamais plus à payer ses taxes comme il se doit. Je crains en revanche de lui avoir fait mouiller ses chausses...
Mais j'ai mieux encore: comme nous nous y attendions, la frontière est en ébullition en ce moment. Si l'on oublie Balken et ses manigances mesquines, nos troupes se portent plutôt bien. Toutefois, dernièrement, les alsariens ont tenté d'infiltrer des espions derrière nos lignes. L'armée a voulu les intercepter, mais j'ai ordonné qu'on les laisse en paix. Cela m'a permis de découvrir l'intégralité de la cellule. J'ai pris contact avec eux pour obtenir certaines informations. Je pense les avoir assez induits en erreur pour qu'ils se croient en sécurité. Nos troupes sont prêtes à les cueillir dès que vous le désirerez, mais je pense qu'il vaudrait mieux les laisser agir encore quelques temps. Je pense, qu'avec un peu de patience, ils auront beaucoup de choses à nous apprendre..."


déclara le Fils de Dinak. Valerian savait que son maître en avait plus qu'assez de lire des rapports insignifiants en haut de sa haute tour et qu'il appréciait parfois s'entretenir avec ses plus proches sujets pour les entendre compter leurs prouesses, quand prouesse il y avait toutefois...

"Nous devrions penser à établir un tour de garde cette nuit. Je suis disposé à prendre le premier quart si vous le désirez."

ajouta un peu plus tard le jeune homme.
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Azyrith Dan

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MessageSujet: Re: La carotte et le bâton [PV Dan Azyrith]   La carotte et le bâton [PV Dan Azyrith] Icon_minitimeVen 6 Aoû 2010 - 2:14

Valerian avait pris un ton ironique pour complimenter l'efficacité des services de renseignements de Dinak.

" Tu m'en vois navré ! " dit-il en souriant.

Le Fils de Dinak fit un rapport plus détaillé et énonça les diverses possibilités que pouvaient engendrer les actes du seigneur Balken. Les Mercenaires entreraient-ils en jeu s'il s'en prenait à lui alors que son statut Alsarien ne lui soit redonné ? Ce Balken en avait dans le ventre, en tout cas c'était un plan audacieux mais qui malheureusement pour Balken ne verra jamais le jour. Si les Mercenaires devaient intervenir sur un conflit aussi mineur que celui-ci, ils l'auraient fait lorsqu'il était en train d'arracher les terres d'Alsaria pour contribuer à l'expansion de Dinak or il n'en était rien. Ces lâches se terraient et tôt ou tard, ils sortiront de leur cachette et ne feront pas que goûter à la superpuissance militaire de Dinak & succomberont tous sans exception devant les lames des Fils de Dinak. Les Mercenaires ne sont pas les seuls à posséder des atouts de première classe, Dan en avait aussi et pas des moindres !


" N'aie crainte, Valerian. Tu me connais non ? Les plans à mon encontre ne voient jamais le jour ou échouent lamentablement. Il en ira de même pour cet intrépide de Balken. Nous le ferons taire une bonne fois pour toutes, l'exemple que tu as fait de Tayric n'a pas été suffisant pour calmer ses ardeurs apparemment. Peut-être que nous voir tous les deux le fera réfléchir à deux fois avant de commettre une aussi grande folie de ce genre. "

" Comme sur la route de Criméa ", cela faisait remonter de nombreux bons souvenirs, il esquissa un sourire à cette pensée. Ils continuèrent leur chevauchée jusqu'à qu'ils se soient arrêtés à leur futur campement improvisé. Le roi de Dinak repassa dans sa tête les rapports qu'il avait reçus ... Le vicomte Tayric était une de ses personnes qui n'acceptaient que très durement qu'un jeune homme de l'âge de Dan puisse accéder au pouvoir & c'est donc pour le contrer et tenter de monter une rebéllion à son encontre qu'il décida de ne plus payer aucune taxe comme tout vassal qui se respecte. Sa propagande était telle qu'il essayait de discréditer le régent de Criméa en utilisant des arguments tel que l'âge, l'immaturité & surtout l'usage des bandits en tout genre. Le Seigneur Azyrith allait envoyer deux contingents de troupes très bien entraînées lorsque Valerian s'était interposé insistant sur le fait qu'il voulait y aller seul afin de régler discrètement et éviter sans risques les pertes Dinakiennes. Dan avait vu cette approche d'un bon oeil ayant foi en les capacités de son second. Ce fut chose faite puisque son bras droit réussit non seulement à vaincre à lui seul toute une forteresse de soldats à la solde de l'imprudent vicomte mais également à dissuader tous les autres vassaux de commettre la même erreur.

" Te connaissant, mon cher Valerian, je ne doute aucunement ta parole ! Il a dû voir la Mort en personne devant lui et même aujourd'hui encore : Il doit sangloter dans son lit à l'idée de te revoir. " ricana Dan.

Lorsqu'il s'arrêta de rire, le Fils de Dinak entama un nouveau sujet : les espions Alsariens en Dinak. Il avait déjà lu quelques rapports à ce sujet mais il hésitait encore quant à la façon de mettre un terme à cette mascarade.


" Justement très cher, je comptais enchaîner directement l'affaire des espions Alsariens après celle de Balken. Je ne souhaite pas perdre plus de temps avec ces avortons & par conséquent nous irons tous les deux les dénicher et les capturer. Nous tirerons d'eux ce qu'ils savent et nous les exécuterons. Désolé d'aller à l'encontre de ce que tu avais prévu Valerian mais il est temps que ce petit jeu prenne fin. "

Valerian proposa de prendre le premier tour de garde, ce qu'il accepta. Il put dormir quelques temps sur les deux oreilles en raison de sa confiance absolue en son second. Il prit ensuite le second tour et cela dura jusqu'à l'aube où ils reprirent de plus belle leur longue chevauchée. Ils s'arrètent de temps à autre pour se ravitailler. Ils rencontrèrent même des bandits sur le chemin qui les attaquèrent.

" Ce sont de belles armes que vous avez-là, messires !" déclara le détrousseur et plus précisément le chef de la bande qui était constituée de huit hommes. Dan fit un signe de la tête à Valerian, ces deux-là n'avaient nullement besoin de parler qu'ils se comprenaient juste en se regardant, le second du Roi se retira un peu arrière.

" Je vous en prie, nous ne voulons pas d'ennuis. Prenez nos armes si vous le voulez !" cria le Seigneur Azyrith, feignant la comédie. Le chef de ce groupe s'avanca avec un grand sourire et s'approcha de plus en plus de Dan en lui tendant la main.

" Bien, vous êtes tous deux conscienceux ! Allez, donne-moi cette arme qui pend à ta ceinture !"

" Si tu possèdes les mains & bras nécessaires pour manier à la perfection cette oeuvre d'art, alors je t'en fais don ! Tiens ! "

Lorsque le roi de Dinak cria " Tiens ! ", il avait poussé un rugissement sauvage. Aussi menaçant qu'un fauve prédateur, aussi terrifiant que le Seigneur Azyrith en personne ! Il coupa la main que lui tendait le bandit et avança à grande vitesse vers ce dernier pour lui détacher l'autre main de son corps.

" Malheureusement, ce n'est plus le cas et ça ne l'a jamais été ! Vérifie l'identité des gens que tu détrousses, misérable chien. "

Et ce fut les derniers mots qu'entendit le malheureux avant qu'il ne se fasse décapiter dans un coup sec et brutal. Les sept autres hommes assistèrent avec effroi à la scène qui se passait devant eux, ne comprenant pas ce qui était arrivé. Généralement le chef d'une bande maintient une image d'invincibilité et de toute-puissance envers ses subordonnés, pour eux voir tomber leur meneur était effroyable. Profitant de ce désarroi temporaire, Valerian & Dan exterminèrent un par un les imprudents, épaule contre épaule ils avançaient aussi indétrônables qu'une montagne, aussi rapidement que le vent, aussi ardemment que le feu & aussi terrifiants que la Mort elle-même. Un bain de sang s'était formé et sans un regard envers leurs victimes, les deux Fils de Dinak remontèrent sur leurs destriers et se remirent en route non sans avoir nettoyés leurs armes.
Ils arrivèrent sur un village qui se trouvait à quelques lieues seulement de Raylithian. Des troupes lourdement armées attendaient la venue de leur roi. Le Seigneur Azyrith préférant toujours s'assurer d'un renfort conséquent si leur plan tournait mal. Les deux Fils de Dinak descendirent de leurs montures respectives et s'approchèrent de l'un des officiers en charge des opérations frontalières qui sa tapa le torse du poing à la vue de son roi.


" Commandant Firiel, les préparatifs que j'avais ordonnés sont-ils au point ?

" Nous sommes fin prêts comme vous nous l'avez exigé, monseigneur. "

" Fort bien, nous commencerons l'assaut dès que la nuit sera à sa plus grande noirceur. Je veux que les troupes soient stationnées là où elles doivent être lorsque le signal sera envoyé. L'échec ne sera pas toléré, commandant Firiel, me suis-je bien fait comprendre ? "

Le commandant Firiel acquiesca de la tête. Valerian & Dan s'en allèrent se reposer dans une maison spécialement aménagée pour eux, le temps passa & la nuit tomba.
Les troupes d'élite Dinakiennes s'étaient placés dans les hautes herbes qui se trouvaient devant la forteresse, sur les remparts se trouvaient des arbalétriers ainsi que des archers. Une fois que le signal d'invasion de Valerian sera visible, le roi de Dinak chargera avec ses quelques troupes à l'intérieur même de la forteresse et rejoindront le bras droit du Seigneur Azyrith afin d'amener Balken à assumer les conséquences de sa stupidité sans pareille.
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MessageSujet: Re: La carotte et le bâton [PV Dan Azyrith]   La carotte et le bâton [PV Dan Azyrith] Icon_minitimeDim 8 Aoû 2010 - 1:16

Les deux hommes n'avaient pris que peu de repos cette nuit là. A vrai dire ils n'en avaient pas eut besoin de beaucoup. Ils s'étaient remis en route dès le réveil, dans l'intention de rallier leur destination avant la nuit. Il ne s'arrêtèrent que deux fois: la première pour prendre un déjeuner frugal, la seconde lorsque des brigands leur coupèrent le passage. Les huit criminels n'eurent, malheureusement pour leur propre santé, pas la présence d'esprit d'associer le profil aristocratique de leur cible à celui qui ornait toutes les pièces de monnaie en circulation sur le territoire. Valerian et son souverain avaient mit pied à terre quand les détrousseurs leur avaient coupé la route. Dès cet instant le Fils de Dinak avait su qu'aucun d'eux ne survivrait à cet rencontre, car le roi ne savait tolérer un tel affront. Il s'était donc positionner de façon à couvrir les arrières de son suzerain quand ce dernier avait fait mine de négocier avec le chef de la bande.
L'impudent avait perdu ses deux mains et la vie avant même d'avoir comprit ce qui lui arrivait. Les autres, choqués par l'inattendue réaction de leur supposée victime et par la perte de leur leader avaient hésité un instant. Un instant de trop...
Valerian avait réagit dans l'instant, cueillant avec un flegme et une précision mortelle les imbéciles qui avaient eut l'audace de défier son roi. Le visage impassible du Fils de Dinak contrastait avec la joie sauvage qui animait Dan Azyrith, achevant de terrifier les brigands déjà ébranlés. Les huit hommes girent bientôt à terre, baignant dans leur sang et les deux cavaliers purent reprendre leur route.

Ce léger contretemps n'empêcha pas Dan et Valerian d'arriver à bon port, dans un petit village qui servait de garnison à une petite compagnie que s'empressa de réquisitionner le roi. Il allait leur falloir du soutien pour prendre Raylithian d'assaut. Le commandant de la compagnie, un dénommé Firiel, se rangea immédiatement au service du roi Azyrith. Si jamais l'homme avait un jour caressé l'idée de soutenir la petite révolte de Balken, cette dernière l'avait quitté dès que le regard glacial du roi croisa le sien. Le roi de Dinak était de ces hommes dont la seule aura incitait le respect, voire même la crainte. Tant qu'il serait là, Firiel et ses hommes agiraient comme il l'entendait et il était plus que probable qu'il continue à le faire, même après son départ...
Dan et Valerian s'installèrent dans une maison libérée spécialement pour leur usage personnel et prirent une nuit de repos bien mérité après leur cavalcade effrénée.
Ils passèrent la journée suivante à passer les troupes en revue et à mettre au point leur plan d'attaque.

La compagnie, Dan et Valerian à leur tête, s'approcha de la ville au gré de l'obscurité, une fois la nuit tombée.
Dan ordonna à cinq soldat de le suivre tandis que les autres se tenaient en retrait, attendant l'ouverture des portes. Valerian, lui, rampa dans les hautes herbes, contournant la muraille. Il finit par trouver ce qu'il cherchait: une grille d'évacuation surplombant la douve. Les soldats l'avaient informé d'un défaut pour cause de mauvais entretien. L'un des barreaux était en effet manquant. Cela laissait à peine assez d'espace pour qu'un homme souple et peu équipé puisse s'y infiltrer. Valerian ne se fit pas prier et se glissa dans l'anfractuosité après avoir sauté le fossé rempli d'eau.
Une fois à l'intérieur, il s'engagea dans les ruelles de la ville, utilisant les ombres des bâtisses pour s'abriter du regard des gardes patrouillant sur l'enceinte. Il du se hâter de traverser la grand place déserte, usant du peu de couvert que pouvait lui conférer la fontaine qui se trouvait au centre, pour échapper à leur vigilance. Ayant rejoint les étables de la ville, Valerian s'empara d'une torche qui lança sur le foin avant de vider les lieux. Les flammes se répandirent à une vitesse alarmante, faisant s'élever une fumée noirâtre dans l'obscurité de la nuit. Les gardes eurent tôt fait de repérer le brasier et s'élancèrent depuis les remparts dans un vain espoir de l'endiguer. Valerian, lui, en profita pour passer à l'action. Il savait qu'il n'avait que quelques minutes au plus pour ouvrir les portes avant que les troupes loyalistes se mettent en marche. De son côté, le roi Azyrith et ses tirailleurs devaient déjà s'être mis en mouvement. Profitant de la confusion, le Fils de Dinak grimpa sur le rempart et se précipita vers la barbacane. Un garde, resté en faction en hauteur, l'aperçu et ouvrit la bouche pour donner l'alerte, mais n'eut pas le temps de hurler. La lame d'un couteau de lancer venait de se ficher dans sa gorge. Valerian, le bras toujours tendu, passa à côté de lui sans lui prêter attention alors qu'il s'effondrait en tentant de juguler l'hémorragie. Les archers qui couvraient la porte furent totalement pris au dépourvu par l'irruption du Fils de Dinak et n'opposèrent qu'une faible résistance avant de passer de vie à trépas. Valerian s'appliqua à barricader les portes de la barbacane de façon à contenir les autres gardes à l'extérieur le temps qu'il fasse son office puis se jeta sur la roue contrôlant la poulie de la herse. La lourde grille de métal forgé s'éleva lentement, libérant l'accès vers la ville alors que les soldats de Dan Azyrith s'engageaient déjà sur les pierres du pont enjambant les douves. La bataille était lancée. Pris par surprise et privés de leurs principal moyen de défense, les défenseur s'engagèrent dans le combat avec un sévère handicap. Un handicap qui allait leur être fatal...

La porte finit par voler en éclat sous les assauts des gardes qui tentaient de reprendre le contrôle de la herse, mais il était déjà trop tard. Valerian les attendait, épée au clair. Sans un mot, il s'élança à leur rencontre.
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MessageSujet: Re: La carotte et le bâton [PV Dan Azyrith]   La carotte et le bâton [PV Dan Azyrith] Icon_minitimeJeu 19 Aoû 2010 - 3:19

Les unités de la troupe de Dan attendaient sur le qui-vive le signal qui allait débuter l'assaut de Raylithian. Il avait quéri cinq de ses hommes, deux fantassins & trois archers avec ces derniers en retrait tandis que les deux hommes qui étaient spécialisés dans le corps-à-corps se trouvaient devant Dan. Une fois le signal visible, le feu éclairait toute les étendues alentours exposant le roi de Dinak et son groupe. Peu importe s'ils étaient notifiables ou non, la panique causée par l'incendie était devenue prioritaire à Raylithian permettant au Seigneur Azyrith d'agir comme bon lui semblait. Ce dernier s'avanca au devant de son groupe et se retourna avant de prendre une posture hautaine & autoritaire.

" Soldats, l'heure est venue d'apprendre à Balken ce qu'il en coûte de défier impunément mon autorité. Nul ne lèvera son épée contre moi, nul ne remettra en question mes décisions. Son petit manège a assez duré ! Suivez mes instructions ! Raylithian tombera ce soir avant que les premières lueurs de l'aube n'apparaissent !

" Oui, Votre Majesté ! " crièrent-ils à l'unisson en se frappant le torse du poing.

Ils avancèrent rapidement, se frayant un chemin à travers l'obscurité nuptiale légèrement éclairée de parts et d'autres par la lueur des flammes qui ravageaient un secteur de Raylithian. Dan s'arrêta et toute la troupe fit de même. Il leva un bras, attendit un moment et l'abaissa aussi sec. Des flèches fendirent l'air et vinrent trouver des gorges appartenants à des archers & arbalétriers restants postés sur les remparts & qui s'agitaient dans tous les sens. Valerian avait dû éliminer un bon nombre de soldats utilisant des armes à distance avant de se replier. Prendre tout risque était inutile, le travail d'équipe prônait et était la clé d'une bonne victoire, d'autant plus que le bras droit armé du Seigneur Azyrith se devait d'ouvrir la grande herse permettant l'accès aux troupes de gagner l'intérieur de la forteresse. La troupe continua à avancer et ne rencontra aucun ennemi. La herse s'éleva lentement mais sûrement, Dan mena ses hommes à l'intérieur et ils s'aventurèrent directement sur la droite sans jamais s'arrêter, passant devant les étables en proie à la fureur des flammes et dans le dos du personnel militaire de Raylithian. Ils débouchèrent sur les baraquements, le quartier général de Raylithian. Ils s'y engouffèrent rapidement, se séparant en trois groupes. Un archer & un fantassin sur la droite se dirigeant vers la cantine, un fantassin & deux archers montèrent à l'étage afin de fouiller les rapports de Raylithian et peut-être trouver des informations qui pourraient s'avérer vitaux à leur roi. Le Seigneur Azyrith partit seul sur la gauche et parvint à atteindre l'écurie des baraquements.


" Ils ont donc suivi mes directives comme je le pensais ... N'avoir qu'une seule étable est une erreur, toujours en avoir plusieurs dans chaque ville. Ces baraquements sont bien entretenus, Balken remonte quelque peu dans mon estime ! "

Les soldats qui étaient partis à l'étage revinrent à Dan et il leur ordonna de disperses les foins à des positions stratégiques afin que la caserne prenne feu rapidement, ce qui fut accompli en un temps record. Les baraquements prirent feu emportant du matériel militaire et les chevaux de l'écurie avaient pris la fuite. La troupe finit par se rassembler et ils se mirent en route pour le donjon, empruntant un raccourci entre l'église & les demeures citoyennes de Raylithian. Ils atteignirent le donjon sans encombres. Dan ordonna aux trois archers de rester en bas et de surveiller l'entrée, ils avaient pour ordre d'exécuter tout ennemi s'approchant de près ou de loin du donjon. Les deux fantassins restants accompagnèrent leur roi et commencèrent leur ascension du donjon. Massacrant des loyalistes qui ne comprenaient pas ce qui leur arrivait, ils firent irruption dans la chambre du seigneur Balken.

" Il n'est pas là, il ne peut être qu'à la salle du conseil. Allez-y, je vous rejoindrai d'ici peu. "

Les deux fantassins s'exécutèrent et prirent les devants. Dan pénétra dans la chambre à coucher du seigneur des lieux et s'approcha de la fenêtre, il jeta un oeil au-delà et sonda l'horizon. Il ne voyait que des flammes et des gens se précipitant en tous sens afin d'éteindre l'incendie ... Et une ombre qui se faufila non loin de lui, à ce qu'il venait de voir, le visage de Dan afficha un léger sourire. Il se mit en route pour la salle du conseil et l'atteint rapidement. Les deux hommes affiliés au roi de Dinak étaient en train d'essayer de forcer la porte lourdement fermée par une planche en bois. Le Seigneur Azyrith leur fit signe de reculer.

" Je vais vous expliquer ce qui va se passer maintenant, Balken s'est retranché dans cette salle car c'est la mieux protégée du donjon sauf qu'elle a un défaut : la porte est en bois tout comme la planche qui sert de fermeture à cette même porte. Je vais l'ouvrir et vous deux vous allez vous précipiter sur les deux gardes qui se trouvent contre la porte pour les tuer. Une fois la porte ouverte, ils tomberont à terre à cause de l'impact et vous en profiterez pour débarasser la salle afin de me laisser seul avec la raison de notre visite de courtoisie. " expliqua Dan, une pointe d'ironie à la fin.

Les deux hommes sourirent à cette remarque et se tinrent prêts. Le Seigneur Azyrith retira Abaddon de son fourreau et effectua un coup d'estoc à une vitesse prodigieuse. La lame pénétra dans la minuscule ouverture entre les deux portes qui formaient le dernier rempart du donjon détruisant la planche de bois qui se fendit en deux, directement après le coup d'estoc vint le coup de pied colossal de Dan qui fit tomber la grande porte. Comme prédit, deux gardes seulement se trouvaient avec Balken & qui étaient à présent pris au piège, coincés en dessous de la porte. Les deux soldats à la solde du roi de Dinak n'eurent aucune difficulté à achever le reste de la garde de Balken. Ce dernier s'était retranché dans la salle du conseil précipitamment, comprenant ce qu'il se passait que trop tardivement et s'était donc barricadé avec les deux gardes de la salle du conseil seulement. Balken recula précipitamment et trébucha de lui-même pour se retrouver le postérieur sur le sol. Dan avanca lentement, son épée pointée vers sa gorge.


" Seigneur Balken, en ce jour vous avez commis l'irréparable. En ce jour, vous allez le payer de votre vie. Cet affront envers moi aura été le dernier car je n'accepterai aucun soulèvement en mes terres ! Vous avez lamentablement échoué. Souhaitez-vous toujours acquérir le titre d'Alsarien ? "

" Non, Votre majesté ! Pardonnez-moi je vous en supplie ! Je vous suivrai jusqu'à la fin !" sanglota-t-il.

Alors qu'il venait de terminer sa tirade, une ombre fureta et passa à travers une fenêtre qui se trouvait légèrement en hauteur de la salle. La forme était celle d'un homme agenouillé. Dan lanca un dernier regard à Balken.


" Nous en avons fini avec ce misérable insecte. Valerian, fais ce que tu as à faire. Je veux qu'il ne ressente que de la terreur jusqu'au moment où sa tête roulera à travers cette salle. "

Le Seigneur Azyrith quitta la salle, laissant le seigneur de Raylithian avec son bras droit. Valerian avanca lentement vers Balken qui était pétrifié mais qui dans un dernier élan parvint à se relever et à reculer progressivement, alors qu'il reculait le seigneur Balken supplia le Fils de Dinak de l'épargner, appelant sa pitié. Le seigneur de Raylithian se heurta à son trône seigneurial et finit par se trouver en position assise sur son trône. Une expression de terreur se forma sur son visage & dans le reflet de ses yeux, on ne vit qu'une lame. Une tête roula à terre et finit sa course en se cognant à un mur, un corps était resté sur le trône. Valerian sortit de la salle et s'adressa à son maître.

" Balken a été remercié comme il le fallait, monseigneur. "

Le Fils de Dinak était resté de marbre face aux supplications de Balken. Il avait mis fin à sa vie sans aucun remord, sans aucune pitié & de sang froid il l'avait décapité. L'aube vint et déjà les oiseaux chantonnaient. La petite troupe avait mis à genoux Raylithian, les loyalistes déposèrent les armes et prêtèrent de nouveau serment envers Dan, prétextant qu'ils se devaient de suivre Balken car ce dernier était le seigneur des lieux. Le roi de Dinak accepta et leur lanca un dernier avertissement avant de partir comme quoi s'ils commettaient de nouveau la même erreur, ils ne seraient pas épargnés.
Ils revinrent tous dans le village où se trouvait le commandant Firiel. Dan & Valerian se disposèrent de leurs hommes et s'avancèrent vers Firiel. Dan mit sa main sur l'épaule du leader des lieux.


" Commandant Firiel, à compter de ce jour vos hommes ne ne vous adresseront plus la parole en vous appelant par votre titre de commandant. A présent ce sera : Seigneur Firiel. Je vous place en charge de Raylithian et de ses environs, j'ai foi en vos capacités et vous m'avez toujours été loyal. Acceptez vous ce fardeau, seigneur Firiel ? "

Décontenancé par la soudaine nouvelle, Firiel déglutit mais parvint difficilement à répondre aux attentes de son roi.

" Je n'ai jamais été un noble. Je ne sais pas si je suis digne d'être un seigneur mais si vous m'en croyez capable alors vous pouvez compter sur moi car je ferais de mon mieux afin de vous satisfaire ! J'accepte, Votre Majesté ! "

" Noble ou pas, ce statut importe peu. Seule la valeur de l'homme qui détient le titre de seigneur importe. Prouvez-moi que je n'ai pas eu tort de vous nommer à ce poste et vous en serez largement recompensé. J'ai lu votre dossier, seigneur Firiel. Voici venue pour vous l'heure de gloire ! " dit-il avec un sourire, retirant sa main de l'épaule de Firiel.

" A vos ordres, Ô roi de Dinak ! "

Le Seigneur Azyrith & Valerian prirent leur départ du village et avancèrent dans une direction aléatoire, montés sur leurs destriers respectifs. Dan tapota l'encolure de Shana qui hénit de joie d'avoir retrouvé son fidèle cavalier.

" A présent que l'affaire Balken est résolue. Il est temps pour nous de nous intéresser à ces espions Alsariens, leurs petits tours de gamins ne m'amusent plus. Nous allons les cueillir comme il se doit. Prend les devants, Valerian. "
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Valerian Arzen

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MessageSujet: Re: La carotte et le bâton [PV Dan Azyrith]   La carotte et le bâton [PV Dan Azyrith] Icon_minitimeDim 22 Aoû 2010 - 16:51

Ils avaient pensé reprendre la barbacane à un homme seul. Ils avaient cru le trouver acculé, luttant désespérément pour sa vie. Ils ne s'étaient pas attendu à ce qu'il charge leur petite troupe. Ils avaient eu tort et l'avaient payé de leur vie...

Valerian enjamba les corps de ses adversaires et s'élança sur le rempart. Les arbalétriers qui tentaient de repousser les troupes du roi ne l'aperçurent que trop tard. Il était déjà sur eux et un vent de panique se mit à souffler sur la muraille tandis que les premiers d'entre eux passaient de vie à trépas. Certains en oublièrent le flot de troupes qui s'engouffrait par la porte grande ouverte et tentèrent de l'abattre. Les carreaux filèrent dans les airs sans trouver leur cible. Certains des défenseurs furent même abattus par les tirs de leurs alliés.
Déjà les hommes du commandant Firiel commençait à investir les remparts, submergeant leurs adversaires. Comprenant que sa présence n'était plus requise, Valerian sauta des remparts droit sur le toit des baraquements que Dan Azyrith et ses tirailleurs venaient d'incendier. Le Fils de Dinak couru le long d'une poutre, au mépris des flammes qui consumaient déjà le sommet de l'édifice. Il termina sa course par un saut, se jetant dans le vide pour atteindre le sol. Une roulade adroite lui permit d'absorber l'énergie de la chute sans dommage. Il fut instantanément sur pied et repris sa course, cherchant à traverser la place de la ville pour rejoindre le donjon où il devait retrouver son roi et mettre avec lui un terme à cette bataille.

Alors qu'il longeait les hauts murs de pierre d'un lieu de culte, un groupe de soldats l'intercepta. Les rebelles l'encerclèrent, déterminés à l'empêcher de faire un pas de plus. Ils étaient une dizaine, armés de haches ou de lances. Le premier assaut vint de derrière Valerian. Le Fils de Dinak pivota et mit un genou à terre, plaçant son épée à l'horizontale au dessus de sa tête pour parer un coup de la hache du soldat. L'homme, entraîné par son élan, rentra dans le Fils de Dinak qui le fit passer par dessus son épaule en utilisant la force de l'impact. Le guerrier atterrit droit sur un de ses camarades qui chargeait en sens inverse, l'envoyant à terre dans un fracas de métal. Valerian se releva en effectuant un pas de coté pour esquiver la pointe d'une lance qui cherchait son torse. Sa main gauche se referma impitoyablement sur la hampe de cette dernière et tira, déséquilibrant le soldat qui la tenait. Le Fils de Dinak fit décrire un arc de cercle à l'arme, propulsant son malheureux propriétaire sur deux autres de ses compagnons, tandis qu'un troisième, ayant tenté de frapper le dos de son ennemi s'empalait sur son fer. Valerian bondit sur les deux hommes qui lui bouchaient toujours le passage, ignorant les autres. Il se fendit d'un coup d'estoc, embrochant celui de droite avant de tourner pour interposer le corps entre lui et son autre adversaire, puis appuya son pied contre le torse de son bouclier humain et le repoussa brusquement, dégageant sa lame et propulsant le cadavre du soldat sur son camarade. Les deux derniers hommes courraient droit vers lui alors que les autres se relevaient. Valerian saisit deux poignards de lancer à sa ceinture et détendit son bras d'un coup sec. Les deux soldats s'écroulèrent en pleine course, chacun une lame fichée dans la gorge. Valerian intercepta le premier des soldats à s'être relevé. Il bloqua la hache de son adversaire de son épée bâtarde et lui asséna un violent coup de genou à l'abdomen. L'homme se plia en deux alors que le Fils de Dinak dégainait sa dague de la main gauche et la plongeait entre ses omoplates. Son corps n'avait pas encore touché terre que Valerian se jetait sur les deux suivants, évitant leurs coups de lance. Les deux combattants, comprenant que leur ennemi était trop proche pour utiliser de telles armes, laissèrent tomber leurs lances et cherchèrent le manche de leurs lame courte, mais la lame du Fils de Dinak décrivit un arc de cercle, les cueillant tous les deux. Un autre tenta d'attaquer le flanc de Valerian, mais ne récolta qu'un coup de coude dans la trachée suivit d'un coup de dague au coeur. Le suivant chargea en hurlant, tenant sa hache à deux mains au dessus de sa tête, mais ne parvint qu'à s'empaler sur la lame de son adversaire. Valerian dégagea son arme et se tourna vers le dernier survivant. Le soldat considéra avec effroi les corps de ses compagnons, puis le visage impassible de leur bourreau. Ses nerfs lâchèrent et il s'enfuit à toute jambe, laissant tomber ses armes au sol.

Valerian reprit sa course et finit enfin par atteindre le donjon. Des combats se déroulaient toujours devant la porte et le Fils de Dinak comprit que s'y frayer un chemin de force ne lui ferait perdre que trop de temps. Le jeune homme se dirigea donc droit vers les murs. Ces derniers, d'anciennes fortifications qui avaient manifestement passé trop longtemps sans être entretenues, lui laissaient suffisamment de prises pour qu'il puisse les escalader sans même s'aider d'un grappin. Le Fils de Dinak entreprit donc une rapide escalade au dessus des combats. Personne, à l'extérieur, ne remarqua l'ascension, mais, alors qu'il passait près d'une meurtrière, le regard de Valerian rencontra celui de son roi qui prenait d'assaut la tour de l'intérieur. Tout s'était donc passé comme prévu...
A peine plus haut se trouvait une ouverture suffisamment large pour que le Fils de Dinak puisse s'y glisser, ce qu'il ne manqua pas de faire. Valerian se laissa tomber silencieusement à l'intérieur de la pièce. Devant lui se trouvait Balken lui tournant le dos et misérablement recroquevillé par terre devant la haute et fière silhouette de Dan Azyrith. Le misérable renégat se répandait en pitoyables suppliques devant son seigneur et maître, mais Valerian savait que cela était parfaitement vain. C'était un traître et l'on ne pardonnait jamais les traîtres.


" Nous en avons fini avec ce misérable insecte. Valerian, fais ce que tu as à faire. Je veux qu'il ne ressente que de la terreur jusqu'au moment où sa tête roulera à travers cette salle. "

ordonna le souverain de Criméa.

"Bien, vôtre majesté."

répondit le Fils de Dinak en inclinant légèrement la tête et en apposant son poing fermé contre son torse. Balken se retourna en sursautant, réalisant à peine la présence du jeune homme dans son dos. Le roi quitta la salle, suivit par les deux soldats qui l'y avaient escorté, laissant Balken seul avec Valerian. Le Fils de Dinak s'avança doucement vers le noble déchu et dégainant son épée. Balken recula, le suppliant de l'épargner, mais Valerian resta sourd à ses pleurnicheries. Ce misérable avait trahi la confiance de son roi, son orgueil et sa cupidité l'avaient poussé à la rébellion, il était seul responsable de ce combat fratricide qui sévissait encore à l'extérieur de la tour. Tous ces morts, par sa seule faute, et il le suppliait d'épargner sa vie? La lame du Fils de Dinak s'abattit et la tête du traître roula au sol, un rictus de terreur imprimé sur le visage. Il n'avait même pas su rester digne face à la mort...

" Balken a été remercié comme il le fallait, monseigneur. "

fit simplement Valerian en sortant à son tour de la salle du conseil. Le roi, son bras droit et ses hommes sortirent de la tour et répandirent la nouvelle de la mort du seigneur des lieux. Les combats cessèrent presque instantanément. Nombre de soldats de la ville s'étaient déjà rendus aux hommes du roi, d'autres avaient même rejoint leurs rangs au cours de la bataille. Le roi de Dinak décida d'anoblir le commandant Firiel et de le placer aux commandes de la ville pour récompenser sa loyauté et son efficacité au combat. Le roi et Valerian quittèrent la ville après avoir pris un peu de repos, laissant au nouveau maître des lieux le soin de juguler les incendies et de réorganiser la ville. Le souverain avait décidé de mettre fin aux agissements des espions alsariens débusqués par Valerian.

"Ces espions sont généralement dispersés dans plusieurs petites villes afin d'éviter que la capture de l'un d'eux ne compromette toute la cellule. Heureusement, j'ai peu à peu réussi à gagner leur confiance. Si je prétends avoir des renseignements d'une extrême importance à leur communiquer, ils accepteront sans doute de se réunir de manière exceptionnelle. Pour cela nous devons nous rendre dans la ville de Marlons et déposer un message dans un cache près de la fontaine de la grand place. Il faudra ensuite attendre leur réponse..."

expliqua le Fils de Dinak à son suzerain.
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