Tosya
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 "Ne cédez pas à la colère, vengez vous"

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Merkus de la Violette

Merkus de la Violette


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MessageSujet: "Ne cédez pas à la colère, vengez vous"   "Ne cédez pas à la colère, vengez vous" Icon_minitimeDim 6 Déc 2009 - 19:03

Hunminbourg, ville de beauté, mais de pauvreté. Cette ville vivant en pleine dans les terres, était surtout implanté ici pour le commerce assez pauvre, ce qui faisait d'elle une ville assez petite, et peu faites pour la guerre, bien que Dinak avais surement fait des travaux pour la consolider.

Merkus arriva devant cette ville, installé près d'un lac, sur un terrain plat. Le Duc sentit en approchant de la ville, qu'il verrait aujourd'hui les atrocités de la guerre, mais rien ne pourrais le faire reculer. Hier deux espions Dinakiens avais était attrapé, leur sort fut dicté par le Duc lui même, qui faisant fis de tout sentimentalisme, les fit pendre à un arbre.

L'armée s'installa rapidement, encerclant la ville, on commença à installer les camps de siège, et les protections, de simple remparts de bois furent construit. L'armée, s'était établis en stratégie de blocage, des piquiers et des archers empêchant tout sortie de la ville, sous peine d'être abattu à vu.

Une fois les premières consolidations en état de marche, on commença à installer l'armée en stratégie de siège. Des archers se postèrent près des côtes pour abattre tout bateau qui essayerait d'entrer ou de sortir. Les hommes était prêt à repousser des attaques venant de l'intérieur ou de l'extérieur.

Merkus se décida de laisser une chance aux Dinakiens de survivre, ces derniers devaient se savoir perdu, et le Duc faisant preuve de magnanimité, se décida à leur laisser la possibilité de partir. La lettre fut envoyé et lut devant les murailles pour que tout le peuple l'entende.

Citation :

Dinakiens, et servants de Dinak,

Aujourd'hui, les Yarkolliens viennent vous demander de quitter nos terres, aujourd'hui, nous vous chassons de nos terres. Mais Nous Yarkolliens ne somme pas des monstres comme vous, nous ne sommes pas des criminelles mais des hommes. Après l'incendie de CanHunir, et le meurtre de bien trop de nos frères, nous ne devrons que vouloir vous abattre comme des chiens. Pourtant, malgré cela, nous vous laissons une chance de survivre, rendez-vous, poser vos armes, et nous vous promettons qu'aucun mal ne vous sera fait, vous serais placer dans un camp ou vous serez bien traité, avant d'être renvoyé chez vous, une fois le conflit finis. A cela je vous donne ma parole d'homme, de Duc, et surtout de Yarkollien.

Ne ne vous laisserons qu'un jour pour faire le bon choix, après quoi, il ne sera plus question de vous laissez en vie.


Merkus de la Violette, Duc de Yarkollie, Seigneur des Clans de Yarkol, Grand maître de la couronne à cinq étoiles.


Merkus espérait qu'il n'aurais pas à assister à la mort de ses hommes, et espéraient qu'il ferait le bon choix, sinon, il laisserait Uluys de Marseigne agir, et prendrait le contrôle de la ville, cela entrainant un bain de sang, et de trop nombreuse perte humaine.


Dernière édition par Merkus de la Violette le Jeu 31 Déc 2009 - 19:01, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: "Ne cédez pas à la colère, vengez vous"   "Ne cédez pas à la colère, vengez vous" Icon_minitimeJeu 31 Déc 2009 - 18:59

La ville était plongé dans une activité des plus déconcertante, beaucoup d'habitant avait peur, oui peur du Duc de la violette qui arrivait devant leur maisons semblant leur dire « Craignez pour vos vies, craignez pour vous, car vous êtes des traîtres, des lâches et des criminelles, fuyez, avant que ma main vengeresse ne s'abattent sur vous ». C'est donc ainsi que s'expliquer l'inquiétude des habitants, qui au lieu d'être heureux de voir leur vrai seigneur sortir et s'ériger devant eux, le craignez car il n'avait pas la conscience la plus tranquille du monde.

Pourtant certains, les plus droit et honorable de la ville, était regroupez et se disait qu'enfin l'heure de la liberté était arrivé. Parmis eux, un homme proche de ses vingt ans, d'une beauté redoutable regardait les murs de la ville d'un regard perdu, il s'agissait d'Uluys de Marseigne, dernier de sa famille. Ce dernier avait douze ans lorsque Dan en personne arriva dans la ville et tua sa famille devant ses yeux, il lui arrive encore de les voir dans des cauchemars quotidiens, se réveillant en sueur en se demandant quand enfin il pourrait se venger et faire couler le sang de ceux qui ont fait couler le sien.

Caché dans les anciens souterrains de la ville, c'était près de deux cent personnes qui étaient réunis là, il ne s'agissait que d'un tiers de tout les gens d'armes levés et près à servir leurs seigneurs jusque dans la mort. La nuit était total, l'obscurité semblait indiqué à chacun que l'heure des ténèbres vivait ses derniers instants. Le passage amené dans une petite clairière, autrefois utilisé pour fuir la ville, elle servait actuellement pour une rencontre.

Caché par les arbres sombre et silencieux, une petite escorte de cinquante hommes attendaient, l'air inquiet et se demandant s'il ne devait pas faire demi tour. Dirigeant ce groupe, un homme encapuchonné reconnaissable par le pommeau de son épée qui se distinguait dans les ombres. Argan, la flamme des montagnes, forgé avec les fragments d'Anusil. Le Duc de la violette était là, l'homme que tous prenait pour un courtisan de la pire espèce, était présent.

Uluys s'attendait à un homme sans honneur, et juste lâche, mais nécessaire pour la liberté de sa ville, pourtant malgré les dires de Dinak, il ne pus retenir ses larmes quand le Duc rabaissa son capuchon et qu'il fit son visage. Rayonnant dans les ombres, Merkus était tel un ange des anciennes croyances descendu sur terre pour faire de ce monde quelque chose de plus beau. Le seigneur légitime d'Hunminbourg ne pus se retenir et se mis à genoux face à son seigneur.

-Relevez vous mon ami, et venez dans mes bras, j'ai connu votre père lorsque j'étais tout jeune, un homme fort et vaillant, et surtout un homme d'honneur, vous êtes son digne fils, allons venez mon frère.

Le jeune Duc prit par les épaules Uluys et l'enlaça comme on enlace un frère. Ce dernier ne pus retenir sa joie et son bonheur et versa des larmes de joie, en murmurant des remerciement et demandant des excuses pour des fautes qu'il n'avait pas commisses, mais sentant en lui un besoin de s'excuser de ne pas être plus fort et plus vaillant et de ne pas lui donner sa ville plus simplement.


-Mon Duc, mon seigneur, commandez moi et je m'exécuterais, ma vie et mon âme sont votre.

-Uluys de Marseigne, votre dévouement me touche plus que n'importe quoi dans cette guerre, je crois mourir et renaître chaque jour que dure tout ses combats. J'aimerais tant vous épargnez car la guerre est une chose affreuse, mais pour éviter bien des pertes humaines comme nous en avons que trop connu à CanHunir, il me faut votre participation dans notre opération.

-Mon Seigneur, commandez je vous obéirais, comme un vassal et un fils.

Merkus eut des larmes aux yeux de voir tant de dévotion et d'amour, il ne pus retenir lui même ses larmes, goutte d'amour et de dégout de soi même, il avait toujours vécu comme un être égoiste et imbu de lui même, et aujourd'hui il apprenait ce qu'était vraiment la vie.

Pendant plus d'une heure, les deux seigneurs s'entretenaient à l'abri d'un arbres, tandis que les guerriers d'Hunminourg et de l'armée violette converser en attendant. Au bout de cette heure, Merkus et Uluys se séparèrent en une accolade des plus fraternels, et les deux regagnèrent leurs camp sachant ce qu'il rester à faire.

La nuit fut pour Merkus reposante, il passa une heure à donner des ordres à ses généraux et aides de camp, avant d'aller se reposer pour affronter le jour de demain. Bien qu'à l'ombre de la ville il ressentait l'insatiable envie d'aller visiter les cryptes des anciens rois de Yarkollie enterré non loin, cette quête aurez lieu après la bataille.

Pour Uluys elle fut courte, il ne cessa de courir d'une maison à une autre, et lorsque l'aube arriva, il n'avait pas eut plus de deux heures de repos qu'il commençait à nouveau à lever la population, et se lorsque le glas des mâtines arriva et que la ville était éveillé. Sur l'ancienne place de Gosen Torn, connu pour sa statue représentant un dieu païen, les six cent hommes d'Uluys s'était regroupé, face aux logis d'occupation de Dinak comme on le nommait. Autour d'eux c'était plus de milles hommes, femmes et enfants qui avaient été tiré de leur occupations pour venir ici, vite rempli par les autres habitants venu les rejoindre.

-Mes amis, mes frères, venez, joignez vous à nous, venez et regardez ce que le destin nous dit, venez tous, et écoutez moi, cria Uluys sur sa monture blanche qui semblait étinceler de pureté, tandis que lui même portant une cape en peau d'ours tout aussi blanche avait un côté tout aussi angélique que Merkus, comme si les anciens vingt quatre dieux des montagnes s'étaient réveiller.

La population s'interrogeait sur l'identité de cette homme, qui pouvait-il bien être, il semblait rappeler quelqu'un mais qui, cela était la grande question que se poser le peuple face à l'homme qui les haranguait.

-Peuple d'Hunminbourg, vous souvenez vous de votre seigneur il y a huit ans, l'avez déjà oublié, avez vous oublié qu'il fut tué ici même par les Dinakiens, venu nous prendre notre terre et tuer nos amis, combien ici ont perdu un parent, un ami, une connaisance ? Et aujourd'hui vous craignez votre seigneur légitime Merkus car vous avez honte de vous être laissé dominer n'est ce pas. J'ai moi aussi eut honte, j'ai rougit face à lui avant de lire la bonté sur son visage et de voir qu'il ne m'en voulait pas, de voir la grandeur de la Yarkollie dans ses yeux j'ai pleuré de joie en pensant qu'un jour tout serais rétablis.

Uluys repoussa sa cape, et attrapa le pommeau de sa claymore avant de la sortir et la lever, pour que tous puisse voir l'épée de la ligné des Marseigne et des seigneurs d'Hunminbourg.

-Je suis Uluys de Marseigne, fils de Roland de Marseigne, seigneur et héritier légitime d'Hunminbourg, par Urian et Klonark, par les vingt quatre dieux des montagnes et les douzes des fleuves, par la grandeur de ce monde, je vous demande à tous de vous lever, de prendre arme et épée, et de venir avec moi pour combattre, pour résister, et pour libérer votre ville, allons chasser le Dinakien de la ville, allons retrouver notre liberté.
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MessageSujet: Re: "Ne cédez pas à la colère, vengez vous"   "Ne cédez pas à la colère, vengez vous" Icon_minitimeSam 9 Jan 2010 - 16:25

Spoiler:

Hervé d'Asanka, alors qu'il était assis devant son bureau, méditant, fut tiré de sa torpeur par de violents coups à la porte. D'abord inquiet, l'homme fut de suite rassuré quand il entendit la voix de son lieutenant, Conrad. Il fit entrer ce dernier, qui semblait visiblement perturbé.

Demandant des explications à cette agitation, Hervé appris en quelques secondes qu'Uluys de Marseigne, le fils de Roland de Marseigne, feu seigneur d'Humnibourg, avait refait surface, et exhortait actuellement la foule à prendre les armes aux côtés de l'envahisseur Ellandien.
Réagissant sans coup férir, le noble emboita le pas à son lieutenant, qui le mena sur les remparts de la court intérieure. De là où il était, Hervé d'Asanka pouvait voir, cinq mètres plus bas, un homme brandir une épée, appelant le peuple à rejoindre la croisade de Merkus de la Violette.

S'étant précipité, le noble Dinakien n'avait pas du tout entendre du discours d'Uluys, toutefois, il se doutait fortement de quoi il en retournait. C'était le discours classique des Yarkoliens, qu'il avait déjà pu lire dans les missives du Duc de la Violette : légitimité sur ses terres, vengeance par rapport à la guerre, il y a huit ans de cela, bref.

Si Hervé d'Asanka n'était pas un homme d'armes talentueux, ni un épéiste chevronné, il avait un don d'orateur avéré, et savait parler aux hommes. De plus, c'était quelqu'un de réfléchis, loin d'être belliqueux, et, à la différence de nombreux de ses compatriotes, il cherchait à conclure rapidement une trêve avec l'envahisseur. Si Dinak avait eut autrefois besoin d'hommes de guerre, pensait-il, aujourd'hui Dinak avait avant tout besoin d'hommes de paix.

Fort de ces idées là, l'homme avança sur la courtine, allant jusqu'à l'angle de celle-ci, là où il surplombait l'ensemble de la place centrale, là où le peuple s'était massé. La clameur suite aux paroles d'Uluys s'estompa peu à peu, à la vue du seigneur perché en haut de ses remparts. Les gens semblaient attendre une réponse, et on aurait dit qu'ils souhaitaient une joute verbale...

Posant ses deux mains sur les créneaux, Hervé d'Asanka ouvrit la bouche, et ce fut d'une voix grave et tonnante, à l'image des nuages noirs qui se massaient peu à peu au dessus de la ville, qu'il s'exprima aux citoyens, et à son ennemi :


"Mes frères ! Hommes et femmes d'Humnibourg ! Vous vivez heureux en nos murs depuis huit ans ! Vous avez servit loyalement Dinak, et en retour celui-ci s'est montré bon ! Lorsque notre Roi, le preux, s'est présenté devant ces murs, autrefois, ceux qui lui portèrent les armes n'étaient autre que le père de celui qui prétend être votre seigneur et maître !

Mais vous, mes frères, vous savez ce qui est juste ! Si ce n'était pas le cas, pourquoi ne seriez vous pas partis dans les montagnes, là d'où viennent les barbares qui désormais menacent vos femmes et vos enfants ?! Vous ne l'avez pas fait, car vous saviez qu'ici, en Dinak, Azyrith Dan le Juste veille sur vous, comme un berger sur ses agneaux ! Vous êtes le terreau pur de tout péché, qui est à la source de l'arbre de bonté qu'est notre bon royaume !
La flamme d'Azyrith Dan vous ouvre le chemin, vers le Paradis Éternel !

Mais en votre sein si pur, un serpent s'est terré... Cet homme, de sa langue fourchue et de ses paroles sibyllines, vous parle aujourd'hui de liberté et de vengeance... De quoi avez vous à vous venger ?! Lui, cet être rongé par le péché et la malveillance, rumine dans sa noirceur de cœur, et dans le néant distordu de son être la terrible rancune qu'il s'est créé lui même !
Il utilise la folie de son père, souille son nom, et dévore son cadavre, avec le même appétit que celui qu'il a à l'égard de cette cité ! Ce démon est rongé par l'ambition, la cupidité, et, a attendu pendant huit ans, noyé dans sa haine la plus mauvaise le moment où il pourra vous poignarder vous, dans le dos, pour avoir cette ville !
Il est le chien galeux qui cherche a tout prix un morceau de viande bien juteux, pour au final n'en laisser qu'un os usé et rongé !

Mes frères, Merkus, qui se dit de la Violette, mais qui ne porte qu'une rose noire sur son cœur, vous menace, veux instiller la terreur dans vos cœurs ! Il a massé les troupes devant nos murs, nous a isolé, comme on traque une biche dans la forêt. Est-ce là l'apanage des nobles et des libres ?! Non, mes frères ! C'est la marque de sa noirceur d'âme, de son esprit retord, et de la faim sans fin qui dévore ses entrailles ! Il est le noir maître d'Uluys, et se prétend être un ange ! Déchirez la toile de mensonge, que lui et son homme ont tissé autour de vous, telle une veuve noir tout droit sortie de l'Outre-Monde !

Ils se battent pour la liberté, c'est calomnie, car vous êtes libres ! Sous l'Égide bienveillance de Dan le Juste, vous serrez les éternels bienheureux, en l'enceinte divine du Paradis Éternel, alors que dans le sillon de sang et de cendre de Merkus, vous vous enfoncerez inexpugnablement dans la fange ardente de l'Enfer ! Vous serez happé par le gouffre de l'outre monde, et vivrez en la compagnie des démons que vous aurez suivit !
Vous êtes libre !! Entre noirceur et ténèbres, certains hésitent ! Ce n'est plus le temps !

J'adresse un message aujourd'hui, et solennellement, aux hommes dont l'âme est corrompue ! Partez de cette ville, rejoignez les hommes de votre maudit maître ! Quittez cette ville, où vous n'êtes qu'une gangrène putréfiée, qui vampirise la vie des hommes purs ! Nous ne vous châtierons pas, car c'est uniquement aux Dieux de juger les âmes, mais croyez moi qu'ils voient l'ensemble de vos péchés, et lors du Jugement Dernier, vous enverrons tout droit dans les abysses !

Aux purs et aux Saints d'Esprit, ce havre de paix qu'est Dinak vous protégera ! Nous-ici, soldats du paradis, mettrons notre vie pour garder la votre ! Vous n'avez rien à craindre de Merkus l'Infâme, tant que vous resterez dans la lumière bienveillante de Dan le Juste !


La sueur ruisselant le long de l'échine d'Hervé d'Asanka. Il avait bien parlé. Même si certains des séides du noirs démon de Yarkol ne pourraient se repentir de leurs dessins, il espérait que le peuple suivrait la voie de la paix.
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MessageSujet: Re: "Ne cédez pas à la colère, vengez vous"   "Ne cédez pas à la colère, vengez vous" Icon_minitimeSam 9 Jan 2010 - 22:19

Uluys sentit son sang bouillir, tant de mensonge, tant de fausseté dans les paroles de ce chien, il aurait dégainer son épée et tuer tout ses chiens si son lieutenant posant sa main sur son épaule ne l'avait portait à la discussion plutôt que la violence, même si la victoire semblait bien acquise, autant éviter des pertes inutiles, cela était préférable. Le Seigneur légitime se tourna vers le Dinakien, le regarda avant de se retourner vers le peuple.

-Vous entendez, vous entendez ? Barbares des montagnes ? Mais qui est venu envahir un pays qui vivait dans la paix, qui est venu avec des armes pour envahir une terre qui ne lui appartenait pas, qui a quitté son peuple et sa famille parce qu'il n'avait pas reçu sa couronne. Mes frères, vous connaissez l'histoire de Rasol le chasseur. Je pense que tous ici la connaisse, mais ces gens qui se disent être vos seigneur et vos défenseur ne la connaisse pas car ils ne sont en rien d'ici, et ne peuvent vous comprendre, je vais donc la raconter. Rasol était un chasseur, fils d'un riche seigneur, il avait deux frères, le premier était le plus âgé et l'autre le plus jeune. Un jour le père mourut et tout revint au fils ainé, mais Rasol jaloux de son grand frère décida de le tuer. Il lui tendit un piège et réussit à le tuer. Mais ce qu'il n'avait pas prévu c'était que le plus jeune des fils l'avait vu, il le dénonça et se retrouva le dernier des trois frères et le seul à tout posséder. Ainsi, cette histoire nous montre à tous que c'est la droiture qui fait la fortune d'un homme, et vous croyez que Dan est un homme droit et juste à faire la guerre à sa sœur parce qu'elle a hérité du trône de son père ? Je vous le dis Dan Azartih est un ambitieux, et comme Rasol, il ne prendra pas en compte les plus nobles et ce seront ceux là, ce seront nous qui le vaincrons.

Mais mes amis, il m'est inutile de continuer à parler, tous savent ce qui c'est passé jadis, vous était là il y a huit ans, et pour les plus jeunes ne se souvenant pas assez, regardez moi, ais-je l'air d'un fou ou d'un mauvais ? Vous avec qui je vis depuis si longtemps vous me connaissez, vous ais-je donner de la nourriture pour vous tuer, mais je n'ai pas à me défendre de ses accusations, j'en appelle à votre coeur mes amis.

Par contre j'ai à répondre à cette être qui du haut de sa muraille ose m'injurier, il se tapis dans un masque de bonté et d'honneur, mais toi être maudit de Dinak, tu m'insulte, sans raison aucune, ainsi par les vrais lois d'Hunminbourg, que tous ici connaisse et respecte, je te demande réparation ici même sur le lieu de l'injure, à la lame et le bouclier. Y répondras-tu homme de Dinak ?


Les Six cents servants d'Uluys descendirent de cheval. Selon la coutume d'Hunminbourg, lorsqu'un différent, ou une insulte opposé deux hommes, ces deux derniers devaient se battre. A mort ou non selon l'envie de celui qui gagnait le combat, ou les hasards du combat.
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MessageSujet: Re: "Ne cédez pas à la colère, vengez vous"   "Ne cédez pas à la colère, vengez vous" Icon_minitimeSam 9 Jan 2010 - 23:03

[Six cent chevaux, pour des hommes qui se cachaient ? ;)]

À la harangue d'Hervé, Uluys de Marseigne avait répliqué. Il avait répondu la patriotisme et la légitimité à la foi et au bien supérieur. Convaincu de la bassesse de son interlocuteur, le noble Dinakien voulait lui livrer bataille, se sentant désormais héraut de la vertu, tel un soldat issu du Paradis. La fièvre prenait le corps de l'homme, et l'exhortait à parler encore une fois au peuple, pour leur montrer le chemin de la vérité.

"Uluys de Marseigne, votre ténacité devrait vous honorer. Toutefois, ne croyez pas que puisse si aisément me laisser embourber dans vos allégations belliqueuses ! Voyez, mes frères, voyez ce que cet homme a à vous proposer ! Des armes, et du sang ! Si son sang était autrefois pur et légitime, soyez assuré qu'il est aujourd'hui noir comme la cendre, et ne pulse dans ses veines que pour ce même désir de conquête, de tuerie et de massacres !

Cet être malveillant vous enfume dans son brouillard de mensonges, ses paroles sont pires qu'un blizzard, elles vous font perdre tout repaire, et vous exhortent au meurtre ! Seul un homme corrompu peut tenir de tels propos !
Le démon au corps d'humain veut une fois de plus vous tromper, comme il a déjà tenté à mainte reprise ! Émergez de ses lambeaux de brumes qu'il tend devant vos yeux ! Seule la Lumière de Dan le Juste peut vous amener à la Rédemption, tournez le dos aux tentations empoisonnées avec lesquelles Uluys le Serpent vous caresse ! Cette langue fourchue utilise vos propres contes pour vous détourner de la vraie voie !

En vérité, mes frères, Dan le Juste ne cherche ni la mort, ni la destruction ! Sa parole est le plus beau des messages, mais les seigneurs charnels refusent de l'entendre ! Merkus l'Infâme préfère la noirceur de son âme et des biens terrestres que la pureté et l'ascension céleste !
La preuve en est le héraut du mal, cet Uluys qu'il a envoyé ici ! Vous avez entendu ses paroles, un veut vous faire oublier la juste voie, en tuant la bouche qui la prône ! N'est-ce pas là la pire forme de barbarie, et le meilleur aveux d'échec ?! Oui, mes frères, il a échoué, et ses dires maléfiques ne vous blesserons pas !

Il en appelle à votre cœur, quoi de mieux pour vous le pervertir ! Son refus du dialogue et sa volonté de violence est la marque du Malin ! S'il connaissait la vraie voie, il poserait ses armes, prierait pour sa repentance ! Quand Dan le Juste est venu en ces terres, ce sont ces hommes-ci qui ont péri, car ils ont refusé de poser les armes ! C'était les mêmes démons que nous avions châtiés, et qui aujourd'hui reviennent à notre porte ! Nous étions le Justice, mes frères, à notre arrivée, et ces hommes reviennent aujourd'hui avec la Barbarie et la Cupidité ! À la Lumière et à la Vraie Voie, ces hommes répondent le Mal et la Haine ! Mes frères, ne suivez pas la Haine ! La Haine n'a jamais chassé la haine, en ce monde ! Seule l'Amour chasse la haine, telle est la Loi, ancienne est infinie !"


Hervé se retourna, et, au pas de course, descendit les escaliers de la courtine. Avant de pousser la porte principale, l'homme retira son uniforme : il ne portait plus que de pales haillons, déchirés dans la hâte, mais d'une blancheur immaculée. Il passa la porte, et déboucha dans la court centrale. Devant lui se dressait Uluys, épée à la main, et derrière lui le bon peuple d'Humminbourg, qui retenait son souffle.

"Frappe moi dans ma chaire, Séide du Diable, mais sache que mon âme ira aux côtés des Dieux Bienveillants. Frappe moi, oui, et sois assuré que ton être achèvera sa misérable vie de péché et de haine dans les tréfonds ardents de l'Enfer maudit !
Le peuple et les Dieux en seront aujourd'hui témoins, quand, avec toute ta malveillance, tu ôtera la vie d'un être d'Amour ! Repends toi, Uluys de Marseigne, il n'est jamais trop tard... Ou alors, à jamais !"


Le noble leva ses bras chancelants au ciel, et ne put s'empêcher de trembler. Même en étant convaincu que le Paradis Éternel l'accueillerait, il n'avais jamais autant redouté la mort.
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MessageSujet: Re: "Ne cédez pas à la colère, vengez vous"   "Ne cédez pas à la colère, vengez vous" Icon_minitimeDim 10 Jan 2010 - 0:09

Uluys avança vers le dénommé Hervé, le regardant avec un mépris des plus total, cet homme se prenait pour un envoyé céleste mais il n'était qu'un fou. Il avait de la peine pour cette pauvre âme égaré, la mort serait sa délivrance il faut croire.

-Pauvre homme de Dinak, peut être suis-je qu'un simple homme, mais je suis au moins un homme libre de mes pensées, regarde toi, écoute toi, ton Dan serais t-il un dieu ? Un dieu peut il faire la guerre à sa sœur par simple convoitise, est-ce ça la justice ? Et tout les morts, tout ceux qui ont été tué par Dinak sans aucune raison durant cette guerre est-ce aussi ça la justice? Non ce n'est que bassesse humaine et convoitise, il n'y a aucun amour, non, aucun.

-Peuple d'Hunminbourg, c'en est finit de la domination du mal de Dinak, je ne peut vous promettre la paix, je ne peut vous promettre la joie et le bonheur, mais je peut vous promettre la liberté, et le respect, je peut vous promettre l'amour et la vrai justice. Je crois en cela, je crois en Merkus, en sa cause, et en notre bonheur c'est pour ça que j'ai risqué ma vie aujourd'hui.

Uluys s'avança vers le dénommé hervé et lui jeta son pommeau en plein visage. Il ne le tua pas, non, il n'avait pas le droit de tuer un homme qui ne se défendait pas, il se refusait à cela. Mais ce coup lui donnerait à penser sur la douleur du monde et sur ce qu'était la vrai existence humaine.

-Homme de Dinak je vous déclare hors la loi, et par ce dire, je vous arrête par la vrai justice de ce monde, et pour tout vos crimes. Désormais la ville c'est délivré de votre domination, c'est finit. Quand à vous autres, soldats dinakiens, vous êtes libre de choisir, respectant les ordres de Merkus, vous pouvez partir et rejoindre votre pays, ou restez dans cette ville comme bon vous semble.

-Licar, Umiark, allez avec cent homme ouvrir les portes et accueillir Merkus, peut être pourras t-il sauvez cet homme perdu dans ses délires, je l'espère.


-Peuple d'Hunminbourg, je me refuse à verser le sang d'un fou, me suivez vous, moi Uluys de Marseigne ?
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MessageSujet: Re: "Ne cédez pas à la colère, vengez vous"   "Ne cédez pas à la colère, vengez vous" Icon_minitimeDim 10 Jan 2010 - 1:46

Hervé encaissa le coup de pommeau, se pliant sous le choc. Il se redressa, peu à peu, la lèvre en sang. S'adressant à son adversaire, d'une voie calme, mais emplie d'une colère froide.

"Tu ne comprends rien, pauvre ère que tu es. Tu me crois fou, car tu es englué dans ta stupidité, et ton péché. Tu parles de justice, alors qu'il n'y a qu'ambition et désir de sang derrière tes mots. Tu est si ignorant que tu en es même venu à inventer une tynarie dinakienne, pour justifier tes actes. Ouvre les yeux, et contemple les huit ans de Dinak. Cette ville est prospère, et en paix. Ce n'était autrefois qu'une grange, où ton père vivait dans la fange, avec ses engeances maudites. Tu n'es désormais que le seul germe démoniaque qui existe ici, Uluys, maudit soit ton nom."

Le noble passa devant son interlocuteur, l'ignorant comme d'une guigne. C'était désormais au peuple qu'il s'adresserait, pas à ce félon opportuniste.

"Peuple d'Humminbourg, vous avez entendu les paroles de l'ennemi de la paix ! Il apporte la justice... C'est un mensonge ! Il apporte sa justice ! La justice d'un homme Merkus l'Infâme, dont les mains sont ruisselantes de sang ! Celui qui prétend avoir risqué sa vie aujourd'hui a massé des hommes armés devant des innocents, dans le but de massacrer tous ceux qui s'opposeraient à eux, voila la vérité ! Leur absence de noblesse, tous leurs maux, ils les oublient dans leur brutalité et dans leur violence, digne d'animaux qu'ils sont ! Le prétendu bonheur qu'ils vous promettent n'est que la vie de servitude, sous l'égide démoniaque d'un sombre maître ! L'heure est venu de relever la tête, de ne plus courber l'échine face à la violence, et dire à ces animaux de passer leurs chemins ! Qu'ils retournent en leurs terres maudites, dans leurs montagnes de mort !"

Il y eut un soulèvement. Malgré la réticence d'une majeure partie de la population de la ville, ce fut plus d'un quart qui, galvanisés par les paroles du noble Dinakien, s'élancèrent vers la porte, avec la ferme intention de créer un mur de corps. Les autres citoyens, désemparés, ne demandèrent pour la plupart pas leur reste, et filèrent se barricader dans leurs maisons. Certaines autres personnes, conquises par ce que leur promettait Uluys, l'avait rejoint, et serraient de très près Hervé, avec la ferme intention d'en découdre. Ce dernier, résolu à mourir, semblait attendre son heure.

Les insurgée, quant à eux, avaient gagné la porte avant les cents hommes de Licar et Umiark, et en empêchaient l'accès aux yarkoliens. Ont pouvait voir dans cette masse grouillante d'hommes une myriade de comportements : certains, debout, yeux au ciel, priaient, tandis que d'autres, complètement fanatisés, se préparaient à charger.
Peu à peu, de nombreux civils ressortaient de leurs masures, armés d'objets tous des plus insolites : couteaux, hachoirs, pelles, pioches, masses. On vit même quelques femmes brandir des balais.
Les mots d'Hervé avaient fait mouche, et le peuple qui avait décidé d'agir était maintenant convaincu que s'ils donnaient leur vie, ils le feraient pour la bonne cause, et qu'ils en seraient récompensés dans l'Au-delà.
Les deux centaines, qui, plus pragmatiques, avaient rejoint Uluys, sentirent la peur monter en eux, à l'idée de devoir combattre leurs voisins... C'était la dure réalité de la guerre.

Certain que sa vie ne durerait plus que quelques secondes, Hervé d'Asanka hurla ses dernières paroles :


"La vie, sans le courage de mourir, c'est la servitude !"
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MessageSujet: Re: "Ne cédez pas à la colère, vengez vous"   "Ne cédez pas à la colère, vengez vous" Icon_minitimeDim 10 Jan 2010 - 2:37

Pour Hervé tout était finit, les Hunminbourgiens fidèles à leur vrai seigneurs, et enhardis par les paroles mensongères et provocante du Dinakiens se jetèrent sur lui pour le tuer à coup de poings et de pieds, même de crocs. Uluys ne le protégeraient pas, il récoltait ce qu'il avait semé. Mais ce qui frappait le plus le seigneur de Marseigne c'était les habitants qui suivant les propos fanatiques de l'homme ayant rejoint l'autre monde avait formé un corps devant les portes, comment avez t-il pu croire en ses paroles et rejeter leurs vrais couleurs, celle de la Yarkollie.

Merkus retint ses lieutenants qui se préparaient à attaquer les humains qui armées de quelques outils peu adéquate pour la guerre ou sans armes, ne pouvaient faire le poids aux fidèles d'Hunminbourg qui était préparer à la guerre depuis des mois. Le sang ne coulerait pas entre membres d'une même nation.

-Aujourd'hui je pleure, oui je pleure de voir mes frères, mes amis, mes compatriotes rejoindre les rangs des fourbes et des lâches, avez vous donc oubliez tout votre honneur à tel point que vous êtes prêt à combattre vos frères et ceux avez qui vous festoyer hier même, avez vous perdu toute notion de courage et de bravoure, qu'êtes vous devenu !

Uluys rangea son arme dans son fourreau, il ne verserait pas une goutte du sang de ses sujets, qui plus que de simple serviteurs, étaient ses amis et frères, ceux avec qui il espérait faire de cette ville, la splendeur de ce qu'elle avait était jadis.

-Je vais ouvrir la porte mes amis, sans arme et sans violence, car je ne peut vous combattre vous avec qui j'ai passé tant de temps, vous souvenez vous du temps de mon père, Hunminbourg n'était pas une grange, mais la plus grande ville du fief des VanHuns, aujourd'hui DunHan nous dépasse en splendeur car Dinak ne s'intéresse pas à vous mais à son profit personnel, et vous voulez servir cela, vous voulez servir vos ennemies !

-Alors tuez moi, et jetez mon corps à nos ennemies, pliez vous, et comme CanHunir subissez leurs duperie, je ne veut pas voir cela, je ne peut y croire, et je ne veut pas le vivre, tuez moi, si vous ne reconnaissez pas le blason de Marseigne, si vous avec oublié que nous sommes amis jusqu'à la mort, si vous avez oublié le serment prêtez le jour de ma naissance, si vous avez oubliez votre honneur, mais je ne vous combattrez pas mes frères, non jamais. Je vous aime comme je vous ai toujours aimez, et que votre volonté s'applique à votre seigneur et serviteur.

Uluys n'écoutant pas les conseils de ses lieutenants s'avança vers la foule massait devant la porte, en détachant son ceinturon pour le jeter à l'un de ses hommes, il ôta son casque et le posa à terre. Que frappe ses frères s'ils avaient oubliez leurs honneurs, ou qu'il l'embrasse s'ils se souvenaient que seul l'honneur apporte le bonheur, comme tout les Hunminbourgiens l'avaient toujours cru et défendu.
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MessageSujet: Re: "Ne cédez pas à la colère, vengez vous"   "Ne cédez pas à la colère, vengez vous" Icon_minitimeDim 10 Jan 2010 - 4:25

[Non, ce RP est loin d'être gai.]


Lorsque les hommes étaient craintifs, lorsque la guerre étaient à leur porte, lorsqu'on leur remuait la cervelle avec des idées tortueuses de Martyr et de Bien souverain, et qu'on les lâchait ainsi, sans guide, sans chef, nul doute que n'importe qui aurait pu prédire le chaos qui allait être à l'œuvre. Prediction terrifiante.

Les gens, dégénérés par les mots et les actes, allaient en perdre leur raison, et leur humanité. Ils allaient redevenir des bêtes, ne pensait qu'à survivre.


Il ne suffit que de quelques secondes.


Un des citoyen, qui s'était précipité pour barrer l'accès de la porte aux Ellandiens, fut conquis par les mots d'Uluys. Il avança vers son nouveau maître, les bras levés, mains grandes ouvertes.
Un autre, lui, fut piqué au vif, comme un taureau qu'on excite. Il emboita le pas à son confrère, mais brandit, quant à lui, un poings rageur, pourvu d'un coutelas.
En quelques secondes, tout bascula. Les deux fanatiques s'entretuèrent, à portée de bras d'Uluys de Marseigne. Ce combat fratricide se répercuta au sein de la foule, comme une onde de choc. Les hommes crièrent en faveur de l'un, et les femmes en faveur de l'autre. Et ils comprirent, dans leur logique étriquée, que leur voisin, de droite comme de gauche, avait une opinion différente sur la question.

La foule de plus d'un millier de personnes, massées devant la porte principale, se transforma en une gigantesque mêlée, où chacun lutait pour leur survie. Des petits groupes épars émergeaient de cette masse humaine grouillante, et chargeaient sur les hommes d'Uluys. Ce dernier fut aux prise avec de nombreux fanatiques, et fut en final mis à terre. Blessé, il se retrouva coincé sous plusieurs cadavres, du sang lui coulant lentement sur le visage. L'horreur était à son paroxysme, et nul doute qu'il ne ressortirait pas indemne mentalement de ce traumatisme.

Si la masse des plus fanatisés se transformait déjà en une hécatombe, le reste des citoyens, ceux qui étaient rentrés chez eux pour prendre des armes, et donc ceux qu'on pouvait juger comme plus intelligent, restèrent hésitant un moment. Parmis ce millier de personnes, certains jugèrent plus sage de se mettre sous la protection des hommes d'Uluys, qui repoussaient avec vaillance les assauts désordonnés des fanatiques. Ces citoyens prirent leur jambes à leur cou, et foncèrent sur les soldats Ellandiens.

Hélas, lorsque l'odeur du sang vous prends le nez, vous ne réagissez plus pareil. Les hommes d'Uluys ne virent pas des amis se ralliant à eux, mais des hommes armés leur fonçant dessus. Et ils réagirent en hommes qu'ils étaient, ils attaquèrent eux aussi. Les citoyens armés, eux, ne virent pas des traitres, mais des héros qui chargeaient avant tout le monde. Et, emportés par la fièvre du combat, ils chargèrent à leur tour.

Cette incompréhension totale engendra le pire chaos qui soit, et une des plus grande tuerie de cette ère, dont nul ne pu dire qui en avait la responsabilité.
Les hommes d'Uluys auraient sûrement réussi à tenir leur formation, et à massacrer les civils, si, du haut des remparts intérieurs, les Dinakiens n'étaient pas intervenus. Ces derniers avaient barricadés la porte interne, et maintenant garnissaient les remparts d'archers. Ils tirèrent à la volée, visant une masse d'homme supposés être les Ellandiens. Nul ne put dire qui fut touché... Mais les corps tombèrent. La grêle de flèches se poursuivit, forçant les hommes à casser leur formation.
Passant par une poterne, les hommes d'armes de Dinak chargèrent, et eux aussi furent pris dans ce tourbillon de violence : ils se virent attaqués par et leurs adversaires, et les civils, et reçurent également des flèches de la part de leurs confrères.

La boucherie avait durée une demi-heure, tout au plus. La place centrale d'Humminbourg était recouverte littéralement de cadavres, et il était certain qu'en ce jour là, le terre avait plus bu de sang, que d'eau en toute une année.
Les dinakiens, du haut des remparts, ne comprenaient pas encore à quelle horreur ils avaient assisté, et nul doute qu'eux aussi garderaient des séquelles graves de ce macabre spectacle.

Conrad, le lieutenant de feu Hervé d'Asanka, ordonna tout de suite une retraite. Il savait la ville perdue, et même si elle avait été défendable, il ne servait à rien de protéger un cadavre. Il fit ouvrir la porte intérieure, voulant se rendre aux docks, afin de partir par le lac.

Lorsqu'il sortit de la court intérieure, il découvrit les bâtisses éventrées, les maisons détruites, et certaines en proie aux flammes. Dans leur rage de mort, les fanatiques s'étaient apparemment également tournés vers les citoyens qui s'étaient cachés...
Comme la plupart de ses hommes, Conrad rendit son repas, à la vue du charnier de la place centrale.

Voulant à tout prix fuir l'horreur de ces scènes, les dinakiens filèrent sans coup férir vers les grandes barges de transport, et larguèrent les amarres. Dans leur hâte apeurée, ils laissèrent à terre certains de leurs amis parmis les morts.


Les quelques survivants de ce qu'on appela "La grande Folie d'Humminbourg" furent ceux qui avaient la chance de pouvoir faire le mort, caché sous d'autres hommes, qui eux l'étaient vraiment. Parmis les rescapés ils y avait Uluys de Marseigne.




"Ainsi cela prend fin, lorsque les hommes tente de percer les secrets des Dieux, et de les enseigner à leurs frères..."
Telles furent les paroles de Conrad, après qu'ils soient loin de la ville. Il avait rendu déjà quatre fois son repas, et cette nuit, les plus horribles cauchemars perturberaient son sommeil... Et ce sort étaient également à venir, pour les hommes qui auraient le malheur de contempler le Charnier d'Humminbourg.
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MessageSujet: Re: "Ne cédez pas à la colère, vengez vous"   "Ne cédez pas à la colère, vengez vous" Icon_minitimeDim 10 Jan 2010 - 16:05

Les fanatiques avait eut Uluys, s'en était finit de lui, et ce fut Umiak qui se devait de reprendre la direction. Ce dernier était le premier lieutenant de feu le seigneur de Marseigne, et son officier de relève comme on nommait son statut dans cette ville. Une chance pour tout le monde, ce dernier était un guerrier aguerris et entrainé à ce genre de réaction, ainsi lorsqu'il vu que les citoyens de la ville ne pourrait pas se rendre simplement, il fit sonné la formation d'Ulekes.

Les Soldats se rangèrent en lignes, soit vingt homme de larges qui empêcher quiconque de passer dans la rue. Face à cette foule en folie, il ne leur rester plus qu'un option se barricader pour mieux se défendre. Les hommes formaient une masse humaine compact qui avec ceux armées de lances et de piques en avant empêcher quiconque de passer sans se faire embrocher.

Tandis que la masse arrière avait pour sa bonne et heureuse chance tout les citoyens qui n'avait pas écouté les folies d'Hervé avec eux, et qui encore plus enhardis par le sang versé avait rallié Licar resté en arrière. Ce dernier était l'aide de camp d'Uluys, est donc le second d'Umiak en cette instant.

Les deux chefs ayant servi ensemble pendant les guerres cimmériennes, et la débâcle d'Ubertus, savaient exactement comment réagir. Tout d'abord, Licar est tout ceux qui le suivait, soit cent hommes bien armées, et cinq cent armée de simple couteau et arme peut utile se jetèrent vers le logis seigneuriale, qui vidé des masses Dinakienne en partance vers les murailles de la porte était la meilleure place forte de la ville, et aussi l'endroit ou était stocké toute les armes, soit le point stratégique essentielle à atteindre.

Licar n'eut pas de mal à déloger les quelques hommes restaient, et à prendre la place forte, plaçant les hommes du peuple à l'entré pour la tenir, avec des officiers formés et apte à commander n'importe qui, tandis que les hommes formés se jetaient vers les salles d'armes, sortirent tous ce qu'il trouvèrent, et s'armant d'arbalète se postèrent vers les étages supérieurs, leur donnant une vue sans égal sur la ville.

Umiak avait eut quelques problèmes avec l'arrivé des Dinakiens sur la muraille qui tirant sur leurs lignes venaient permettre à la foule en folie de les atteindre. Une chance que certains se soit joins à eux, car servant de bouclier humain devant les premières lignes ce fut eux qui prirent les flèches et les coups, bien qu'ils en redonnèrent pas mal. A vrai dire, on ne savait pas trop qui était avec quin et qui ne l'était pas, mais à ce stade on s'en fichait un peu.

Le Lieutenant commandant, organisa les premières lignes en de simples hommes de la ville, soit cinquante qui formèrent un mur avec leurs corps, tandis que tout les autres se ruaient vers le logis seigneuriale. Bientôt l'endroit fut totalement investit. C'était plus de milles hommes qui le tenaient, et le tenaient bien.

Disposant tous de bonne armes, d'une position stratégique parfaite, et de seulement trois entrés/sorties, ils n'avaient plus qu'à attendre la fin des meurtres, et la retombé de la folie qu'avait engendré un simple fou. A vrai dire, beaucoup essayèrent d'entrer dans le logis, mais ce fut des traits, des piques et leur sang qui passa ou sortie, aucun corps.

Les combats ne durèrent pas longtemps, bientôt on n'entendit plus trop de cris, la plupart des gens cachaient chez eux avaient soit périt, ou c'était regroupé vers le logis ou ils avaient étaient accueillit, quoique placé dans la salle de garde, et surveillé au cas ou certains auraient voulu jouer du fanatisme. En tout c'était près de deux milles hommes qui avaient étaient sauvé, dont cinq cent lors de la sortie d'Umiak, qui avec ses quatre cent gardes, avait repoussé les hordes de sauvages, et permit à tout les civils cachés dans les docks de venir se terrer avec eux, en en perdant la moitié en chemin tout de même.

Les Dinakiens et leurs grand courages décidèrent de prendre les barques d'embarcations, pauvres fou qu'ils étaient, Merkus avait prévenu, et ses hommes situés sur les hauteurs autour de la ville, ne tardèrent pas à envoyer les bateaux au fond de la crique, c'était donc une manie de Dinak d'essayer de s'enfuir en bateaux pour finalement sombrer dans les eaux.

En tout cas leur fuite ne tarda pas à donner à Merkus le sentiment que quelque chose n'allait pas vraiment avec ce qui était prévu normalement, envoyant ses troupes contre la porte, il fut surpris de ne trouver aucune résistance, aucun tir, rien, sauf une porte qui se brisa rapidement, et à l'intérieur l'enfer. Des cadavres partout, des morts, du sang, de la traitrise, rien d'honorable, juste la honte.

Pourtant, un homme vivait encore parmi ces monceaux de cadavres, et quel surprise de voir Uluys jaillirent couvert de sang, les larmes aux yeux, le corps couvert de blessure, pour se jeter aux pieds de Merkus est murmurer
des excuses.

-Pardonnez moi mon seigneur, j'ai échouer,
paroles qui émurent Merkus, et qui envoyèrent Uluys dans un profond coma.

Arrivant au logis seigneurial, Merkus eut au moins la joie et le réconfort de voir que certains avait réussit à survivre, qui plus est, ceux qui lui était resté fidèle, il s'adressa à eux en ces quelques mots, qui restèrent gravé dans l'histoire.

-Le Sang à coulé entre frère, notre âme fut coupé en deux, désormais plus personne ne sera pris en doute, s'il refuse de se rendre.

La suite de son histoire démontra qu'Hunminbourg avait changé l'homme, et alors que les premières neiges commencer à tomber sur la ville à moitié vidé de sa population, c'était plus de deux milles hommes, avec tout ceux qui blésé avait était trouvé, sortaient de la ville désormais connu pour sa folie, emportant vivre, armes et tout ce qui leur serait nécessaire, pour aller voir Velnark, sauf que là bas il ne serait pas question de sauver la population déso
rmais cela était révolu, ce serait la reddition ou la destruction, et comme Merkus le dit en chemin « Allons brûler Criméa ». L'armée partit, renforcer de tout les survivants, sauf les femmes et enfants, qui confié à quelques hommes, non apte à la guerre envoyé à DunHan ou un camp de réfugié avait était construit, avait était recruté sans qu'on leur laisse vraiment le choix, ainsi était formé la compagnie des âmes vengeresses d'Hunminbourg.
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Uriel d'Apremont

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MessageSujet: Re: "Ne cédez pas à la colère, vengez vous"   "Ne cédez pas à la colère, vengez vous" Icon_minitimeDim 10 Jan 2010 - 17:55

D'un commun accord, ce topic est archivé, et sera recommencé
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MessageSujet: Re: "Ne cédez pas à la colère, vengez vous"   "Ne cédez pas à la colère, vengez vous" Icon_minitime

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