Tosya
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Lorsque une ancienne légende ressurgit du passé...
 
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 Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ]

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Azyrith Dan

Azyrith Dan


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MessageSujet: Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ]   Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ] Icon_minitimeSam 1 Aoû 2009 - 15:11

Le Seigneur Azyrith Dan s’était rendu au bord du lac Balassy, sur les rivages Dinakien dans le cadre d’une enquête sur les nombreux meurtres à la chaîne de soldats Dinakiens. Ne trouvant que des traces de morsures et de griffures, on pouvait en déduire que le coupable de tout ce carnage était un animal sauvage possédant de longues dents pointues et des griffes acérées et il n’était sûrement pas seul car un animal seul face à une troupe entière de patrouille Dinakienne n’aurait pas fait le poids.
Le Roi de Dinak galopait avec une escorte de quarante chevaliers, une poignée parmi ces derniers étaient réputés comme étant les meilleurs chevaliers de Dinak et figuraient parmi les troupes d’élite.
Ils avaient quitté la capitale dans la matinée et avaient pu arriver à temps pour le déjeuner du midi en chevauchant à grande allure. Ils s’installèrent non loin de la scène où les boucheries avaient eu lieu et c’était toujours au même endroit, près des grands rochers présentant ainsi le terrain comme accidenté dans cette zone où la rivière se frayait un chemin éternellement. Un homme s’approcha de leur campement installé à l’improviste, cet homme était un soldat Dinakien affecté au secteur où ils se trouvaient et se mit au garde-à-vous, saluant l’assemblée puis il finit par mettre un genou à terre devant son roi.


« Mon roi, je vous conseille à vous et à vos troupes de ne rien manger pour l’instant car il y a de fortes chances que vous n’alliez recracher votre repas après avoir vu les cadavres. » dit le soldat à haute voix de façon à ce que tout le monde puisse l’entendre, certains chevaliers s’arrêtèrent de manger leur repas préférant écouter la voix de la raison plutôt que celle de leur ventre tandis que d’autres cédaient aux multiples exigences de leur estomac.

« Merci de ce conseil, pour moi ça ira mais mes hommes ne sont probablement pas tous habitués à voir une telle charcuterie. »
" Avez-vous déjà porté un regard à la scène du crime, mon Roi ? "
" Lire les rapports me suffit, soldat. Retournez à votre poste à présent. " dit Dan d'une voix tranchante n'acceptant aucune objection.
" Il en sera fait selon vos ordres. Veuillez m'excuser. " répondit-il tout en esquissant une révérence bien basse puis il s'éclipsa.


Une fois le repas terminé, ils se préparèrent mentalement et se rendirent sur la scène du crime. Là, une vision d'horreur s'offrirent à eux, le sang était présent partout colorant les grands rochers d'un rouge affreux, les hommes étaient déchiquetés de toutes parts et le ventre était ouvert, mangé laissant apparaître des choses que l'on ne souhaiterait jamais voir de notre vie. Comme prévu, certains allèrent plus loin pour vomir ce qu'ils venaient d'ingurgiter tandis que d'autres se retenaient, difficilement mais ils y parvenaient. Le Seigneur Azyrith blêmit quelque peu puis s'avança tout près et s'accroupit afin d'examiner les cadavres côte à côte. Il y avait 7 cadavres et parmi ceux-ci se trouvaient deux cadavres de femmes, des paysannes.

" Il n'était pas seul, j'en suis sûr et certain. Ils agissent en meute mais je ne sais quelles créatures auraient pu causer une telle boucherie. Nous reprendrons tout ceci dans deux jours, pour l'instant allez vous installer dans la ville confortablement et évitez de semer le pagaille, ils doivent être assez remués avec tout ce foutoir. "

Le moral des troupes était à bas, démoralisés par cette vue sanguinaire. Ils partirent tous dans un unique mouvement, un silence de mort s'était imposé avec succès.
Le roi de Dinak se dirigea vers l'Ouest, un grand coin épargné par la guerre et le chaos y régnait, un havre de paix et de verdure, beaucoup d'arbres y résidaient paisiblement. Une petite forêt.
Dan aimait beaucoup les forêts car il les trouvait tranquilles et reposants. Il se laissa tomber le long d'un arbre et s'adossa, son poing sur la garde de son épée. Cette atmosphère calme le vida de ses forces, fatigué du trajet qu'il venait d'effectuer avec ses troupes, ses yeux se fermèrent de plus en plus tandis qu'une ombre s'approchait de lui. Ce n'était pas une silhouette humaine mais un animal, un qui était très gros. Mais il y avait une autre ombre non loin, une silhouette humaine cette fois, une ombre parmi les ombres.
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Alys Dylamir
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ]   Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ] Icon_minitimeLun 3 Aoû 2009 - 1:05



Non loin du rivage Dinakien, se trouvait une paisible forêt. Un refuge parmi tant d’autre. Pourtant, rare était les lieux aussi calmes dans le territoire de Dinak. Comme si la misère et le désespoir qui avaient touché le pays n’avait pût atteindre ce lieu. C’est ce qui faisait de cet endroit quelque chose d’unique, de mystique.
Les arbres se développaient majestueusement, donnant naissance à d’autre confrères, nourrissant une partie de la faune résidant des ces bois. Elle-même nourrissait à son tour la faune carnivore, et les restes de leurs existences donnaient la vie à une nouvelle flore, perpétuant ainsi le cycle de ce monde.
Manger ou être manger. C’était la loi du plus fort. Il existait une autre variante, pour ceux qui aimaient étaler la noirceur de leur âme : tuer ou être tuer.


Une ombre passa à travers tous les spectacles de la nature qui s’offrait à elle, peu désireuse de perdre son temps alors qu’elle courait après son destin.
Alys allongea ses foulées, courant en faisant le moins de bruit possible, se mouvant de manière à éviter les branches basses et autres obstacles susceptibles de la ralentir. Son souffle était régulier et moins bruyant qu’une personne ordinaire qui aurait parcourut une aussi longue distance à cette allure. Mais elle n’était pas une personne ordinaire…

L’un des plus anciens arbres de cette forêt apparut dans le champ de vision d’Alys, qui accéléra en le voyant. Arrivant presque à son niveau, elle sauta de façon à attraper une branche accessible et assez solide pour ce qu’elle prévoyait. Dès qu’elle eu prise, elle profita de son élan pour en faire le tour et se retrouver accroupie dessus. Mais elle ne prit pas la peine de faire une pause, reprenant son ascension aussitôt. Au bout de quelques minutes, elle parvint presque à la cime du grand cèdre. Stoppant son avancée, et prenant gare à rester cachée, elle observa le paysage. Un sourire papillonna sur son visage lorsqu’elle vit qu’elle n’avait pas eu tord.
A un peu moins d’un kilomètre de là où elle se tenait, se trouvait une troupe de soldat. Étant trop loin pour les compter distinctement, elle estima leur nombre à une quarantaine de chevaliers –la raison pour laquelle elle avait entendue des hennissements de chevaux quelques minutes plus tôt-, plus une douzaine de soldats à pied, si ce n’était plus. Elle ne fut pas surprise de voir que leurs uniformes étaient aux tons des couleurs de Dinak. Après tout, elle se serait étonnée de voir un groupe d’Alsarianniens ou d’Ellandyens ici, même en si peu nombre.

Alys inspira profondément et fit un pas en arrière… dans le vide. Elle se laissa tomber sans être le moins du monde perturbée, ne ralentissant sa chute qu’à intervalle plus ou moins régulier, en s’agrippant à des branches juste un moment, pour se lâcher à nouveau l’instant suivant. Sa cape voletait dans son dos, tous comme ses cheveux qu’elle n’avait pas attaché ce jour-là. Elle atterri au sol en souplesse, les genoux pliés, une main à terre et se redressa presque aussitôt, reprenant sa course effrénée.


Elle s’arrêta brusquement lorsqu’un animal à l’allure bestiale et d’une taille considérable passa à quelques mètres devant elle. Elle ne prit pas plus de risque que nécessaire et resta à l’écart, derrière un tronc d’arbre assez épais pour dissimuler son corps dans son intégralité. Alys abaissa doucement son capuchon, espérant que cela pourrait empêchait une partie de son parfum d’attirer la bête, même si elle doutait que cela fonctionne réellement.
Avec prudence, elle changea d’abris, et se tourna vers l’endroit où elle l’avait vu pour la dernière fois. Il n’y s’y trouvait plus, se tenant quelques foulées plus loin et continuant sa marche dans la direction inverse à celle d’Alys. Mais vers celle d’un homme endormit à l’ombre d’un arbre.

L’animal passa sous une trouée entre les feuillages et la Mercenaire eu tout le loisir d’étudier son apparence. C’était un loup au pelage gris. Le plus gros qu’elle ait put voir jusqu’à présent. A divers endroits sur sa fourrure, que le loup n’avait surement pas eu encore le temps de nettoyer, on pouvait distinctement voir des traces de sang séché. Et la jeune femme doutait sincèrement que ce soit le sien. Ses yeux dorés ne quittait pas le corps de l’homme adossé à l’arbre, qui ne faisait pas mime de vouloir se réveiller, malgré le danger qui le guettait.
Alys poussa un juron mi-étouffé. Elle n’avait pas prévue ce genre de situation lorsqu’elle avait décidé de quitter le repère pour prendre de l’avance sur Ciara et Galaad.


Au moment où le loup se ramassait sur lui-même, prêt à bondir sur sa proie, il se retourna vivement vers sa gauche en un grognement rageur. Alys avait finalement renoncé à laisser cet homme à son triste sort et avait décidé d’agir. Mais le poignard qu’elle avait lancé au loup, dans l’intention qu’il se plante dans sa cage thoracique, ne suffit qu’à servir de diversion. Alys apprit à ses dépends que sa fourrure était trop épaisse pour que le cuir de l’animal ne soit entamé par une lame aussi courte.
Dégainant son sabre et mettant son arme bien en vue, elle s’approcha en biais du loup, lui tournant autour de manière à se placer entre lui et l’inconnu. Elle gardait toute fois une distance respectable entre eux deux.
A chacun de ses pas, le loup grognait plus fort, montrant ses crocs et fronçant son long museau. De toute évidence, il avait l’intention de s’occuper d’elle avant son repas. Elle qui l’avait attaqué alors qu’il avait eu sa proie à portée de patte et qui se mettait désormais en travers de son chemin.

Avant qu’Alys ne puisse se le permettre, le loup s’élança vers celle qui considérait comme une gêne et qui osait le menacer. Gueule ouverte, il bondit pour la chopper à la gorge. Le sabre d’Alys siffla dans l’air, en direction de son adversaire, tandis qu’elle exécutait en même temps un déplacement sur son côté gauche. Contre toutes attentes, le loup referma ses crocs sur la lame, stoppant l’attaque. Dans son élan, il réussi à arracher l’arme à la Mercenaire et de retour sur ses pattes, et en un mouvement de la tête, l’envoya plus loin.

Alys ne laissa pas la stupeur la surprendre. Elle sortie une dague et un poignard, se remettant en garde sans perdre le loup des yeux. La Mercenaire n’avait pas l’habitude de combattre des animaux, mais avait eu pas mal d’expériences. Malgré ça, elle comprenait que cette fois-ci, le combat serait coriace. Une des difficultés, était qu’Alys ne voulait pas bouger de l’endroit où elle se trouvait. Elle voulait garder cet homme en vie et ne tenait pas à ce que le loup, après l’avoir éloigné pendant l’affrontement, ne le tue juste pour le geste et la provocation. De plus, il semblait avoir prévu le coup de la jeune femme. Il s’était déjà battu avec des soldats et savait comment s’en sortir. Elle ne voyait que ça.

Le loup reparti à l’attaque, mais ne quitta pas le sol cette fois-ci. Il allait lui attaquer les jambes ou bondir sur elle au dernier moment pour l’atteindre aux membres supérieurs. Et Alys devait l’en empêcher. D’un geste sûr et expert, elle lança son poignard vers lui. Elle savait qu’elle ne pouvait pas le blesser avec cette arme… mais seulement là où la fourrure était épaisse.
Avant que l’animal ne puisse l’éviter, l’arme transperça son œil droit. Le coup fut immédiatement suivit par un hurlement qu’Alys aurait préféré ne jamais entendre. Son visage se crispa à la vue du sang qui s’écoulait sur le sol, tandis que le loup tentait de se défaire de la cause de sa souffrance.

La Mercenaire n’avait pas la moindre envie de le tuer. Ni maintenant, ni avant que le loup ne s’en soit prit à elle. Elle avait seulement voulut protéger l’inconnu et mettre le loup en fuite. Mais elle savait que si elle ne combattait pas sérieusement, si elle ne faisait que sous-estimer son adversaire, elle risquait sa vie.

Alys, sans quitter des yeux le loup, s’adressa à l’homme derrière elle, qu’elle ne pouvait voir :

- Ne me faites pas croire que vous dormez encore !

Elle voulut ajouter quelque chose, mais le loup avait finalement réussi à se débarrasser du poignard. En un grognement de rage il fixa la jeune femme de son œil intact, pour qu’elle puisse bien voir son orifice écarlate et sanglant. Il fit un pas en avait et puis s’arrêta. Alys venait d’agripper sa deuxième dague, jumelle de celle qu’elle avait toujours en main et, après l’avoir retirait, l’a mit bien en vue. Se remettant en garde, le loup fit un deuxième pas vers elle. Alys, ne le quittant pas une seconde, calma progressivement sa respiration, détendant ses muscles. Elle écarta un peu plus la distance entre ses jambes, montrant qu’elle ne lui abandonnerait pas son protégé.
Le loup se stoppa à nouveau et, grognant à nouveau les crocs à découverts, recula quelques mètres, avant de lui tourner le dos pour s’enfoncer dans les profondeurs de la forêt.


Alys resta encore quelques poignée de secondes dans sa position, au cas où le loup aurait souhaitait attendre qu’elle baisse sa garde pour s’en reprendre à elle. Dès qu’elle fut certaine qu’il n’était plus dans les environs, elle baissa l’une des dagues et parti en direction de son sabre :

- Je vous déconseille de vous endormir en pleine nature lorsque vous êtes seul, dit-elle à l’homme sans lui accorder le moindre regard

Elle saisit son arme et la rengaina, puis s’approcha de son poignard intact, qui n'avait fait que divertir le loup, et de celui maculé de sang. L’essuyant avec l’intérieur de sa cape, elle continua sur sa lancée :

- Vous avez eu de la chance que je passe par là. Personnellement, je ne doute pas que vous auriez put faire mieux que moi, vous qui êtes un homme, son ton avez eu quelque chose d’ironique à cet instant, Mais assit au sol, l’esprit embrumé, sans position de garde, je doute que cela aurait était très efficace.

Alys releva légèrement sa tunique et cala les poignard contre sa cuisse gauche à l’aide de plusieurs lanières de cuir, au côté de deux autres. Elle fit de même pour ses deux dagues, à un endroit un peu plus surélevé et de chaque côté de sa personne. Ayant fait cela sous cape, l’homme ne pouvait pas savoir où elle avait put cacher ses armes, ni connaître celle qu’elle n’avait pas révélé.
Avec lenteur, elle porta sa main vers son front, rabaissa un peu plus de capuchon qui masquait son visage. La main maintenant toujours un morceau du tissu, le dos toujours tourné à l’inconnu, elle reprit :

- Je n’attends rien de votre part. Tout ce que je souhaite, c’est que vous quittiez cette forêt. Les loups vivent rarement seuls. Je doute qu’il n’y en ait qu’un comme celui que j’ai blessé dans les parages. Plus vite vous filerez, moins vous aurez de risques d’avoir une meute à vos trousse.


Sans un commentaire de plus, la Mercenaire reprit sa route vers Criméa laissant l’inconnu, dont elle n’avait voulut connaître le visage, derrière elle.
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Azyrith Dan

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MessageSujet: Re: Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ]   Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ] Icon_minitimeMar 4 Aoû 2009 - 12:34

La silhouette à la forme animale était manifestement un loup, seul ?! Etrange, d'habitude ces fauves se déplaçaient toujours en groupe guidés par leur chef de meute et de plus ce loup-là était bien plus impressionnant que tous les loups qu'il a pu rencontrer jusque maintenant. La tournure prenant une tournure intéressante dans son entourage le força à passer pour un homme qui cherchait à se reposer dans un endroit calme, ce n'était pas de la lâcheté mais il voulait satisfaire sa curiosité, voir comment le problème allait trouver une solution. Il voulait observer, analyser les moindres mouvements de l'homme qui se trouvait non loin de sa position actuelle. La silhouette s'était approchée et s'était mise entre lui et l'animal. L'action qui a suivi s'était déroulée en un instant, une personne ordinaire n'aurait pas pu suivre les mouvements de l'humain néanmoins le roi de Dinak avait pu observer le tout dans ses moindres détails car pour lui, les mouvements allaient bel et bien à une vitesse raisonnable d'où l'expression qui montrait la stupéfaction de Dan qui venait de s'afficher sur son visage à présent illuminé. Un nombre incalculable de pensées traversèrent la tête du traître au sang royal mais une seule retint réellement son attention : les mouvements qu'avait effectués l'homme ... Dan les avait déjà vus quelque part bien qu'il ne s'en souvenait que vaguement.
Le Seigneur Azyrith avait ouvert à moitié ses yeux, lui permettant de voir clairement sans être découvert d'être en fait en train de faire semblant de dormir.
L'homme se déplaçait avec une grâce féline, une agilité étonnante et une précision sans faille. Il réussit à priver le loup d'un côté de son champ de vision en lui transperçant un globe oculaire. Une voix de femme s'éleva.


* Je me disais bien que c'était une femme, sa silhouette est fine et svelte et ses mouvements sont ceux ... d'une femme que j'ai déjà rencontrée, elle se battait bien ... Quel était son nom déjà ?! *

Ce trou de mémoire le perturbait, l'inconnue se déplaçait exactement de la même façon que la femme contre qui il avait combattu il y a un certain temps. Tout ce qu'il retenait de cette femme était ces derniers mots : " Alys ", celle qu'il avait vaincue ne répétait sans cesse ce nom en pleurant alors qu'elle était venue à la base enquêter sur la mort d'un autre homme dont il avait aussi oublié le nom, tué de sa main également. C'était deux grands guerriers honorables et respectueux, il avait pris plaisir à se battre contre eux en duel singulier, aussi bien parce que leur maîtrise de toutes les armes était tout bonnement stupéfiante que leur dextérité, leur force ainsi que leur précision dans leurs coups. Oui, tout était parfait, ils étaient des tueurs nés mais malheureusement pour eux ils n'étaient pas de taille face à Dan et la lame de ce dernier s'est régalé du sang de ces deux victimes-là.

La femme avait finalement réussi à faire fuir le loup qui avait pris sa queue entre ses jambes et était allé se réfugier dans les profondeurs de la forêt.
Elle lui lança une tirade qui montrait qu'elle n'était pas dupe et qu'elle savait que Dan faisait juste semblant de dormir et à cette remarque, il esquissa un sourire en coin énigmatique puis elle continua à parler disant que si elle n'était pas là, le roi de Dinak serait certainement mort à l'heure qu'il est et qu'elle ne doutait pas de ses capacités en tant qu'homme. La façon dont elle avait prononçé le mot " homme " ne laissa aucun doute sur la haine qu'elle doit éprouver aux gens qui rabaissent les femmes en dessous des hommes. Par ailleurs, était-ce une nouvelle façon de converser avec le dos tourné à l'autre ? Peu importe mais toutefois est-il que l'inconnue exigeait qu'il quitte la forêt. Le Seigneur Azyrith lâcha un soupir inaudible et se leva pour rejoindre rapidement celle qui l'avait " sauvé ". Dan portait également une capuche ainsi qu'une cape ce qui dissimulait presque entièrement son visage. Il mit une main sur l'épaule de la femme et la força à se retourner avec délicatesse pour ne pas trop la brusquer.

" Je vous remercie de m'avoir sauvé, je ne sais ce que je serais devenu si vous n'étiez pas là pour me prêter secours. Je ne chercherai pas à découvrir votre visage puisque vous semblez tant vouloir le cacher alors je vous promet que je ne chercherai pas à le voir mais en échange j'exige la même chose de vous. Vous allez actuellement en direction de Criméa n'est-ce pas ? Si tel est le cas, je peux vous accompagner, je connais parfaitement Dinak et sa capitale débridée. "

Le Prince déchu d'Alsaria voulait à tout prix connaître l'identité de la jeune femme, il n'aura juste qu'à s'approprier sa confiance et se rapprocher d'elle peu à peu. Elle avait réussi à attiser sa curiosité au plus haut point. Ce n'était pas une personne ordinaire, loin de là. Il s'apprêta à exécuter son plan dans l'immédiat.

" Si seulement cette saleté d'Azyrith ne s'était pas présenté, Criméa serait encore une cité prestigieuse, une grande prospérité l'attendait et la beauté courait les rues mais à présent, c'est un endroit dangereux pour chacun d'entre nous. Ayant bonne connaissance de la ville et du pays dans son intégralité, je me propose de vous accompagner. Mieux vaut être à deux plutôt que seul pas vrai ? " dit-il, avec un grand sourire que la femme pourrait voir car en fait, tout ce que les deux personnes pouvaient voir de l'autre était à partir de leur bouche.

Le roi de Dinak avait tout prévu pour que la jeune femme accepte sa compagnie si cette proposition ne marchait pas ... Il réfléchit un instant et se résigna, il allait utiliser son autre méthode pour s'appliquer à l'ancienne afin de renforcer les chances d'être accepté à ses côtés.


" En tout cas, vous me rappellez une jeune femme talentueuse au combat qui se déplaçait comme vous ! C'est dommage qu'elle a été vaincue dans ce duel ... "
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Alys Dylamir
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ]   Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ] Icon_minitimeLun 17 Aoû 2009 - 17:29

Alors qu’Alys commençait à s’enfoncer dans la forêt, une main retint son avancée, la forçant doucement à se tourner vers son interlocuteur. La Mercenaire se laissa entrainer, sans la moindre résistance. Mais ses doigts se refermèrent par réflexe sur l’une de ses dagues. Son action exécutée sous cape, l’inconnu ne put prendre compte de cette précaution.
Une fois tournée vers lui, elle fixa son regard dans les yeux du jeune homme. Ou du moins là où ils devaient se trouver, car elle ne rencontra rien d’autre sur son visage qu’un voile d’obscurité. L’homme était recouvert d’une cape de voyage et la seule partie de son corps qu’elle pouvait définir n’était que ce qui commençait à la base de son cou de taureau et qui se terminait à ses lèvres. Lèvres qui s’agitèrent pour formuler une demande, usant parfois de justifications.
Alys résista à l’intense tentation de refuser. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait quitté le repaire plus tôt que le duo maitre et élève que formaient Ciara et Galaad. Elle n’avait pas de temps à perdre.
Mais d’un autre côté, elle ne pouvait se permettre de semer le doute chez cet homme qu’elle venait de sauver. D’autant plus que dans la ville la plus proche se trouvait désormais une quarantaine de cavaliers Dinakiens. Si elle le laissait derrière elle, il pourrait parler de son aventure dans une taverne et si cela arrivait aux oreilles des soldats, et selon les consignes que ces derniers avaient reçut, une petite troupe la poursuivrait peut-être. Ça reviendrait à prendre des risques pour trois fois rien.
Il valait mieux qu’elle s’en débarrasse. Ou du moins qu’elle le débarrasse, lui, de tous souvenirs la concernant. Elle portait toujours un petit flacon contenant de l’essence de Laytis sur elle : une vieille habitude de Selana qui avait déteint sur Alys. Il lui suffisait de mettre cet homme hors d’état de nuire et de le forcer à respirer le parfum.

Comme par respect, elle le laissa tout de même parler, pour qu’il puisse aller jusqu’aux bout de ses pensés avant qu'elle ne passe à l'acte.


Cet homme acceptait qu’elle préserve son anonymat… du moment qu’elle ne cherchait pas à découvrir l’identité de l’inconnu à son tour. Il disait connaître le pays. Mais la jeune femme pensait avoir arpenté les terres Dinakiennes plus souvent que lui.

Ayant suivit son père et les troupes du « Roi » jusqu’à qu’ils parviennent à prendre Criméa, elle avait déjà, dès son jeune âge, parcouru une bonne partie du royaume. Elle avait apprit de son père et de divers soldats les endroits stratégiques pour les assauts, avait vécus sur les routes et dormit dans des repères adaptés ou improvisés.
Elle connaissait encore plus la capitale, où elle avait courut les rues chaque jours de sa vie en tant que voleuse. L’emplacement des habitations, les ruelles qui les desservaient, les passages dissimulés… elle ne les avait pas oubliés.
Le reste du pays, elle l’avait découvert avec Selana, en étant son apprentie, puis en tant que Mercenaire.

L’inconnu décrivit alors la capitale telle qu’il la voyait puis telle qu’elle aurait été en l’absence du Roi Dan. De toute évidence, il semblait être de ceux qui étaient politiquement à l’encontre du roi de Dinak. Mais Alys ne se laisser pas berner. Il existait en ce royaume de nombreuses personnes à l’esprit vil et fourbe. Des agents doubles, au service de ce prince déchu qui leur servaient de Roi. Des personnes qui se fondaient dans la population Dinakienne, faisaient croire qu’ils haïssaient leur Roi, qu’ils souhaitaient une révolte. Et puis, les malheureux qui les avaient crut et suivit finissaient trahit…
L’inverse existait aussi. Des gens malheureux qui mentaient à leur entourage en faisant l’éloge de leur souverain. Alys avait bien connu ça, étant enfant.

L’étranger, continuant à s’exprimer, fit alors allusion à une jeune femme dont l’art de combattre ressemblait à celui d’Alys. Le sang de la Mercenaire ne fit qu’un tour et elle eu l’impression de sentir quelque chose remuer en elle. Elle n’était pas dupe. Il n’y avait pas grand monde qui pouvait se mouvoir comme elle. La jeune femme ne doutait pas que ce soit une Mercenaire. Et si elle prenait cette information au pied de la lettre, si une personne se déplaçait exactement comme elle, alors ça ne pouvait être qu’une seule femme. Prenant sur elle, calmant ses pulsions tant bien que mal, elle resta de marbre face à son interlocuteur.
Si cet homme savait quelque chose, elle devait le faire parler, quels que soit les moyens dont elle devait user pour cela. Et pour y parvenir, elle devait le garder à ses côtés jusqu’à qu’il crache le morceau.


Alys mima alors un air surprit et s’adressa à son tour à l’inconnu :

- Vraiment ? Cela me surprend beaucoup. J’avoue être intriguée par le duel que vous venez de mentionner. J’aimerais beaucoup que vous me contez cette histoire.

Elle lui adressa un doux sourire puis porta sa main à celle qui la maintenait par l’épaule. Elle força l’inconnu à la lâcher, en usant de douceur, mais n’hésitant pas être plus ferme s’il tentait de résister. Elle se détourna à moitié, et, d’un mouvement de la tête, l’invita à la suivre :
- Quoi qu’il en soit, j’accepte que vous voyagiez à mes côtés. Un peu de compagnie ne me fera pas de mal. Et comme vous l'avez si bien dit plus tôt, il n’est jamais bon d’être seule sur les routes.

Alys prit son temps avant de continuer, sur un ton neutre et posé. Mais les mots qu’elle employa exposaient d’eux-mêmes la rancœur qui la possédait :
- Mais ne l’appelez plus Azyrith devant moi. Cette vermine ne mérite pas qu’on l’honore du nom de son défunt père. Cet homme, si on peut encore user de ce terme, n’agit de la sorte que parce qu’on l’a dépossédé de son plus beau jouet : Alsaria.

Un sourire ironique étira les lèvres de l’ancienne Dinakienne :
- Tout cela est décidément pathétique !

Alys devinait ce que l’homme pouvait penser d’elle : pour une femme, elle avait la langue bien pendue. Mais elle se moquait pas mal de ce qu’il pouvait imaginer.
En Dinak, la franchise était rare. Et même si elle pouvait parfois manquer de tact, Alys restait égale à elle-même : aussi franche que possible.
Si cet homme était bel et bien ce qu’il semblait être, elle n’aurait aucun mal à s’approprier ce qu’il savait. Si au contraire il pouvait être un agent double, elle tenait à l’appâter.
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Azyrith Dan

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MessageSujet: Re: Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ]   Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ] Icon_minitimeMer 19 Aoû 2009 - 15:30

Comme il l’avait pensé, cette femme dont le visage lui était inconnu autant parce qu’il est caché par un capuchon que par le peu de peau qui pouvait apparaître était d’une quelconque façon reliée avec celle qu’il avait combattue à Dinak et cette information le poussa à se montrer plus discret vis-à-vis de cet évènement-là. Sa « sauveuse » retira délicatement la main du Roi aux multiples visages et accepta qu’il la suive ainsi que ses conseils mais elle imposa une condition, c’était qu’il ne devait plus s’appeler lui-même en utilisant son nom de famille car il ne le méritait plus et cette folle osait lui dire en face qu’il n’était pas vraiment un homme. Il avait dû faire quelque chose qui l’a gravement atteinte lors de sa conquête d’Alsaria pour renommer par la suite ses territoires annexés sous un seul royaume : Dinak. Elle tira un sourire et décrivit la situation comme pathétique.
En tout cas, celle-ci avait du courage de le dire ainsi à un étranger et il respectait cela mais tôt ou tard, sa folie paiera.


« Je comprend parfaitement. Très bien, alors mettons-nous en route ! Peut-être devrions-nous nous arrêter à la ville la plus proche afin de s’y reposer cette nuit qui a déjà dominé le ciel par sa noirceur. »

Si elle n’avait vraiment rien à se reprocher, elle le suivrait en écoutant la voix de la raison car voyager le soir n’est jamais très avisé mais si par contre elle se sentait coupable de quelque chose ou qu’elle évite les soldats Dinakiens, elle ne le suivrait pas ceux-ci ayant été amenés au village d’à côté par lui-même. Il rit dans son for intérieur, curieux de savoir la suite des évènements qui allaient se dérouler très bientôt.

« Toutefois, nous allons rester un peu ici ainsi je pourrais vous conter le duel de cette femme qui vous ressemble tant autant par son expertise au combat que par sa beauté … » commença-t-il, puis prenant un air plus sérieux et en ayant un plan dans la tête : « Et aussi pour éviter les soldats Dinakiens qui courent les rues non loin d’ici. Nous attendrons quelques temps afin de s’assurer qu’ils dorment pratiquement tous, car il y en aura qui monteront la garde pour que d’autres puissent se reposer en toute tranquillité si je puis dire. »

Le régent de Criméa se dirigea vers un gros rocher à côté d’un arbre et en fit son siège, il se mit dos à dos à l’écorce du vieil arbre. Il prit une grande inspiration et attendit que la jeune femme dont il ne connaissait toujours pas l’identité mais dont il avait juré qu’il ne chercherait pas à le découvrir bien qu’il eût déjà une idée sur la question soit prête. Une fois tous deux bien installés, il commença son récit.

« Très bien, alors j’étais à Criméa ce jour-là, une jeune femme dans les rues commerçantes de la ville destituée de sa prospérité pourtant promise avait agressé un vieil homme. Pris de curiosité je m’étais approché de ces deux personnes et l’inconnue avait dégainé une dague et mis sous la gorge du vieil homme qui n’était qu’un honnête marchand. Elle voulait en fait lui soutirer des informations concernant une mort plutôt récente d’un homme qui se faisait discret mais qui possédait de grands talents au combat, sûrement un voleur ou je ne sais quelle autre vermine qui pourrissent la vie des gens. »

Il marqua un temps d’arrêt afin d’étudier l’expression de la jeune femme, il ne vit rien. Tout ce qu’il pouvait voir c’était qu’elle était captivée par l’histoire qu’il racontait et qu'elle voulait en savoir plus dû au fait que sa respiration était irrégulière. Ni une ni deux il continua ce qu’il avait commencé :

« Et donc, la jeune femme avait prononcé le nom de l’homme qu’elle cherchait et dont j’ai oublié le nom … Je l’ai sur le bout de la langue mais … Ca me perturbe moi-même vraiment, j’en suis désolé … Ca commence par Cal… Caled, Callon ou quelque chose dans le genre. Tout d’un coup, surgissant de nulle part une grande troupe de soldats Dinakiens s’étaient amassés autour des deux personnes qui étaient en pleine … négociation si l’on peut dire. Ce n’était pas que des soldats, c’était des Gardes Royaux qui étaient sortis du château sur ordre de leur roi et d’ailleurs, Azy… Dan était avec eux et ils avaient emmené la femme à part dans une petite ruelle non loin et ils avaient laissé le marchand partir qui ne se fit pas prier. Je les ai suivis discrètement et c’est là que j’ai vu pour la première fois sa manière de combattre … Cette femme était surprenante, elle avait réussi à elle-seule à se défaire de six gardes royaux. Trois au début et trois à la fin. Mais c’est là que le drame survint, le roi de Dinak désespéré était entré lui-même dans le combat après que tous ses gardes soient mort et que la femme n’était même pas essoufflée de ce combat titanesque où une poignée de gens auraient survécu. Après une passe d’armes prodigieuse et un long combat d’une vingtaine de minutes, le prince déchu d’Alsaria la vainquit à mon grand regret. Il s’est avancé vers moi et j’ai pris la fuite de peur de me faire tuer par la même occasion, le maître de Criméa avait en fait appelé des gardes pour débarrasser les cadavres, il appelle ça « nettoyer ». Et puis, après ça j’ai vagabondé loin de Criméa de peur de me faire prendre, il ne m’a sûrement pas vu mais d’après les rumeurs, tout ceux qui se sont mis en travers de son chemin ne le sont plus … Parce qu’ils sont morts. Et me voilà ici. A présent je souhaiterais regagner ma demeure dans ma cité natale et oublier toute cette histoire et ainsi faire profil bas. »

Une fois son histoire terminée, il prit une grande inspiration et se leva, la nuit s’étant bien installée par-delà les cieux et il regarda l’inconnue qui lui avait sauvé la vie un peu plus tôt.

« Bien, et si nous allions nous reposer ? Une longue route nous attend. » dit-il, un grand sourire aux lèvres.
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Alys Dylamir
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ]   Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ] Icon_minitimeMar 25 Mai 2010 - 19:02

C’est dans le silence le plus total que la Dominante suivit le voyageur jusqu’à l’endroit qu’il avait choisit pour lui conter son récit. Il semblait de toutes évidences souhaiter qu’elle soit à son aise et se détende un peu. Malheureusement, il n’existait à ce jour qu’un seul lieu où elle se sente parfaitement en confiance. Et elle venait justement de le quitter quelques heures plus tôt.
Tandis qu’il se posait sur un rocher proéminent, elle se tint près de lui, bras croisés et adossée contre un arbre à l’écorce terne. Il fallait l’avouer, elle ne faisait pas de réels efforts, mais ne tenait pas à lui mentir. Il y avait encore un loup enragé contre elle qui courait dans ces bois. Et elle ne souhaitait pas attendre qu’il ramène sa meute sur eux. Mais il était très probable qu’il sache quelque chose sur un sujet qui avait tout pour intriguer. Et c’est cela qui la tenait en patience.
Lorsqu’il commença à parler, elle calma sa respiration et fit abstinence des bruitages de l'environnement afin d’être pleinement attentive lors de l’écoute. C’était quelque chose qu’elle pratiquait peu, ayant pour habitude d’identifier le moindre son lointain. Ainsi, durant quelques minutes de sa vie, elle ne se réfèrerait qu’à son instinct. En cas de soucis, seul lui pourrait la prévenir. Et un retour aux sens providentiel.

Bien que l’homme soit dans son champ de vision, ce n’était plus lui qu’elle voyait vraiment. Elle visualisait la situation, le plus infime détail. Criméa. Les rues commerçantes. L’état dans lequel elles étaient désormais.
Et puis elle et ce marchant inconnu. Une dague. Une action menaçante. Cette femme enquêtait sur un mort. Un homme qu’elle avait connu. Très bien connu.
L’homme buta sur son nom. Mais dans l’esprit d’Alys celui-ci devint clair. Callan !
Alors elle en était persuadée. C’était bel et bien ce à quoi elle avait pensé. Alors, elle était bien partie à Criméa pour en savoir plus sur la mort du Dominant. Elle. Selana... Sa défunte maîtresse...
Une Dominante elle aussi. Qu’Alys avait remplacé sous la demande d’Hanna et Ciara.

Sa respiration s’était accélérée, bien que la jeune femme ait réussie à camoufler ce qui aurait put trahir ses plus profonds sentiments. Adoucissant quelque peu son rythme respiratoire, elle se remit à visualiser la scène, laissant les sous-entendu et autres réflexions de l’inconnu couler sur elle sans la perturber.
Une troupe Dinakienne. Et le Roi. Dan ! Un combat contre ses soldats. Des morts. Aucun survivant. Et nul bouleversement dans les yeux de Selana.
Alys imaginait la scène. La vivait presque, tant elle y avait pensé durant ces longs mois passé au repaire. Des mois de démence presque. Où elle n’avait songé qu’à ça.
Désemparé, lui, Dan, avait prit part au combat. Une bataille formidable. Endiablée. Et épuisante. Un désavantage et la mort. Sa mort. Celle de Selana...
Et de tout ce qu’elle possédait...
...

Alys l’avait imaginé de mille et une façon, cette mort qui l’avait si longtemps hantée. Et désormais qu’elle obtenait la vérité... Elle ne savait pas si c’était réellement une délivrance ou bien une blessure supplémentaire qui déchirait ce qui restait de son âme.
C’est avec difficulté qu’elle écouta le reste de l’histoire de son compagnon. Il avait fuit, afin de ne pas être prit par le Roi. Un lâche ! Mais l’on pouvait l’être face à un tel spectacle, car c’est ainsi qu’il le voyait, où une guerrière de sang perd la vie sous ses yeux. Face à un tyran, où l’on a pas la moindre arme, pas la moindre chance, il vaut mieux fuir... Et espérer aveuglement que, plus tard, on pourra faire le nécessaire.

Le silence... Ses sens lui reviennent et elle prend conscience que seul le monde autour d’elle vit encore. Les mots de l’inconnu sont mort, il a terminé son récit. Et son corps à elle n’est presque plus rien... Si sa volonté se dissipait, elle serait comme morte. Un corps vide. C’est tout ce qu’il resterait.
Morte sans rien accomplir ? Hors de question ! Mais à quoi pensait-elle bon sang ! Dan avait détruit tout ce qu’elle était ! Il n’aura pas ce qu’elle est devenue... Le sang qui coulait dans ses veines, qui battait contre sa peau et que son cœur pompait encore, tout cela, prouvait qu’elle était encore en vie. En vie ! Tant de personnes ne peuvent vivre ce qui pour elle est une banalité. Tant de personne ont finit leur chemin si tôt, trop tôt. Elle n’avait pas le droit d’abandonner. Jamais !
Se redressant, elle jeta un regard à l’homme encapuchonné. Lui faire confiance ? Non... Cela semblait illogique. Elle connaissait bien les manières de Dan, c’est une des raisons pour laquelle on l’avait appelé à être Dominante. Jamais il n’aurait laisser un témoin pareil courir les routes. Ses élites avait subit une lourde perte et face à une femme, une seule. Non, c’était trop ennuyeux pour lui. Trop humiliant.
Tout comme pour Galaad, il y avait quelque chose là-dessous. Elle ne savait pas encore quoi, mais elle ne tenait pas être celle à surprendre.

Avec une allure convenable, Alys se dirigea vers l’inconnu. Le sourire aux lèvres, elle le remercia poliment de l’histoire qu’il lui avait fait découvrir, le complimentant d’ailleurs sur ses qualité de conteur et sur la chance qu’il avait de s’être enfuit à temps, puis elle lui demanda de la suivre, afin qu’elle le mène hors de cette forêt. Oh bien sûr il aurait très certainement put en sortir tout seul. Mais elle préférait le garder à l’oeil, prendre la tête de la marche, quitte à l’avoir dans son dos à certains endroits étrécis, plutôt que ce soit lui qui prenne les devants et la mène où il le souhaitait.
Durant le chemin, la Mercenaire lui avoua :

- Je pense qu’il serait préférable que nous n’allions pas en cette ville. J’ai aperçut des chevaliers du Roi s’y rendre. Et pas n’importe lesquels. Ils sont rudement craint. Si j’étais vous, en sachant que le... Roi... ait put vous voir et vous prendre comme témoin de ce qu’il s’est passé avec cette femme, j’éviterais me diriger vers eux. Peut-être y a-t-il une recherche vous concernant et cette troupe est faite pour vous débusquer. Il est même très probable que quelqu’un vous ait déjà dénoncé, si vous n’avait pas fait pleinement attention durant votre voyage.
Elle écarta une branche basse frêle et flexible du dos de la main et ajouta en continuant son périple:
- Il nous faudra aussi beaucoup marcher ce soir, afin de vous éloigner le plus possible de ce danger.

Ils parvinrent très vite à la lisière, sans malheureux incidents. La Lune était noire, voilée par l’ombre que projeter Tosya sur elle. Seuls de petits scintillements animaient le ciel obscur qui s’étendait au-dessus d’eux. Preuve formelle qu’aucun nuage ne annonçaient. Elle fit un arrêt avant de lécher son index, l’exposer au vent et s’engager vers l’Est :
- De plus le village se trouve au Nord. Pour atteindre Criméa plus vite, je préfère ne pas perdre de temps en détours inutiles.
Elle lui adressa un agréable sourire :
- Mais ne vous inquiétez pas, je saurais monter la garde lorsque vous dormirez. Vous n’aurez pas à vous fatiguer pour moi.

C’est ainsi qu’elle s’éloignait du village à mesure de son avancement. Au bout de quelques minutes de réflexion, elle reprit la parole :
- Si vous me le permettait, je trouve qu’il serait préférable que nous nous appelions par nos prénoms. Bien sûr si vous ne souhaitez pas me donner votre vraie identité, cela ne indiffèrera pas. C’est simplement pour ne pas avoir à vous nommer « Hey ! », « Vous » ou bien encore « Excusez-moi », lorsque je vous apostropherais.
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Azyrith Dan

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MessageSujet: Re: Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ]   Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ] Icon_minitimeMar 25 Mai 2010 - 23:18

Il avait fixé la jeune femme sans la lâcher une seule fois du regard pendant toute la durée de son récit et un signe physique la trahit. Il avait pu remarquer que lorsqu'il avait parlé de son échange qu'il a eu avec la mystérieuse mais puissante guerrière à Criméa dont il parle dans son histoire, que la poitrine de son interlocutrice s'était abaissée et relevée de plus en plus rapidement à mesure qu'il énonçait des détails sanglants de la lutte. Toutefois sa respiration revint à la régulière après un léger temps passé.

Elle pensait peut-être qu'il allait louper ce malaise mais rien ne lui échappe. Cette femme qu'il avait devant lui dégageait une aura étonnante, presque réconfortante. Ironie du sort, il est clairement son ennemi et elle ne lui inflige aucun effet de peur ou d'inquiétude, il se sent même incroyablement à l'aise ! Si seulement elle savait ce qu'il ressentait en cet instant précis et qui il était réellement ... Dan lâcha un rire démentiel dans sa tête.


* Bientôt, ta langue fourchue apportera à tes pieds les ennuis que tu désires si ardemment. *

Un long silence prit place. La femme qui restait une inconnue pour lui semblait être en proie à une bataille interne. Comme si elle se parlait à elle-même mais que ce monologue se déroulait dans une dimension parallèle. Le régent de Criméa esquissa un sourire de victoire. Il avait réussi à faire en sorte qu'elle dévoile des traits d'émotion sur son visage et c'était chose faite. Maintenant qu'il avait la preuve et la certitude qu'elle pouvait être un danger potentiel à son égard, il allait tout mettre en oeuvre pour la détruire une bonne fois pour toutes et peut-être même que de ce fait, il l'aidera à se débarasser de ce lourd fardeau de tristesse et de rage qu'elle a pu porter pendant un temps qui pouvait sembler interminable. Il allait à présent mettre son plan à exécution. Il va falloir qu'il l'ammène tout droit vers la ville la plus proche comme il l'avait proposé il y a peu et lui enlever toute chance d'escapade.
Contre toute-attente, sa " sauveuse " vint le féliciter pour sa capacité à raconter des récits et de la chance qu'il a eu lors de sa prétendue évasion de Criméa avec le roi de Dinak à ses trousses et pour aussi le remercier de lui avoir conté une telle histoire mais surtout, la chose qui retint le plus l'attention de l'ennemi public numéro un de Tosya, c'est que la jeune femme lui affichait désormais un sourire. A quoi jouait cette folle aliénée ? Pensait-elle vraiment que sa ruse prendrait sur lui ? Qu'il ne savait pas qu'elle lui affichait un sourire dans l'unique but d'effacer tout semblant de mal-être, trop tard. Le signe distinctif avait été montré et à présent plus rien ne pourra la sauver d'une mort certaine, pas pour le moment certes mais une mort qui arrive à petits pas.


" Je vous en prie, une histoire comme celle-ci mérite d'être racontée, seulement je pense qu'il serait plus judicieux de ne pas le crier sur tous les toits. Mais sachez que ... " Il marqua un temps d'arrêt, un sourire commençait à se dessiner sur son visage. " Je me sens en sécurité avec vous, vous m'inspirez la confiance "

Sa voix était parfaite, aucune trace de malice ou de sentiment ... maléfique. Être un tel menteur et manipulateur n'était pas donné à tout le monde alors autant s'en servir le plus possible. Il n'y eût aucune réponse, ce qui plaça un doute dans la tête de Dan. Il se demandait à présent si elle avait découvert sa véritable identité. S'était-il trahi à un quelconque moment au point qu'elle aurait pu savoir qu'il était son ennemi juré ? Le Seigneur Azyrith avait à son tour la respiration irrégulière mais pendant un très court laps de temps, l'espace de deux ou trois secondes. Il avait peur. Oui, il avait peur. Chose qu'il n'avait pas ressentie depuis maintenant fort longtemps. Ce n'était pas une peur que l'on ressent au quotidien non, c'était la peur de la voir se glisser sous ses griffes et perdre des informations vitales qu'il aurait pu extorquer de sa bouche. Elle avait réussi à se rendre intéressante et à même faire en sorte qu'il la désire en tant que proie. Tout à coup, elle déclara qu'ils devaient éviter la ville la plus proche. Que diable proférait-elle encore ? Cela allait à l'encontre de ses plans ! Il enchaîna une deuxième erreur de sa part, des signes de colère étaient nettement visibles moins d'une seconde, cela peut paraître très court mais si l'on est habitués à reconnaître les expressions du visage, c'est largement suffisant pour décrypter quelle émotion la personne pouvait ressentir durant cette fraction de seconde. Il avait commis deux erreurs en si peu de temps d'intervalle. Comment était-ce possible ? Il espéra de tout son sombre coeur qu'elle n'ait rien vu. Dan allait rétorquer lorsqu'elle annonça qu'ils devaient éviter les villes mais elle le devança en expliquant qu'elle avait vu des chevaliers de Dinak à cet endroit-là et que si elle était à sa place, elle éviterait comme la peste les villes. Le roi de Dinak lâcha un juron dans son for intérieur en guise de colère, il ne pouvait rien y redire et elle avait raison. Il a été piégé dans son propre piège. Il ricana intérieurement. CELA DEVENAIT FASCINANT ! Elle l'intriguait de plus en plus et il était à présent dans une situation délicate. S'il ne se dépêche pas de la mener dans un piège très délicatement, elle pourrait lui échapper à tout jamais, le temps jouait contre lui car bientôt ses soldats partiront à sa recherche étant sans nouvelles de lui. Il avait encore une journée ou deux, tout au plus. Soit il la coincait, soit elle lui filait entre les jambes. L'enjeu semblait grand et Dan se jura de ne pas perdre quelqu'en soit le prix !

" Vous avez parfaitement raison, vous m'évitez une fois de plus, de sérieux ennuis. " déclara-t-il d'un ton parfaitement compréhensif et reconnaissant, comme s'il l'était vraiment.

Cela faisait un petit moment déjà qu'elle lui avait demandé de la suivre et que donc, elle lui exposait son dos qui semblait supplier qu'on le poignarde. Le fourbe roi se demanda s'il s'était trompé à son sujet, lui exposer ainsi son dos. Il lui suffirait d'une fraction de seconde pour mettre un terme définitif à sa vie mais ce n'est pas ce qu'il cherchait, s'il la tuait, il perdrait. Soit la femme sait ce qu'il manigance et c'est pourquoi elle a voulu changer d'itinéraire, soit elle croit vraiment à son histoire et pense réellement à sa sécurité ou soit tout ceci est une manigance pour le faire douter et ainsi le piéger une fois de plus ultérieurement et donc elle serait actuellement en train de semer les graines de la confusion qui la mènerait à la victoire plus tard si tout se déroule en s'accordant à ses plans. Le roi de Dinak n'allait pas se laisser avoir. Il allait jouer le jeu, prendre des risques. Ils continuèrent leur avancée dans l'obscurité la plus totale jusqu'à atteindre la lisière.Elle déclara vouloir éviter les détours inutiles dans le but d'atteindre Criméa dans les plus brefs délais. Elle semblait étrangement pressée, que pouvait-elle avoir à faire dans sa capitale ? La jeune femme essaya de se montrer réconfortante en lui affirmant qu'il pourrait dormir sur les deux oreilles pendant qu'elle monte la garde. Il esquissa un sourire. Elle contribuait à rendre sa tâche plus aisée en se fatiguant d'elle même de sommeil toutefois il ne pourrait pas dormir lui non plus mis à part prétendre dormir. Pas question de s'endormir alors qu'elle pouvait très bien le tuer dans son sommeil ce qui n'est pas le cas en opposé. Si elle dormait, il ne la tuerait pas mais planifierait nombre de ruses afin de l'attraper une bonne fois pour toutes, mais il préféra taire ces quelques détails et ne pas éveiller plus de soupçons qu'il y en a peut-être déjà. Ils continuèrent à avancer en évitant la ville mais tout en prenant soin de ne prendre aucun détour inutile. Peu de minutes après, elle proposa qu'ils échangent leurs noms pour plus de facilité quant à l'interpellation de leur compagnon de voyage respectif. Il hocha la tête instantanément.


" Je m'appelle Faylen Ryntor, Faylen étant mon prénom. Enchanté. "

Il s'était présenté l'air de rien, comme s'il s'était toujours fait appeler par ce pseudonyme. Une fois les présentations faites, ils continuèrent leur longue avancée. Ils parvinrent aux abord du village qu'ils souhaitaient gagner au début. Cet accomplissement était par ailleurs étonnant, ils avaient réussi à l'atteindre alors que la nuit était à son apogée en matière de noirceur et de ténèbres, ce qui ne fit que renforcer son désir de la coincer. Une femme ordinaire tout comme une femme guerrière n'aurait pas continué le chemin alors qu'il faisait nuit comme ceci. Elle avait montré une grande habileté à se déplacer en forêt, il trouva un point commun avec elle, lorsqu'elle se déplaçait, elle ne faisait aucun bruit. Cette manière de se déplacer est très dure à cacher étant donné le fait qu'ils l'utilisaient tous les deux, tous les jours, même en y pensant fortement il y aurait forcément quelques moments où ils baisseraient la garde et reviendraient à leur marche silencieuse sans même s'en rendre compte. Le village qui était devant eux ne lui disait rien ... Et s'il n'en a jamais entendu parler, alors cela voudrait dire qu'aucun de ses sbires ne s'y trouverait ... Il soupira intérieurement, l'heure viendra. Il fallait se montrer patient.

" Je pense que ce village est sauf de tout danger. Nous devrions y trouver un gîte chaleureux qui pourrait nous accueillir pour cette nuit et reprendre la route demain à l'aube, si nous voulons atteindre Criméa dans la soirée. "

Ils se devaient d'atteindre Criméa le plus rapidement possible, s'ils ne l'atteignent pas avant la tombée de la nuit du lendemain, ses troupes le retrouveraient et alors toute chance serait perdue. C'était une course contre-la-montre. Ils s'engagèrent dans le village et trouvèrent rapidement une auberge. Un village dans la forêt ... Surprenant. Ils entrèrent dans l'auberge et se dirigèrent au comptoir afin d'y quérir une chambre. Le propriétaire du bâtiment montra le bout de son nez et lança d'une voix froide :
" C'est pour une chambre ? "
" C'est exact, mon brave monsieur. "
" Vous avez de la chance ! Il ne me reste qu'une seule chambre et en plus avec un lit deux personnes ! Parfait pour un petit couple comme vous. "


Le roi de Dinak lâcha un regard noir au gérant qui déglutit, conscient de son erreur.

" En fait, après réflexion il me semble que j'ai une autre chambre qui s'est libérée il y a peu avec des lits séparés. "
" Merci beaucoup ! "
lança le régent de Criméa pour clôturer la conversation.

Le propriétaire des lieux lui donna les clés et les deux compagnons montèrent à l'étage et ouvrèrent la porte correspondante, un soupir se fit entendre. Il n'y avait qu'un seul lit et il était prévu pour deux personnes. Tant mieux. Il allait pouvoir l'affaiblir moralement en la privant de sommeil.


" Bon et bien, tu commences à dormir et je monte la garde ou je dors et tu montes la garde et on prend le relais ? Tu sais, dans une auberge perdue dans un village perdu dans une forêt perdue dans un monde en proie à la guerre, on ne peut se sentir en sécurité nulle part ! "
s'écria-t-il, feignant l'inquiétude et le sentiment de l'insécurité.

Dans les deux cas, il allait lui faire la misère de sorte à ce qu'elle s'en rappellera toute sa vie de cette nuit-ci ... Pour le peu de temps qu'il lui reste à vivre ceci dit.
Bien heureusement, le propriétaire des lieux ne l'avait pas reconnu ou même eu le moindre soupçon quant à son identité. A une heure aussi tardive, la seule chose qui devait trotter dans sa tête était son lit et le désir d'expédier très rapidement les clients dans leurs chambres.
Il n'a même pas regardé comment ils étaient habillés, s'il avait vu son épée dans son sinistre fourreau sombre, peut-être la situation se serait déroulée autrement.
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Alys Dylamir
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ]   Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ] Icon_minitimeLun 31 Mai 2010 - 22:33

Faylen. Un prénom aux consonances bien belles. Et particulières. Il lui offrait son nom, sans hésitation, alors que quelques temps plus tôt il l’avait prié à ne pas briser son anonymat. Changement bien rapide. Certes c’est elle qui avait proposé l’échange, mais elle s’était attendue à une petite opposition. C’est pourquoi, malgré le ton franc de « Faylen », elle songea qu’il s’agissait d’un nom d’emprunt. Mais cela ne la dérangeait pas le moins du monde :
- Eilie Vera, enchantée. Mais appelez-moi tout simplement Eilie.
Un léger sourire aux lèvres, elle s’arrêta un instant afin de lui faire une révérence parfaite. Et reprit sa route aussitôt. Il aurait de quoi se poser davantage de questions à propos de son identité, et finirait par se confondre en erreur à un moment ou l’autre. Elle n’attendait que ce moment, avec une certaine convoitise, afin d’exploiter les failles qu’elle repèrerait dans sa couverture. Mais d’ici-là, elle devait continuer à jouer le jeu. Un jeu pour le moins passionnant, et qui l’amuser beaucoup intérieurement. Ca serait le premier à faire le pas de trop qui risquer de perdre.

Un village se dépeignit peu à peu de l'horizon sombre qu'offrait la nuit. Elle n'avait pas songeait à faire escale ici, mais bien plus loin, à une quinzaine de kilomètres de Criméa. Mais son aventure avec le voyageur lui avait fait prendre du retard. Pour autant, ce n'était pas une si mauvaise chose. Elle ne tenait pas à le perdre de vue trop précipitamment, malgré sa hâte de parvenir à la capitale. Il ne lui inspirait que peu confiance, très certainement pas à tord, mais possédait la clé à plus d'une histoire.
Avant même d'arriver aux portes, Faylen lui avoua penser qu'ils seraient en sécurité ici. Alys de son côté en était plus que certaine, pour de bien diverses raisons. Il prit lui-même les devants pour trouver l'auberge qui les logerait pour la soirée. Une décision qu'elle ne contra pas. S'il avait la mauvaise idée de la piéger ici, elle s'en apercevrait directement.
Après quelques recherches, ils pénétrèrent dans le premier établissement qu'ils croisèrent. Ce fut un homme à la moustache broussailleuse qui les reçut. Elle avait connut plus chaleureux comme accueil, mais qu'importe, c'était bien le dernier de ses soucis. D'un coup d'œil circulaire, elle inspecta les clients encore attablés, leurs états, leurs visages. Certains d'entre eux lui renvoyèrent un regard en retour. Qu'elle esquivait, ne s'attardant jamais trop longtemps sur une même personne.
Elle reporta alors son attention sur le duo d'hommes qui discutaillaient ensemble sur la chambre. Faylen semblait faire le nécessaire pour qu'ils aient des lits séparés. Bien qu'elle n'ait pas écouté la conversation avec grande passion, les derniers mots de son compagnon réveillèrent d'étranges sentiments en elle. Une sorte de familiarité. Pour une raison qu'elle ne comprit pas immédiatement, elle repensa soudainement à Ciara. Ses mots étaient parfois basiques, tout à fait normaux, mais le ton, la manière dont ils étaient prononcés, prouvait d'une autorité certaine, insinuait l'impossibilité d'une quelconque opposition. Et Faylen avait eu le même comportement en cette fin de conversation.
Vigilance. C'est ce que son esprit tout entier hurlait. Un marchant, un simple marchant, ne pouvait pas user d'une telle nuance. D'autant plus qu'elle n'avait pas entendu Faylen contredire l'aubergiste lorsqu'il avait proposé une chambre pour couple. Et pourtant, ce dernier avait aussitôt modifié son offre. Le message n'était pas passé par les mots. Il était désormais hors de question pour elle d'agir avec légèreté.
Alors que Faylen quittait la salle commune, Alys posa un moment sa main sur le comptoir et remercia l'aubergiste comme il se devait, s'excusant rapidement de le déranger si tard. Puis elle suivit son compagnon à l'étage… Et eu la mauvaise surprise de découvrir que la chambre ne possédait qu'un lit pour deux. Une bien mauvaise blague. Leur hôte ne venait-il pas de dire qu'il lui restait une chambre à lits séparés? De toute évidence les actes de Faylen n'avaient pas suffit. Dire que c'était un commercial… Du moins, c'est ce qu'il avait jusqu’alors prétendu.
Elle poussa un soupire volontairement exagéré. Mais contrairement à ce que le fugitif aurait put prévoir, Alys s'assit sur le lit et s'étira doucement en laissant échapper un petit gémissement de bien-être:

- J’ai comme la vague impression que vous vous contredisez. En passant les portes du village vous m’avez pourtant affirmé que nous ne risquerions rien, et maintenant vous prétendez que ça ne peut être le cas. Soit vous n’avez pas confiance en vos paroles, soit vous tenez à me faire douter.
Alys se tint plus convenablement, en croisant poliment ses jambes. De plus, elle s'entêtait à le vouvoyer. Mais c'était une habitude qu'elle avait et ne se défaisait que difficilement. Elle lui adressa un petit regard malicieux avant de continuer:
- Mais je peux vous assurer que nous n'avons rien à craindre dans ce village. Il est l'un des rares où cette pourriture de Dan n'a pas la moindre influence. Ainsi, personne n’aura à tenir la garde ce soir.
Elle se leva et posa une main amicale sur l'épaule de Faylen, tout en lui adressant un sourire rassurant. Se retournant aussitôt et se glissant vers le rebord de la fenêtre, elle enchaîna:
- Hum… D'ailleurs, je pense qu'il est préférable que je vous laisse le lit. Cela me gênerai de dormir à vos côtés. Ne vous froissez pas, vous êtes certainement très plaisant mais je suis d'un tout autre bord… si vous voyez ce que je veux dire.
Et voilà de quoi doucher toutes potentielles impulsions. Et tous autres plans qui aurait put lui être néfastes. De ce mensonge, aussi énorme que le bâtiment qui les abritait, Alys ne put s'empêcher de rougir. Elle en rirait presque si elle ne se retenait pas. Oh, elle n'avait rien contre les demoiselles qui avaient ce genre d'attirance, mais pour sa part elle n'était pas sûre que ça soit son affaire. Son rougissement, aussi sincère que réaliste, apporter une pincée de vérité supplémentaire à cette fausse révélation. Comment savoir si elle mentait avec cette attitude et la tournure de ses phrases ?
Prenant de l'avance sur du voyageur, elle s'installa sur le bord de la fenêtre, aussi confortablement que possible:

- Je resterais ici, ne vous en fait pas pour moi, j’ai prit l’habitude de dormir n’importe où.
Elle détourna les yeux vers le ciel étoilé et toute trace de sourire disparu. Son visage, encore recouvert du capuchon, empêchait en cet instant même à Faylen de constater ce changement. Le tissu de la cape qu'elle venait de toucher, quelques instants plus tôt, était fait d'une étoffe très résistance, bien qu'user par d’innombrables intempéries. C'était le genre de tissu que l'on ne trouve pas partout, étant pour le moins coûteuse. Elle-même se contentait de bien moins.
De nombreux petits détails la faisaient douter de l'identité de son "Faylen". Son allure, économe de mouvements inutiles par moment. Le ton qu'il avait empruntait un peu plus tôt. Ce textile trop résistant pour n'être que la possession fortuite d'une marchant chanceux. Tout comme cette arme qu'il tenait à ses côtés, conservée dans un fourreau que peu de guerriers pouvaient se procurer, malgré tout ce que l'on pouvait penser. Un marchant avec une épée? Ils se contentaient généralement d'une simple dague ou, dans le meilleur des cas, d'un glaive.
Non, ce Faylen avait bien plus à cacher que la fin de Selana. Bien plus…

D'un mouvement soudain, elle se retourna vers son complice et lança, un doux sourire étirant ses lèvres:

- Vous devez tenir énormément à cette épée pour la préserver dans un fourreau, n'est-ce pas?
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ]   Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ] Icon_minitimeMar 1 Juin 2010 - 3:52

Décidément, cette jeune femme se révélait de plus en plus être une vraie plaie. Sa main le démangeait, il désirait si ardemment dégainer sa lame et lui trancher la tête aussi sec et avec la faible distance qui les séparait, il aurait pu très aisément accomplir ce meurtre.
Elle lui fit la remarque d'être totalement incompréhensible ... C'est plutôt elle qui le sera lorsque le roi de Dinak en personne lui aura coupé sa langue fourchue ! Lorsqu'elle finit de parler pour dire qu'ils ne risquaient rien dans cette auberge, il cru réellement qu'il allait chercher la meilleure gnôle de l'auberge pour aller fêter le silence. C'était une vraie bouche ! A parler sans arrêt, à croire qu'elle avait un texte sous ses yeux et qu'elle devait le lire le plus vite possible.
Ses soupçons se confirmèrent lorsqu'il se rendit compte que de par les propos de sa nouvelle compagne de voyage elle ne cherchait qu'à le coincer, le démasquer en le piégeant dans son propre jeu. Ainsi ... Cette Eilie Vera voulait jouer avec lui.

* Eilie Vera ... Elle-n'y Verra que du feu plutôt oui ! Je vais la détruire ! Elle ose me provoquer ... Soit je vais jouer avec toi, ça commence à devenir vraiment intéressant. * pensa-t-il, heureux d'avoir trouvé un nouveau divertissement.

Lorsque Eilie déclara ne pas vouloir dormir à ses côtés ... Cela le heurta quelque peu. C'était la première fois qu'une femme le rejetait aussi brutalement mais surtout ... Un fait de plus qui s'ajoute à son mystérieux personnage, elle cachait quelque chose et il allait le découvrir.
Elle ajouta également préférer les femmes, sur le coup Dan ne savait plus où se placer.

* Elle me nargue ouvertem...* commença-t-il à se dire mais au moment où il vit qu'Eilie rougissait, il fut très embarrassé.

" Oui, je saisis pleinement la chose. C'est plutôt gênant, c'est la première fois que je croise une personne de votre ... genre. "

Au moins quelque chose de vrai qui sortait de la bouche de cette menteuse, elle avait continué à le tutoyer malgré ce qu'il avait dit quelques temps auparavant alors il décida de reprendre le vouvoiement.

" Sachez aussi pour votre gouverne que nous ne sommes en sécurité nulle part pour en revenir à ce que vous aviez dit il y a quelques instants. J'ai certes affirmé me sentir en sécurité dans ce village mais de là à être exempt de toute menace, c'est faire preuve d'une grande imprudence, je vous pensais plus futée que ça. " siffla-t-il d'un ton colérique mais tout à la fois ironique en un sens, on pouvait penser qu'il était vexé parce qu'elle lui faisait un reproche mais il était juste furieux envers lui-même d'avoir pu commettre une telle erreur bien qu'il s'est très bien rattrapé et avec crédibilité.

" Veuillez excuser ce bref instant de colère, je me suis laissé emporter. Vous vous étiez adressés à moi avec un ton qui me déplaisait fortement mais je suppose que je vais devoir faire avec jusqu'à au moins demain, alors nul ne sert de se montrer hostile. " déclara-t-il d'une voix calme et tempérée.

Eilie s'était assise sur le rebord de la fenêtre, à l'extérieur il faisait totalement nuit et de nombreuses étoiles scintillaient.

* Contemplez, esprits de Tosya, cette femme que je vais détruire. Ce n'est qu'une question de temps. *

La jeune femme lui dit qu'elle dormirait sur le rebord de la fenêtre ... Etait-ce une blague, tout ce que Dan allait devoir faire c'était de la pousser dans le vide bien qu'il n'était en réalité pas d'une hauteur vertigineuse mais suffisamment pour avoir quelques côtes brisées et se retrouver en grand handicap physique au point de ne plus pouvoir marcher pendant quelques semaines au moins. Le tyran de Tosya se résigna finalement à cette idée vile, préférant continuer le jeu et ne pas tenter le diable car si jamais cela ne se déroulait pas comme prévu, la suspendre dans les airs et lui extorquer les informations qu'il désirait alors il perdrait à jamais des informations qui sont peut-être d'une importance vitale dans ses plans.
Elle affirma avoir pris l'habitude de dormir n'importe où ...
Un court instant le roi de Dinak se demanda si elle n'avait pas non plus pris l'habitude dormir sur les trottoirs la nuit bien que " dormir " soit un grand mot et ce serait donc la raison pour laquelle Eilie soit attirée par les femmes, elle a dû offrir ses services un peu partout d'où son habitude et généralement dans les endroits fréquentés par des femmes en tout genre.
La mystérieuse compagne de voyage semblait perdue dans ses pensées ... Jusqu'à qu'elle se tourne brusquement vers lui pour lui poser une question complètement hors-sujet.
Une question à propos de son fourreau et et plus globalement, son épée.

* Elle vient de se démasquer d'elle-même en me demandant si soudainement ça ... Comment diable en est-elle venue à poser ce genre de questions ? Continuons à jouer le jeu, nous verrons où ça nous mènera. *

Un grand silence s'était installé dans la chambre à peine éclairée par de faibles flammes qui luttaient contre le vent nocturne. Il fut brisé par la réponse à la question d'Eilie.

" Si je vous dis que c'est pour éviter de blesser les personnes qui m'entourent accidentellement, vous ne me croiriez pas et c'est normal car c'est totalement faux ... Puisque vous semblez si intéressée par mon arme, je vais vous conter son histoire mais ensuite quand j'aurai fini, nous irons dormir ... " commença-t-il en vérifiant s'il avait capté toute l'attention de la jeune femme et puis il continua :

" C'est un héritage de mon père ... Il est mort et me l'a léguée. Il a été attaqué par des rebelles dans la chaîne de Yarkol et j'ai retrouvé son testament dans notre demeure familiale, il était stipulé qu'il voulait que je porte cette épée, sur le testament il était écrit : [ Dans un futur proche, tu façonneras le monde à ton image ] "

On pouvait constater dans les yeux du Seigneur Azyrith une certaine mélancolie et tristesse, il avait à la fois menti et dit la vérité sur certains points. C'était en effet un héritage de son père non direct mais qui venait toutefois de son paternel, il l'avait forgée en son nom car il l'avait forcé à se redresser contre Alsaria, Dan a également mentionné la chaîne de Yarkol et les mots dans le testament étaient des mots de son défunt père qui résonnaient chaque jour dans sa tête, des mots plein de promesses qui n'ont pas été tenues. Il lui avait menti.

" Mon père était un forgeron ... " et puis dans le même temps qu'il prononça ces phrases il pensa dans sa tête :
* Forgeron de ma vie, il m'a bâti, construit pour que je devienne sa fierté et sa gloire. *

" ... réputé et aimé de sa famille qui faisait tout de son côté pour le satisfaire ... "
* Il fut Roi d'un pays unifié en temps de paix et moi je faisais tout mon possible pour qu'il soit fier de moi. *

" Mon père était mon but, mon idéal. Je l'admirais, le vénérais et surtout ... Je l'aimais.
* Je l'aimais sincèrement ... Mais je fus brisé. * *

Une fois son très court récit terminé, on pouvait discerner en Dan une profonde détresse et une tristesse sans fin mais également une rage si intense qu'elle en était indescriptible.

" Bien, allons nous reposer nous avons une longue route demain ... Je vous en prie, prenez le lit et je dormirai par terre." dit-il soudainement, coupant l'atmosphère lourde qui était présente dans la pièce.

S'il avait donné à Alys sa place, c'était uniquement pour ne pas éveiller trop de soupçons qu'il ne devait déjà y en avoir, un homme doit se montrer galant envers les femmes ...
Et puis elle se serait posé des questions s'il avait agi autrement, lui qui était si habitué à dormir sur des lits royaux, douillets et moelleux ... Il allait devoir faire abstraction de son confort luxueux journalier mais c'était aussi pour écouter les pas qui allaient et venaient dans toute l'auberge avec l'oreille posée sur la sol pendant qu'il tentait de dormir.

Le matin suivant.

La première chose que Dan vérifia était que son épée était toujours à portée de main et si son capuchon recouvrait encore sa tête, puis il vérifia Eilie qui semblait encore dormir à poings fermés bien que l'aube avait pointé le bout de son nez depuis un bon moment déjà. Les cris des oiseaux étaient terminés. Il réveilla doucement Eilie.

" Nous atteindrons Criméa avant la tombée de la nuit si nous nous dépêchons assez ! Venez, ne prenons pas de retard. "

Ils se mirent en route une fois que la jeune femme s'était levée. Le chemin était assez long.
Ils étaient enfin à mi-trajet et même plus et Criméa était déjà visible au loin ou du moins un des nombreux villages qui environnaient la capitale, c'était flou et on pouvait aisément le confondre avec quelque chose qui appartenait à l'environnement naturel.
Les deux compères s'arrêtèrent pour se ravitailler et reprendre des forces.
Le temps passa lentement et ils avaient fini de manger en à peine quelques minutes, ils devaient à présent trouver une source d'eau pour s'hydrater correctement le corps.
Ils se séparèrent alors pour trouver de l'eau le plus rapidement possible et devaient se rejoindre là où il avaient mangé une demie-heure plus tard environ.
Le roi de Dinak marcha solitairement et se retrouva à monter une petite colline. Une fois en haut, il pouvait voir de l'autre côté un lac à l'eau cristalline, claire, pure. Le lac était entouré de petites collines de la même hauteur que celle sur laquelle il se trouvait et ça formait un léger creux qui devait bien se remplir lors d'orages et d'averses déchaînées.
L'inévitable vint soudain frapper à la porte. Un paysan qui était venu récolter de l'eau pour sa famille l'avait aperçu et interpellé. Le brave homme l'avait reconnu malgré son capuchon et montait la colline en hurlant : " MON ROI ! MON ROI ! "
Le régent de Criméa se retourna et le fixa d'un regard noir. Eilie n'était pas encore assez éloignée pour être sûr qu'elle n'entende pas de tels cris. Le paysan arriva enfin aux pieds de Dan et se mit à genoux pour le supplier de lui donner de l'argent pour nourrir sa famille.

" Je vous en prie mon Seigneur, accordez-moi votre bonté ! " Ce qui fut ses derniers mots, une lame s'était plantée dans la tête de l'homme et finit sa course sur le sol.

Le roi de Dinak retira lentement son épée de la terre puis s'aida de son pied pour retirer la tête embrochée sur la lame de son arme.
Entendant un léger bruit lointain, il fit volte-face.
Eilie était là, devant lui et en bas de la colline.

" C'était un agent du roi ! J'ai été forcé de m'en charger ! Vous aviez raison, ils me poursuivent encore. " cria-t-il à la jeune femme, priant pour qu'elle n'ait pas entendu les cris de l'homme lorsqu'il a interpellé son roi et qu'elle n'ait pas vu la vitesse à laquelle il a exécuté l'homme et avec quelle force il a planté sa lame dans le sol.
Une telle démonstration de puissance n'était pas commune ...
Qu'allait-il bien pouvoir se passer ?
Le duel allait-il s'engager ou Eilie n'a par chance été témoin de rien et qu'ils allaient donc continuer la route ensemble après avoir bu au lac ?
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ]   Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ] Icon_minitimeDim 4 Juil 2010 - 16:53

A sa question Faylen lui conta un nouveau récit. Cet homme était plein de ressources. De cette histoire, Alys découvrit quelque chose de plus intéressant que ce qui concernait l’épée qui demeurait à la hanche de son compagnon. Une partie de son vécut. Même s’il était plus que probable qu’il raconte une nouvelle fois des mensonges, le corps lui ne mentait pas. L’intonation de sa voix était telle qu’elle prouvait la véracité de ses sentiments à l’égard de ce père disparut.
Elle resta songeuse quant à ce fait, n’osant perturber cette confession. Les sentiments de Faylen étaient purs et sincères. Alors, quel qu’il soit, menteur ou non, il avait un cœur. Un cœur débordant d’affections mais aussi de souffrance. Son histoire était tout sauf désirable et, malgré elle, elle prit cela en considération et fut même prise de compassion.

Mort dans la chaîne de Yarkol. Tout comme le père d’Alys. Mais pas exactement du même point de vue. Contrairement à celui de Faylen, son père à elle vivait encore, du moins c’est ce qu’elle espérait étant donné qu’elle ne l’avait plus revu depuis le début de son apprentissage. Cependant, dès la nuit où ce prince déchut eu envahit son village et s’appropria ses habitants, son père se jeta littéralement aux pieds de cette ordure pour permettre à sa famille de survivre à ce carnage. De nombreux autres hommes, tous aussi dignes les uns que les autres, s’étaient conduit ainsi. Ceux qui avaient eu le malheur de s’opposer à ce sang bleu avaient trouvé la mort, emportant femme et enfants avec eux.
Survivre… En aidant ce tyran, et en annexant peu à peu les villages et villes alentours qui fortifiaient cette armée en expansion, ils avaient réussi à prendre Criméa. Dès lors, hommes partirent sur le « front de guerre » et « otages » restèrent dans cette nouvelle capitale. Belle manière de les forcer à combattre pour lui. En cas de refus de coopération, Dan gardait tout ce qu’ils les feraient plier sous la main.
Et le père d’Alys faisait partir du troupeau de moutons qui partait. Autrefois il disait qu’il faisait ça pour eux, pour qu’ils puissent survivre, qu’il reviendrait couvert d’or et de gloire. Il était certes en possession d’une belle bourse en rentrant mais peu à peu ses propos se détériorèrent. Jusqu’à jurer sur ces « maudits Alsariens », oubliant alors qu’il en était lui-même un, et qu’il combattait ses frères de sang.
Et puis, survivre… c’était un bien grand mot. Les rares retours de ce père de famille ne satisfaisaient pas les trois vies affamées qui vivaient dans la Cité. Eynor et elle-même mendiaient, mais ça ne servait à rien. On les prenait en pitié, certes, mais les rares pièces qui tombaient n’étaient pas suffisantes. Alors, quittant ce qui restait de leur frêle morale, ils commencèrent à voler. Ils fuyaient la torture atroce que leur infliger leur ventre en volant le produit du travail des autres. S’attirant la haine des uns et des autres, ils donnaient alors plus d’efforts pour s’enfoncer plus profondément dans ce jeu sans fin. Pour contrer cette haine, Alys se mit à haïr elle-même les êtres qui les avait plongé dans cette situation : ce « roi », ce monstre au sang royal, ce traitre que l’on respecte comme s’il incarnait son noble père. Et puis tous les charognards qui trainaient à ses cotés. Et parmi eux, son propre père. Oui, elle l’avait aimé, mais un profond dégout l’envahissait parfois quand elle pensait à lui autrefois. Aujourd’hui, cette colère était plus grande encore. Dan avait détruit son père… et tout ce qu’il représentait pour elle.

Le silence s’était installé dans la sombre chambre. Un silence qu’elle ne voulait rompre, mais que le voyageur fit pour elle. Il lui proposait le lit, le lui offrait même. Et elle accepta, d’un simple signe de tête, sans le moindre débat. Pourquoi se torturer l’esprit sur « qui occupera donc ce lit » ? Elle lui avait laissé, il l’avait refusé, donc il lui revenait. C’était aussi simple que cela.
En s’étendant au milieu des couvertures, elle eu une pensée pour Faylen qui dormait à même le sol. En réalité elle se posait miles questions à son sujet, mais une seule prit le dessus. Elle était sans la moindre importance et pourtant elle avait son degrés d’intérêt pour Alys : Avait-il souffert autant qu’elle de la puissance du Roi Dan ?
Malgré elle, ses rêves furent aussi confus que ses pensées, dévoilant des hommes encapuchonnés et souriants. Tous riaient, pourtant l’un bien plus fort que les autres. Et lorsqu’elle souleva la capuche qui le recouvrait, elle tomba sur le regard de son père mêlait au visage de Dan.


Elle ne dormit pas réellement après ce mauvais rêve, sa conscience restant vaguement liée à son environnement. C’est pourquoi, lorsque Faylen se leva, son esprit se réveilla aussitôt. Ses doigts coulèrent vers un poignard qu’elle avait gardé près d’elle, et s’en saisirent. Mais le jeune homme ne fit que la réveiller en douceur. Il sorti aussitôt, la laissant seule dans la chambre afin qu’elle puisse se préparer en paix. Un détail qui retint aussi son attention. La porte ayant claqué derrière elle, Alys tira le verrou et, abaissant sa capuche, posa son front sur la porte. Ce soir ils atteindraient Criméa. Il fallait que tout soit finit avant ce soir…

La route fut encore très longue à parcourir. Durant cette marche forcée, il arrivait parfois qu’ils discutent entre eux, pour faire passer le temps ou bien parce qu’un détail les intriguaient. Bien qu’elle ne lui porte aucune attention particulière, elle se familiarisa pourtant quelque peu à sa présence.
Ils firent deux escales : l’une pour ripailler, l’autre pour remplir leurs gourdes et se rafraichir. Même si la saison du plein Soleil n’était pas encore pour tout de suite, avancer sous cape à terrain découvert, le ciel dégagé et à cette allure, bien que plus modérée que celle qu’Alys avait adopté la veille lorsqu’elle était seule, était épuisant et chauffait bien vite leur deux corps. C’est à l’approche d’une série de petites collines qu’ils se séparèrent sur un commun accord pour élargir leur recherche.
Alys connaissait bien cet endroit, mais afin de n’éveiller aucun soupçon, elle ne se dirigea pas directement vers la petite vallée où se trouvait le lac, point final d’une des rivières divergentes du fleuve Danju. Alors qu’elle passait la colline, elle entendit des cris dans son dos. Des cris conçus à attirer l’attention. Et parmi les mots hurlés de toutes voix, un seul retint son attention « Roi ». Alys se figea, amorçant de façon brutale sa marche. Fixe. Tout était immobile en elle. Il n’y avait qu’un roi dans ce royaume. Un seul…
Non, c’était son imagination qui lui jouait des tours. Les cris reprirent de plus belle. Elle n’avait pas rêvait… Froncement de sourcil. Avec une rapidité qui tenait l’ordre du réflexe, les épaules d’Alys suivirent le mouvement de son cou, se tournant vers l’arrière. Et ses yeux s’ouvrirent davantage sous l’effet de la surprise.
En haut de la colline, la silhouette de Faylen se découpait avec le contre-jour. De son point de vue, il prenait exactement la place du Soleil. Et sa lame ne fit que briller de plus belle lorsqu’il la planta… dans ce qui devint alors un cadavre croulant à ses pieds. Achevant son mouvement, elle se tourna entièrement vers lui, son corps lui faisant désormais face, tandis que lui, retira son épée du corps qui gisait là. Sans le moindre respect pour lui. Lui écrasant pratiquement le crâne au sol pour faciliter cette tâche.
Dans celui d’Alys, un fourmillement commença. L’esprit en ébullition, elle commençait à lier les nombreux mystères qui entouraient Faylen, avec des évènements plus concrets. Avec une personne bien plus réputée qu’un simple marchant. Avec un homme connus de tous.
Un Roi. Un seul. Une épée, qui maintenant dévoilée, était reconnaissable entre toutes. Une allure, une voix qu’elle se maudissait de ne pas avec identifiée plus tôt.
Dan ! Dan Azyrith ! Ce traitre, cette ordure qui osait revendiquer le titre de Roi ! Plus que jamais, Alys le haïssait, pour tout ce qu’il avait fait. Pour tout ce qu’il était. Et ce qu’il incarnait.
C’était désormais tout son corps qui bouillonnait, sous cette même rage qui grondait en elle, tel un orage intérieur. Un orage qui tendait à la rendre folle. Faisant écho à ce tambour de guerre qui battait ses veines. Son corps répondait avec tant de violence que chaque pression lui laissait imaginer un poing ruisselant de sang écrasant son cœur pour en expulser tout son liquide vital. Sang qui courrait sous sa peau, à une allure folle. Son corps tout entier ne souhaiter qu’une chose… Bondir !

Sous sa cape, elle ouvrit et referma plusieurs fois ses deux mains, faisant circuler plus efficacement son sang dans celles-ci, puis, tout en se dirigeant vers son « Faylen », agrippa son sabre. Sa marche était lente, économe, presque féline. Elle gravit la colline sans efforts, le dos droit, digne, le regard fixé sur ce qui tentait vainement de se justifier. A quoi bon chercher des solutions ? Puisqu’il n’y en avait plus que deux. Se mentir naïvement et continuer à jouer le jeu, chose qu’Alys n’était plus en capacité de faire vu son état, ou bien agir.
La Mercenaire ne ralenti pas pour autant sa course lorsqu’elle arriva à la hauteur de Dan. Il avait l’épée tirée, son sabre était quand à lui encore dissimulé :

- Un agent du Roi, Faylen? elle accentua volontairement son prénom, Je pense pour ma part que tu t’es trompé de personne.
Tutoiement soudain :
- S’ils te poursuivent, c’est qu’ils recherchent non pas un témoin encombrant, mais leur dévoué souverain.
Un rictus étira ses fines lèvres :
- Ton épée est à l’image de ta personne, Dan. Sous ses airs royaux, elle est avide de sang, n’existe que pour faucher la vie des autres. Et ta première victime fut ton défunt et noble père. C’est toi qui l’as achevé. Toi qui à causé sa chute en t’opposant à son choix.
Il ne restait plus que six pas entre eux. Six pas de trop :
- Et c’est nous qui causerons la tienne, majesté, fit-elle avec un sourire étrange
En un assaut soudain, sa lame fila vers Dan, transperçant l’air qui lui faisait obstacle. Dans ce même mouvement, Alys se coula sur le côté et tira habilement une dague dans sa deuxième main encore masquée.
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ]   Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ] Icon_minitimeLun 12 Juil 2010 - 22:39

Une fois la déclaration d'amour passionnée d'Eilie faite et la voyant s'approcher de lui avec une fureur insatiable, le roi de Dinak ricana d'un rire démentiel qui résonna faiblement à travers la vallée. Elle fonça sur lui avec un coup d'estoc qu'il para aisément en déviant son arme avec son épée et il regarda son corps entier.
Eilie arrivait à se mouvoir d'une façon tel qu'il n'arrivait que difficilement à lire dans ses mouvements et donc avait du mal à l'anticiper mais il réussit à esquiver une deuxième attaque portée avec une dague en faisant un bond en arrière. Il se redressa fièrement et leva son épée dont la pointe était dirigée vers elle.


" VOUS causerez ma perte ? Tu veux parler des Mercenaires sans nul doute ... Si tu croyais que je n'étais pas au courant de vos petits jeux enfantins, tu te trompes !
Ne me faites pas rire, vous n'êtes que des pantins à mes yeux. "


Il planta son épée dans la terre elle-même et réajusta ses gants noirs qui seront bientôt tâchés de sang ... Du sang d'Eilie Vera ! D'une voix ténébreuse & caverneuse il lança tout en reprenant son arme :

" Maintenant que j'ai devant moi la toute puissante justice de Tosya, que dois-je faire ? Déposer les armes et me jeter à tes pieds en implorant, Eilie ? Ou devrais-je dire : Alys Dylamir ! Oui, ça me revient maintenant. Il y a fort longtemps j'avais lu ton nom dans un rapport d'un de mes plus fervents soldats ... Un rapport de recensement de ton village que j'ai conquis sans aucune résistance ! A l'époque tu n'étais qu'une pauvre petite gamine, incapable de se défendre, tout ce que tu pouvais faire était te lamenter sur ton misérable sort.
Et ... Ton père qui a imploré grâce en se jetant à mes pieds. Tu feras de même mais à une exception près : tu seras inerte quand tu le feras !
Hais-moi, montre-moi ta rage ! Montre-moi qu'Alys Dylamir a grandi tout ce temps dans l'unique but de me vaincre ! Montre-moi ce regard empli de haine & de fureur que tu avais arboré ce jour-là ! "


( Début musique ! Cliquez ici =D .Essayez d'avoir la musique à 0:34 au dernier mot du dialogue qui va suivre : " Mercenaire " )

Son arme en main, il s'avança très lentement ... La chaleur continuait à taper, le soleil était à son zénith et les conditions météorologiques allaient mettre les deux adversaires en sueur sans même qu'ils n'aient besoin de trop se mouvoir.

" Quand j'en aurai fini avec vous, vous crierez grâce, et je vous la refuserai. Vos cris seront un hymne à ma puissance illimitée ! EN GARDE, MERCENAIRE ! "

Dan exerça une grande grippe sur son arme pour la tenir le plus efficacement possible et fonça vers son ennemie en voulant lui asséner un coup vertical de bas en haut d'une seule main. Sa deuxième main prit un couteau de lancer qu'il avait pris soin de cacher sur lui et il s'apprêta à la lui lancer.
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MessageSujet: Re: Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ]   Une rencontre qui sera écrite dans les légendes [ PV = Alys Dylamir ] Icon_minitimeDim 22 Aoû 2010 - 1:00

Sifflement de l’air le long de sa lame. Parée. Entrechoquée avec celle de Dan. Aussitôt, son autre bras se tendit vers sa gorge, dague en main. Le Roi quitta alors rapidement sa position initiale afin de pouvoir se défendre de cette nouvelle attaque. Parfait, songea-t-elle… D’un bond souple, Alys se retira, se mit hors de porté de cette épée qui voulut se planter… dans le sol. Sans se laisser décontenancer, Alys resta sur ses gardes et écouta les paroles que débitait son adversaire. Il semblait prendre tout cela à la légère. La prendre, elle, à la légère ! C’était dangereusement la sous-estimer…
Cependant, devait-elle lui laisser du temps ? Car oui, il prenait son temps, presque de manière abusive. Il se préparait, comme pour une grande occasion. Un long sourire sadique étira les lèvres de la Dominante. Pourquoi pas ? Ça n’en serait que plus passionnant. Car elle savait que toute cette haine, toute cette souffrance qu’elle avait ressenti durant toutes ces années et qui coulaient dans son sang, ne pourraient s’étancher en quelques passes d’armes. Non ! Elle ne pourrait jamais se satisfaire autrement. Il lui fallait quelque chose de bien plus vif, de plus puissant et conséquent qu’une simple vengeance fatale !

Bien que quelques unes la glacèrent au plus profond d’elle-même, les paroles amères du Roi coulèrent sur elle, comme si elles n’étaient faites que d’eau. Rester impassible à un tel discourt, et surtout vu la manière dont le Seigneur de Dinak mettait en vue les choses, était une chose difficile. Et le fort caractère d’Alys rendait la chose plus délicate encore.
Il cherchait à la provoquer, tâtait ses points faibles du bout de sa langue fourchue afin de l’enrager. Lui faire commettre des erreurs. Dans son combat silencieux contre elle-même, elle tentait tout ce qui était nécessaire pour apaiser cette colère grondante. Exercice pénible qu’elle n’avait encore jamais put exercer à une si importante échelle de sa fureur.
Elle se retenait de lui sauter à la gorge et de le faire taire à jamais. De répandre son sang comme il avait répandu la mort parmi les siens. De le voir mourir comme il avait put la voir elle et tant d’autres souffrir sur son passage. Avec ce même sourire hautain et rempli de fierté. Ce sourire qu’elle avait si souvent rêvé de lui rendre. Une promesse intérieure qu’elle s’était jurée d’accomplir.
Sur son visage se dessina un fin rictus. Ainsi ce traitre savait déjà tout de son existence. Tout ? Non pas tout à fait. Il ne savait rien de son apprentissage, de son expérience. De ses qualités d’escrimeuse. Pour lui, elle n’était qu’une Mercenaire comme les autres, qui lui serait facile de faire plier. Rien de plus. Et très certainement pas une Dominante. Non, il est vrai qu’elle était bien trop jeune pour qu’il en soit ainsi. En temps ordinaire cependant... Mais voilà, il avait été lui-même la cause de tout ceci. Et elle ne tenait certainement pas à le lui révéler.

Elle raffermit sa prise sur ses armes lorsqu’enfin Dan finit son discourt néfaste et commença à se diriger dans sa direction. Un rire haut et clair sorti d’entre ses lèvres à ses toutes dernières paroles. Ce rire lui fit bouillir le sang et si ce n’était pas réellement pas le cas, il ne fit qu’accentuer ce sourire malsain qui pointait au coin de ses lèvres.
A son approche, Alys recula d’un demi-pas, laissant le talon à quelques centimètres du sol, analysant avec précaution ses mouvements. Quelques pas. Mouvement du bras. Moulinet du poignet. L’attaque fut vive et presque brutale. Le choc fut-elle qu’Alys en eu la main vibrante un moment au moment de la parade. Son sabre levé, à la quasi horizontale, légèrement au-dessus des yeux, la jolie brune lui lâcha d’un petit rire ironique :

- Oh grand non ! Jamais je n’implorerais ta grâce, majesté !
Dans cette position, Dan bras en l’air, tout comme elle, leurs gardes respectives étaient momentanément brisées. Alys pouvait éviter un coup-bas grâce à sa seconde main, mais Dan n’avait rien dévoilé de la sienne. Attaquer et risquer d’être surprise par une arme masquée ? Ou bien rester entière, quitte à rater une occasion ? Le choix était très vite fait.
Son recul fut d’un pas entier, déposant le talon à plat, comme pour finir un mouvement longtemps figé :

- Plutôt mourir que de demander cela à un être qui préfère trahir les siens plutôt que de rester à sa place.
C’est là qu’elle vit la main de Dan se mouvoir quelque part sous cape.
Attentive, le regard perçant, elle se remit en garde.


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