Mouvements [RP libre]

A cette heure-ci, l'auberge est quasiment pleine. J'attends dans un coin de faire mon apparition sur la scène que le propriétaire m'a réservé. Voilà encore une soirée où je distrairais des badauds pour vivre. La situation ne me dérange pas, je danse également pour moi-même, pour que le mouvement m'entraîne, me fasse oublier les yeux posés sur moi. Alors que je croyais que la Bête ne résidait qu'en l'âme des hommes, j'avais surpris un jour le regard d'une femme sur moi. Troublée, je n'avais donné représentation ce soir-là. Mais j'étais de retour, et à présent j'attends le signal. J'attends que l'aubergiste tape des mains pour apparaître et danser, me tordre dans tous les sens, montrer mes poignards acérés aux intrus aux mains trop baladeuses. Ne tuer personne, ne blesser personne. J'attends.

J'entends l'aubergiste qui apostrophe les clients, habitués ou non. Il leur ment, leur dit que le spectacle auquel ils assisteront sera exceptionnel. Il se trompe mais peu importe. Puis il se met à taper dans ses mains mon rythme préféré. Je traverse la salle d'un pas rapide, me place au centre de la scène et commence cette danse saccadée. Je danse avec un poignard dans chaque main, rapidement, accélère, m'arrête, prenant une pose théâtrale. Je marque une pause d'un quart d'heure, attendant que la réputation amène de nouveaux spectateurs. Je me poste près de l'entrée, certaines personnes viennent me féliciter, je refuse leurs poignées de main.

J'attends. Jusqu'à ce que quelqu'un s'approche de moi. Je me demande ce que cette personne veut. Une énième fois.

Invité

Il était tard, et j'avais décidé d'aller boire un verre dans une auberge du quartier. L'auberge était pleine, mais je réussi à trouver une table, dans un coin sombre de la salle. Le gérant vint m'apporter ce que j'avais commander. Je ne venais pas souvent ici, mais ce soir, j'avais besoin de me changer les idées. Ma quête, la quête de ma famille n'avait rien donné, et je commencais à perdre espoir. Perdu dans mes pensées, je revint à moi avec le vacarme que fit l'aubergiste pour présenter l'arrivée sur la scène improvisée d'une danseuse. La jeune femme dansait merveilleusement bien, elle manipulais aussi avec une remarquable aissance ses poingnard, qui ainsi, je pense suffisais à maintenir les ivrognes à distances. Après son spectacle, la jeune femme descendis de la scène et alla se poster près de l'entrée, un homme apparement soul vint le voir. Je ramassais mon bâton, et me tint près, cette homme me paraissait pas normal. J'avais déja vu ce type de personne, ivrogne, du genre à ne pas respecter les personnes en face d'elle, surtout les femmes et à se croire maitre de la situation. J'attendais, surveillant les réactions de l'ivrogne.

L'homme se dirige vers moi d'un pas mal assuré. Les bras croisés, je l'observe se frayer un chemin jusqu'à ma personne, je peux l'odeur de l'alcool. Il s'arrête à un mètre de moi, me jauge.

-Vous avez quelque chose à me dire?

Ma voix a résonné, sèche, glaciale comme un hiver éternel. Dans mes poches, je récupère un de mes poignards aux lames recourbées. Je n'aime pas le regard de cette personne. Je ne vois pas la Bête mais je n'y vois pas la moindre lueur de lucidité pourtant. Je déglutis alors que ce sac à vin ouvre la bouche.

-Mademoiselle... si vous me permettez... je voulais vous dire que vous êtes... magnifique ce soir.

Ainsi cette personne est une habituée. Je hausse un sourcil.

-Merci. Maintenant, si vous voulez bien me laisser...

-Attendez!!

Il s'approche encore de moi. Je commence à ressentir une gêne grandissante. Il me tend la main.

-Félicitations...

Alors que je m'apprête à décliner son gest, mon interlocuteur est bousculé. Il tombe, se rattrape en s'agrippant à mon poignet. Ce contact sale et répugnant me fait frissonner de dégoût, mais également de rage. Dans ma tête se succèdent mille visions. Du sang. De la peur. Un déchirement. Le feu. Les corps.

J'entends au loin le cri de l'aubergiste.

-Vous ne l'avez pas tou... NON!! ELOIGNEZ-VOUS D'ELLE!!

Deux armes glissent dans chacune de mes mains. Je m'approche de l'homme en une danse mortelle. Autour de moi je vois les gens s'écarter, lentement. Ils sont tous si lents alors que je suis si rapide. J'entends une femme crier:

-Mais que va-t-elle faire? Elle ne va pas le...

-Malheureusement, si. Alicia ne fait jamais les choses à moitié.

J'ai envie de rire alors que je me penche sur l'homme au sol. Le temps redevient normal, je vois la peur dans ses yeux d'ivrognes. Il n'avait qu'à pas me souiller. Il n'avait qu'à pas chercher à entrer la forteresse que je m'étais construite. En ce soir froid, j'ai pris la décision de le tuer. A terre, il tremble comme un chien alors que je me relève et le désigne, criant à la cantonade.

-Voici ce qui arrive à ceux qui sont trop entreprenants avec moi...

Je laisse une suspension. Autour de moi certains habitués poursuivent leurs activités.

Invité

Je regardais l'ivrogne aller à la rencontre de la danseuse. Cette dernière ne semblait pas réagir à son approche. Malgré le bruit de la taverne, je réussi à entendre ce qu'elle lui dit :

- Vous avez quelque chose à me dire ?

La danseuse avait une voix glaciale. Elle ne semblait guère aimer parler avec les autres ou détestait tout simplement les autres. Quoiqu'il en soit, je me méfiais plus de l'ivrogne que de la jeune femme. J'entendis l'homme lui répondre

-Mademoiselle... si vous me permettez... je voulais vous dire que vous êtes... magnifique ce soir.

Pour l'instant cela allait, mais à chaque fois qu'un ivrogne avait dit cela, la scène suivante, c'était que l'ivrogne, essayait d'emmener avec lui la fille. Je me rapprocha et me tint près à agir. D'ici, je pourrais rapidement m'interposer, et je ne risquais pas d'être remarquer. La réponse de la jeune femme ne se laissa pas attendre.

- Merci. Maintenant, si vous voulez bien me laisser...

Ainsi, c'était clair, si l'autre avait un minimum d'intelligence et de tact, il la laisserais tranquille, mais il n'avait pas les oreilles pointues, et il était imbibé d'une bonne quantité d'alcool.

- Attendez !!

Tout mes sens son en alerte, que va t'il se passer. Il approche une main en direction de la jeune femme, et un mouvement de foule le bouscule, il se rattrape en tenant le poignet de la jeune femme. L'aubergiste cria.

-Vous ne l'avez pas tou... NON!! ELOIGNEZ-VOUS D'ELLE!!

Je fit la jeune femme changer d'attitude, elle ne paraissait plus elle même. Elle sortit deux poignard et s'approcha de l'homme, les gens s'écartèrent. Me laissant ainsi plus de place pour agir. Elle se rapproche encore plus de l'homme, je l'entendit dire :

- Voici ce qui arrive à ceux qui sont trop entreprenants avec moi...

Le pauvre malheureux allait mourir parce qu'un mouvement de foule l'avais fait entrer en contact avec la jeune femme. Je bondis devant l'ivrogne, parant avec mon bâton les poignards de la jeune danseuse. Je cherchais des yeux son regard pour essayer de comprendre ce qui la mettais dans cette état, cela pourrais aussi me permettre d'anticiper ses prochains gestes.

[HRPG: Bon anniversaire ^^]

Alors que je m'apprête à achever la vermine à mes pieds, un éclair se faufile entre moi et l'ivrogne. En moins d'une seconde, un elfe se tient face à moi, parant mes mortels poignards à l'aide d'un bâton. Un imprévu. Un événement brutal qui change le déroulement de ma routine. Un instant je fixe le nouvel arrivant, la rage toujours en moi. Mais peu importe. Je suis habituée à combattre, je sais tuer rapidement et sans tâche. Les gens d'ici le savent aussi, ils ne s'étonneront pas de me voir m'énerver. Bien. A nouveau le temps coule au ralenti autour de moi. D'un geste rapide je fauche les pieds de mon adversaire, espérant le déséquilibrer. Puis d'un mouvement impossible à toute personne non-contorsionniste, je tourne mes poignets à un angle inquiétant et tranche le bâton à leur hauteur. Je fais un bond en arrière, remarquant vaguement que l'homme s'enfuit. Je le rattraperai après. Si j'en ai envie.

Si j'en ai le courage.

Me voilà à deux mètres de l'elfe. Je le jauge, laisse libre court à une rage froide et contrôlée. Une rage qui depuis que j'ai découvert la Bête bouillonne en moi, prête à geler quiconque s'y frotterai.

-Il n'y a rien que je déteste plus que les gens qui cherchent à faire justice eux-mêmes. Le couard qui m'a touchée mérite largement son sort, et toi, de quel droit t'interposes-tu?? Ici je règne en maîtresse des lieux, souhaites-tu réellement m'affronter après avoir vu un aperçu de ce dont je suis capable?

Ma bouche se fend d'un sourire malsain, étirant au maximum ma cicatrice. Lentement, ma voix perd un peu de sa colère.

-Je danse avec mes poignards pour prévenir chaque client que la mort les attend s'ils se montrent incorrects. Et ce soûlard a enfreint la règle. Il est donc normal que je me charge de lui. Je n'accepterai pas la souillure que le contact de sa peau peut m'apporter!! Et si tu persistes à vouloir le défendre, je n'hésiterai pas à te montrer ce qu'une... simple danseuse... de mon acabit sait faire.

Je me prépare au combat alors qu'un lourd silence emplit l'assemblée.

-Je m'appelle Alicia Dawn. Je ne tue jamais sans raison. Ne l'oublie pas.

Puis je me tais, un large sourire aux lèvres, deux poignards dans chaque mains, apparus comme par magie. La souillure humaine se paie. La provocation aussi. Je ne tue jamais par plaisir, ni par principe. Je me contente juste d'éliminer la Bête qui aurait fini par se manifester en le corps de l'homme soûl. Je lui adresse un regard, le malheureux gémit.

Invité

[HRP : Merci]

J'avais parer le coup qui aurait été fatal à l'ivrogne. Heureusement que le bois était un fayard, sinon il aurait casser. Apparement, j'avais a faire à une contorsioniste. La jeune femme et à deux petit mètres de moi. Elle laissa aller sa rage contre moi.

-Il n'y a rien que je déteste plus que les gens qui cherchent à faire justice eux-mêmes. Le couard qui m'a touchée mérite largement son sort, et toi, de quel droit t'interposes-tu?? Ici je règne en maîtresse des lieux, souhaites-tu réellement m'affronter après avoir vu un aperçu de ce dont je suis capable?

- Et moi il n'y a rien que je deteste plus que le massacre gratuit, mais réfléchisez, je ne cautionnne auucunement ce qu'il a fait mais si vous le tuez, cela prouvera que vous ne vallez pas mieux que lui, et je suis persuader du contraire. Tuer moi, faite ce que vous voulez, j'ai perdu ma fille et ma femme, rien ne m'importait plus qu'elles, alors aller y ne vous genez pas, vous mettrez ainsi fin a une vie qui n'a plus de raison d'être. Alors allez y tuer moi, mais expliquez moi, Mme Dawn, pourquoi êtes vous ainsi, que vous ais t'il arriver ? Depuis la mort de ma famille, je passe ma vie a aider les autres peut être pourrais je vous aider aussi.

Les deux mains posées sur mes hanches, je laissai échapper un rire glacial comme le blizzard.

-Suffit. Cette farce a assez duré. Je suis fort marrie que tu aies perdu les membres de ta famille, mais cela ne me concerne pas. Je ne vois pas pourquoi je t'éliminerais, je t'ai déjà dit que je ne tue jamais sans raison. Maintenant écarte-toi, que je m'occupe de cet homme impur.

D'un pas léger, sans me préoccuper de la réaction de l'elfe, je m'approche de l'ivrogne, me penche sur lui.

-Pitié... je jure que je ne vous toucherai... plus jamais!

Dans ses yeux, je ne vois aucune présence de la Bête. Malgré son esprit embrouillé par l'alcool, il a su faire preuve de respect. Le tuer n'est donc pas une priorité. D'un ton monocorde, je lui lance:

-Lève-toi.

L'homme obéit en tremblant. Je plonge mes yeux dans les siens.

-Tu vois ma cicatrice?

-Ou... oui...

-Bien. Tu ne la verras plus jamais, car si je te revois ici, je te tue. As-tu bien compris?

Je lis le soulagement dans son regard, ainsi qu'une joie incompréhensible.

-Vous... ne me prendrez pas en chasse?

Un jour ou l'autre, sûrement.

-J'ai pour le moment d'autres choses à faire. Maintenant pars, que je puisse poursuivre mon spectacle.

Les larmes jaillissent de ses yeux. Il me noie sous les mercis, puis s'éclipse en souriant. Je le vois s'éloigner puis m'apprête à rejoindre la scène. Le propriétaire du bar m'observe en souriant alors que je tourne vers l'elfe et lance:

-Je n'ai ni besoin d'aide ni n'éprouve le besoin de tuer. Maintenant retourne à ta place, le spectacle va reprendre.

Invité

-Suffit. Cette farce a assez duré. Je suis fort marrie que tu aies perdu les membres de ta famille, mais cela ne me concerne pas. Je ne vois pas pourquoi je t'éliminerais, je t'ai déjà dit que je ne tue jamais sans raison. Maintenant écarte-toi, que je m'occupe de cet homme impur.

Elle passe à coté de moi, et s'approche de l'ivrogne qui bégaye une excuse.

- Pitié... je jure que je ne vous toucherai... plus jamais!

Je la retiens par l'épaule avec mon bâton.

- Je crains que vous ne le soyez obliger. Pourquoi voudriez vous le tuer ? A part le toucher, cette personne ne vous à pas violer ? Ni vous obligez à le suivre. Alors cessez cette folie. J'ai voulu comprendre ce qu'il vous arrivait, je voulais être gentil. Maintenant, si il faut employez la force pour vous ramener à la raison, et bien tampis.

Apparemment, elle gracie l'ivrogne, qui quitte prestement la salle en pleurant. Mais mes paroles ni sont pour rien, elle ne ma peut être même pas écouter. Quand au faite que je lui ais parler de la tragédie qui a frapper ma famille, et surtout un être innocent comme ma fille, c'était pour la mettre en confiance, et plutot que d'user de la force, nous usions de la parole.

-Je n'ai ni besoin d'aide ni n'éprouve le besoin de tuer. Maintenant
retourne à ta place, le spectacle va reprendre.

- Vous ne vous débarasserez pas de moi comme cela. Vous avez dit ne pas tuez sans raison, quel raison à t'il fait que le simple contact de cette homme avec vous a engendrer cette folie ? Si ce n'ai rien, dans ce cas, vous êtes commes tous les autres humains, fou, égoiste, barbare. Je vous croyaias moins ténébreuse que cela. Mais je vous le dit, si jamais vous essayez de tuer quelqu'un sans raison apparente, je vous en empecherais. Aucun innocent ne doit mourrir à cause d'une folle.

Un instant, je sens un contact sur mon épaule alors que je gracie mon ancien client. J'entends la voix de l'importun me parler, en retiens le propos général. Puis une fois l'homme soûl parti, je me tourne vers l'elfe, le fixe dans les yeux. Il me reproche mon comportement comme si son avis importait, comme si c'était mon comportement qui était déplacé dans les bas-fonds de cette ville. Je vois à l'indignation de l'elfe que ce dernier est franc, mais il m'ennuie. Heureusement que les pierres les plus solides finissent toujours par céder face à l'érosion. La seule chose qui ne cédera jamais en ce bas monde est ma forteresse. Quel bonheur d'être la seule à le savoir.

J'exécute une révérence tout en souriant.

-Je vois que je vous ai offensé. Pardonnez-moi. Pardonnez-moi de ne pas vous raconter mon passé dans les moindres détails, pardonnez-moi de faire comme je l'ai toujours fait depuis des années. Pardonnez-moi de m'être trouvé sur votre chemin lorsque vous être entrés dans cette auberge, très cher.

Je me relève, le sourire toujours plaqué sur mes lèvres.

-Pour vous prouver ma bonne volonté, je vais vous raconter une histoire. Après, si cela ne vous dérange pas, j'irai danser.

Je ris.

-L'histoire d'un homme qui, dehors, vient d'être assassiné. Un homme parmi tant d'autres qui a eu la malchance de s'aventurer dans des bas-quartiers de Shyamal. Intéressant, non? Et je parie même que quelque part dans le monde, un autre se fait tuer! Dans des endroits tels qu'ici, c'est normal.

Mon sourire s'efface.

-Mon bon monsieur, c'est absolument, totalement, irrepressiblement normal qu'il se passe des choses tristes dans des quartiers comme ceux-ci!! Si tu ne supportais pas la violence, il ne fallait pas venir en ces lieux. Ne t'infiltre pas dans les affaires des gens du coin, c'est compris?

Puis plus rien, le silence. Mes mots se sont fait tranchants, éternel image de mon saint esprit. Dans la pénombre de l'auberge, des gens sourient, narquois. J'attends une énième réaction, réitérant un cycle d'attente qui au final me convient.

Invité

- J'ai tout faux depuis le début. Je croyais que l'ivrogne allais venir vous embêtez, et vous dérangez, mais c'est vous qui êtes déranger.

La gentilles ne passait pas, alors tampis je devrais trouver des mots qui pourrait briser sa carapace. Un jour ou l'autre des personnes comme elle brisent leur carapace, et il faut mieux ne pas les laisser seul. C'est surtout que je ne supporte pas de voir, savoir ou soupçonner qu'une personne et triste. Mais bon, ici ou ailleurs, il y en a plein. J'allais reprendre une a une ses tirades et lui renvoyez les arguments le plus méchants possible. Je respire à fond et me lance, le dire d'une traite passera plus facilement, pour moi du moins.

- Oh non, l'offense ne vient pas de vous. D'ailleurs comment un être déranger t'elle que vous pourrais m'offenser ? Quand à ne pas m'avoir raconter votre histoire, elle ne doit pas être bien dure à deviner. Votre mère était un peu cavaleuse, et elle vous a eut pas erreur. Je pari qu'elle le regrette et qu'elle ne saurait même pas reconnaitre votre père ?

La c'est sur j'allais finir découper sous ses poignards, mais quelques choses ne tournait pas rond chez elle. Une personne saine d'esprit, qui je la pensais être dans ce cas la, ne tue pas quelqu'un parce qu'il la effleurer, non, il y a quelques choses d'autres et de plus affreux derrière ça, mais il ne fallait pas que je lui laisse le temps de répondre. Je fermais mon esprit et mon cœur à mes paroles et continuais dans la méchanceté.

- Je tiens a vous signalez que je connais, aussi bien voir peut être mieux la pauvreté et la misère de ce monde, et qu'en venant ici, je savais parfaitement a quoi m'attendre alors je n'ai pas de leçon a recevoir d'une gamine qui danse et s'exhibe aux yeux des ivrognes pour gagner sa vie. Si danser et votre réelle métier et envie, pourquoi ne danser vous pas dans des lieux plus noble ? Plutôt que de danser pour tout les alcooliques du port ? Vous avez du talent, je vous ais vu, et vous réussiriez surement ailleurs, tout ce qu'il faut c'est la volonté.

Je n'avais pas été méchant jusqu'au bout, mais tampis. Je raffermis ma prise sur mon bâton prêt à parer. Cette jeune femme, peut être avait t'elle été abusé par un homme et depuis c'est pour cela qu'elle les tues dès qui la touche ? Si mon hypothèse était vrai, l'autre était une véritable ordure, mais venant d'un humain je dirais que c'est la moindre des choses à laquelle on peut s'attendre.

A l'intérieur du château, il n'y a quasiment personne. Parfois des flèches vaines rebondissent sur ses murs glacials. A l'intérieur de moi, un soupir emplit l'espace. Je laisse aller ma tête en arrière, le pousse hors de mon corps. Cet affrontement dans le vide m'ennuie à un point phénoménal. Visiblement, l'elfe a opté pour une autre tactique, une autre manière de se confronter. Et à nouveau il échoue, aucun de ses mots ne m'atteint. Je vois très bien ce qu'il cherche, mais je n'ai en aucune manière l'intention de lui répondre. Je soupire à nouveau, et lui lance d'une voix atone;

-Quelle bassesse. M'insulter pour tenter de me faire sortir de mes gongs. S'en prendre à une innocente danseuse de basse catégorie pour satisfaire son envie de faire du mal. Elfe, tu veux vraiment souffrir? Si tu le désires, il y a des maisons pour ça.

Je fais tourner nonchalamment mon poignard autour de mes doigts, ne sachant si j'en aurais l'utilité ou non. Un instant je suis tentée de blesser l'elfe mais je renonce à cette idée aussitôt.

-Le plus pitoyable, c'est que tu n'arrives pas à aller jusqu'au bout dans tes affronts. Tu es si incomplet et imparfait que tu n'oses pas m'attaquer plus violemment. Tu as insulté ma mère, tu m'as insultée moi mais tu n'as pas achevé ton oeuvre, ce qui prouve ta faiblesse. Si tu veux un conseil, n'essaie pas d'être méchant. Ce n'est pas un rôle qui te convient. Si tu veux poser des questions sur mon origine, pourquoi ne me les poses-tu pas directement? Je suis lasse de ceux qui s'imaginent pouvoir faire quelque chose contre ou pour moi.

Je laisse la glace envahir mon esprit et lance un poignard. L'arme, pourtant peu faite pour le jet, effleure l'épaule de l'elfe.

-Ceci est mon dernier avertissement. Quitte cet endroit.

Invité

- Quelle bassesse. M'insulter pour tenter de me faire sortir de mes gongs. S'en prendre à une innocente danseuse de basse catégorie pour satisfaire son envie de faire du mal. Elfe, tu veux vraiment souffrir? Si tu le désires, il y a des maisons pour ça.

Elle joua avec son couteau.

- Le plus pitoyable, c'est que tu n'arrives pas à aller jusqu'au bout dans tes affronts. Tu es si incomplet et imparfait que tu n'oses pas m'attaquer plus violemment. Tu as insulté ma mère, tu m'as insultée moi mais tu n'as pas achevé ton œuvre, ce qui prouve ta faiblesse. Si tu veux un conseil, n'essaie pas d'être méchant. Ce n'est pas un rôle qui te convient. Si tu veux poser des questions sur mon origine, pourquoi ne me les poses-tu pas directement? Je suis lasse de ceux qui s'imaginent pouvoir faire quelque chose contre ou pour moi.

- Bassesse ? Je ne m'attaque pas à un ivrogne sans défense. J'ai cru que c'était de lui que je devais vous protéger, mais c'est lui que j'ai du protéger de vous. Vous les humains, vous êtes tous les mêmes, vous agissez sous vos pulsions bestiales de vos origines. Innocente danseuse ? Une danseuse complétement folle à lié qui à un grave problème psychologique avec les personnes qui entre en contact avec elle même sans le faire exprès. Vous à t'on torturer ? Quelqu'un vous a t'il fait du mal à ce point ? Écouter, je sais, cela ne me regarde pas, mais je suis maudit. Je suis obliger d'aider les personnes en qui je ressent une problème, et comme je suis têtu je ne laisse jamais tomber les autres. Effectivement ce que j 'ai dit n'étais pas bien. Je sais et cela m'embête d'avoir du dire ca, mais souvent, dire des choses comme ça peut mettre sous pression les gens, et les faire parler. Mais vous vous vous êtes forger une sorte de cage, et vous avez enfermer votre problème. Le jour ou votre cache tombera, vous serez fini aussi. Pourrions nous reprendre à zéro, allez finir votre spectacle, et je vous invite à boire un verre après ? Ne craigniez rien, à part vous aider, je ne vous embêterais pas. Je suis là pour rendre service aux autres, si vous n'en voulez pas, très bien, je disparaitrais, mais si jamais un jour vous avez besoin d'aide je serais là, moi, misérable elfe que je suis. De toute façon je ne vis plus pour moi, mais pour aider les autres.

J'éclate de rire devant les propos de l'elfe, un rire glacé.

-Bien. J'accepte ton invitation, elfe maudit! Trouve-toi une table et observe le spectacle!!

Sur ce, ignorant quelque réaction qu'il puisse avoir, je ramasse l'arme que j'ai lancée et prends place sur scène. Le rythme tapé durant quelques mesures, je me mets à effectuer une série de mouvements désordonnés et étranges, tous extrêmement déconseillés aux personnes n'ayant pas la faculté de se contorsionner à volonté. Je deviens un pantin qu'un désarticule à volonté, j'entame la partie la plus inquiétante de mon spectacle. Usant de mon second talent, je fais rouler ma tête sur mes épaules comme si elle n'y était reliée que par un mince fil. Puis tout en dansant, je tords mon corps à des angles inquiétant sans en ressentir le moindre mal. Je sais comment m'y prendre pour ne pas souffrir. A plusieurs reprises je vois l'assistance retenir son souffle ou pousser des exclamations de surprise. Mes mouvements, répétitifs, les impressionne et leur font presque peur. Je ris de ce que je parviens à faire, ris de ne pas avoir le temps de croiser leurs regards. Puis au bout d'un certain temps, je ralentis et m'immobilise, le temps pour leurs applaudissement de naître et mourir.

Je me dirige vers l'endroit où s'est installé l'elfe d'un pas chaloupé. A cet instant j'éprouve une certaine fierté, heureuse de mon art. Quelques personnes me félicitent à distance, j'en rirai presque.

-Alors? Tu voulais me parler?

Invité

La jeune femme était retournée danser. C'était tout simplement incroyable, elle ne ressemblait plus à la psychopathe complétement taré que j'avais en face de moi tout à l'heure. La danse semblait la transporter dans un autre univers. La musique s'arrêta et elle vint à ma table.

-Alors ? Tu voulais me parler ?

Son ton était comme celui de tout à l'heure.

- Asseyez vous s'il vous plait. Je sais que je me suis très mal comporter tout à l'heure. Mais je ne veut être l'ennemi de personne et je sens une douleur, une sorte de souffrance en vous. Peut être ne pouvez vous pas pensez que cela est vrai, mais la douleur des autres, me frappe comme elle les frapperais, je m'imbibe de ce que ressent les autres. Et j'aimerais vous aidez, car vous le méritez, même si un ivrogne a failli perdre la tête. Et lorsque vous me répondrez essayer de garder pour vous votre ton cassant et méprisant, cela ne vous va pas du tout. Vous avez une sorte de double personnalité, quand vous dansez, et vous dansez très bien, vous sembliez libéré, je me trompe ?

Avec une patience tout à fait divine, j'écoute ce que l'elfe a à me dire. Ses propos vides de sens me semblent tous plus stupides les uns que les autres. Au bout de sa tirade, j'en conclus qu'il éprouve le besoin absolu de m"aider". Fort bien. Il risque de récolter ce qu'il sème. S'il veut que je lui montre réellement à quel point mon esprit se tord je peux lui en donner un aperçu... je retiens un fou rire puis prend un air dénué de signification. Je le fixe droit dans les yeux et lance:

-Tu avais raison, j'ai besoin d'aide. Cette danse que j'exécute est... malsaine. Malsaine car elle me pousse à faire quelque chose que je m'étais juré de ne jamais faire...

Au moins une part de vérité jaillira de mon magnifique tissu de mensonges.

-... je me suis jurée, il y a de cela bien longtemps, de ne jamais torturer quiconque.

La noble mission que je me suis confiée, celle de tuer la Bête, de l'éradiquer même, ne me permet pas de perdre du temps en de telles futilités. Pour l'effet général, je baisse les yeux, ma voix se fait plus tenue.

-Je dis torturer car...

Je déglutis, puis relève la tête, brutalement.

-... imagine tous ceux qui rêveraient de m'avoir sans pouvoir me toucher... imagine leur peur de mes poignards, la supplique qu'ils endurent à chaque fois que j'exécute mes danses... pauvres vermines!!

Un sourire a tordu mon visage à présent. Je sens la cicatrice qui tiraille les coins de ma bouche.

-Je hais faire ce que je fais, mais ma compassion pour ces pauvres hères n'a pas de limites!! Je m'offre à leurs regards avides pour leur distraction, mais les interdit de me frôler... quelle délicieuse ironie, ne trouves-tu pas?

Alors je laisse soudain éclater le rire qui durant toute ma tirade montait dans ma gorge, puis m'arrête brusquement, la douleur de ma plaie me ramène à une attitude plus calme.

Invité

-Tu avais raison, j'ai besoin d'aide. Cette danse que j'exécute est... malsaine. Malsaine car elle me pousse à faire quelque chose que je m'étais juré de ne jamais faire... je me suis jurée, il y a de cela bien longtemps, de ne jamais torturer quiconque. Je dis torturer car...imagine tous ceux qui rêveraient de m'avoir sans pouvoir me toucher... imagine leur peur de mes poignards, la supplique qu'ils endurent à chaque fois que j'exécute mes danses... pauvres vermines !!! Je hais faire ce que je fais, mais ma compassion pour ces pauvres hères n'a pas de limites!! Je m'offre à leurs regards avides pour leur distraction, mais les interdit de me frôler... quelle délicieuse ironie, ne trouves-tu pas?

- Que vous haïssiez danser, cela m’étonnerais. Regardez vous donc. Non, quand vous dansez, vous êtes, semblez transporter dans un autre univers, un univers bien meilleur que celui ici bas, dans lequel vous dansez pour subsister. Et pour votre histoire de torture, cela est vrai, les humains, mariés, accompagnés ou non ne peuvent s’empêcher de désirer ce qui leur titille les sens. Surtout l’impossible, donc si un vous approche vous le tuer ? Cela épargne ainsi le faite à son épouse d’apprendre qu’il la tromper puisqu’elle saura juste qu’il à été tuer par une folle qui danse avec des couteaux. A vous entendre, et voir vos réactions, il y a inévitablement une raison profonde à toute cette mascarade. Et étant donné votre manière d’agir, je dirais que la passion, ou plus particulièrement le désir et l’envie humaine vous déplait ? Le regard de ses hommes, un regard de convoitise malsaine ? N’est ce pas une histoire qui est votre ? Un individu, après avoir vu votre prodigieuse danse, vous dit que vous êtes la plus belle femme qu’il ais rencontrer ? Il profite de vous, et une fois qu’il en a assez il vous jette ? C’est pour cela que vous tuez tout ceux qui s’approche de vous ? Parce que vous craigniez qu’ils soient animés par cette même cupidité, non envers vous mais envers votre corps ?

Oui, après avoir écouter, et démêler ce qu’elle avait dit, il devait sûrement avoir un lien avec son passé et un lien avec la déception, peut être avait t’elle aimez un homme, et celui-ci l’avait déçut ? De toute façon, je n’apprendrais rien de direct avec elle, et selon toute vraisemblance, je ne pouvais pas l’aider officiellement. Mais rechercher ce qui a été la cause de son trouble, et chercher à réparer les morceaux brisés, pouvait si mon hypothèse était juste se révéler bien ardu, voir impossible. Dans tout les cas, si mon hypothèse était juste, la seule solution serait qu’une personne s’intéresse à elle, pour elle entièrement et non pas pour son corps, si il réussi à passer la barrière des couteaux, et des poignards. Au moins une chose est sur, contre les ivrognes, elle était tout à fait apte à se défendre.

- Ou avez-vous apprit tout cela ? La danse, le contorsionisme et votre art pour manipuler avec aisance et grâce vos mortelles couteaux et poignards ? J’avoue que cela m’intrigue, si vous avez apprit cela, vous êtes déterminer car dans une société humaine comme celle ou vous vivez, peut de gens on pus accepter que vous manipuliez des couteaux de la sortes. Les hommes humains sont étriquer d’esprit, et ne peuvent concevoir qu’une femme peut très bien les égalés, et même valoir plus qu’eux. Mais il n’y a qu’a regarder ce que vous disiez, seul les hommes sont tentés par votre danse, seul eux peuvent être muer par un désir de vous avoir, et cela au mépris de leur épouse, qui les croit fidèle, et à elle pour la vie. Mais qu’elle soit confiante, car vous rendez la justice, et punissez leur mari, avant qu’il ne les déshonore, et ne déçoivent leur confiance.

Soudain, mes mains ont agrippé le rebord de la table et le serrent à en briser le bois. Malgré les vaines paroles de l'elfe, ses mots ont heurté les murs du château, crée une minuscule fêlure. Quelque chose en moi s'est mis à crier un court instant, avant que je fasse taire ses hurlements inutiles d'une pensée. Pour la première fois depuis le début de la discussion, je comprends que j'ai affaire à quelque chose de dangereux, à une évidence malsaine: Cette conversation doit être arrêtée. Au plus vite, avant que cette chose en moi ne s'échappe et prenne le contrôle. Je décrispe mes mains, tente de retrouver un semblant de calme. Une fois plus tranquille, je fixe l'elfe et déclare d'un ton que j'aurais souhaité moins coléreux:

-Je me fous des putains d'épouses de mes spectateurs. Je ne suis pas là pour m'assurer de leur fidélité. Je suis là pour danser, et rien d'autre. D'ailleurs, t'écouter déblatérer des hypothèses sur ma vie et mon passé ne m'intéresse plus et m'importune. Ainsi je vais m'en aller. Merci pour cette conversation des plus distrayantes. Au plaisir de te revoir, elfe.

Sur ce, je me détourne, résiste à la tentation de sortir mes armes. Alors que je m'apprête à sortir de l'auberge, une pensée idiote me vient à l'esprit. Je tourne la tête vers l'elfe et lui lance:

-Au fait. Si tu me rencontres à nouveau, commence par me dire ton nom.

Sur ce, je sors dans la ruelle obscure, puis je me mets à courir, me fondant parmi les ombres de la ville. Une fois arrivée aux frontières de Shyamal, je m'arrête contre un mur et le frappe de toutes mes forces. Ainsi ma forteresse n'était pas parfaite, je l'avais senti. Ainsi j'avais laissé cette chose crier en moi. Il ne fallait pas que cela ne se reproduise à nouveau. Je devais me montrer plus forte, m'endurcir jusqu'à ce que la moindre chose ne m'atteigne, jusqu'à ce que je sois assez forte pour tuer la Bête.

La pluie se met à tomber.

Je ne dois plus me laisser aller de la sorte.

[Le RP est clos sauf si tu souhaites ajouter une dernière chose.]

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