Fief d'Ephelias : description

Le fief d’Ephelias.

Rattaché au duché de la Violette, ce lopin de terre est relativement surélevé et trône aux abords du grand lac Barnoch Gerths.
Pas très grand, ni très imposant, il a été crée par l’alliance entre Léo Ephélias et le père de Merkus de la Violette, actuel duc de Yarkollie. Les deux hommes aimant la chasse et s’y retrouvant bien souvent, le seigneur dans un instant héroïque était accouru auprès de son duc pour le garder d’un ours vorace et féroce bataillant durement avant de faire fuir la bête…
En guise de remerciement une parcelle de plusieurs centaines d’hectares se vit offerte à Léo qui très rapidement les fit fructifier, enrichissant les siens.

Assez des éloges d’an temps, le fief fut pratiquement rasé durant la grande guerre, Dinak usant de ses forces armées pour prendre Tournebourg, la capitale, sans suivi de nombreux morts aussi bien dans le peuple qu’au sein de la noble famille Ephelias. N’en réchappa in extremis l’ainé et la cadette, trouvant refuge en territoire ennemi.

Ce fut plusieurs années plus tard que Violette se présenta à Merkus et qu’en gage d’un amour passé qui ne renaissait pas de ses cendres, il lui rendit la ruine qui était son chez elle, son bien de par le sang.
N’ayant pas le temps de remettre sur pied la bâtisse principale, elle loge ses gens dans les annexes, autrement dit écurie et cellier, le temps des travaux.
L’annonce de la reprise guerrière lancée par son tendre amant, l’a fait prendre des initiatives qui ne lui permettent pas d’être pour l’hiver auprès des siens et à la surveillance du rétablissement de Hachton, l’imposante forteresse détruite par les flammes.

Pourtant, je vais vous faire une description de ce fief, de ses terres, ses gens et son château tel qu’il était jadis contemplé par les yeux verts de notre petite Violette du haut de ses 15 ans.

• Hachton forteresse de pierre des hautes montagnes de Yarkol.
  
  Bâtit sur un mont vallonné aux abords du grand lac, Hachton est une forteresse, un des remparts à l’attaque ennemi en cas de besoin, fidèle fief à son duché.
  
  Le domaine du château épouse la forme de l'éperon rocheux sur lequel il est construit : ses enceintes entourent un terrain qui s'étend sur 270 m de long pour 40 m de largeur environ.
  
  
  
  
  Hachton la forteresse !
  
  
  Au centre des murailles, les habitations et le donjon : l'entrée se fait par la cour basse. Celle-ci comprend une auberge, une fontaine, une forge… De là, un pont-levis précédé de marches donne sur la cour intérieure. Un escalier hexagonal y a été intégré, il dessert l'étage et les habitations.
  
  A l'ouest, via le Jardin supérieur, un deuxième pont-levis mène au grand bastion. Ce bâtiment médiéval défensif est flanqué de deux tours d'où l'on peut observer la plaine Yarkollienne et les montagnes environnantes.
  
  Les jardins sont d’une magnificence sans égale, les températures relativement tempérées en été permettent l’éclosion de fleurs, bosquet et arbustes en tous genres, terre également fertile aux vergers.
  L’hiver le tapis neigeux protège les futurs bourgeons à naitre au printemps prochain et endeuille le chemin de promenade.
  
  
  
  
  
  
  
  
  Les nobles vivant à la cour de ce petit fief y sont grassement repus de mets diverses et variés, des plus raffinés, profitant de l’attraction de Tournebourg non loin pour se procurer les dernières nouveautés en matière d’habillement et tissu, de musique, d’enseignements et enfin d’armement.
  Culture de la chasse et de la guerre, le domaine reste néanmoins prospère et il y fait bon vivre, le droit de cuissage n’y est pas pratiqué, la droiture étant un code d’honneur pour ceux qui se joint à leur seigneur.
  
  
  
• Le village d’Heims
  
  
  Le village de Heims plus en contrebas du vallon est assez vaste, plusieurs masures de chaume ornent la place principale servant de place du marché ou celle des morts. On y retrouve bien naturellement, les artisans nécessaires au bon fonctionnement du fief.
  
  Il n’y a pas vraiment de champs, le terrain étant rude et accidenté cela plait bien plus au bétail soit de l’élevage vert. Le seigneur Léo Ephelias possède donc quantité de serfs s’occupant de ses bœufs de race à viande et laitière, la transformation du laitage en fromage étant très apprécié par les fines bouches du tout Yarkol