Un poursuivant en quête d’informations

Elle l’avait fait… Une nouvelle fois elle l’avait fait… Crémière ! !
Le Mercenaire maugréait contre la dominante silencieusement, l’incendiant de tous les mots et lui
imputant toutes les catastrophes possibles et imaginable alors qu’il sortait du repère Mercenaire.

Alors qu’il discutait autour d’un bon verre avec l’un des Mercenaires du repère, il avait appris que Ciara était partit il y avait quelques heures. Selon la rumeur, c’était pour une mission officielle de l’organisation Après lui avoir glané tout les renseignements possibles, il avait regagné sa chambre à grand pas afin de rassembler ses affaires. Il avait alors récupérer son sac, ses accessoires, rapprovisionner sa gourde, enfilé son armure et sa cape de voyage avant de prendre la direction de la sortie. Sur son passage, il s’arrêta questionner tout les collègues qu’il connaissait le plus, et tous sans acception s’amusèrent de le voire une nouvelle fois courir près la dominante.

Après une courte réflexion, il conclue que l’action la plus logique était de se rendre sur la rivage Alsarianien pour aller voir Aisleen Karnesta. Elle était connue pour être l’une des plus ancienne Mercenaire, et son humeur souvent tranchante était aussi légendaire que craint. Pourquoi aller la voire ? Et bien la réponse était simple.
De se qu’il savait, Ciara ne possédait aucune moyen de transport, et elle se rendait à une distance plus qu’importante du repère. Elle avait donc besoin d’une monture. Il était donc évident qu’elle serait allée voir Aisleen qui possédait un élevage de chevaux à proximité. Il allait pouvoir y louer une monture, et pourrait avec de la chance savoir où se rendait la personne qu’il poursuivait.

Arrivé à destination, son épée et son sac accroché dans le dos, sa longue dague à sa ceinture et sa gourde à la main, il tomba sur un jeune homme à l’aire troublé ou apeurré. Sa bague de Mercenaire était caché, accroché à son cou par une fine chaine qui l’ocultait aux regards des curieux.
D’une voix calme et douce, il s’adressa au jeune homme :

Bonjours.
Je m’appel SaYoLe de Thanit, je suis venue pour voire Aisleen Karnesta. Tu peux m’aider ?

Il serrait en sa main la bride de son nouveau destrier, gracieusement prêté par celle qui l'accompagnerait dans ce voyage en direction de la capital. Son nouvel ami à la robe baie qui semblait fougueux mais qui pourtant obéissait calmement au moindre de ses désirs, il ne pouvait qu'imagine les horreurs sans nom que lui avait fait subir Aisleen pour arriver à un tel résultat. Il se choisit une selle comportant un espace pour y accrocher son épée avec le fourreau sans pour autant gêner les mouvement du cheval, il se attela à le faire recopiant de mémoire les gestes durement appris, s'il échouait en un détail, le traitement que le baie avait reçu ne serait que joie et plaisir en comparaison de ce qui l'attendait. Ayant fixé sa selle et sa lame, il mit en place les fonte, vérifiant une dernière fois les fermetures d'un paquet filiforme et la présence de la missive destinée à la reine d'Alsaria et emprunta la voie de la sortie passant à côté de Aisleen en silence alors qu'elle s'occupait d'un destrier à la robe souris. Il passa sous le porche et entendit dans la cours une voie qu'il eut reconnut entre mille.

Bonjours.
Je m’appel SaYoLe de Thanit, je suis venue pour voire Aisleen Karnesta. Tu peux m’aider ?

Celui à qui appartenait la voie, un homme imposant de part sa grande taille et à la peau basané s'adressait à un palefrenier qui semblait quelques peu impressionné par le personnage qui lui faisait face. Le voyant, Aëlingen ne put s'empêcher de lui adresser un sourire légèrement moqueur pour celui qui depuis des lustres pratiquait la course et autres poursuite de Dominante. Il avait vu juste, elle ne lui avait rien dit puis n'en pouvant plus son sourire se crispa puis Aëlingen partie d'un grand éclat de rire et dut s'appuyer d'une main au mur tandis que de l'autre il se pressait les côtés pour reprendre sa respiration tout en parlant avec le nouvel arrivé.

Bonjour Sayole, dis moi il te resterait un peu de cette délicieuse liqueur... Je suppose que tu cherches Ciara.. Elle était là mais bon... Tu arrives un peu en retard.. pour changer...

Il entendait derrière lui l'arrivé de Aisleen qui sortait des écurie en tenant par la bride son cheval, il se redressa et prit un air sérieux, en fait il fit mieux en dehors d'un léger repli au coin de ses lèvres, nul signe d'amusement n'eut été possible face à la déconfiture de l'Ombre de la Dominante..

Bonjours.
Je m’appel SaYoLe de Thanit, je suis venue pour voire Aisleen Karnesta. Tu peux m’aider ?

Silence lourd, souffle qui se retient, pupilles qui se dilatent à l’écoute de la question, gamin qui détale a toute vitesse en direction des écuries. Ce fut la simple et seul réponse qu’obtint le Mercenaire SaYoLe, un regard effrayé de la part du pauvre être qu’il avait interrogé. L’adolescent n’avait pas le temps de répondre à la question du seigneur et de toute manière la maîtresse des lieux arrivera bien assez tôt. Et ça serait au grand malheur du pauvre palefrenier s’il avait le malheur de se faire entre apercevoir par l’elfe à la poigne de fer.
La discipline qui régnait dans ce lieu était sans pareil, mais lorsqu’une affaire voulait être rondement menée, c’était ici qu’il fallait s’adresser. Le caractère peu aimable de l’elfe était largement compenser par son professionnalisme à toute épreuve. Et pour l’heure, l’affaire de SaYoLe ne semblait pas assez « importante » pour le petit. Il avait un cheval à soigner sinon il risquait de plus pouvoir approcher une bête de sa vie.
Sur ce temps là, au fond de l’écurie Aisleen s’occupait de sa monture, un tendre sourire perdu sur ses lèvres. Malgré ce que pouvait croire le pauvre Aëlingen toutes bêtes étaient traitée avec soin et affection, aucunes n’avaient connu ni la cravache, ni les cris.
Cérès, renâclait, sentant qu’elle allait enfin pouvoir dégourdir ses pattes depuis malheureusement trop longtemps inactive. Bête d’un gris clair au reflet d’argent, douce pureté brisée par la crinière d’ébène et la fin des pattes de l’animal, c’était un animal robuste et plein de fougue.

« Doucement ma belle, oui je sais que tu es contente de bouger de cette endroit mais attend le départ pour te défouler »

Dit-elle amusée tout en resserrant d’un cran supplémentaire la sangle de la selle. La maintenant bien callée, car elle savait par expérience que en cour de chevauchée que les diverses courroies se relâchaient. Soudain, l’elfe entendit d’autre exclamation, cette fois-ci ce n’était pas le fameux SaYoLe qui réclamait a tord et a cri Ciara, mais le bouffon de servir qui faisait le rôle qui lui était attenu… Rire…

« Allez courage ma fille… »

Sur ces mots, l’elfe emmena Cérès, tenant la bride près de la tête de l’animal, elle faisait son entrée sur la scène quand Aëlingen lâchait une de ses répliques dont il avait le secret. Scrutant les protagonistes de sont regard glacial.

Bonjour SaYoLe, dis moi il te resterait un peu de cette délicieuse liqueur... Je suppose que tu cherches Ciara... Elle était là mais bon... Tu arrives un peu en retard... Pour changer...

« Mon cher Aëlingen, ne prenez pas ce genre…Pour votre gouverne les elfes ont une très bonne ouïe et jouer les airs de saint nitouche ne prenne pas avec moi… Sinon… Bonjour mon cher SaYoLe et comme l’aura si bien dit Aëlingen, vous êtes une guerre en retard »

Sourire en coin tout en murmurant pour elle-même.

« Si elle avait manqué de se faire assassiné avec cette empoté la dominante serait morte depuis longtemps… »

Le garçon détala à toutes jambes devant le regard étonné du Mercenaire qui ne s’attendait pas vraiment à ça. Avait-il une tête si énervé que cela ? La réflexion ne fut pas très longue car un éclat de rire monta jusqu’aux l’oreilles du Garde du Corps autoproclamé qui alla poser ses yeux gris sur la source.
Son visage s’adoucit encore malgré le pic caché qui lui était adressé.
Il appréciait Aëlingen qui était sans doute le Mercenaire qui consommait le plus de son fameux sacra, après lui-même bien entendu. Puis il venait de lui donner une information cruciale : CIara était bel et bien passée par ici. Le Mercenaire esquissa un large sourire et attrapa sa gourde par la lanière qu’il fit prendre devant lui en de lent mouvement tel on agite un os devant la tête d’un chien affamé :

Bien entendu que j’ai de mon Sacra… Que dirais-tu de quelques informations en échange ?

Il fit balader la gourde, un appât comme un parent agite la récompense devant son enfant en échange d’une bonne action. Mais d’un coup, Aisleen apparut dans son champ de vision et il s’empressa de cacher sa liqueur derrière son dos, comme un gamin prit sur le fait avec quelques choses qu’il ne devra pas avoir. L’avait-elle remarqué ? Aussi discrètement que possible, il la rangea dans son sac, le regard toujours fixé sur l’éleveuse de chevaux. La remontrance envers son ami lui tira un nouveau sourire, sourire très vite disparu lorsque se fut son tour de souffrir des mots de la Mercenaire. Néanmoins il ne broncha pas malgré la furieuse envie de rétorqué.
La soumission à un plus haut gradé avait marqué la vit du jeune SaYoLe, et même si ce n’est pas le cas concernant Aisleen, son ancienneté lui accordait une aura qu’il ne pouvait ignorer.

D’un geste lent, il effectua une courte révérence à la manière des nobles.

Bonsoir Dame Aisleen. Veuillez m’excuser de vous déranger, mais comme vous l’avez deviné, je suis une nouvelle fois à la poursuite de Ciara. Je voudrai solliciter votre aide pour m’informer de sa destination et si possible vous louer une monture afin de la rejoindre au plus vite.

Ses yeux gris descendirent quelques secondes en un nouveau signe de respect avant de se figé dans le regard de la Mercenaire. Il avait besoin de ses informations, et il fera tout pour les obtenir.
Son regard se porta doucement vers Aëlingen alors qu’il tapota furtivement sa gourde pour lui rappeler la petite récompense promise en cas d’information valables.

Elle sortit des écurie peu après lui, alors qu'il essayait tant bien que mal de reprendre une digne contenance, tandis que SaYole lui tendait sa gourde de Sacra tel un os à un chien ou un vers à un poisson. Si la situation n'eut été si comique, et si a personne se tenant près d'eux n'était point une elfe il lui aurait volontiers fait avaler la dite gourde, mais la providentielle arrivée de Aisleen le sauva de la correction qu'il méritait. Bien que la première remarque de cette dernière fut pour lui...

« Mon cher Aëlingen, ne prenez pas ce genre…Pour votre gouverne les elfes ont une très bonne ouïe et jouer les airs de saint nitouche ne prenne pas avec moi… Sinon… Bonjour mon cher SaYoLe et comme l’aura si bien dit Aëlingen, vous êtes une guerre en retard »

Puis souriant doucement, elle fit une remarque sans doute inaudible pour SaYole mais que les oreilles du demi elfe ne manquèrent pas de capter à la vue de sa justesse sans pareille, le pauvre Aëlingen faillit même repartir dans un nouveau fou rire, mais il préféra se délecter de la suite des évènement, observant le Mercenaire saluer la dame Aisleen d'une révérence tout en prenant la parole, sans manquer de tapoter discrètement son sac où il venait de cacher la gourde. Il ne perdait rien pour attendre..

Bonsoir Dame Aisleen. Veuillez m’excuser de vous déranger, mais comme vous l’avez deviné, je suis une nouvelle fois à la poursuite de Ciara. Je voudrai solliciter votre aide pour m’informer de sa destination et si possible vous louer une monture afin de la rejoindre au plus vite.

Allons dame Aisleen je sais que vos oreilles ont une finesse sans pareille, ne peut sans doute rivaliser que votre beauté et quand à mon comportement il s'agit ni plus ni moins que d'une tentative de me reprendre, mon amusement pouvant sembler insultant à notre ami ici présent. Comme la vie doit être triste lorsque l'on est sérieux, ne pensez vous pas??

Quand à toi SaYole, elle a raison.. Si Ciara devait subir une tentative d'assassinat tu ne serais d'aucune aide pour elle puisque continuellement sur les routes à la poursuivre, tu devrais faire preuve de plus de vigilance en ce domaine depuis le temps. Quand au sacra, ta gourde ne m'intéresse guère, mais je pensais que tu aurais deux flasques en réserves pour la dame et moi... Nous partons en longs voyage dans une contrée lointaine et ainsi, lorsque piégé par l'éternel tempête de neige dans les montagnes nous nous réchaufferons grâce à toi, notre bénédiction te suivra quand bien même nous péririons...

Sujet: Re: Un poursuivant en quête d’informations Mar 2 Mar 2010 - 23:44

Bien entendu que j’ai de mon Sacra… Que dirais-tu de quelques informations en échange ?

Phrase qui se perdra dans les oreilles de l’elfe lors de son arrivée, souffle de la zizanie qu’est ce produit que fabrique ce Mercenaire SaYoLe de Thanit. Très bon, certes, mais il possédait un trop grand pouvoir, ascendant, sur les êtres qu’il abrutissait par la puissance de son corps évanescent. Pourtant, alors qu’on aurait pu croire qu’elle réagirait face à cette phrase, elle n’en fit rien. Mettant juste en mémoire, conservant l’information dans les tréfonds de sa mémoire, lorsque l’heure viendra de faire une remarque à ce sujet. La réplique sera là, incisive, nette, tranchante comme toujours et efficace…
Elle affermit un peu plus sa prise sur les rênes de sa jument. D’une main légère, elle tapotait l’encolure de l’animal, seul être paisible en ces lieux qui inspirait à sa maîtresse un semblant de sans froid. Paupières qui se ferment, elle inspira profondément. Aisleen paraissait ailleurs ne les écoutants pas et pourtant, tout son être était tendu vers ces échanges pleins de futilité et sollicitude inutile. Ces douçâtre courbette était comme une mauvaise médecine désagréable à passer. Elle n’aimait ce genre de manière et pourtant bien présente dans la vie de tout les jours, n’acceptant pas qu’on lui adressa pareille attention, elle acceptait de ronger son frein pour maintenir une attitude digne devant d’autres personnes.

Bonsoir Dame Aisleen. Veuillez m’excuser de vous déranger, mais comme vous l’avez deviné, je suis une nouvelle fois à la poursuite de Ciara. Je voudrai solliciter votre aide pour m’informer de sa destination et si possible vous louer une monture afin de la rejoindre au plus vite.

D’un bond agile, elle se mit en selle. Avant de lâcher la réponse qui risquerait de laisser peu de chose du pauvre Mercenaire.

« Solliciter…Amusante parole que voilà. Si j’ai l’idée saugrenue de ne point répondre à votre demande. Vous irez appâter cet idiot d’Aëlingen, qui court après votre breuvage, comme un chien après sa pâtée. Ne croyez-vous pas que Ciara Mefilena n’est pas capable de se défendre seul ? Ou croyez que toutes les femmes sont dignes qu’a une seule chose ! Restez à broder à la maison et à engendrer votre marmaille ?!

Réfléchissez deux seconde ! Si elle est devenue Dominante de cette organisation c’est pour une bonne raison, c’est qu’elle est capable de se défendre seule. Pourquoi aurait-elle besoin d’aide ? Si elle n’a pas daigné vous demandez de l’accompagner c’est qu’il n’y avait pas besoin de votre auguste présente…. »

Les mots s’enchainaient, le ton se haussait à chaque phrase qui s’échappait de ses lèvres livide pour l’heure. Port de tête haut, épaule qui se dresse, elle fixait le Mercenaire de son regard glacé, impénétrable.

Allons dame Aisleen je sais que vos oreilles ont une finesse sans pareille, ne peut sans doute rivaliser que votre beauté et quand à mon comportement il s'agit ni plus ni moins que d'une tentative de me reprendre, mon amusement pouvant sembler insultant à notre ami ici présent. Comme la vie doit être triste lorsque l'on est sérieux, ne pensez vous pas??

Regard dur qui glisse en direction de son futur compagnon de voyage… Il ne débitait que des âneries à la seconde ou quoi ? On le dirait bien malheureusement pour l’elfe, son fils était largement plus intelligent et sérieux que ce débile profond..

« Aëlingen…Cessez maintenant sinon vous ne passerez pas le voyage… »

Sujet: Re: Un poursuivant en quête d’informations Mer 3 Mar 2010 - 13:18

La petite interaction créa un petit sourire sur le visage du Mercenaire qu’il ne put réprimer. Il les observa tout les deux de ses yeux gris. D’un coté on avait le jeune homme, qui lui ressemblait assez, toujours à rigoler et adepte de son Sacra. De l’autre, l’un des plus ancienne Mercenaire, qui était très loin d’être les plus souriante.

Un sourire aux lèvres, SaYoLe fourra sa main dans l’une des poches internes de sa cape de voyage et en sortit un petit flacon qu’il lança à Aëlingen d’un mouvement sec.

Tient, tu penseras à moi en te réchauffant du haut de ta montagne, mais te fait pas d’illusion, c’est le seul moment ou tu auras quelques choses de gratuit de ma pare.

Le flacon qu’il lui avait lancé était bien évidemment une fiole de sacra. Il utilisait ces petits récipients pour les vendre, car ils été plus facile à transporter et échanger.

Considère çà comme un cadeau à mon client le plus fidèle.

Il lui porta un nouveau sourire, et reporta son attention sur la jeune femme. Les paroles qu’elle prononça remontèrent comme des décharges le long de sa colonne vertébrale. Bien que son corps ne trahisse aucune émotion, elle venait de l’énerver d’une manière plus qu’efficace. Ses yeux gris dévisagèrent la mercenaire alors qu’il reprit la parole d’une manière plus froide et dure.

Sachez que je n’ai nullement l’intention de vous forcer à me révéler quoi que ce soit. C’était une simple demande d’un Mercenaire à une autre. Par ailleurs, je doute avoir besoin d’appâter votre compagnon de voyage, d’une pare car je doute qu’il soit assez débile pour fonctionner dans ce chantage, et d’autre pare car je mise plus sur son amitié envers moi pour m’aider…

Et pour répondre à votre question, je sais pertinemment se que vaut Ciara. Je l’ai rencontré bien avant qu’elle incorpore les rangs des Mercenaires. Et pour votre gouverne, je ne lui sert pas de Garde du Corps parce que je doute de ses compétences, mais simplement pour une question d’honneur. Elle m’a, par le passé sauvé la vie ainsi que celle de nombre de mes compagnons d’armes de l’époque. C’est parce que je compte éponger ma dette un jour que je me suis mit à son service. Et cela prendra le temps qu’il faudra…

Maintenant, j’aimerai éviter de perdre plus de temps que j’en ais déjà perdu. Comptez vous m’aider avec un cheval et des informations oui devrai-je me débrouiller seul ?

Aëlingen regarda Aisleen alors qu'elle répondait à ses phrases relevant la provocation à peine voiler et y répondant de la plus directe des manières. Le voyage promettait de ne point être ennuyeux, bien au contraire, il serait fortement animé, il devrait juste faire attention à ne pas perdre un bout ou la vie en cours de route, sans quoi ce serait tout de suite moins appréciable. D'un geste il tenta de rattraper la gourde que lui envoyait SaYole, mais comme à son habitude il échoua, jonglant quelques instant avec le flacon d'acier avant que ce dernier n'entre en contact avec le sol émettant un léger tintement, Aëlingen se pressant de le ramasser le ridicule étant de toute façons sur lui, rangeant le flacon avec le reste de ses affaires et s'arrêtant soudain pour regarder SaYoe...

Merci pour la flasque, mais si je suis ton plus fidèle client alors les affaires ne doivent pas être florissante...

Dame Aisleen, m'est avis que cet insupportable blanc bec, doublé d'un goujat je puis vous l'affirmer, n'a pas besoin de nous pour retrouver Ciara, enfin s'est ce qu'il a dit.. Il mérite que nous l'abandonnions à son sort, errant ça et là tel un pétale poussé par les vent pour le punir de ses fort insultante parole à votre égard...

Semblant se désintéresser de la conversation, Aëlingen commença à marcher vers la sortie, tenant son cheval par la bride et poussant même l'audace à siffloter un petit air d'origine inconnue,mais peut être étais ce mieux ainsi. Toutefois d'un geste peu discret, il indiqua la direction de la capitale Alsarienne, passant son chemin comme si rien était, montant sur son cheval pour regarder Aisleen.

Ma Dame, nous devrions nous hâter, on nous as confié une mission, et l'on nous fais confiance pour la mener avec célérité...

» l'objet de la quete [...]