Tosya
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Lorsque une ancienne légende ressurgit du passé...
 
Les Chroniques De Bjälbö EmptyAccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 

 Les Chroniques De Bjälbö

Aller en bas 
AuteurMessage
Olörin Gwaihir
Modérateur
Olörin Gwaihir


Nombre de messages : 148
Age : 33
Âge du personnage : 26 ans
Race : Homme
Rang : Justicier
Date d'inscription : 12/08/2009

Feuille de personnage
Origine: Ellandy
Alignement: Chaotique bon
Armes:

Les Chroniques De Bjälbö Empty
MessageSujet: Les Chroniques De Bjälbö   Les Chroniques De Bjälbö Icon_minitimeSam 26 Déc 2009 - 16:28

PROLOGUE
La pluie, le lavement du péché :


La pluie frappait sur les plates des soldats, la boue désormais envahissante rendait les chemins glissant. Le cliquetis des armures n’était alors qu’un doux murmure en cette soirée d’automne alors que tant de fois elles avaient fait frémir. L’eau s’infiltrait partout, trempé jusqu’au os ils s’avançaient lourdement vers une demeure encore éclairé. Les quatre hommes d’acier s’arrêtèrent net à quelques mètres de la porte principal, alors qu’une femme recouvert de couvertures continuait d’avancé dans cette pluie incessante qui déferlait depuis bientôt deux heures. Leurs routes avaient été longue et parsemé d’obstacle, aussi leur petit groupe avait dut braver maints dangers avant d’arrivé à terme.

La femme toqua alors cinq fois avant d’attendre patiemment sur le seuil de la porte pour qu’on daigne lui ouvrir. Des filets d’eau tombaient alors du toit coulant sur son épaisse couverture de laine, mais légèrement à l’abri, elle se découvrit afin de regarder une des dernières fois ce dont elle tenait dans les mains depuis l’aube. Cet enfant qui lui avait causé tant de souci depuis environ 9 mois et pourtant… Il était si mignon avec cet infatigable sourire même en ce jour par ce temps. Il regardait sa mère qui ne pouvait alors s’empêcher de regretté ces gestes à venir. Mais impuissante, elle l’observait fièrement de haut comme Dieux veillant sur ces enfants, elle le dévorait ainsi du regard rongé par le chagrin…

Les larmes coulaient désormais à flot le long de ses joues, cette sensation à laquelle nulle mère ne pouvait échapper, quand soudain la porte s’ouvrit laissant entrée la jeune mère ainsi qu’un vent glacial tel la mort, seul juge du geste que la jeune femme se préparait à faire. Elle entra donc en se découvrant le visage afin de surmonter à cette chaleur si soudaine, dégageant par la même occasion les affublements du bébé.


« C’est cet enfant ? »
« Oui. »
« Qu’il est mignon, quel est son nom ? »


La mère du petit n’avait enfaite pas réfléchi au nom qu’elle lui donnerait car son plus gros souci avait justement été de ne pas s’attacher à cet enfant destiné dès sa fécondation à être abandonné par ces parents. Ainsi, lui donné un prénom n’était pas approprié puisque cela n’aurait fait qu’aggravé ce sentiment de manque auxquelles elle était destiné. Néanmoins, elle pourrait bien lui en trouver un en cette soirée ou la pluie s’affairait dehors, en cette nuit d’Adieu entre l’enfant et sa mère.
C’est ainsi qu’après mûr réflexion la jeune femme articula un prénom peu commun dont nul ne connut son origine…


« Bjälbô. »
«Bjälbö, un vrai nom de Prince… Allons vient mon enfant »


L’inconnue, qui n’était enfaite qu’une ménestrel très réputé dans le pays mais aussi une amie de longue date pour la jeune femme, saisit l’enfant, l’arrachant ainsi à sa mère désormais couvert de larmes. Alors afin de l’aider, la femme prononça quelques mots tant à Bjälbö qu’à sa mère en fredonnant quelque peu.

« Mon enfant, tu es née de ce magnifique péché auquel ta mère à succombé,
Et pourtant ton cœur chantonne déjà mais attend qu’il bourdonne à jamais,
Tu formeras alors avec ta mère le plus beau des cantiques que le temps ne saurait séparer.

Viens et repart, même la mort ne pourra,
Sur les traces de ta mère tu marcheras,
Au son de son cœur tu vivras.

Mon petit homme, tu grandiras auprès des chants et des danses antiques,
Mais je sais déjà à travers tes yeux que ton cœur n’aspirera qu’aux batailles épiques,
Alors par ce mélange tu deviendras le guerrier le plus mythique.

Viens et repart, même la mort ne pourra,
Sur les traces de tes mères tu marcheras,
Au son de nos cœur tu vivras. »

Le timbre de la ménestrel avait apaisé l’enfant soudainement paniqué à l’idée d’avoir quitté les bras de sa mère. Vers la fin il s’était même laissé endormir devant sa voix chatoyante, ainsi, sa nouvelle mère le posait délicatement dans son landau déjà magnifiquement décoré avant de le couvrir de couverture. Une fois terminé, Mehya, la ménestrel, rejoignit la mère de Bjälbö pleurant les larmes de son corps. Elle était figée, crispée, mais malheureusement pour elle il n’y aurait que le temps qui panserait ses blessures aussi profonde soient-elles. Mais pourquoi s’infligeait-elle un tel supplice ?

Née de parents ou le plaisir charnel avait été consommé avant un quelconque mariage, il ne pouvait vivre caché à jamais. Puisqu’en restant dans l’ombre, déshonorer ses parents risquant d’être excommunier à jamais, aurait été une chose à laquelle le petit Bjälbö aurait du faire face sans cesse. Ainsi, seul le mariage aurait pu les sauver et vite, seulement pour une question de politique mais aussi de sens, il était impossible pour la jeune mère de penser à un engagement tel, son métier rendait la chose impensable. Alors, impuissante et résigné elle se leva lentement le regard vide pour quitter la demeure. Un dernier regard vers ce landau, vers cet enfant si magnifique et insouciant pour sortir de la maison.


« Attend ! Prend ceci, cela t'appartient. » La ménestrel lui avait tendu un magnifique collier.
« Non, offre-le à mon enfant lorsqu’il sera en âge de comprendre ces choses là. Je te l’ai offert lorsque tu m’as aidé et tu m’aide encore une fois se soir, je ne saurais l’oublier mon amie. Merci pour tout et au revoir je ne peux m’attarder ici. »
« Très bien… Je ne le sais que trop bien… Au revoir… »
« A jamais Mehya! »


C’est ainsi qu’elle partit, toujours les larmes aux yeux mais cette fois caché, près à affronter le tumulte dehors que ses soldats bravaient déjà depuis presque une heure. Elle pressa donc la poignée lentement et dans un élan de courage ouvrit la porte avant de la refermer derrière elle. Le mal avait été fait, et le bébé vivrait, il n’y avait que cela qui soulageait la jeune mère désormais seul. Dans un soupire elle s’avança d’un pas lourd mais soudain déterminé, chaque minutes passant témoignaient d’une once de courage et d’une volonté de fer de la part de la femme, les hommes qui l’accompagnait avait comprit cela dès l’instant ou elle avait commencé à marcher sous cette pluie torrentiel.

« Allons-y mes frères ! » Ordonna-t-elle sur un ton dur.

Etant la chef de ce groupe mais pas que, tous l’écoutèrent malgré un pincement au cœur pour le malheur que connaissait aujourd’hui leur amie. Tous partirent le regard vide vers leurs bases, les hommes de fer suivaient leur maître respectant son courage car en réalité elle n’avait rien en cette soirée si ce n’est un prénom. Bjälbö, un nom qui marquerait sans doute les esprits mais pour l’instant seul vestige d’un passé douloureux.
Revenir en haut Aller en bas
 
Les Chroniques De Bjälbö
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Les chroniques de Tosya [REACTION!]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Tosya :: Hors rp :: Section artistique-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser