Belle soirée (ELix Joysword)

La neige tombé dru ce jour là, transformant la terre de Yarkollie en une vaste contré blanchit par cette douce matière qui finirait par former de la boue en s'alliant avec la terre. Le Duc s'ennuyait profondément, entre quelques tracas avec deux nobles, il avait passé la journée à lire le Traité des Formes De l'a Guerre, d'Altois Nuniberg, un auteur très respecté dans le domaine militaire. En vrai Merkus le relisait, il l'avait déjà appris au temps de sa jeunesse.

Heureusement une heureuse arrivé devrait améliorer la soirée. En effet le Duc avait convié Elix Joysword à venir prendre quelque jour loin de la capitale dans son fief. On disait de la femme qu'elle avait une beauté diaboliquement ensorcelant, et Merkus ce devait de se l'avouer c'est ce qui l'avait persuadé d'invité la noble chez lui.

La journée fut donc assez longue, Merkus essaya plusieurs types de vêtements différents avant d'opter pour un pantalon en soie blanche, un pourpoint tout aussi blanc incrusté de quelques diamants, tout cela réchauffé par un manteau en poil d'ours blanc. Soit un aspect des plus angélique, qu'aimait se donner le Duc.

Pour cette dites soirée, Merkus avait confié quelques nobles de la ville, soit une bonne cinquantaine. La belle sœur du roi ne tarda pas à être annoncé. La ville étais à ce moment là presque éteinte, les habitants se chauffant dans leur demeure, les rues étaient désertées. Mais la Garde Ducale réservé une entré digne du nom de la dame. Une cinquantaine de soldat l'attendait aux portes de la ville, en armement d'apparat.

Ce ne fut que lorsque la dame arriva aux portes de la demeure ducale, une puissante bâtisse en pierre blanche d'un type architecturale ancien. Les colonnades et les statues étaient ici légion, tout était fait pour donner au lieu un côté de beauté et d'art.

Le Duc arriva à pied, portant sur sa tête la couronne des Ducs de Yarkollie, un anneau d'or, sertis de quelques pierres précieuses.

-Dame Elix, c'est avec grande joie que je vous accueille ici, votre présence me comble de plaisir, j'aurais la possibilité de pouvoir contempler votre charmant visage, ce à quoi mon cœur aspire profondément je dois vous l'avouer.

Le Duc se félicitait d'avoir eut le bonne idée de l'inviter chez lui. Elle était dans le style elfique, une femme d'une terrible beauté, et le Duc souhaitait déjà la rajouter à son tableau de chasse, des mieux garnis.

-Dame prenez mon bras je vous prie, prononça Merkus d'une voix charmeuse en souriant au sourire de la dame qui lui traversa le cœur.

Le jeune Duc glissa son bras sous celui de la femme, et commença à l'emmener dans la Grande Salle. Le passage de l'entré était un grand couloir, ou un tapis rouge aux bords bleu foncée s'avançaient amenant à tel ou tel porte. Le Long de ce même tapis, on retrouvait les traces artistiques de l'histoire de l'ancien royaume aux cinq étoiles. Les tableaux représentant les scénes de combat, la Bataille d'Alden Gests, la chute de Fondalyon, l'incendie de Goldam,... maints et maints contes qui ont fait l'histoire de cette endroit.

Les statues était là elle aussi, montrant Valkin le Brave, le visage gracieux, l'épée levé, l'ancêtre de Merkus semblait terrifiant. Tout les grands seigneurs étaient présent là, et un jour se serait à Merkus de se voir admiré par ses enfants et petit enfants, quand son temps seraient venu, un sculpteur viendrait, et verrais de sa vie une image dans la pierre, pour que tous savent un jour qui avait été Merkus, dit de la Violette.

-Mes ancêtres, des premiers Roi de l'ancien royaume de Yarkollie, à mon père, tous sont ici, comme un arbre généalogique, dit le Duc en avançant devant tout les regards immortellement froid des pères de ses pères.

Le couloir finit par amener à la salle de réception, une immense salle, décorait à la dernière mode. Les lustres de cristal, les tables couvertes de nappe en soie blanche, l'argenterie, les assiettes de porcelaines, la nourriture sélectionnée avec soin, le vin et alcool de choix,... Et même la musique était de celle qu'on écoutait à la cour. Tornebourg pouvait se vanter d'être une cour digne de celle du roi, quoique moins peuplé.

Les nobles étaient déjà là, parlant entre petit groupe, ils se tournèrent tous à l'annonce de l'entré de Merkus et d'Elix Joysword. Puis après quelques révérence, l'ambiance repris. Merkus se fit un plaisir de présenter quelques uns des nobles présent ici.

-Là bas, l'homme à forte corpulence, et aux pourpoints d'un vert tel que même la pire engeance d'un démon ne pourrait pas porter, c'est Kaltar de Systylie, on dit de lui qu'il connait plus de contrebandiers que les contrebandiers eux même, c'est par lui que passe tout achat de produit exotiques.

L'homme en question parlait à un autre homme, de petite taille et à la moustache bien garni. S'il avait sa place dans la haute société, c'était juste du aux nombres incroyable de noble qui se servent de produit à tendance drogante.

-Voici, Lisa de Montfaucon, une très belle femme, proche de ses 25 ans, elle est sans doute la femme la plus courtisé de la cour.

Tous savait que la dame en question avait été l'une des nombreuses amantes du Duc de la Violette, un autre scandale, que celui des Montfaucons, enfin de l'histoire ancienne qui faisait bien rire la cour, et renforçait l'image de l'incorrigible charmeur que portait Merkus.

Ce dernier la conduisit vers un groupe de trois personnes. Richald de Gonac, grand maître de la trésorerie royale, accompagné de la comtesse de Chateaumont, une belle femme de trente ans, et qui avait une relation bien ambigüe avec le Gonac. La troisième personne, était Isabelle de Maquiste, fille du Comte de Maquiste, du haut de ses 20 ans, elle commençait déjà à faire rivalité à la Montfaucon, son aventure avec la Violette l'avait aidait à s'implanter dans la société.

-Voici Elix Joysword, dit le Duc après avoir présenté chaque personne à la dame invité, souhaiterez vous boire quelque chose demoiselle Elix ?

Merkus s'isola du petit groupe ou il avait laissé Elix, serais t-elle survivre dans la fosse aux lion, le Duc voulait voir qu'elle était les talents de la jeune femme pour vivre au sein de la cour. Il ne devait pas se le cacher, mais cette femme, plus qu'une femme de plus à séduire, était un éléments qui lui serais utile dans le jeu de la politique, sœur bâtarde du roi, chose des plus intéressants.

Le Jeune Duc, faisant vis d'aller chercher un verre, alla trouver l'un de ses meilleurs serviteurs, Jehan Kallahan, le bouffon du Duc. Ce dernier amusait quelques nobles par des blagues des plus connues mais toujours aussi amusante à attendre. Plus qu'un amuseur publique, il était le meilleur espion du Duc, entendant tout, il était indispensable à tout bon noble voulant gagner à la cour.

-Garneux, j'ai une mission pour toi ce soir, dit le Duc, une fois que le bouffon c'était glissé près de lui.

Garneux était son surnom depuis une vielle histoire, l'homme assez laid, par sa petite taille, et sa mine de lépreux, avait en effet eut une liaison avec la Dame de Garne, une vielle dame en mal d'amour. Depuis le surnom était rentré dans l'accoutumance, et la dame caché dans sa demeure de campagne.

-Bien mon maître, dois je penser que l'oiseau est sortit de son nid sans surveillé ses oeufs ?

-Il te serais plus avisé de cueillir les oeufs avant son retour alors.

-Sauf si j'en possède déjà, n'est ce pas

-Brave Garneux, je n'ai hélas pas le temps de continuer une si belle conversation, il me faut ton aide pour ce soir, la Dame Elix, fait ses premiers pas à la cour, il faudrait l'éprouver un peu pour voir ce qu'elle vaut, je compte sur toi et tes vieux tours de beau parleur.

-Il fut un temps ou j'étais beau et je chantait pour la cour des plus grands rois

-Tu n'a jamais était chanteur mon brave Jehan.

-Non mais j'aurais aimé, pour l'oiseau, il a finalement trouver nul œuf à son retour.

Le Bouffon retourna à ses blagues. La pauvre Elix allait se retrouver face à plus d'ennemies que d'amis. Merkus avait déjà son plan bien en tête, là ou beaucoup se tromper, c'était dans le fait que le Duc de la Violette n'était qu'un jeune noble aimant la guerre et les femmes, il était surtout un franc manipulateur.

Trouvant un servant il attrapa deux verres de Champagne de L'Oudian, le meilleur breuvage de Yarkollie, au prix tout aussi élevé et alla retrouvait la jeune femme. Les trois nobles avec qui il l'avait laissé était déjà partit. Elle semblait être déjà entré dans la cour sans lui.

-Et bien dame, vous semblez avoir frustré quelques uns de mes amis ce soir, dit le Duc avec un doux sourire, veillez à vos mots et à ce que vous pourriez dire, il en est ici qui peuvent vous détruire rapidement avec une épée, mais avec une langue aussi aigüe que celle des serpents.

Merkus amusait par tout ce jeu de scène, était déjà impatient de voir la suite des affrontements, la sœur bâtarde étant vu comme une profiteuse plus que comme la sœur du roi, elle devait jouer sa meilleure carte ce soir pour s'inscrire dans ce monde.

-Danseriez vous, demoiselle, demande la Duc, en tendant sa main.

Merkus ne savait que quoi penser de cette demoiselle typiquement provincial, elle n'avait aucun comportement commun de la cour. Elle l'amusait légèrement, comme pour un objet exotique venant égayer l'ambiance. Pourtant il se devait de l'admettre, sa beauté et ses courbes fortes accueillantes invitait le Duc à aimer l'exotique. Il serait arriver qu'un temps le jeune prince des boutures comme il arrivait qu'on nomme Merkus, aurait était plus prompt à s'entre lier avec la belle dame qui lui offrait un magnifique panorama de chasse vers ses atours les plus aimables.

Le Duc sourit avec douceur et volupté en contemplant les miracles de Dame nature. Il n'afficha pas pour autant son attrait, il préférait laisser la dame essayer de le séduire encore plus. Loin d'une envie juste vaniteuse et iniquement sans profonde conviction, il aimait juste voir sa dévotion dans sa cause. Car notre bel ami, n'était ni stupide ni aveugle, il savait que cette belle dame, sœur du roi par un acte que le jeune Duc ignorait comme étant plus qu'une coutume ducale aussi une pratique royal, ne recherchait pas la félicité de ses beaux yeux (quoiqu'on aurait quête à la vouloir), mais qu'elle aspiré à un autre but, qui ne semblait guère difficile à un courtisan comme Merkus de découvrir au vu de sa situation. Cela lui plaisait pour dire le vrai dans le trouble, il lui semblait fort aimable qu'il aide cette fille bâtarde dans son coin sombre alors qu'elle pouvait demander le trône, autour duquel Merkus trouverait bien plus de félicité qu'il ne pouvait espérer en trouver dans son portrait.

Non qu'il soit ambitieux ou jaloux, les idées de pouvoir s'échafauder dans son cerveau. Cela l'entraîna à se blâmer de penser pareil chose. Mais il se consola sa moral en se disant que face à pareil change, un homme aussi vertueux soit il ne peut ne pas y penser, mais de là à agir dans ce but se serait autre chose. Non, pour l'instant il ne faisait qu'y penser sans rien de mal, juste comme de possible action envisageable.

La danse fut bien mené, les deux cherchant à se séduire sans avoir de moindre sentiment sortant de l'ambition ou de l'attrait physique, cela donna lieu à une danse des plus charmantes, comme si la beauté et la grâce sortait de la vanité, l'orgueil et le luxe pour former un conglomérat de vertu. Les quelques mots murmurer au Duc, renforcèrent l'idée de secret et donc de la complaisance qu'à l'homme de caché certains de ses actes.

-Vous êtes des plus pardonnées, chère princesse, murmura le Duc à l'oreille de ladite dame.

Esquissant une danse, le Duc se déplaça vers un coin plus isolé de la salle, ou seul un vieillard sourd, ancien officier de l'armée ducale, il était là pour former le décor de quelques reliques de la gloire Yarkolienne, et quoi de plus glorieux qu'un exemple vivant avec lequel la communication est possible. Aux côtés du reliquat, on pouvait observer deux dames qui piaffait comme deux oies légèrement trop commère, qui ne peuvent pour quelques regards ou danse échanger avec un de ses galants hommes qui enviaient le Duc d'avoir attirait à elle la demoiselle de Joysword, qui sublimait la masse masculine par ses courbes attrayantes.

-Ma Princesse, je suis le plus heureux des hommes d'avoir eut l'idée divine de vous invitez, comme la fête aurait était austère sans votre présence des plus charmantes, murmura le valeureux duc, en glissant sa main sur le flanc du corps de sa partenaire, comme une armée se déplaçant vers le château à conquérir.

Douceur et volupté, voilà le comportement du Duc, qui sentant le parfum égayer son odorat, et sentant sa peau si proche de la sienne, ne pouvait résister de rapprocher ses lèvres de celle de la nouvelle noble proclamait princesse. Toute une habilité était recommandé pour éveiller tant d'attirement d'une personne. Vaillance et Passion était ses deux généraux.

Merkus laissa la demi sœur de son doux roi s'enfuir, peu habitué à cela il fallait l'admettre. Enfin ce n'était qu'un jeu, on gagne ou on perds, et le Duc n'avait guère la motivation pour mener le jeu jusqu'au bout. Cela était d'un ennuie profond, et ses moments ou il se livrer à ce divertissement. Enfin, la jeune Elix si elle voulait entrer dans la haute société aurait inévitablement besoin de lui, qui comme un bon Duc avait réussi à se rendre inévitable dans les relations à avoir pour être un tant soit peu élevé dans la Haute société.

La soirée arrivait au moment le plus agréable, celui ou le bon bouffon du Duc, membre imminent du groupe le plus craint allait entrait en jeu. Suivant les belles consignes de sa majesté Merkus, roi des batifoleurs, il advenait qu'il devait éprouver la nouvelle arrivante dans ce vaste monde, et quoi de plus éprouvant qu'une Braivasta, comme on nommé ce qui allait suivre ici.

Flanquait de quarante autres gens d'esprit assez court, Jehan arriva masqué et totalement méconnaissable comme sa suite, qui distribuait à grandes effusions des masques de formes aussi diverse que recherché. Bientôt, ce fut une troupe de noble masqué qui prenait plaisir à jouer ce doux jeu. Tandis que Merkus allait gagner une place confortable pour mieux voir cette belle œuvre née de son esprit fougueux.

Richald de Monfarc ne tarda pas à démontrer à quelle points il était assez pris par l'alcool qui coulait plus qu'elle ne le devrait dans son doux sang, et attrapant Elix par la man la fit tourner dans une ronde ou tous la regardait en riant. Il fallait prévenir que Jehan pour combler les désirs de son maître n'avait en aucun cas donnait de masques ou quoique ce soit à l'invité nouvellement arrivante et qui ne devait pas connaître la Braivasta.

Le jeu consistait à cela, provoquer la honte chez une personne pour l'éprouver et voir si elle avait suffisamment de cran. Il ne s'agissait pas de résister aux rires, dans ce cas là, se serait folie, mais de pouvoir les supporter qui intéressait le Duc, il jugeait le tempérament d'une personne de la sorte, et soit arrivé pour aider cette dites personne, ou alors s'il la trouvait pas assez digne pour être inscrit dans la cour des hauts nobles, il la laissait aux mains de ces personnages masqué et totalement détestable.

On pourrait prendre Merkus de la Violette pour un être acerbe, et le détesté au point de vouloir le pendre (certains le veulent pourtant mais pour d'autres motifs), mais non le Duc de Yarkollie, ne faisait pas cela par cruauté ou vice, juste par une certaine habitude prise d'éprouver les personnes qui ne connait pas et ainsi jugé de leur valeur et leur vertu. D'autant plus que le Duc semblait condamner ce genre de pratique qu'il n'arrivait hélas pas à empêcher, image et version que tous croyait, à son plus grand plaisir, sans doute car il ne prenait jamais part à ce genre de distraction préférant observer.

Merkus ne bougea pas, ayant entamé une conversation avec Lucius de Parnac, il ne prêtait nul attention au jeu de la bonne cour qui l'entourait, préférant jouer l'hypocrisie de n'être nullement lier à tout ce qui se tramait. C'est donc en voyant débouler la belle sœur du roi en furibond face à lui qui daigna apportait un peu plus de considération au monde qui l'entourait, et comme un enfant voyant pour la première fois la mort s'indigna ce celle ci.

-Ma belle demoiselle, vous vous méprenez je ne cautionne en aucun cas ce qui se passe ici, mais je ne suis aussi en aucun cas capable de l'empêcher sans froisser trop de personne et malavisé ainsi mon propre jeu. Mais je vous pris de m'excuser pour ce que vous avez pus voir, ou subir, en effet il n'est guère prudent pour une novice d'entrer ici sans de protection plus adéquate.

Le Duc prit congé de Lucius et appela trois gardes à lui, l'armure de la garde Ducale, brillait de milles éclats, argentés avec de belles gravure dorées, toute la gloire du pays était ici, gravé dans le métal.

-Messieurs, je vous prie d'escorter les quelques trouble-fête jusqu'à leurs demeures, l'alcool à bien trop été versé dans mon dos il me semble.

Les trois grades ne tardèrent pas à envoyer les plus atteint par le Vin d'Asboret, chez eux, tandis que les autres se calmèrent, et que le brave Jehan retrouva sa place de bouffon habituelle, avec sa mission réussit. C'était un homme des plus extraordinaire que ce bouffon là. Plus qu'un complice, un ami des plus dévoué et des plus mortelles pour les ennemies de la couronne à cinq étoiles.

-Damoiselle Elix, pour me faire pardonner, accepteriez vous de venir prendre le thé avec moi, à l'abri de ses gens bien peu accueillant, vous pourriez me dire ce que vous envisagez pour votre personne dans l'avenir des choses.

Merkus tendis son bras, jugeant utile désormais d'entendre ce que la belle demoiselle du Shaymale avait à dire. La double bâtarde, fille d'une union des plus déplorable, aurez bien quelques malices à réaliser. Même si le Duc haïssait les elfes au plus haut point (quoiqu'un peu moins que les Dinakiens), il voulait entendre ce qu'avait à dire cette bouche à moitié corrompu.