Un Duc et son roi (Ibadric Joysword) FINIT

Sujet: Un Duc et son roi (Ibadric Joysword) FINIT Dim 1 Nov 2009 - 20:53

Le temps était pluvieux aujourd'hui, la pluie transformait le ciel en un amas grisâtre et sale, mais ce temps là était connus dans la Yarkollie, et les habitants en étais habitués. Les corbeaux volaient dans ce ciel, cherchant quelques chose à manger, et le duc attendait à sa fenêtre, songeant face au lac de Tornebourg, dénommé Narnoch Geths.

Dans ces contrés, la guerre était beaucoup trop présente, trop de mort, trop de souffrance, c'est pour cela qu'on prenait les Yarkolliens pour des barbares, parce qu'ils se battaient encore et toujours, pourtant il en était ainsi par nécessité, tous savait être dur et vivre avec peu.

TorneBourg était le symbole même du style de vie de la Yarkollie, une ville en pierre, qui semblait imprenable perché sur sa petite colline et surplombant les eux calmes de son lac. L'intérieur de la ville était assez banal, des marchands, des hommes simples qui travailler, le bruit du forgerons se mêlant à celui du tanneur.

C'était aujourd'hui que le roi, Ibrafrid Joysword, devait arriver, Merkus avaist envoyé des chevaliers pour conduire le roi le long de la route, et la délégation ducale devait aller accueillir le monarque avant qu'il arrive à la capitale. D'ailleurs la forme du cavalier qui approchait était celle du messager qui devait prévenir de l'arrivée royale.

Merkus regarda le cavalier s'approchait de la capitale, il semblait si petit, si ridicule, une simple forme flou dans l'horizon, comme étais chaque humain, un simple corps, un simple esprit, facile à éliminer. Ainsi la vie n'était rien, rien de vraiment important en tout cas pour qu'il soit si simple de l'ôter.

Le Duc se dégagea de la porte pour aller dans l'antichambre ou il fais mander ses écuyers. Il allait revêtir son armure et ses armes pour accueillir le roi, le protocole le voulant, l'escorte devant assurer la protection du roi. En Yarkol, l'escorte ne pouvait pas entré dans la ville, une coutume ancestral, c'était pour cela, que le duc et ses hommes allait à la rencontre du roi pour l'amener sain et sauf ici, même si les risques depuis le pont de Bristol et TorneBourg étais presque nul.

Les écuyers arrivèrent et aidèrent le duc a revêtir son armure, faites d'écaille de métal, la protection étais bleu azur et or, couleur de la famille De la Violette.

La délégation ne mis pas longtemps à partir, traversant la ville, les vingts chevaliers accompagnés leur duc, l'étendard de l'ours bleu flottant au vent. Ils devaient retrouver le roi au pont de Bristol, le point entre les terres de la ville de TorneBourg et le reste des terres. Là ou le duc devait attendre le roi.

Merkus arriva à ce pont, un riche pont ne pierre qui enjambait une petite rivière, sur ce pont on trouvait quelques statues et représentations de l'histoire de la Yarkollie, soit des batailles, des combats et des morts, encore et encore.

Le roi arrivait, au loin, on voyait son étendard flottait au vent. Les chevaliers et le duc descendirent de leur monture et se mirent à genoux, l'épée sortis et planté dans le sol. Le Duc de Yarkol n'avait pas vu le roi depuis assez longtemps, sa présence étant retenu ici, les troubles avec Dinak étant de plus en plus fréquents.

Sujet: Re: Un Duc et son roi (Ibadric Joysword) FINIT Lun 2 Nov 2009 - 19:00

La Yarkollie, enfin. Après cette si longue marche, le roi et ses hommes entraient enfin dans le domaine du duc de la Violette. le duc aussi semblait les attendre car très tôt, on vit apparaitre un messager qui venait prévenir Tornebourg de l'arrivée du souverain.

Ibadric n'avait qu'un vague souvenir du duc de Yarkol. Les deux hommes ne s'étaient vus qu'une fois, lors du couronnement du roi et depuis, bien que la région soit d'une une perpétuelle tension, aucun problème majeur ne semblait avoir eu lieu en Yarkollie, du moins jusqu'à présent. Car l'arrivée du roi était motivée par une lettre de Merkus qui souhaitait que le souverain rejoigne Tornebourg, sans autre explication. Le duc avait sûrement omis de donner une explication à cette convocation par peur que le courrier ne soit intercepté. Ibadric Joysword n'avait donc pas cherché à comprendre et le lendemain de la réception de la missive le roi et son escorte quittaient Shyamal.

Un valet s'avança avec un petit coffret dans les mains. C'était un gamin dont la mère travaillait aux cuisines de la demeure royale, un pauvre môme que le long voyage avait rendu encore plus maigre qu'il ne l'était déjà. Ibadric lui adressa un sourire et ouvrit la cassette. A l'intérieur se trouvait un casque, un magnifique casque en argent orné d'une couronne d'or, le casque royale, aussi vieux que Nuagile. Le roi sortit délicatement l'objet de sa boite et le visa sur son crâne. Puis il se redressa, ajusta ses vêtements et mis son cheval au pas.

Merkus de la Violette et ses hommes attendaient au milieu du pont et avait déjà mis genou à terre. Ibadric éprouva de l'admiration et de la pitié pour ces hommes qui restaient immobiles malgré le mauvais temps. Le roi fit accélérer quelque peu l'allure de son destrier afin d'épargner une trop longue attente à la délégation. Enfin, lorsque le souverain fut à la hauteur du duc, il ordonna à celui-ci de se relever et sans plus attendre, la délégation se mit en marche vers la demeure ducale.

La traversée de Tornebourg se fit en silence. Les gens de la ville s'inclinaient respectueusement devant la troupe lorsque celle-ci passait devant eu puis retournaient à leurs activités respectives. Le valet du roi suivait les cavaliers en silence, tirant une mule lourdement chargée.

Enfin, les cavaliers arrivèrent à la demeure du duc. Ibadric descendit de cheval, ôta sont casque et se tourna cers Merkus :

"Maintenant que je suis sur vos terres, pouvez-vous enfin m'expliquer ce qui motive cette hâte ?"

Sujet: Re: Un Duc et son roi (Ibadric Joysword) FINIT Mer 4 Nov 2009 - 19:18

Merkus ne bougea pas de sous l'eau, il restait ainsi agenouillé, si on lui avait appris à se battre et à diriger des armées, on lui avait aussi appris la fidélité et l'amour pour le roi. Quand ce dernier arriva à sa hauteur il lui permit de se relever, et le Duc agit instantanément.

-Je vous souhaite la bienvenue en Yarkollie Messire, mon épée et mon château sont votre.

Phrase que disait chaque Duc de Yarkol à son roi, cette phrase signifiait bien plus qu'une simple démonstration de vassalité, elle rappelait que les Ducs de Yarkol se battaient pour leur roi, et défendaient sa demeure.

Le voyage se passa sans grande action et en silence sous la pluie, seul le bruit des gouttes d'eau qui s'écrasaient contre le sol, les suppliques des mendiants, les gardes qui les repoussaient et le bruit quotidien de la ville, venaient interrompre le calme des montagnes.

Tornebourg était là, magnifique cité du peuple de Yarkol. Bâti sur une colline, la cité dominait les environs. Entourés d'une épaisse muraille seul un fou penserait à l'assiéger. Le premier bâtisseur du bourg était Ultin II, dit le fougueux, et il fit ériger cette ville pour servir de citadelle. Au fil du temps, la citadelle avais grandit et etait devenu une riche cité.

D'ailleurs on retrouvait cet aspect avec le château. Le château de Kuntord. Une splendeur du duché, les murs été fait dans une pierre noire que l'on ne trouvait que dans les plus hauts coins des montagnes, cette pierre était l'une des plus résistante qui existe.

Le château étais construit sur le point le plus élevé de la colline. Les murs formés un puissant rectangle, tandis que le donjon surplombait les environs, s'élevant loin vers les cieux. On disait que ce donjon était le plus grand qui existait dans le monde, et qu'il plongeait sous terre loin vers la demeure du mal.

Il fallait reconnaître que cette légende n'était que pur fantaisie, mais le donjon était très grand, et les ancêtres de Merkus avais fait creusé maintes galeries dans la colline, selon d'autres rumeurs, les galeries seraient pleine d'or et de pierre précieuses, mais cela personne ne le sait car l'accès est interdit.

Le convoie passa par le pont levis qui était abaissé pour entrer dans le château. Une fosse entourant les murailles, peu profonde, mais assez pour empêcher d'éventuelles assiégeant de prendre facilement les murs de l'ancienne citadelle.

L'intérieur de la cour changeait totalement de ce qu'on aurait pus attendre. Là, plus aucune trace martial, seul une beauté total. Merkus avait voulu marquer un changement, et pour se faire, il avait invité des architectes, jardiniers à faire de l'intérieur de son château, un lieu de paix et d'accueil.

Les jardins se succéder, les fleurs et les arbres poussaient en une plénitude magnifique, des petits bassin d'eau accueillait la noblesse du coin, l'endroit ressemblait plus à un coin de paradis. Ici on ne trouvait nul trace de la guerre et de la mort, un endroit pour oublier la souffrance qu'il y avait derrière les murs noirs.

Le duc comptait faire évolué la ville entière vers ce modèle, et déjà on commençait à reconstruire des quartiers, a faire pousser des jardins, Tornebourg avançait vers une nouvelle vie, pourtant la menace de la guerre planait toujours dans les environs.

Le Duc descendit de sa monture à l'entré du château et donna les rênes à un palefrenier qui arrivait. Le roi reçut l'aide d'un écuyer pour descendre. Les deux nobles allèrent dans le salon de réception. Une pièce qui se trouvait dans le donjon, la première pour dire le vrai. Une grande salle richement vêtu, certainement d'une mode ancestral pour le monarque vivant dans la capitale, mais ici on avais gardé le style ancestral et culturel.

D'immense tapis rouge étais je té à terre, les murs étais couvert de tableau de faits d'armées, ou d'armes même. Une immense cheminée réchauffé l'intérieur de la pièce, tandis que des couloirs sur les cotés mené aux autres pièces.

Merkus se jeta dans un fauteuil de velours bleu près de la cheminée, laissant un autre fauteuil plus confortable à ses cotés au roi. Les flammes sécherait le Duc qui enleva son casque gelé par le temps, il ôterais son armure plus tard.

-Messire, je vous ai convié ici, car j'ai un projet à vous soumettre, ou plutôt à vous dévoiler car il est déjà tout fait, et n'attends plus que mon départ pour se lancer. Je compte reprendre les terres de Yarkol au royaume de Dinak. Et posé les frontières jusqu'au fleuve Yarkol à l'ouest et à l'est jusqu'à la lisière de la forêt de Zubsco.

Merkus avais parlé avec calme, mais dans ce calme une oreille un peu doué, pouvait entendre un timbre de passion et de dévouement. Le Duc voulait reconquérir la Yarkollie, pour se prouver quelque chose, ou prouver quelque chose à quelqu'un. Une raison personnel semblait l'animé.

Sujet: Re: Un Duc et son roi (Ibadric Joysword) FINIT Sam 7 Nov 2009 - 20:55

A l'annonce du duc, le roi se raidit sur son siège et crispa légèrement ses mains contre les accoudoirs mais garda la mine impassible, exprimant peut-être un léger étonnement. C'était arrivé, enfin. Le roi s'était préparé à ce moment depuis longtemps, le jour où il se retrouverait face à une menace de guerre inévitable. Le monarque ne s'était cependant pas attendu à ce que ceci vienne d'un de ses vassaux.

Et pourtant... Pourtant Ibadric savait ce qu'avait dut endurer Merkus de la Violette lors de la création de Dinak. Dan Azyrith et ses hommes n'avaient pas hésité à envahir son territoire et les yarkolliens n'avait pas pu à l'époque les en empêcher. Mais à présent, une occasion s’offrait au duc pour se venger et quelque part, Ibadric le comprenait. Le roi savait aussi que, quoi qu’il puisse dire, la guerre aurait quand même lieu.

Mais si Merkus déclarait la guerre à Diank, il y avait une chance pour qu’Alasaria l’apprenne et attaque le royaume ennemi, ce qui l’anéantirait. Mais cette chance restait faible malgré les espions et si Alasaria restait dans l’ignorance, alors toute l’armée de Dinak s’abattrait sur Yarkol, ce qui pourrait entrainer la défaite ou une vengeance sanguinaire si victoire il devait y avoir. Le roi ne se faisait pas de soucie pour Ellandy toute entière car elle disposait de soldats nombreux, bien équipés et nourris convenablement. C’était pour le duc et pour Yarkol qu’Ibadric s’en faisait car si Merkus était prêt de la défaite, le monarque aurait beau envoyer autant de renfort que possible, il était peu probable qu’ils arrivent à temps…

Après une longue réflexion, Ibadric releva les yeux vers le duc et lui dit d’une voix posée :

"Je comprend votre décision messire, mais je voudrais d’abord vous poser une question : désirez vous vraiment cette guerre ? Sachez que quelque soit votre réponse, je ne vous barrerais pas le passage mais vous savez ce que je pense de la guerre, de l’importance que j’attache à notre statut neutre, même en cette période trouble où tant de gens pensent qu’Ellandy devrait entrer en guerre. Alors ne prenez pas mal ma question car loin de moi l’intention de vous vexer, je désire juste savoir si cette décision a été suffisamment réfléchie."

Le roi avait parlé calmement en fixant le duc d’un regard intense. A présent, il régnait un silence pesant, seulement troublé par le ronflement léger du feu de cheminée et par la pluie frappant les carreaux des fenêtres.

Sujet: Re: Un Duc et son roi (Ibadric Joysword) FINIT Dim 15 Nov 2009 - 17:55

Merkus porta son regard sur le feu, il se rappela les contes que lui récitait le vieux conteur jadis. Il lui disait que la Yarkollie étais jadis grande et puissante, que la beauté de ce territoire étais comparable à la capitale et à n'importe qu'elle endroit existant. Mais que cette beauté et ce sentiment de puissance avais conduit son grand père, puis son père à délaisser le coté guerrier, pour jouir d'une paix qui ne pouvait durer.

Lorsque Dan le maudit arrive et entreprit sa reconquête, la Yarkolie n'arriva pas à le repousser, elle ne parvint pas à empêcher le traite de s'emparer de leurs terres, les morts avaient était trop nombreux, trop sanglant, la violence avais rendu fou bien des hommes, l'horreur de la guerre.

Mais aujourd'hui, le Duc de la Yarkollie, n'étais pas du même genre que ses prédécesseurs, aujourd'hui Merkus dit de La Violette, étais comme son ancêtre Herald, le Doré, un homme de guerre, près à tout pour gagner. Et il gagnerait ou mourrait, il triompherait, il repousserai l'occupant, libérerais les terres occupés et montrerait à Dinak que la Yarkollie ne se complaisait pas dans un statut de neutralité, mais que leurs lames ne supportaient pas plus longtemps son règne.

Merkus avais grandit parmi les contes de grandeur, de chevalier, d'exploits, et aujourd'hui, il décidé de construire son propre mythe, il ne laisserait pas Alsaria combattre seul le traître, il ne laisserait pas les siens en arrière pour ne pas risquer leur vie, car tous en Yarkol étais prêt à donner leur vie pour une noble cause.

Le peuple le suivrait pour la reconquête de la Yarkollie, mais Merkus voulait aller plus loin, prendre Criméa, faire tomber Dan, et libéré le peuple tombé sous le joug de l'ennemi. Mais dans cette quête ils seraient moins nombreux, car seul les fanatiques ou les fous le suivraient, mais, même seul Merkus se rendraient à Criméa. Mais avant ça, il devrait reconquérir la Yarkollie.

-Mon roi, ce n'est pas mon esprit qui guide mes actions en ce temps là, c'est mon cœur, ce dernier me pousse à libérer la Yarkollie, à reprendre les terres qui avaient appartenu à mes pères, et à montrer que personne n'a le droit de s'approprier nos biens sans risque. Mais n'ayez crainte, avant de m'engager dans ce conflit, c'est tout mon esprit qui a parlé, analysé, et construit nos plans de batailles, cette guerre sera un succès, je n'en doute pas un instant, mais ce qui nous reviens de voir c'est l'au delà de la reconquête. Car si Dinak décide de faire de ce conflit une guerre total entre nos deux nations, alors ce ne sera pas que de simple bataille et siège pour reprendre nos terres, mais une guerre totale, et mon duché sera la première rempart à l'envahisseur, j'ai pensé à cela, et plus loin encore, et je suis en capacité de répondre à toute possibilité, cette guerre est totalement réfléchie, mon roi.

En parlant Merkus rejeta une buche dans l'âtre, le feu flamba encore plus, comme le feu qui brulait son cœur, le poussant à se surpasser et à trouver une gloire qui redonnerai à la Yarkollie, le statut d'un grand duché, ou les légendes alimenterons les rêves de tout un chacun sur cet endroit.

Sujet: Re: Un Duc et son roi (Ibadric Joysword) FINIT Lun 16 Nov 2009 - 17:32

Ibadric Josword avait écouté avec attention la réponse de Merkus. Celle-ci n'avait franchement rien d'étonnant, aussi le roi, alors que le duc parlait, avait réfléchi à ce qu'il serait bon de faire. D'innombrables pensées se bousculaient dans son esprit et le monarque avait peine à rassembler ses idées pour trouver une solution convenable.

L'idée de faire la guerre, malgré de très nombreux et désagréables pressentiments s'imposait de plus en plus en lui comme étant la meilleure des solutions. Mais une certaine réticence restait encore. Après une bien longue réflexion, le monarque finit par déclarer :

"Puisque telle est votre décision, je tiendrais ma promesse et je ne vous barrerais pas le passage..."

Puis après un court silence :

"J'ai également décidait de vous venir en aide. Je ne doute pas une seule seconde de vos capacités mais nous avons déjà eu de bien mauvaise surprise avec Dinak et je ne souhaite pas vraiment que la prochaine soit la défaite d'Ellandy et la prise de Yarkol. Aussi, je vais de suite écrire un message pour Shyamal afin que l'on envoie des hommes et des vivres ici. J'irais ensuite prendre repos car vous devez sûrement connaitre la fatigue que ce voyage a occasionné."

Sur ce, le roi salua le duc. Ces paroles lui avait certes couté et il savait parfaitement ce qu'il venait de faire mais, au fond de lui même, il savait que cette guerre ne serrait pas inutile. Un serviteur vint alors et conduisit le monarque à ses appartements, que ce dernier trouva fort confortables. Puis on apporta de l'encre et du parchemin et Ibadric rédigea la lettre pour Löranys, qui gouvernait Shyamal en l'absence de son époux. Le roi demanda a ce que l'on envoie deux mille hommes ainsi que des vivres, tentes et équipements de rechange en conséquence. La missive fut envoyée le soir même par pigeon voyageur et arriva à Shyamal deux jours plus tard.

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