Rin Azel [terminé]

Nom : Azel

Prénom : Rin

Âge : 21 ans

Origine : Dinakienne
Métier/rang social : mercenaires

Talents/aptitudes/défauts :
Son plus grand défaut serait sans doute son manque d’éducation, lui apportant le plus souvent de nombreux ennuis. Sa capacité à apprendre et assimilé les choses rapidement est une de ses plus importantes dispositions. Son talent est sans conteste celui de ne jamais manquer ses cibles.

Equipement et armement : Une épée longue et une courte, toute deux légères.

Description physique : Des cheveux poivre et sel lui descendant jusqu’à la taille, assortit à une peau blanche… Bien qu’elle fût jeune, c’est la première chose qui accroche le regard chez Rin. Chevelure étrange, femme bien mystérieuse. Ses yeux or, perçant, sont le miroir de son âme. Félin, hautain et mauvais. Un regard que l’on ne croise qu’une seule fois.
Son visage finement dessiné ne laisse jamais transparaitre ses émotions. Les seuls qu’elle laisse transparaitre ne sont que pur comédie, afin de tromper l’ennemi.
Elle se sert de son corps, aux formes généreuses, comme une arme pour mieux ravir ses victimes.

Caractère : Ni dieux ni maitre sont les maitres mots de la jeune femme. Les seize ans qu’elle a passé enfermer dans sa prison dorée n’on en rien arrangé son caractère. L’absence de ses parents et l’indifférence de ses nourrices ne lui a apporté aucune éducation, aucun cadre. Comme les jeunes enfants, elle ne fait pas la différence entre ce qui est bien et ce qui est mal.
Rin n’a aucune conscience moral, aucun remord, aucuns sentiments. De plus, elle possède une anomalie génétique qui fait qu’elle ne ressent pas la douleur, ni les changements de température. Ce sont des choses qui font d’elle une adversaire redoutable.
Aspirant à une liberté totale, elle a une profonde aversion sur toute autorité voulant lui dicter sa conduite, bien que son « mentor » ai déjà été obligé de la remettre plusieurs dans le droit chemin.

Est-elle folle ? Cette question Rin ce l’est souvent posée, mais hélas elle n’a jamais trouvé la réponse. La raison, peu être l’a-t-elle déjà perdu le jour où elle avait bien manqué tuer sa famille.

Histoire :

La porte s’ouvrit sur un homme épuisé s’essuyant les mains sur un linge blanc couvert de sang. Il fit face à un deuxième homme qui faisait les cent pas dans le vestibule depuis bientôt de nombreuses heures. Voyant le médecin, il s’arrêta net et le regarda d’un air grave.

« Alors ? Comment va-t-elle ? »

Le soigneur tordit le tissu visiblement embarrassé.

« Et bien, votre épouse va bien, mais il y a des eu complications… »
« Mais parle voyons ! Assez de ce mystère ! » cracha-t-il en faisant en pas en avant et levant le point.

Il recula d’un pas sous l’air mauvais du seigneur.

« Il… il y a eu des complications, hélas… Hélas votre femme ne pourra plus avoir d’enfants… »

L’écartant de son passage, il pénétra dans la pièce et découvrit sa femme exténué souriant faiblement à la servante, qui lui épongeait le front avec un linge humide. L’assistante du médecin tenait le nouveau né incroyablement calme dans les bras, elle se tourna vers son père et lui sourit en lui tendant le bébé.

« Seigneur Azel votre enfant est en excellente santé, et votre femme sera sur pied dans très peu de temps. »

Le seigneur pris l’enfant qu’elle lui tendit dans ses bras et fut pris d’une rage folle en constatant qu’elle lui avait donné une cinquième fille.
Il la remit dans les bras de la femme et fit face à la sienne.

« Mais que t’ais-je donc fais ? Ai-je épousé une sorcière pour que tu ne me donne point d’héritier ? »

Puis il fit demis tour et repartit comme il était venu, d’un pas raide et claquant les talons, laissant derrière lui sa femme en pleur dans les bras de la servante.

L’enfant était issus d’une grande famille bourgeoise, elle aurait put avoir tout pour elle, mais seulement le fait qu’elle soit une fille lui valu la haine de ses parents et l’indifférence de ses sœurs.

Confié à une armée de nourrice et de surveillant, la jeune fille grandit loin des siens dans leur plus totale indifférence.

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Dans une pièce immense, vide de tout meuble, hormis une bibliothèque, où s’étalait de nombres ouvrages, une table et un tabouret sur lequel une fillette était installée. Bien qu’elle n’est que sept ans, ses cheveux avaient déjà la couleur de la vieillesse, attaché par un ruban marron terni à force d’utilisation. Elle était placée devant une grande baie vitrée, qui baignait la pièce d’une lueur froide et austère. Le nez collé à la fenêtre, ses yeux d’or se perdait dans le nué de nuage noir. Goute après goute, elle les comptait dans une semi inconscience. Dans sa passivité, elle avait délaissé ce petit garçon perdu dans la forêt, dont elle espérait bien qu’il finisse déchiqueté sous la dent d’un loup. Met délicieux pour son ventre amaigris par la disette.
Un coup sec derrière sa tête la ramena à la réalité. C’était une de ses nourrices - caché dans l’anonymat d’un masque - qui n’avait rien d’autre à faire que de lui donner lecture pour l’occuper.

« Veuillez retourner à votre lecture, et cessé donc de rêvasser. »

L’enfant lui lança un regard tellement mauvais, qu’elle eu un mouvement de recule.

« Frappez moi une nouvelle fois avec ce réglet, et je vous briserais le crâne avec. »

Elle se leva alors et la contourna, soutenant son regard du même quelle lui avait lancé et quitta la pièce.
Parcourant le couloir vide de toute présence, la jeune fille se demanda alors quel était le pire entre enfermé dans une aile immense, avec la possibilité de voir les gens vivre au dehors ainsi que le temps qui passe, ou bien être enfermé et enchainé dans une pièce sombre, sans voir rien d’autre que le noir total et impénétrable. De sa situation à la seconde, elle aurait préféré être enfermée, ne rien voir de l’extérieur, elle ne s’en serait pas porté plus mal.

Elle croisa alors un homme, un homme qu’elle n’avait jamais vu. Son visage était dévoilé, il devait venir de l’extérieur. Ou bien était elle sortit de son aile sans s’en rendre compte. Quoi qu’il en soit, l’inconnu s’arrêta à sa hauteur. Sans tourné son regard il dit :

« Tu es Rin Azel. Dis moi à tu un rêve ? »

Un rêve ? Rin fut surprise de sa question. Jamais personne ne lui avait demandé si elle avait un rêve, ou s’est un jour intéressé à elle.

« Être ce que je ne suis pas au yeux de mon père. »

« Je peux t’exaucer, il lui tendit un paquet, prend ça, tu sauras où me rejoindre. »

Puis il partit comme s’il ne lui avait jamais adressé la parole. Rin ouvrit le paquet et fut surprise d’y trouvé des vêtements de garçon.
Ceux-ci avaient l’avantage d’être à sa taille et beaucoup plus confortable, par rapport à sa robe trop grande, qu’elle devinait appartenir à l’une de ses sœurs.

L’étage où elle était montée, l’enfant n’y avait jamais mis les pieds. Après tout, elle n’en avait pas eu l’utilité, ses appartements et la bibliothèque se trouvant sur la même partie. La silhouette de l’homme se détacha dans la pénombre. En l’entendant arriver, il tira l’une des lourdes étoffes pendues aux larges tringles, soulevant un nuage de poussière, laissant ainsi pénétrer la faible lueur grisé de pluie. Il se retourna alors vers elle et lui lança une canne.

« Comme tu as dût t’en douter, je suis maitre d’arme. Je vais donc t’apprendre les rudiments de la canne, du bâton et de la dague. Ainsi tu pourrais te défendre en tous lieux avec n’importe quel objet s’en rapprochant. Quand t’es os seront moins fragile je t’enseignerais l’épée, et seulement après tout cela tu pourras choisir ta spécialité. Tu veux être ce que tu n’es pas ? Je vais donc te traiter en homme. J’espère que tu n’aura pas à regretter ton choix… »

Et ce choix, elle ne le regretta pas.

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La pluie était battante au dehors ce jour là. Le liquide glacial coulait pour la première fois sur son visage, levé vers le ciel orageux. Rin avait enfin brisé ses chaines, rendu les coups à cette horrible femme qu’était une de ses nourrices, et était enfin sortit à l’air libre. A vrai dire, il y avait une personne en particulier qu’il attendait. Il s’était montré au repas et avait enfin rencontré son père. Ce père qu’il avait eu l’audace de défier.
Des bruits de pas résonnant en échos sous le préau indiquèrent que quelqu’un approchait. Quelqu’un accompagné de sa femme, ses filles et plusieurs invités.

« Ne voulez vous pas en découdre à l’intérieur plutôt ? Avec ce temps vous risquez de vous blesser en glissant sur la boue. »

L’homme s’arrêta à sa hauteur, restant derrière le pilier pour se protéger de la pluie.

« Mais vous mon père, avez-vous peur de vous tremper ? Ou seulement d’attraper un petit rhume ? »

Le seigneur Azel afficha un rictus déformant ses lèvres. Posant une main sur la garde de son arme, il s’avança vers lui avec un air méprisant.

« Si vous avez fait le choix de vos armes mon fils, il serait peu être temps de laisser le bavardage aux femmes, et le fer aux hommes. En garde ! »

Le combat fut rapide, Rin ne sut dire ce qu’il c’était vraiment passé.
Le sang coulait se mêlant à la pluie et à la boue.
La jeune fille se tenait debout devant son père, les cheveux défait fouettant son visage sous le coup du vent, la poitrine découverte, le liquide vermeil imbibant l’étoffe. Il l’avait découverte et avait tenté de l’humilié.
Seulement, c’était elle qui se trouvait en haut et lui en bas, à genoux dans la glaise. Deux lames croisées devant la gorge, fixe, sans tremblement, aucune lueur d’hésitation dans le regard.

« Qu’est-ce que t’attend ?... »

Le maitre d’arme s’avança alors derrière elle et posa sa main sur son épaule, coupa la chique de cet homme humilié.

« Je sais très bien que tu le feras, mais il n’en vaut pas la peine, j’ai mieux pour toi ailleurs « dans le grand monde ». »

L’homme l’emmena alors hors du domaine, hors de sa prison dorée. Il garda le mystère sur son appartenance jusqu’à l’arrivé au repaire.
Ce fut en rencontrant les trois dominants que l’adolescente eu connaissance de l’organisation.
Comme toutes les nouvelles recrues, Rin dut passer un test. Test que son tuteur craignit qu’elle n’échoue à cause de son inflexibilité face à l’autorité.
Mais contre toute attente, elle le réussit malgré son manque de sociabilité.




*-_ A part ça _-*

Comment avez vous connu le forum ? par Lyris

Comment le trouvez vous ? super !

Des commentaires ? nop

euh alors pour l'absence de douleur je sais que c'est plus un handicap qu'autre chose, mais c'était légitime. Et ensuite pour le reste je modifierais au courant de la semaine. Je suis pas très doué pour remanier mes fiches de personnages, mais je penes pas que la premières soit très adapté à ce forum -_-.
Sinon merci pour ces précision, je vais arranger ça.