Nom : Doncaster
Prénom : Éma
Surnom : « M »
Âge : 21 ans
Origine : Alsarienne (à moitié humaine et à moitié elfe)
Métier/Rang social : Cette femme exerce le métier de chirurgienne/herboriste. En temps de guerre, elle est celle qui recou plaies, fractures et tous les autres blessures de ce genre. En temps de paix, elle n’a d’autre choix que d’être dans son magasin et dans les bois pour trouver ses ingrédients clés, et quelque fois elle exerce son art, dans un silence le plus absolu possible pour éviter de se faire soupeçonner par le clergé d’être une sorcière.
Talents/Aptitudes/Défauts : Comme chirurgienne, elle est toujours en apprentissage. À son âge, elle réussit à maîtriser ce que peu de gens réussissent à maîtriser, même avec beaucoup d’expérience. Sa mère qui a été herboriste avant elle, lui a enseigné dès son jeune âge à concocter des remèdes à appliquer sur les blessures des patients. Elle a une très belle voix qui lui vient de sa mère elfique, et est une personne qui a beaucoup de volonté, elle n’abandonne pas de sitôt.
Équipement/Armement : Elle porte une robe verte qui est coupé et recoussu en triangle pour lui permettre de chevaucher confortablement. Elle porte des bottes en cuir souple de couleur caramel et une cape de la même couleur que sa robe. Elle a une petite sacoche de voyage dans lequel, il y a des fioles de différentes grosseures, des petits couteaux pour usage différent, un mortier et un pilon. Sous sa robe, elle a des pantalons en cuir et une camisole de cuir souple serré avec des courrois de la même couleur que ses bottes. Elle a plusieurs dagues de cachés dans ces vêtements.
Traits physiologiques : Cette hybrique dans la vingtaine, est grande et faite frêle. Il faut se détromper, car elle ne se laissera pas faire même si sa physionomie est celle d’une adolescente. Des cheveux blonds comme les blés lui tombe en cascade à la taille et ses yeux brillents bleus comme des sapphires. Son visage semble être celui d’une petite poupée en raison de la roseur de ses pomettes saillantes et de ses lèvres rouges cerises. Elle a des mains délicates et très agiles, ce qui explique sa facilité à manier les dagues. Elle est capable de courir de très longues distances et de se cacher dans les arbres. Sa voie est très chaleureuse et réconfortante auprès de ses patients, ce qui fait d’elle une chirurgienne très aimée. Elle a une cicatrice sur son oeil et partout sur son corps en raison d'un agresseur qui l'avait violée. Heureusement, elle n'est pas devenue borgne.
Traits psychologiques : Elle est de nature très calme et très timide lorsqu’elle ne connait pas les gens qu’elle aborde. Mais lorsqu’elle les connait peu à peu, elle devient très expressive, rieuse et surtout taquine. Elle n’aime pas la violence, et si elle peut, elle évite de s’engager dans n’importe quel type de conflits. Elle est neutre/bonne. Elle sait que dans la vie, il y a certaines choses que l’on ne peut juste pas respecter. Elle a une volonté de fer et un cœur très tendre qui la rend quelque fois crédule ou même naive. Elle est confiante en ses capacités, et très demandante sur elle-même. C’est une personne très attentive et qui a une très bonne écoute et qui n’hésite pas à donner un coup de main quand il le faut. Depuis l'incident de la clairière, elle semble très isolée sur elle-même. Elle pleure souvent et fait beaucoup et souvent les mêmes cauchemars. Elle essaye de se libérer de cette souffrance sans réellement y parvenir.
Histoire : Cette jeune fille eût une vie jusqu’à présent très normale. Ses parents avaient des bons moyens de subsistance en raison de leurs boutiques marchandes qui faisaient beaucoup de profits. Elle a été entourée dès sa tendre enfance à faire la récolte d’herbes, de plantes et de fleurs pour la concoction de remèdes contre les blessures. Sa mère herboriste connaissait beaucoup de choses à propos de ce métier, certainement plus que la norme d’herboriste humain. Ses connaissances s’étendaient au-delà de celles des moines-médecins et de leurs remèdes... inefficaces. Son père lui tenait la main mise sur les revenus principaux, vendre de la laine brute de mouton. Il était surtaxé lorsqu’il essayait de vendre sa laine en Dinak, mais le faisait toujours en raison de la franche méchanceté du régent actuel et du sentiment de pitié perpétuel qui l’habitait. Éma se rappelait que son père avait un sourire désarmant et savait comment obtenir ce qu’il voulait. Un bon jour il lui dit :
-Ma belle fille, si tu savais comment il est facile de charmer les gens! Il faut juste employer les bons mots et le tour est joué. Tu sais c’est comme ça que j’ai si bien réussi avec ta mère. Quoiqu’elle m’a fait languir... Mais ma volonté me disait de continuer sans relâche. Regarde aujourd’hui! Je suis avec la plus belle femme que j’ai vue, et j’ai deux jeunes et belles filles.
Il avait terminé sa phrase avec un clin d’œil familier et joueur, en lui tapant l’épaule.
Sa mère, elle était toujours pleine de ressource, toujours débrouillarde et à l’affût du moindre danger. Elle savait comment se cacher, comment se camoufler efficacement, comment manier les dagues à une vitesse étourdissante. Surtout, elle était patiente. Douce comme un agneau et une très bonne mère. Ni trop stricte, ni trop indifférente. Elle prenait les problèmes comme ils venaient et disaient toujours :
-Prends un problème à la fois pour porter un petit fardeau et non plusieurs à la fois sinon ton fardeau va s’alourdir inutilement...
Elle avait une voix mélodieuse, une voix qui semblait faite pour endormir les petits enfants, une voix qui faisait rêver.
Même dans un pays comme le sien, la guerre faisait rage. La rage faisait la guerre. Les deux prenaient le même sens, parce que les gens en venaient à perdre la carte. Cette guerre malheureusement entraîna avec elle, la mort. La mort rageuse, la vengeance, la mort silencieuse qui tue tranquillement, qui ronge la nature humaine de l’homme. Après des mois incessants, ou le marché avait beaucoup de difficulté à s’en réchapper et ou la famine sévissait, les parents d’Éma moururent empoisonnés. La mère d’Éma n’avait plus le cœur de vivre, sa confiance inébranlable céda et celle-ci commit une erreur fatale. Elle consomma une plante qui la tua elle et son mari instantanément (Quelque chose proche du cyanure). La mort de ses deux parents laissèrent elle et sa sœur dans de beaux draps. Car, Éma n’était pas la seule enfant de la famille. Il y avait aussi sa sœur cadette.
Une tragédie combla le tout. Pendant que sa sœur et elle se sauvait en courant dans les bois. Elles tombèrent nez à nez avec des bandits. Probablement une dizaine d’hommes et de femmes assoiffés de sang. Ça n’avait pas prit trop de temps que les hommes empoignèrent les deux fillettes par les cheveux et les traînèrent jusqu’à leur clairière. Les hommes et les femmes les avaient ligotés pendant qu’ils allaient à la chasse pour trouver de quoi se sustenter. Éma savait fort bien quel sort les attendait, elle et sa sœur. Sitôt que les bandits quittèrent la clairière, Éma se débattit pour défaire ses liens mal attachés. Après une demi-heure de lutte avec les cordes, elle parvint à se libérer. Elle libéra immédiatement sa sœur et lui enjoignait de quitter au plus vite cette clairière. Avant même de pouvoir faire quoique ce soit, elle fût immobilisée au sol par un gros lourdaud qui faisait la garde. Il avait décidé d’en profiter pendant que les autres étaient partis. Il la viola sans aucun remord, il la tortura au couteau et lui lacéra son œil droit, en lui disant :
-Ça c’est pour avoir libéré ta sœur! Et m’avoir ridiculisé!
Pendant qu’il s’efforçait de finir sa besogne, elle attrapa son couteau et le lui planta dans la nuque de toutes ses forces. Il s’écroula sur elle de tout son long, pendant qu’elle se débattait pour se sauver. Sa petite sœur qui n’avait pas réellement quitté les lieux et qui avait assisté à ce que sa sœur avait subi lui vint en aide. Toutes les deux quittèrent cette clairière maudite. Elle hante toujours les rêves d’Éma.
Les deux filles tentèrent de se reconstruire une vie. Sa sœur s’intéressait à l’entreprise de son père dont elle en hérita évidemment à sa mort. Elle qui s’y connaissait dans l’art de soigner les blessés, prit la place de sa mère quand elle est morte, et s’isola.
Quand la guerre se déplaca, c’est-à-dire qu’elle s’étendit à une autre région, elle voyagea à l’intérieur de son pays d’origine et quelque fois à Dinak pour soigner les gens. Elle n’aimait pas voir les horreurs de guerre, mais elle se convainquait à chaque fois que les gens avaient besoin de son aide. Depuis l’incident de la clairière, elle avait toujours en sa possession une panoplie de dagues.
Maintenant, elle réside dans un petit village éloigné de la capitale situé à un endroit stratégique pour la récolte de ses plantes médicinales et la paix. Elle a une boutique qu’elle ouvre durant l’automne et l’hiver, pendant que les routes du Nord sont complètement bloquées par les neiges du pays de Dinak. Pendant le printemps et l’été, elle voyage énormément pour approfondir ses connaissances sur les herbes, plantes et fleurs et offre son aide aux blessés.
Comment j’ai connu ce forum? J’ai fait une recherche sur google ^^
Comment le trouvez-vous? Je trouve qu’il est très bien fait, même s’il est très complexe
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