Tosya
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 Il pleut bergère (pv Key)

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Mélora N’ha Shaya
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MessageSujet: Il pleut bergère (pv Key)   Il pleut bergère (pv Key) Icon_minitimeLun 22 Mar 2010 - 0:27

Mélora regardait droit devant elle, à travers les gouttes de pluie. Sans remarquer l’averse torrentielle qui lui battait les flancs et le visage. Et Alourdissait les vêtements.
La jeune femme qui malgré le froid mordant, demeurait insensible, dans sa marche frénétique, obstinée, se dirigeait vers un but inconnu, dont elle-même ignorait le lieu ou la mènerons ses pérégrinations. Elle était vêtue simplement. Sa mise n’était pas de celle qui attira particulièrement l’attention, mais vu qu’elle lui collait au corps comme une seconde peau, épousant chacune de ses courbes, accentuant leurs perfections. L’air prenait une toute autre mouvance.
Ne pouvant même pas dire qu’elle était à l’abri de ces intempéries grâce à sa cape, elle l’avait omis dans sa hâte à disparaitre du lieu de campement où séjournait Olörin et elle. L’eau s’infiltrait partout, venant jusqu'à lui glacer les os.

Pourtant lorsqu’une porte de taverne s’ouvrait, projetant un pan de clarté sur la rue, on pouvait distinguer un fin visage, aux traits altier ou dessinaient un menton tout en douceur et un nez fin et petit, surmonté par des arcades sourcilières volontaires, visage trop pâle, mais dont la distinction prouvait l’aspect inusité de son apparence.
Il y a peu de temps encore, cette femme était au côté de son ami, discutant avec une animation joyeuse autour de feu de camp, sous l’auvent de protection de leur tente. Entourée du feu des regards d’Olörin à son intention.

Par quels chemins imprévus sa destinée l’avait-elle conduite- là, dans les rues de Dénaros, ce soir misérable où, marchant comme une âme errante, elle s’avançait dans les artères de cette cité comme pour chercher à oublier quelques choses.
En contemplant, la sinistre mine de la rue dans laquelle elle marchait. Mélora repensait à la réaction hâtive qu’elle avait eue à l’encontre d’une réflexion d’Olörin. Son caractère explosif avait encore frappé, la menant vers on ne sait quel avenir, qui semblait sombre, humide et houleux pour l’heure.


*Idiote…*




Se maudissant mentalement d’avoir eu une réaction à fleur de peau, elle pensait qu’au lieu de marcher comme une imbécile dans les rues d’une ville qu’elle ne connaissait guère. Elle aurait pu être blottie contre son ami. Bien au chaud….
La chevelure de Mélora habituellement opulente était digne en cette nuit de toutes celles des naïades de la Grèce antique. Tout prenait son poids de plomb, chacun de ses pas devenaient un dur labeur, pour le corps et pour les nerfs de la jeune femme.
Après de longues heures d’errance, elle vit un sensible changement dans le paysage. Au lieu des quartiers sordides de la ville basse, commençait à se dessiner la silhouette des grandes maisons de la ville haute. Infime soulagement pour la belle, au moins elle ne risquait plus de se faire importuner par un ivrogne de service.


A mesure qu’elle avançait dans l’allée principale de la rue, elle voyait se profiler des silhouettes. A un carrefour, le groupe d’homme d’arme l’aborda. Elle crut que c’était des militaires, ou peut-être des gardes, mais elle se rendit vite compte qu’il s’agissait de bandits déguisés. Ce fut a cet instant, devant les yeux de loups des nouveaux venus, qu’elle eut un mouvement de recul. Elle jeta un regard en arrière et se vit encerclée.


« Tu as peur, la belle ? » Demanda l’un des bandits en lui passant un bras conquérant autour de la taille. Elle rabattit le bras indiscret en disant :


« Non, passez votre chemin je n’ai pas que ça à faire… »

« Rho, allez vient t’amuser avec nous… »



Et comme l’homme insistait, elle le gifla.
Il y eut un émoi pendant lequel Mélora se demanda ce qui allait lui arriver. Mais elle n’avait pas peur. La colère et hargne, qui couvait depuis son départ, se concentraient en une terrible envie de morde, de griffer, de crever des yeux. Acculée, elle se mettait facilement au niveau des gens qui l’entouraient, marchant dans la cour des fauves.
Son regard prenant un éclat d’acier, leur jetant un regard empli de dédains et elle continua son avancée …


Dernière édition par Mélora N’ha Shaya le Mar 23 Mar 2010 - 14:39, édité 1 fois
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Key Watson

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MessageSujet: Re: Il pleut bergère (pv Key)   Il pleut bergère (pv Key) Icon_minitimeMar 23 Mar 2010 - 1:49

La soirée était bien avancée, le soleil laissait peu à peu sa place aux astres aux reflets d'argent. Cela faisait des jours qu'il chevauchait vers sa ville natale et il était sur le point d'arriver chez lui, dans la demeure de son père. Il s'était arrêté la nuit dernière dans une auberge et y avait payé le prix fort, demandant qu'on lui apporte des mets raffiné, le nécessaire de toilette complet et surtout qu'on ne le dérange plus par la suite.

L'aubergiste avait tout d'abord observé d'un mauvais œil le voyageur crotté qui demandait des choses qui dépassaient de toute évidence le prix qu'il pouvait payer. Mais lorsque Key lui déposa une petite bourse bien rempli et qu'il lui promit sa sœur jumelle le lendemain matin, l'aubergiste fut d'un coup tout disposé à répondre aux moindres désirs de son hôte.
Key s'était entièrement lavé et plutôt deux fois qu'une. Il devait avoir l'allure parfaite, celle qui seyait à son rang pour son arrivée à Dénaros. Une fois propre, il avait revêtu ses atours de gentilhomme, une chemise surmonté d’une veste, dont l’encolure en V laissé ouverte laissait apparaître une parti de son torse, un pantalon noir et des bottes de cuir noires, ses cheveux bien peignés lui retombaient de part et d'autre de son visage.

Il venait juste de régler les derniers détails de l'habillement quand une jeune suivante entra, un plateau bien garnit à la main qu'elle faillit laissé échapper en voyant la transformation du jeune homme. Il s'était avancé vers elle, la débarrassant du lourd fardeau. Fouillant dans son paquetage, Key dénicha 3 pièces de cuivre et 2 d'argent qu'il lui remit dans le creux de sa main avec un fruit de saison bien juteux prélevé dans ses victuailles. Ne lui laissant pas le temps de réagir, il la reconduisit vers la porte et d'une manière théâtral, lui pris la main, y déposa un léger baisé puis appliqua un index contre sa bouche tout sourire, la jeune fille s'inclina. Elle garderait le secret.

De nouveau seul, il se restaura des denrées raffinées présentes devant lui, appelant ses augustes instincts, se remémorant les gestes distingués de sa noble ascendance. Ses quelques mois loin de chez lui ne lui avait pas fait perdre ses habitudes et pour une fois il en était heureux. Il était fin prêt à se remettre dans la peau du nobliau qu'il avait été il n'y avait pas si longtemps. Une bonne nuit de sommeil passé, il revêtit sa cape de voyage pardessus ses effets avant de descendre régler l'aubergiste comme promis. Il adressa un clin d’œil à la jeune fille qui esquissa en réponse une courbette discrète. Sa monture aussi avait fait l'objet de soin tout particulier à sa demande puis il partit. La ville n'était pas loin mais elle s'étendait elle-même sur quelques lieux et selon ses calculs, il atteindrait sa demeure lors ce que la nuit serait presque installée. Il ne se trompa pas.

Il faisait aller son cheval au petit trot sur la chaussé glissante. Sa cape de voyage gorgé d’eau et son capuchon relevé le cachait des regards indiscrets. Il ne voulait pas que son retour soit connu de tous. Plus que quelques mètres à faire et il serait enfin chez lui. Quelle joie de pouvoir revoir des visages si familiers.

Presque devant l’entrée se trouvait une bande de joyeux lurons, il ralentit l’allure. Une jeune femme se tenait au milieu d’eux. Elle était la parfaite représentation du calme avant la tempête. A bonne distance du groupe, il arrivait tout de même entendre leurs voix s’élever dans la rue silencieuse. L’air claqua, la jeune femme venait d’administrer une gifle sonnante à l’un des protagonistes qui s’était montré beaucoup trop familier avec la demoiselle. Frappé par sa résistance Key esquissa un sourire, la belle ne manquait pas de répondant. Elle tentait d’avancée, gardant toute sa dignité et les fusillant du regard. Amusé, les gars n’allaient pas tarder à répliquer, l’homme qu’elle avait sonné, reprenait peu à peu ses esprits et son humeur joyeuse s’était mué en une profonde envie de possession. D’ici peu la pauvre femme serait leur proies. Key tira sur les rênes, son cheval fonça droit sur le groupe, s’interposant de justesse entre l’homme au bras vengeur qui s’apprêtait à attraper la chevelure d’ébène.


« Cette femme est ma propriété, gredins ! Ose toucher de nouveau à un seul de ses cheveux et tu périra de ma main »

Le regard aussi froid que le ton de sa voix, il dégagea son bras de sa cape, laissant apercevoir quelques unes de ses armes, sa main posé sur le pommeau de son épée. De l’autre, d’un geste vif et précis il attrapa le bras de la jeune femme et la fit monter sans plus de cérémonie sur l’étalon. Installé devant lui, il ne lui avait pas laissé le temps de réagir. Les hommes, eux sortaient déjà leurs dagues. Le cheval se cabra, tournant sur lui même, ses sabots effleurant quelques cranes et évitant quelques dagues. Puis il partit au galop droit vers le porche menant à la cour de sa demeure. La nuit tombait et les bandits ne purent les suivre, le rideau de pluie et le son résonnant des sabots martelant le sol de pierre les aurait de toute façon désorienté.

Ce n’est que lorsqu’ils furent à l’abri que Key respira à nouveau. Il serrait étroitement la jeune femme contre lui d’une main et tenait fermement les rênes de l’autre. Il ne se souvenait pas avoir entendu le son de sa voix pendant la courte chevauché, ni même si elle s’était débattue. Pour la première fois depuis leur rapide rencontre, il examina la situation, son esprit réfléchissant à toute vitesse aux évènements qui venaient de se produire. Il avait agit instinctivement, refusant de laisser une femme sans défense, ou presque, entre les mains de soudards. Un homme sorti de la battisse, suivit d’un jeune garçon. Laissant les brides de sa monture au petit palefrenier, il rabattit sa capuche, son visage goûtant à la fraîcheur des gouttes de pluie. Son souffle encore court créant une buée qui venait se perdre dans les cheveux de son… otage ? Invitée ? Le vieil homme qui avait précédé l’enfant s’inclina devant lui.



« Bienvenue chez vous, messire. Nous attendions avec impatience votre retour. Je vais de ce pas prévenir et cuisines et préparer une chambre de plus »


Sur ce il s’inclina une nouvelle fois et se détourna. Décidément Sébastian n’avait rien perdu de sa promptitude à comprendre d’un regard les intentions de ses maîtres. Il était avenant s’en était déconcertant et pourtant tellement appréciable. Key desserra sa prise autour de la taille de la jeune femme et sauta au bas du cheval, puis tendant une main, il prit doucement celle de sa compagne de chevauché et la fit descendre en douceur. Son regard était glacé et comment aurait-il put en être autrement après ce qu’il lui avait fait subir. Bien sur il l’avait sauvée des bandits mais elle devait se demander si se coup du sort était pire ou meilleur que le précédent. N’arrivant pas à desserrer les dents, il la conduisit vers la grande porte, se dégageant d’un geste d’épaule de sa lourde cape qui l’avait pour son plus grand bonheur protégé de la pluie.

Spoiler:

Dans le hall sur un porte vêtement, une serviette était disposé, encore une attention de son cher Sébastian. Il la récupéra et la déposa délicatement sur les épaules de son invitée d’un geste naturel. A travers les grandes vitres, le soleil disparaissait à l’horizon, laissant flotter sur les êtres une lueur orangé. Un feu brûlait dans l’âtre du salon. Toujours sans un mot il la fit s’asseoir dans le fauteuil le plus proche puis pris place à son tour. Les yeux de la jeune femme laissait toujours transparaître sa méfiance, elle détaillait la pièce, le feu et Key. Lui-même l’étudiait, bien plus petite que lui, il comprit mieux la facilité qu’il avait eu à la soulever de terre. Ses cheveux mouillés lui tombaient en cascade de boucles sombres sur les épaules. Elle ne portait qu’une simple tunique, un corset et un pantalon de toile. L’eau révélait ses formes et rendait presque transparente sa tunique. Le jeune homme ne restait pas indifférent au charme de la belle, et il comprenait mieux l’empressement des bandits à son égard. Il ne s’attarda pas pour autant sur cette partie de son anatomie, préférant scruter son visage. Un minois d’ange au regard d’acier. La moue que formait ses lèvres en était presque craquante si ce n’est qu’elle était le reflet de sa parfaite incompréhension et de son angoisse.


« Je me nomme Key Watson, dit-il brisant ainsi le silence pesant. Cette maison est ma demeure et vous y êtes mon invité. Aucun mal ne vous sera fait en ses lieux, vous avez ma parole d’honneur. Veuillez me pardonner de la brusquerie de notre rencontre mais je ne pouvais décemment pas laisser une âme en peine aux mains de ces barbares. J’espère ne pas vous avoir blessé ou froissé, cela n’était nullement mon intention. »

Sébastian entra dans le salon, un plateau remplit de petits gâteaux et de deux tasses et s’élevait une fumée salvatrice. Il déposa son chargement sur la petite table entre les deux fauteuils, puis demanda avec circonspection :

« J’ai fait préparer une chambre pour votre invitée messire, avez vous encore besoin de mes services ? »

« Oui, je te remercie, apprête un change et le nécessaire dans la salle d’eau »

Le majordome s’inclina devant chacun d’eux puis regagna la sortie.

« Ha! Sébastian! Fait en de même pour mes appartements je te pris, sors les habits que j’avais commandé, je t’en serai grès. »

Les yeux ronds, Sébastian s’inclina une fois de plus et sortie pour de bon. Le pauvre vieil homme arrivait encore à être surprit des demandes de son maître, celui-ci pensait d’abord a ses hôtes plutôt qu’à lui-même, il avait que rarement vu se genre de comportement parmi ses contemporains.
Plongé de nouveau dans ses réflexions, Key sursauta en entendant la voix de sa convive, douce et pourtant ferme, telle une mélodie à son oreille, le jeune noble était subjugué.
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Mélora N’ha Shaya
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MessageSujet: Re: Il pleut bergère (pv Key)   Il pleut bergère (pv Key) Icon_minitimeJeu 25 Mar 2010 - 1:02

« Cette femme est ma propriété, gredins ! Ose toucher de nouveau à un seul de ses cheveux et tu périra de ma main »


Tout s’enchaina très vite après que ces mots furent prononcés. Sans aucune forme de procès, la jeune fille se fit happer par une poigne solide, s’élevant de terre tel un fétu de paille, se retrouvant au côté de son chevalier servant.
Moment de surprise qui passait, et coincée entre l’encolure de l’animal et le bras du cavalier, étreinte étouffante, barre d’acier qui ne pouvait se faire atteindre. L’emprise que cet inconnu exerçait autour de sa taille, ne permettait aucune échappatoire.
L’angoisse au ventre, elle décida de sortir sa dague de sous son corsage. Sans prendre de gants, elle se tortilla de façon à atteindre la poignée de son arme. La saisissant fermement, elle la gardait en précaution…
Cavalcade qui se prolongea encore quelques mètres pour finir sa course dans la cour d’une des maisons de cette rue.



« Bienvenue chez vous, messire. Nous attendions avec impatience votre retour. Je vais de ce pas prévenir et cuisines et préparer une chambre de plus »


Quand, ils entrèrent dans le hall Mélora eut un choc. Autant de chaleur après un froid si profond, c’était trop, beaucoup trop pour elle. Mais tellement salvateur en même temps. Sentant le bienfait de la vapeur brûlante sur sa chair glacée, et de grande mains attentives et adroites qui l’avaient aidée à s’envelopper dans une couverture, de fort bras solides qui l’avait conduite jusqu’au salon. Pendant quelques minutes, elle perdit comme la notion du temps et de l’espace. Les premiers souvenirs concrets qu’elle récupèrera seront ceux de la voix de Key.
Sa voix vibrait d’une telle bonté et d’une tendresse profonde malgré qu’elle soit qu’une simple inconnue. C’est alors qu’elle s’aperçut qu’elle continuait à greloter et à trembler.


« Je me nomme Key Watson, dit-il brisant ainsi le silence pesant. Cette maison est ma demeure et vous y êtes mon invité. Aucun mal ne vous sera fait en ses lieux, vous avez ma parole d’honneur. Veuillez me pardonner de la brusquerie de notre rencontre mais je ne pouvais décemment pas laisser une âme en peine aux mains de ces barbares. J’espère ne pas vous avoir blessé ou froissé, cela n’était nullement mon intention. »


Elle refusa d’un signe de tête les gâteaux présentés par le majordome, n’étant pas d’humeur à manger. La demi-elfe écoutait plutôt attentivement les évènements à venir.

« J’ai fait préparer une chambre pour votre invitée messire, avez vous encore besoin de mes services ? »

« Oui, je te remercie, apprête un change et le nécessaire dans la salle d’eau »
« Ha! Sébastian! Fait en de même pour mes appartements je te pris, sors les habits que j’avais commandé, je t’en serai grès. »




Paroles qui s’enchainaient, pénétrant dans l’esprit de la jeune femme. Elles s’imprimaient, montraient la réalité telle qu’elle était, et non pas ce que croyait Mélora. Visage qui quitta sa moue pour reprendre une attitude plus régulière.


« Il était temps que vous justifiez votre attitude Messire. Car un silence de plomb pour justificatif d’un « enlèvement » même salutaire. Il y a de quoi se poser des questions. »



Dit-elle tout en rengainant le poignard dans l’intérieur de son corset. Ne montrant aucune discrétion, pour bien affirmer que si il y avait le moindre revirement de situation, elle saurait se défendre avec bec et ongle.


« Sinon » Dit-elle en faisant un sourire éclatant comme si le geste précédent n’avait pas existé. « Je me nomme Mélora N’ha Shaya, guérisseuse a votre humble service. »
Minois qui s’incline doucement….

« Le bain de la demoiselle est préparé, veuillez me suivre s’il vous plait »

« Merci »




Sans un mot de plus la jeune femme, inclina doucement la tête en direction de son hôte puis suivit la fée de ces lieux. Doucement, de sa démarche légère mais qui était emprunte d’une fatigue accumulée en cette soirée. Elle se fit guider par Sébastian dans les méandres de la maison, jusqu'à l’endroit tant recherché.

Maintenant seule dans la pièce d’eau, la jeune femme observa cet endroit d’un œil distrait. La maison fleurait bon et doux, les meubles étaient imprégnés de cire à l’essence de benjoin, les bibelots, les ustensiles brillaient, disposés sur les tables, sur les meubles diverses. Tout dans cette demeure respirait le raffinement et la bonne tenue. C’était un décor apaisant . A l’image du reste de la maison et de son propriétaire.

Un à un, elle laissa tomber au sol ses vêtements imbibés d’eau. Telle une corolle d’anémone, elle se faisait entourer d’un cercle sombre et humide. Masse de ses habits ayant subi la tourmente de cette fin de journée. Puis elle se glissa avec un délice non dissimulé dans l’eau à la chaleur bienfaisante. Se lavant, s’apprêtant, se délassant.


Mélora rouvrit les yeux. Un malaise l’oppressait étau de fer qui s’abattit sur sa poitrine l’écrasant de toute sa force. L’eau du bain lui parut tiède. Elle comprit qu’elle avait dû s’assoupir. L’une des chandelles s’était éteinte. La lumière des autres, sur leur fin, vacillait d’une lueur incertaine, aux teintes dorée.
Elle revit dans le miroir, au-dessus d’elle, son apparence. Une femme nue, allongée dans le scintillement de l’eau avec sa chevelure dispersée en auréole et ses yeux qui brillaient dans la pénombre, effrayées de se retrouvée ainsi à son réveille dans un lieu qui lui était inconnu.

Pourquoi se trouvait-elle là ? Pourquoi ne se trouvait elle pas auprès d’Olörin dans leur campement qui se trouvait aux abords de la capitale Alsarienne ? Que faisait-elle dans cette tenue dans une maison inconnue et qui plus est semblait fort cossue…
Puis l’illumination vint, la mémoire reprenant ses droits sur les esprits de la jeune femme. Elle avait été sauvée par un jeune nobliau des brutes habituelles à toute ville. Ce n’était pas la première fois qu’elle se faisait aborder de la sorte et ce ne serait certainement pas la dernière. Enfin, pour l’heure elle semblait être à l’abri…
Ce bref moment qu’elle venait de sacrifier au sommeil, et à Morphée, avait suffi pour défigurer à ses yeux le décor qu’elle avait trouvé si charmant et accueillant. La jour avait fait place à la nuit, libérant aux regards ses ombres inquiétantes pour le commun des mortels. Sourdes présences prêtes à vous sauter dessus au moment le plus inopportun.
Le silence de la pièce lui parut chargé de menaces.

Au dehors de la pièce, elle entendait l’agitation traditionnelle d’une maison.
Elle respirait à peine ne voulant pas que la peur arriva jusqu’à elle. Paupières qui se fermèrent avec fermeté, cherchant à voiler ces ombres qui l’entouraient. D’un élan elle s’arracha à son inertie. Dans un jaillissement d’eau elle se rua hors de la baignoire. Elle attrapa des draps et s’en entortilla le corps et les cheveux. Séchant ses derniers de manière frénétique, elle les essorait, les entortillait dans tout les sens. Par tous les moyens qu’elle pouvait, elle tentait de se permettre une sortie prompte.
Boucles d’ébènes qui reprenaient leurs volumes et apparences commune avec un brin plus que certain de désordre.
La gorge serrée, bloquée, sur des cris qu’elle retenait à grand peine, prête à laisser éclater sa frayeur qu’elle ne comprenait pas. Laissant a même le sol, la serviette qui lui avait servit à se sécher les cheveux, elle sortit sans ambages, ne se souciant pas pour l’heure de la tenue qu’elle affichait. Elle cherchait un rempart ou s’abriter et le seul accessible pour l’instant était son sauveur. Rempart sur, qui risquerait de lui servir bien des fois dans un futur proche.

Key Watson se tenait là, dans le salon assis dans un des fauteuils à patienter, qui se faisait attendre. Lorsque soudain, un bruit se fit entendre, visage qui se redressait.
La tête levée, il regardait Mélora…
Mélora appuyée sur le chambranle de porte, haletante, figée, le considéra comme un revenant. Ses prunelles d’azur agrandie, prenait une expression éperdue. Elle était demi-nue, ruisselante, les cheveux en désordre. Telle une sirène sortie des mers, en cette soirée elle prenait les airs d’une de ces créatures mystérieuses du fond des eaux.
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Key Watson

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MessageSujet: Re: Il pleut bergère (pv Key)   Il pleut bergère (pv Key) Icon_minitimeDim 28 Mar 2010 - 17:09

« Il était temps que vous justifiez votre attitude Messire. Car un silence de plomb pour justificatif d’un « enlèvement » même salutaire. Il y a de quoi se poser des questions. »

Key inclina la tête sur ces dires, il n'y avait rien à répondre à cela. Cliquetis de la lame rejoignant le bas du corset, là où elle était apparue. Incontestablement cette femme était pleine de surprise. Telle la rose, si on s'y laisse prendre, on ne remarque que sa beauté et on ne prend plus garde aux épines emplis de doux poisons.

Mélora, ainsi se nommait cette demoiselle en détresse. Le nom de N'ha Shaya ne lui était pas familier, cependant il n'avait jamais côtoyé de guérisseuses avant elle, peut-être était elle reconnue parmi les siens. Il ne savait rien d'elle, petit être de chair délicate, renfermant en son sein de nombreux secret. Peut-être les percerait-il un jour... qui sait ?


Sébastian vint la chercher et elle disparue de sa vue le pas léger. Accoudé sur le dossier du fauteuil, il but d'un trait la tasse fumante, manquant de se brûler le palais. Il ne doutait pas qu'il avait bien fait de sauver la jeune femme, mais il craignait déjà que cela lui attire des ennuis. Il ne voulait cependant pas y penser pour le moment. Mais le regard et le mordant de ses paroles occupaient son esprit, elle n'avait rien de la pauvre femme en détresse, même à cet instant précis, lorsqu'il l'avait secouru, il le savait, alors pourquoi, bon sang, pourquoi l'avait-il défendu ?

Instinctivement il regagna ses appartements, la pièce n'avait pas bougé d'un pouce depuis qu'il l'avait quitté, il y a longtemps maintenant. Sans y prêter un quelconque intérêt, il se dévêtit, entra dans l'eau tiède mise à sa disposition. En rien comparable avec la toilette qu'il avait fait à l'auberge, il sortit pourtant plus vite. Se séchant dans une serviette moelleuse, il regagna son lit. Le costume qu'il avait commandé y était étendu. Fait sur mesure, il était d'un bleu sombre soutenu qui rehausserait la couleur de ses yeux. Il en enfilait les chausses quand dans la grande glace, il aperçut un jeune homme qui le regardait, la tête haute, les yeux résolu, la musculature fine ayant prit de l'importance. De nerf et d'acier comme lui répétait son père. Se détournant du regard inquisiteur de son propre reflet, il finit de s'habiller.


Paré, dans une tenue qu'il espérait impeccable, Key rejoignit le salon. Vide, le feu brûlait encore dans le foyer, mais les flammes étaient moins vives. Prenant un tisonnier, il s'assit dans le siège le plus proche et s'amusa à dessiner des formes dans la cendre, son esprit occupé par des pensées sur lesquelles il n'avait aucun contrôle. Le crépitement des flammes l'apaisait, leur lueur se reflétait dans ses yeux, lui permettant de voir des choses connus de lui seul.

Ses pensées s'étaient dirigées malgré lui sur sa nouvelle vie, où étaient les dominantes Alys, Ciara et son maître Schneizel Denka à présent ? Certains en mission, les autres devant remplir des tonnes de paperasses sur les demandes des uns et exigences des autres.


Alors qu'il se demandait comment ils allaient tous la-bas, la porte s'ouvrit violemment. Tournant la tête en direction du raffut, ses yeux se posèrent sur Mélora, pantelante, prenant appui sur le montant de porte, telle une naïade, enveloppée dans une étoffe légère, offerte ainsi à la vue de tous. Sa chevelure désordonnée, sa peau encore humide, le drap enroulé autour d'elle à la hâte, ses formes mises en valeur, ses jambes délicates découvertes, ses pieds mouillés foulant le sol. Malgré la rapidité avec laquelle il détailla la tenu des plus incongrue de son invitée, Key distingua une légère décoloration sur la cheville droite. Mais ce fut son regard qui marqua le plus le jeune homme. Agrandis par la peur, les yeux de la jeune femme semblaient le supplier.

D'un même mouvement, il se leva et ôta sa veste. En quelques secondes il fut auprès d'elle, son regard ne l'avait pas quitté. Il perçut une seconde décoloration de la peau dans son dos, qui allait en s'accentuant, tel une brûlure ancienne qui avait mal cicatrisé. Son visage avait pris des couleurs, causés par la proximité des deux corps. Passant sa veste sur ses frêles épaules, il sentit à se moment précis que ce geste serait fréquent envers cette demoiselle. Cette pensée lui tira un sourire. Déjà deux fois en l'espace de quelque heure il l'avait exécuté.



« Messire, je viens vous informer que tout est près pour le bal... »


Instinctivement, Key resserra sa prise sur la jeune femme et la souleva de terre. L’arrivé de Sébastian le pris autant au dépourvu que ce que vit le majordome, qui ne termina pas sa phrase, ses mots restèrent coincés dans sa gorge au vu de la scène qu'il avait interrompu. Ainsi dénudé dans ses bras, la jeune femme mettait son maître dans une situation qu’il n’avait alors jamais connu. Key fixa Sébastian d’un air dur, lui interdisant tout commentaire. Il donna rapidement quelques instructions comme si de rien n'était. Une infusion à amener rapidement dans sa chambre ainsi que le change de la demoiselle. Puis le vieil homme s’éclipsa aussi discrètement qu’il était venu, surprit et désolé, se demandant s’il avait par hasard interrompu quelque chose.

Une fois seuls, il baissa son regard dans celui de la jeune femme, il lui sourit une nouvelle fois de façon à ne pas l'inquiéter. Elle semblait plus fragile encore dans ses bras. Une main sur son épaule, l’autre à hauteur de ses genoux, il sentait l’odeur de sa peau tiédit par l’eau et la douceur de celle-ci sous ses doigts. Au prix d’un grand effort il se refusa de regarder le corps de la belle qui gisait dans ses bras et riva ses yeux vers la porte.


Tandis qu'il marchait en direction de ses appartements, il sentait de plus en plus la présence de Mélora contre lui, nue, recouverte d'un simple drap et de sa propre veste. Bien qu'il fut un seigneur des plus courtois, il n'en était pas moins un homme et bien que la proximité ne soit pas déplaisante, elle n'était pas non plus facile à vivre. Heureusement ils arrivèrent rapidement à destination. Poussant la grande porte, il avança droit en direction du lit. Il la déposa le dos sur les cousins puis rabattit la couverture sur elle, la cachant à son regard.

S'asseyant à coté d'elle sur le lit, il prit la tasse préalablement apporté et la lui donna. Tandis qu'il dégageait quelques mèches en bataille de son minois attendrissant, il laissa sa curiosité prendre le dessus sur sa réserve habituelle.


« Comment vous sentez-vous à présent ? Votre apparition, dans cette tenue qui plus est, m'a prit au dépourvu. Etes-vous sure que tout va bien ? Je ne voudrais pas être indiscret mais... vous n'êtes pas blessé au moins ? »
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Mélora N’ha Shaya
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MessageSujet: Re: Il pleut bergère (pv Key)   Il pleut bergère (pv Key) Icon_minitimeLun 29 Mar 2010 - 21:28

Elle se laissa transporter vers la chambre, légère ainsi qu’une enfant elle ressentait la nécessité d’être apaisée comme tel. Gronder, câliner et rassurer. Impérieuses exigences, elle voulait sombrer, oublier. Elle fit glisser son front sur le torse de l’homme, s’égratignant contre les décorations du vêtement, cette petite douleur lui fit du bien, permettant d’atteindre la réalité.
Elle avait besoin du contact d’un homme saint et puissant, pour chasser les visions qui venaient la hanter. Lointain échos d’une nuit, semblable en maints points.
Frisson qui parcourra son échine qui n’était en rien dû au froid extérieur, mais bien à un souffle glacial intime. Gelant son cœur, main qui s’accrochait à la chemise.

Key Watson la déposa délicatement sur un lit, la couvrant, chaleur agréable qui rassérénait la jeune fille. Main qui remit en place quelques mèches folles, il écarta les cheveux qui retombaient en désordre sur son visage, tâche ardue au vue de l’air de masse de boucle sombre de la demi-elfe. En signe de gratitude, elle lui dédia un sourire léger mais emplit de tendresse.

« Comment vous sentez-vous à présent ? Votre apparition, dans cette tenue qui plus est, m'a prit au dépourvu. Êtes-vous sure que tout va bien ? Je ne voudrais pas être indiscret mais... vous n'êtes pas blessé au moins ? »


Ne répondant pas tout de suite à la question, la jeune femme porta doucement à ses lèvres rosée la tasse de tisane. Elle buvait doucement de longue gorgée, par à-coup, laissant le divin breuvage propager sa chaleur dans son corps, irradiant peu à peu ses bienfaits et ses vertus. Remettant une énergie nouvelle, et des couleurs, dans c’est être fourbu par la fatigue, par les émotions et par les heures de veilles.


« Béni soit celui qui inventa les infusions,
dit Mélora. Qui est-il ? Je ne sais pas, mais on devrait lui élever une statue. »


Mélora termina sa tasse, elle s’inclinait faiblement vers le sol afin de déposer sa tasse sur le plancher de chêne. Dos souple, qui se plie à l’exigence de la demoiselle, douce ondulation et elle descendit et remonta rapidement. Sous la lumière dorée des flammes de l’âtre, sa peau au teint laiteuse prenait des teintes ambrée, l’animant d’une vie toute particulière. Tendre jeux de lumières émouvant se jouait sur ses épaules. Créant des ombres séductrices et attirantes sur un inconnu plein de douceur.
Puis elle se rassit en se laissant abattre sur les oreillers de plume, inspiration profonde puis elle rajusta convenablement la couverture qui s’était égarée dans son agitation. Minois qui se tourna en direction de son interlocuteur. Prunelle outremer qui se plantait dans celle de l’homme.


« Je me sens mieux maintenant, merci énormément Messire. Désolé de cette intrusion subite dans la pièce et surtout dans cette tenue, dit-elle en indiquant d’un geste de la main, sa nudité voilée par les draps blancs du lit. Cela ne doit pas être courant de voir un être, et qui plus est une femme, débouler ainsi devant son hôte.
Et je n’ai pas été blessée, ne vous inquiétez pas, c’est juste que m’étant assoupie dans le bain j’ai eu une réminiscence d’un passé lointain que j’aurais bien aimé, ne pas avoir à me rappeler. Maintenant, la peur est passée. Cela va mieux en partie grâce à vous.
D’ailleurs excusez moi pour votre serviteur…Je pense que je vous ai créé quelques ennuies… »



Ennuies, qui risquaient de ne pas être les derniers. Mais plutôt les premiers d’une longue série en perspective.
Sur ces mots qui s’achevaient, un bruit de pas résonna dans les couloirs de l’habitation. Se rapprochant à vive allure. Le bruit fit place, a une personne qui n’était autre que Sébastian, qui apportait les vêtements destinés à l’invitée de son maître, il avait réussi à se reconstituer à peu près un visage impassible de circonstance.
Quand son regard embrasa la scène, il stoppa net son avancée. Se raclant la gorge pour indiquer sa présence et éviter une quelconque situation gênante.


« J’ai apporté les effets pour la Demoiselle, si ma présence incommode je peux revenir… »


Mélora l’écoutait parler, étonnée et attendrie de ce que cet homme, facilement maître de lui, leurs entretint si gravement. A l’écoute de ces paroles qui aurait pu paraitre banale, sous entendait dans leurs méandres d’autres choses. Elle écarquilla les paupières. Regard emplit de surprise, puis elle réalisa ce que la situation pouvait avoir de compromettant. Autant pour elle, et surtout pour le maître de ces lieux.
D’un bond la jeune femme fut, hors du lit. Maintenant contre elle, bien fermement, la serviette qu’elle avait enfilé tout à l’heure, dans sa hâte de fuir ses démons. Et déclara d’une voix empressée aux doux accents.


« Non, non vous ne gênez pas dutout. C’est gentil de votre part d’avoir apporté de quoi me changer. »


Elle finit ses paroles tout en venant prendre des mains du serviteur la robe et les effets diverses pour qu’elle puisse reprendre une apparence décente.


« Merci beaucoup… »


Comprenant que sa présence était de trop, Sébastian s’en alla. Il s’interrogeait sur cette inconnue qui tourmentait l’esprit de son maître. Le rendant plus chef de ses propres pensées.
Quand l’homme, fut partit les prunelles de Mélora s’égarèrent sur les replis de la robe. Visage qui se figea quelques instants devant la splendeur de l’habit. N’étant pas habituer à ce genre de tenue elle la dévorait littéralement du regard, c’était une robe de satin bleu, en accord avec les prunelles de la demoiselle.
Le bout de ses doigts effleurait l’étoffe du tissu, un sourire de plaisir s’incrusta sur ses lèvres…
Sans attendre un instant de plus, la jeune elfe laissa choir sa serviette pour revêtir la robe. Pensant naturellement que son hôte n’aurait pas le regard posé dans sa direction. Elle enfila prestement la robe, venant à chercher à la lacer. Mais elle se rendit compte, que le laçage ne serait guère aisé. Il se trouvait à l’arrière de la robe.

« Euh…Excusez-moi d’abuser de votre amabilité. Mais est-ce que vous pourriez m’aider à attacher cette robe ? Je n’ai pas l’habitude de ce genre de tenue… »
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MessageSujet: Re: Il pleut bergère (pv Key)   Il pleut bergère (pv Key) Icon_minitimeMar 30 Mar 2010 - 20:39

La jeune femme qui occupait son lit ne répondit pas tout de suite à ses interrogations. Key ne bougeait plus, imperturbable dans son attente. La présence de Mélora l'amusait et l'apaisait. Ses changements soudains d'attitudes en faisait quelqu'un de compliqué à cerner. Elle avait mis en l'espace de quelques heures plus de vitalité et de rebondissement dans cette maison que tout ce qu'il avait pu voir depuis qu'il y habitait.
Tout en sirotant son infusion, elle fit une remarque qui arracha un sourire au propriétaire des lieux.


« Il faudrait dans ce cas, il me semble, élever plusieurs milliers de statues »

Alors qu'elle déposait la tasse à terre, elle lui laissa une nouvelle fois percevoir sa peau nacré où la lueur des flammes y déposaient un charme fascinant. Les cicatrices de son dos étaient bien réelles, elles se distinguaient plus aisément avec la luminosité particulière qui baignait la chambre. Pourtant celles-ci n'enlevaient rien à la beauté séductrice de la guérisseuse. Cela expliquait probablement le métier qu'elle avait choisi. Key était comme envoûté, il ne détachait plus les yeux des courbes de ses épaules, de sa masse de boucle brune qui cacha pudiquement les formes de la jeune femme lorsque celle-ci regagna la tiédeur protectrice des draps.

« Je me sens mieux maintenant, merci énormément Messire. Désolé de cette intrusion subite dans la pièce et surtout dans cette tenue, dit-elle en indiquant d’un geste de la main, sa nudité voilée par les draps blancs du lit. Cela ne doit pas être courant de voir un être, et qui plus est une femme, débouler ainsi devant son hôte.
Et je n’ai pas été blessée, ne vous inquiétez pas, c’est juste que m’étant assoupie dans le bain j’ai eu une réminiscence d’un passé lointain que j’aurais bien aimé, ne pas avoir à me rappeler. Maintenant, la peur est passée. Cela va mieux en partie grâce à vous.
D’ailleurs excusez moi pour votre serviteur…Je pense que je vous ai créé quelques ennuies… »


Un grand sourire étirait les lèvres de Key, se retenant de justesse pour ne pas se mettre à rire. Cette femme était vraiment des plus intéressantes. Bien qu'entendant le majordome arriver, il ne retira pas cette expression de son visage. Non décidément il appréciait l'innocence, presque naïve de Mélora.

« J’ai apporté les effets pour la Demoiselle, si ma présence incommode je peux revenir… »

« Non, non vous ne gênez pas du tout. C’est gentil de votre part d’avoir apporté de quoi me changer. »
« Merci beaucoup… »


Les yeux rieurs, il suivit le manège de son invité s'interdisant d'intervenir de vive voix. Congédiant le pauvre Sebastian éberlué d'un geste discret de la main. Elle venait de réaliser ce que cette situation pouvait laissée penser entre eux, cela se fit sentir dans son maintient, dans le bond qu'elle fit pour sortir à la hâte de se lit où elle s'était sentie tellement à l'abris quelques secondes plus tôt et pourtant toute trace de gêne disparue au moment même où elle découvrit les habits qu'il lui avait réservés.
Ses yeux pétillèrent face à l'étoffe azur de sa nouvelle robe.


« A voir votre expression, cette tenue vous plait. Je vous en prit, essayez la. »

Key sursauta. Elle le prit au mot et l'enfila sans attendre son reste. Surprit, il détourna vivement la tête. Bon sang, mais à quoi pensait-elle ? Déjà accoutré comme elle l'était, elle avait réussi à le mettre au supplice et voilà qu'elle n'hésitait pas à se mettre à nu devant lui sur un coup de tête. Avait-elle déjà à ce point confiance en lui ou était-ce simplement de l'inconscience, il n'aurait su le dire.

Serrant compulsivement les draps du lit, il s'obligea à refouler la tentation qui venait de montrer le bout de son nez. Il aurait pu se retourner et la voir s'habiller, ce n'aurait pas été la première fois qu'il voyait une femme dévêtue après tout, il en aurait même eu le droit, il l'avait sauvé, recueillie, hébergé, nourri et vêtu. Il connaissait certains de ses contemporains qui n'auraient pas hésité une seule seconde à se jeter sur la belle. Lui ne s'abaisserait jamais à ce genre de choses.

Se contentant d'observer avec le plus grand intérêt la tapisserie qu'il connaissait si bien. Se forçant à occuper son esprit sur l'histoire quelle relatait, il fut saisit d'étonnement lorsque la voix mélodieuse de la guérisseuse vint le tirer de sa contemplation.


« Euh…Excusez-moi d’abuser de votre amabilité. Mais est-ce que vous pourriez m’aider à attacher cette robe ? Je n’ai pas l’habitude de ce genre de tenue… »


Se levant avec précaution, faisant jouer les articulations meurtries de ses doigts qu'il avait laissé crispé trop longtemps, il franchit la distance qui les séparait.
Mélora se retourna, offrant son dos à sa vue. Du bout de l'index, il suivit la courbe que dessinait l'une des marques claires, tel une lente caresse, il descendit jusqu'à atteindre le corset. Un frisson accompagna le tracé de son doigt. Prenant deux lacets, il fit le premier nœud d'une longue série.


«Vous avez dû subir bien des épreuves pour que la vie vous ait marqué de cette manière... »

Aucune interrogation, simplement une constatation à laquelle il lui laissait le choix de répondre si tel était son bon plaisir. Ayant toujours été curieux de nature, Key n'en savait pas moins respecter le silence des gens. Surtout si ceux-ci avaient reçu les stigmates d'une existence difficile.

A une vitesse modéré il entreprit de finir la tâche pour laquelle il avait été sollicité. Bien que peu habitué à nouer des habits de femme, il apprenait vite. Prenant garde à ne pas serrer excessivement l'habit, il boucla les derniers lacets, content de lui. Puis il attira Mélora devant le grand miroir. En retrait derrière elle, Key observait d'un œil critique. Une idée germa dans son esprit. Elle était magnifique, sans aucun artifice sa beauté sauvage se mélangeait avec homogénéité à l'élégance de sa tenue.

La laissant s'admirer, il s'excusa quelques instants et sortit de la chambre à la hâte. Parcourant les couloirs dans de grandes enjambés, il entra dans une autre pièce de la maisonnée. Sébastian le rejoignit rapidement. Il donna des instructions claires et précises que le vieil homme s'empressa d'accomplir.



« Le bal débute dans quelques heures mon seigneur... comptez-vous... »

« Je n'ai pas changé d'avis Sebastian, j'y assisterai. Ne t'inquiète dont pas mon ami, elle fera parfaitement l'affaire. Et maintenant va, il faut nous presser. »


Dans un tiroir, il sortit un coffret qu'il passa sous son bras avant de retourner avec le même empressement dans ses appartements.
La jeune femme y était toujours. Déposant le coffret sur un meuble bas, il s'approcha d'elle.


« Chère Mélora N'ha Shaya, j'aurai un service à vous demander. Avez-vous déjà participé à un bal ? Dit-il d'un air malicieux.
J'ai été invité à une réception et je ne peux m'y soustraire. Etant arrivé en ville ce soir même et ayant eu quelques... imprévus, je n'ai pu demander à aucune de mes connaissances si elles désiraient m'y accompagner. Néanmoins je dois impérativement m'y présenter au bras d'une gente dame. Ce serait une grande joie pour moi d'y arriver au coté d'une ravissante jeune femme, aux yeux rêveurs et au charme sans pareil. Votre naturel et votre aplomb font de vous une cavalière idéale.
Me feriez-vous l'honneur de me laisser vous y conduire ? »


D'un ton posé, presque enjôleur il débita son monologue, puis il prit la main de la demoiselle dans la sienne, la caressant longuement. Se penchant avec toute la galanterie dont il savait faire usage, il y déposa un baiser. Ses yeux bleus ne quittèrent pas ceux de Mélora, l'étudiant, essayant de deviner si elle accepterait sa requête.
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MessageSujet: Re: Il pleut bergère (pv Key)   Il pleut bergère (pv Key) Icon_minitimeLun 16 Aoû 2010 - 22:29

Le cœur de Mélora tressaillit, lorsque la jeune demi-elfe tenta de laisser échapper, de la barrière de ses lèvres, un doux remerciement; une sensation étrange la stoppa net. Ressentit, particulier mais pas désagréable pour autant, qui se répandait dans tout son corps. Ce qu'elle n'avait pas sut définir dans l'immédiat était autre que l'effleurement furtif du doigt de son hôte.
Déplacement aérien tel une légère caresse qui parcourait un des chemins qui lui était au combien bien trop connu pour lui paraitre des plus plaisant. Mélange entre l'horreur et le bien être, elle ne savait pas vers quel direction son cœur balançait.


«Vous avez dû subir bien des épreuves pour que la vie vous ait marqué de cette manière... »


Si son esprit perdait pied, son corps lui réagissait à cette situation; un long frisson lui parcourra l'échine, celui d’une bête aux aguets, l’émouvant au font d’elle-même. Respiration qui se bloqua lorsqu'un lien du corsage se resserra autour de la jeune femme, étaux qui s'acheminaient le long du buste de la demi-elfe. Accentuant cette impression de carcan. Aucune réponse ne venait, silence pesant qui prenait son poids de plombs avec les secondes qui s’écoulaient et répondaient de manière indirecte, elle n'avait pas l'air de vouloir s'épancher.
Pourtant, ce silence fut brisé par la voix de Mélora, qui trahissait aucunement le profond trouble qui submergeait la brunette.


«Ce sont les épreuves qui forgent les vies. »


Ces mots sonnaient la fin du supplice intérieur de la jeune femme, marquant définitivement l'achèvement de l'enfilage de ce vêtement de change, qui n'en était pas exactement un. Mais plutôt une magnifique robe que Mélora n'aurait jamais cru pouvoir apercevoir. Un long soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres rosées, long cils qui voilaient quelques secondes ses prunelles d'azur.

Dans un sursaut d'énergie, Mélora se redressa, frémissante d'émotion la guérisseuse se tenait droite, le menton dressé, le port de tête altier. Un demi-tour sur elle-même pour ressentir et appréhender le vêtement.

« Merci beaucoup Messire... »

Lorsqu'elle s'aperçût que ses paroles n'avaient l'air d'être que du vent, il était trop tard. Ainsi laissé seul, elle s'étonna de cet état de fait. Elle croyait pourtant que cet homme aurait tenté de plus appréhender l'être qu'était l'étrangère sous son toit. L'intuition de Mélora l'avait trompé cet fois-ci. C'était sur cette pensée qu'elle continua à s'observer dans l'un des miroirs de la chambre.
Douces rondes, qui s'enchainaient. La jeune guérisseuse ne parvenait pas à ce reconnaître devant l'image de cette femme emplit de grâce et de noblesse.
Elle qui n'était qu'une femme du peuple, peut habituée à de tel tenue. Ces sur cette réflexion que la voix de Key la fit sortit de la douce rêverie que cette robe avait provoqué chez Mélora. D'un mouvement vif partant de la taille, elle se retourna en direction de son hôte.

« Chère Mélora N'ha Shaya, j'aurai un service à vous demander. Avez-vous déjà participé à un bal ? Dit-il d'un air malicieux.

Surprise qui figeait ses traits, elle ne savait que dire, ni que faire face aux paroles de Key, laissant sa bouche bée quelques instant. « Par...Pardon?.... » Monologue qui se continuait comme si elle n'était pas intervenue pour stopper cette douce tirade.

J'ai été invité à une réception et je ne peux m'y soustraire. Étant arrivé en ville ce soir même et ayant eu quelques... imprévus, je n'ai pu demander à aucune de mes connaissances si elles désiraient m'y accompagner. Néanmoins je dois impérativement m'y présenter au bras d'une gente dame. Ce serait une grande joie pour moi d'y arriver au coté d'une ravissante jeune femme, aux yeux rêveurs et au charme sans pareil. Votre naturel et votre aplomb font de vous une cavalière idéale.
Me feriez-vous l'honneur de me laisser vous y conduire ? »


« C'est trop d'honneur que de me proposer cela, moi une simple femme du peuple je ne mérite pas que vous me proposiez une tel chose. Je ne le mérite pas.... Même si c'est surtout par dépannage que vous cherchez à acquérir mon aide»
Visage qui se détourna, quelques mèches folles voilèrent son regard nocturne.
« De... De plus... je ne sais pas danser comme il est demandé dans de tel situation.... »
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Key Watson

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MessageSujet: Re: Il pleut bergère (pv Key)   Il pleut bergère (pv Key) Icon_minitimeMar 17 Aoû 2010 - 18:19

Le regard de Key s’assombrit, il ne pouvait cependant pas abandonné la partie ainsi. L’enjeu était trop grand. De plus arriver au bal en si belle compagnie rendait sa mission d’autant plus agréable. Reprenant de l’assurance, il ramena du bout des doigts le menton de la jeune femme vers lui, plongeant son regard dans le sien.

« Je vous en pris, sans vous je serai dans l’incapacité d’y assister. Vous êtes ma dernière chance… Et laissez moi vous dire que vous valez bien mieux que la plupart des nobles dames que j’ai put rencontrer au court de ma vie.
Quand à la danse… »


Gardant sa main dans la sienne, il l’entraîna dans le salon, prenant soin d’emporter le coffret sous son bras. En quelque pas rapides, ils atteignirent le centre de la pièce. Déposant la boite sur l’accoudoir d’un des fauteuils, il se tourna face à Mélora. Un sourire amical aux lèvres.


« La danse n’est rien d’autre qu’une forme de pas particulier, en rythme et en cadence sur la musique. Écoutez la et laissez vous guider par votre partenaire. Si j’ai pu apprendre à danser, soyez sur que tout le monde peut y arriver. Et vous m’avez l’air bien plus gracieuse et agile que moi à mes débuts. »

Prenant sa deuxième main, il riva son regard sur leurs pieds. La guidant dans ses gestes et par sa voix, il commença la leçon. Instinctivement, il avait pris cette décision, maintenant il devait la mettre en pratique et cela s’avéra plus facile qu’il ne l’aurai cru.

« Un pas en avant, un autre en arrière puis deux en avant, sur le coté… »

Ses mots devinrent peu à peu des temps, des chiffres et petit à petit leurs regards se relevèrent, délaissant leurs pieds pour s’intéresser au haut du corps. Les geste des mains et du buste étaient sommaires en comparaison au balais qu’effectuait leurs jambes.
Quelques danses furent ainsi passé en revu, puis le jeune homme s’écarta un sourire ravi aux lèvres.


« Bien ! Très bien, voyons maintenant ça en musique. Sebastian. »

Claquement de doigts résonnant dans la grande pièce, indiquant le signal du départ de la musique.
« Inclination pour saluer le partenaire »
Tandis qu’il parlait, Key exécutait les mouvements qu’il nommait et incitait la jeune femme a en faire de même.
« Rapprochement. Et un, deux , trois… Doucement, écoutez la musique, elle vous guide, vous donne le tempo. Voilà, bien. »
Le début hésitant devint de plus en plus gracieux et assuré au fils des notes. Mélora s’en sortait bien et il en était ravie. La robe de celle-ci voltigeais légèrement autour d’elle dans un mouvement ample. Le son des bottes et talons résonnaient sur le carrelage de la salle. Elle se détendait dans ses bras et se laissait porter par la mélodie.
« Non, ne forcez pas contre moi, je suis le guide, suivez mes pas. L’homme guide la femme, n’y voyez pas du machismes, vos pas sont moins assuré que les notre en raison de vos robes et talons, nous garantissons ainsi votre équilibre et nous prenons des précautions pour ne pas voir notre partenaire tomber malencontreusement à terre. » Lui dit-il, le sourire aux lèvres, sur le ton de la confidence.

La leçon dura presque deux heures, un peu fatigué, ils s’arrêtèrent et s’inclinèrent une nouvelle fois. Le demi-elfe n’aurai jamais pensé dispenser un jour des leçons. Et pourtant il était fier des résultats de son élève improvisée.


« Et bien, je dois dire que vous m’avez plutôt impressionnez… Maintenant que vous savez danser, accepterez vous de venir au bal en ma compagnie ? Je vous promet que nous n’y resterons pas longtemps et que le nombre de danse sera des plus limités. Qu’en dites vous Mélora ? »

Impassible, le jeune noble attendait. Elle était véritablement sa dernière chance pour le bal. Bien sur il pourrai trouver un autre moyen pour menez sa mission à bien mais il aurai été dommage de faire une croix sur une occasion pareille. Et il n’y avait pas que cela. Plus il côtoyait la jeune femme, plus il avait envi d’assister à cet évènement en sa compagnie. Son curieux caractère et sa naïveté était des plus appréciable dans le monde qui l’entourait.

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MessageSujet: Re: Il pleut bergère (pv Key)   Il pleut bergère (pv Key) Icon_minitimeMar 15 Fév 2011 - 21:22

« Je vous en prie, sans vous je serai dans l’incapacité d’y assister. Vous êtes ma dernière chance… Et laissez-moi vous dire que vous valez bien mieux que la plupart des nobles dames que j’ai pu rencontrer au court de ma vie.
Quant à la danse… »


Face à cette déclaration Mélora ne pouvait se permettre de refuser. Dite de si charmante et agréable manière, elle ne put s’empêcher de suivre le sire qui l’encourageait. Elle répondit à sa dernière remarque par un doux sourire, qui avait les allures d’une caresse aux chauds accents.
Et la danse commença. Cette leçon se passa étonnement sans trop d’accroc au grand étonnement de la guérisseuse qui pourtant se sentait empruntée dans le rôle qu’on cherchait à lui inculquer.
Elle vivait dans une sorte de rêve, ou l’irréel possédait des accents criant de véracité. Ce sera entre ces deux eaux incertaines que la guérisseuse évolua aux côté de Key Watson, son sauveur de la soirée et son débiteur, qui lui avait fait une demande des plus incongrues pour une femme de sa trempe.

Rétive comme un canasson qui ne supportait pas le nouvel harnachement, qu’on lui imposait et que toutes bêtes se devaient d’accepter de la part du maître. Elle suivit malgré tous les consignes et instruction qu’on lui citait, s’accoutumant peu à peu à cette poigne ferme mais tendre à la fois.

« Non, ne forcez pas contre moi, je suis le guide, suivez mes pas. L’homme guide la femme, n’y voyez pas du machisme, vos pas sont moins assuré que les notre en raison de vos robes et talons, nous garantissons ainsi votre équilibre et nous prenons des précautions pour ne pas voir notre partenaire tomber malencontreusement à terre. »

Mélora retenait sa langue, lorsqu’une remarque vive se fit sentir aux bords de ses lèvres nacrées. Elle s’empêchait de commettre un impair envers l’homme qui lui avait montré toute la gentillesse et la diligence du monde. Mais toutefois, elle déclara en continuant dans ce murmure aux accents complices que Key avait instauré.

« Que de prévenance envers les pauvres créature que nous sommes. Mais je dirais que c’est aussi pour éviter que l’on vienne trop écraser vos pieds avec nos charmantes chaussures…. »


Elle releva enfin entièrement son regard d’azur dans celui de Key, plongeant ses deux prunelles rieuses dans celle de l’homme. Elle était complètement conquise à la demande qui avait été faite quelques heures plus tôt. Ne s’étonnant plus de se retrouver dans cette charmante compagnie et s’interrogeant encore moins sur ce que devenait Olörin son cher ami…
Lorsque vint la fin de cet apprentissage éclair, Mélora se recula de quelques pas pour réfléchir totalement à l’implication de cette requête. Même si son cœur vibrait à présent de connaitre ce monde inconnu, son esprit appréhendait cette foule disparate et cette cohue typique aux réunions.

« J’accepte Messire.. .Je vous dois bien cela… »
Et elle s’inclina doucement, dans une révérence qui semblait habituelle mais qui en même temps dénotait de son appartenance à la noblesse. Elle n’avait pas la subtilité de ce lignage plein de morgue, juste une fluidité s’approchant plus de l’animal que de l’être humain.
Sans mot dire, elle s’éclipsa de la pièce et se dirigea vers la chambre qui lui avait été assignée et où trônait sur une commode, ce qui manquait pour qu’elle puisse paraitre devant pareille assistance.

Elle s’assit devant le miroir et farfouilla dans ce qui était l’art de la parure de ces dames. Qui pour une raison inconnues de la jeune femme aimaient s’afficher ainsi. Peu et plus habituée à ce genre de manège, il fallut de long instant à Mélora pour reconnaitre les fonctions et usage de tous ce qu’elle avait devant elle.
Retrouvant quelques brides d’un passé qu’elle avait cru oublié depuis longtemps, la demi-elfe appliqua le strict nécessaire sur son visage.

Un trait de noir sous l’œil pour agrandir et intensifier ses prunelles et un rouge à lèvres pour habiller ce manque apparent qui parait le bas de son visage.

Et elle termina son travail par la dernière étape, la jeune femme releva ses boucles sombres aux reflets qui faisaient échos au bleu de ses prunelles. Faisant un haut chignon ou quelques mèches rebelles balayait son fin minois et ses épaules veloutées. Laissant sa nuque visible, douce continuité à aux courbes de son dos.
Elle était prête…
Ses doigts rangèrent encore quelques mèches de cheveux de ci de là un sourire indéfinissable sourire ourlant ses lèvres pourpre. Gestes ultimes avant qu’elle s’exclama de manière légère :

« Voilà…Il est temps…. »

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