Nom : Freysac (de)
Prénom : Enguerrand
Âge : 34 ans
Origine : Royaume d’Ellandy, cité fortifiée d’Euphémion.
Blasonnement écartelé, en 1 et 4 d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure componée d'argent et de gueules, et en 2 et 3 bandé d'or et d'azur de six pièces à la bordure de gueules. Métier/rang social : Comte d’Euphémion et Baron de Freysac.
Talents/aptitudes/défauts : Enguerrand est un bon bretteur du fait de sa formation aux armes et de son intérêt non dissimulé pour le combat, mais sa blessure à la jambe se trouve être handicapante à partir de l’instant ou il ne combat plus à cheval. Toutefois c’est aussi et surtout un excellent tacticien. C'est en effet là son domaine de prédilection, chose qu'il affectionne le plus et qu'il met un point savant à perfectionner. Enguerrand est de ces gens qui pensent que si la tactique utilisée est bonne, alors la bataille s'en trouve plus qu'à moitié gagnée.
L'esprit vif, il est prompt à l'adaptation, et sait reconnaître les qualités et les faiblesses de ceux qui lui font face.
Equipement et armement : En tant que Comte d’Euphémion, Enguerrand de Freysac monte au combat recouvert de l’armure de plaques qui sied si bien à la chevalerie. Il a une préférence pour le maniement de l’épée et du bouclier, sur lequel reposent ses armoiries.
Description physique : Mesurant près du mètre quatre-vingt, l’homme est brun, les cheveux plutôt courts, une barbe soigneusement taillée mangeant une partie de son visage anguleux. Sa peau semble tannée par le soleil, et ses yeux, gris et perçant, semblent constamment en mouvement, cherchant la faille dans les individus attirant son regard.
Suite à un accident de chasse, il dispose d’un léger handicap à la jambe gauche, le forçant à légèrement trainer la jambe. Lors de ses crises d’énervement, il arrive à celle vieille blessure de se réveiller, ravivant alors la douleur ainsi que la colère du Comte.
Caractère : Peu porté sur la diplomatie, il ne porte aucun crédit et n’accorde aucune confiance aux personnes qui lui sont étrangères.
Jusqu’au-boutiste et entêté à la limite à la limite de la déraison lorsqu’il croit que la cause pour laquelle il œuvre est juste, il peut se montrer particulièrement retors. Toutefois, il a un profond respect pour les traditions, sauf quand celles-ci vont directement à l’encontre de ses intérêts.
Lorsqu’il lui arrive d’être mis en échec, il entre souvent dans des colères noires, et, une fois celle-ci passée, il cherchera à toux prix à ressortir obtenir ce qui lui avait été précédemment refusé.
Histoire : (minimum 15 lignes)
Enguerrand a été élevé selon les plus pures traditions de la noblesse d’Ellandy. Lors de l’anniversaire de ses six ans, le petit Enguerrand, sur l’ordre de son père, est envoyé à Sybrondil, pour y faire son éducation. Michel de Freysac, Comte d’Euphémion et vassal de Sybrondil, désirait pour son fils le meilleur, quel qu’en soit le prix. Il débuta donc une vie de valet d’écuries au service Ifchêl de Sybrondil. A dix ans, il débute sa formation aux armes et devient alors valet d’armes. Les années passent et à douze ans, il débute l’équitation, qui le passionne rapidement. A vingt ans, il est fait chevalier. Il restera quelques années encore à Sybrondil au service de son seigneur, avant d’être rappelé à Euphémion par son père.
Toutefois, bien que son corps s’était épanouit, son esprit lui aussi ne demandait qu’à montrer l’étendue de son potentiel. Faisant halte au castel familial, situé le long de la rivière séparant Euphémion de Sybrondil, Enguerrand se hasarda à en visiter sa bibliothèque. Tombant sur un ouvrage dédié à la stratégie militaire et aux tactiques guerrières en tout genre, il fut immédiatement subjugué par cette nouvelle dimension de guerre. Jusqu’à présent, il ne connaissait que les entrainements, que le combat direct. Au travers de ce livre, il découvrait la facette du commandement.
Finalement arrivé à Euphémion, il décida, avec l’accord de son père, de partir pour Shaymal, pour y étudier l’art du commandement et de la stratégie.
Il ne revint au fief que quelques années plus tard. Il était un homme dans la force de l’âge désormais, et n’était toujours qu’héritier. Récemment, un conflit avait éclaté, au sud. Une histoire de succession, qui avait vu le royaume voisin se scinder en deux, et ainsi voir naître Dinak et Alsaria, le produit d’une lutte fratricide pour le pouvoir. Bien entendu, à Shaymal, chacun avait son propre avis sur la question, tout en gardant officiellement la carte de la neutralité. Enguerrand avait lui aussi sa propre vision de la chose ; cette guerre fratricide ne pouvait durer sans qu’elle finisse, à un moment ou un autre, par toucher l’Ellandy. Et il était pour l’armement préventif, le renforcement des frontières, à la limite de l’attaque préventive. Quand il se retrouva face à son père, cet homme qu’il n’avait du voir depuis son enfance qu’une poignée d’années, il ne vit qu’un inconnu timoré et trop confiant. « Le commerce est la clef, personne n’oserait attaquer ceux qui régissent le cours de la monnaie », soutenait-il. Devant les demandes répétées de son fils pour l’armement préventif, Michel de Freysac avait fait sourde oreille, avant de finir par hausser le ton, menaçant de déshériter son fils s’il continuait à s’opposer aussi ouvertement à sa politique.
Malheureusement, la guerre vint frapper à leur porte plus tôt que prévu.
Sans crier gare, quelques seigneurs de la Bredanie organisèrent des raids le long des côtes de leur propre royaume. Tels de vulgaires pillards, ils repartaient sur leurs navires, chargés des richesses de leurs voisins. Et, à la cour de Shaymal, malgré la vague d’indignation qui s’était soulevée, rien n’avait été entrepris pour punir ces vassaux forts peu portés sur leurs devoirs envers leur suzerain.
Quand la nouvelle du sac de Sydrondil arriva aux portes d’Euphémion, Enguerrand laissa éclater sa colère sur son père, le Comte. Maudissant celui-ci de ne l’avoir écouté, de ne disposer désormais que de forces divisées et éparses pour se défendre. Que deviendrait Euphémion si ces Bredaniens, engaillardit par le pillage de l’une des plus riches cités du royaume, tournaient leurs yeux vers elle ?
Michel de Freysac, dont la santé déclinait depuis déjà quelques hivers, se refusait encore et toujours de procéder à un armement des campagnes. Euphémion restait donc virtuellement sans défense. La nouvelle de la séquestration du Roi, en visite chez l’un de ces vassaux renégats, confirma à Enguerrand la seule solution qui se présentait devant lui s’il ne désirait pas voir son peuple, ainsi que l’héritage de ses aïeux, partir en flammes. La maladie devait assurément assombrir l’esprit de son père, le rendant incapable de gouverner. Or, tant que Michel était vivant, il était le Comte, et donc, l’homme qui gouverne.
Une nuit plus froide que les autres, la dernière étincelle de vie du vieil homme s’éteignit, tandis qu’un verre de vin éclatait au sol. Michel de Freysac n’était plus.
Enguerrand, devenu Comte d’Euphémion et Baron de Freysac, avait désormais une défense à établir, une armée à rassembler, des voisins un peu trop belliqueux à repousser.
*-_ A part ça _-*
Comment avez vous connu le forum ? L’adresse m’a été donné par un ami.
Comment le trouvez vous ? Ma foi, il m’a l’air bien sympathique, et l’impression de liberté fournie est très intéressante.
Des commentaires ? Nop.