Nom : D'Astarac
Prénom : Calim
Âge : 51 ans
Origine : Alsaria
Métier/rang social : Chevalier devenu Mercenaire.
Talents/aptitudes/défauts : Calim est un homme qui sait se battre, et qui a apprit à ne pas se surestimer après quelques blessures et humiliations lors de combat. Mais il était jeune, nous pouvons bien lui pardonner d’avoir été présomptueux avant d’être Sage.
Il a un physique relativement «fort », quoi que sa puissance ne soit rien en comparaison des forces brutes de certains chevaliers ou de certaines « bêtes de la nature ». Il est surtout, en réalité, extrêmement robuste et encaisse bien les assauts. Il n’est pas très rapide vu l’équipement qu’il porte et par son combat à l’épée à deux mains, mais il sait viser juste et a de bonnes stratégies d’attaques et de défense combinées.
C’est un homme qui sait utiliser les plantes pour soigner et connaissait suffisamment le corps pour terrasser efficacement ses ennemis. Cependant son corps maintenant vieilli ne souffre plus de porter les armes, il est plutôt devenu fin ambassadeur de la paix auprès des seigneurs des contrées qu'il arpente.
Equipement et armement : Côtes de mailles / plastron, épaulières, bardes, genouillères, gantelets en plate.
Épée à deux mains.
Description physique :Dans sa jeunesse, Calim fut un homme charmant. Ses cheveux bruns courts et sa peau légèrement tanée par le soleil de ses voyages, son corps à la musculature que les dames pourraient qualifier de fort attirante, lui valaient quelques billets doux et même quelques nuits agréables en compagnie du beau sexe.
- Spoiler:
Maintenant, c’est un homme assez âgé qui a perdu de sa vitalité quoi qu’étant toujours efficace. Il était d’une force notable, tout en n’excellant pas dans la caste « bourrin ». Cependant, il savait se battre et son combat assez lent était rythmé par un bon apriori des faiblesses de ses adversaires et par une bonne réactivité.
Il arbore maintenant des cheveux grisonnants et coupés courts, une barbe, et son corps est marqué des stigmates de ses nombreuses rixes.
Ses yeux gris aux teintes bleutées sont transperçant et en général il est peu aisé de tenir tête à son regard déterminé.
Caractère : Calim est un homme bon, droit et juste qui sait protéger la veuve et l’orphelin. Malgré ce cliché du Bon Chevalier, il n’en est pas moins qu’un homme pondéré. Son esprit est robuste, quoi que très aventureux et assez couard lorsqu’il s’agit de responsabilités personnelles. Il préfèra donc courir l’aventure et aider son prochain plutôt que fonder une famille, ou même laisser capturer son coeur à jamais.
C’est un homme intelligent. Lettré très tôt par un cousin Clerc qui assurait son éducation et celle de ses frères, il fut élevé dans la religion, le don de soi et l’humilité. Mais surtout, ses décisions et la façon dont il appréhendait les situations des missions qui lui étaient confiées lui ont valu ce sobriquet de « Sage ».
Il va sans dire qu’il a des qualités notables, sa grandeur d’âme et sa générosité sans limite et le succès de ses combats lui confèrent une popularité assez conséquente en les terres d’Alsaria, notamment, ainsi qu’auprès des Mercenaires qu’il sert sous secret. Toutefois comme évoqué plus tôt, c’est un homme libre et qui se veut détaché de toute contrainte. Ainsi, la solitude qu’il se force à arborer et à entretenir le rend malheureux. Et peut être trop autoritaire et sévère lorsqu’il se doit de partager un temps sa vie avec compagnons de route ou apprentis.
Histoire : C’est dans une écurie, que tout a commencé. J’étais le fils d’un petit seigneur, vassal du Duc de Noval, cousin du roi d’Alsaria. Si je me rappelle bien, c’est sans volonté que je suis devenu chevalier. J’étais jeune, beaucoup trop jeune, et je fus arraché trop tôt à ma mère qui avait pourtant besoin de moi. Mais mon père, ah, mon père, il en avait voulu autrement.
Il était vrai qu’entre devenir chevalier, ou simplement suivre les traces de mon ainé pour vivre dans son ombre, Père a décidé de tenter de faire de moi quelqu’un.
Ainsi, je fus jeune écuyer. Je servais un Chevalier du nom de Gondebaud. Un être hautain, vaniteux et prétentieux que je haissais. D’aussi loin que je m’en souvienne, il me faisait payer chacune des méprises que je lui faisais, comme lorsque j’enduisais l’intérieur de son armure de purin, à coup de fouets bien sentis. Mais après tout, cela forgea ma jeunesse...
Les années passent, on se force à apprendre l’humilité, l’obéissance. Ceci dit, si j’avais su que malgré son attitude méprisable Gondebaud m’en apprendrait autant, je me serais gardé de me moquer de lui.
Oui, ma rebellion n’était que vaine. Il avait beau être une personne qui sortait des yeux de beaucoup de gens, il n’en avait pas moins d’énorme qualités. Alors, je comprenais tout de même pourquoi il avait été un jour adoubé...
Même si la guerre entre nous était continuelle, avec les années et mon asservissement, puis les liens que nous tissâmes sans même ni n’en vouloir, ni nous en rendre compte, il me permettait d’apprendre à ses côtés. C’était en réalité un homme bien plus seul que ce que tout le monde voulait croire, et que ce qu’il voulait bien montrer. Mais avec le temps, j’ai appris à le respecter, et à lui vouer une profonde admiration. Gondebaud, noble chevalier, à l’attitude visiblement ingrate mais aux actes héroïques et justes.
Les bonnes manières, je les avais déjà. Enfin, je les avais seulement oubliées à mes débuts. Ainsi, non sans quelques menaces bien senties, il consentit à me faire partager les conversations des plus hautes tablées. Je restait dans un coin, servant mon « maître », obéissant à chacun de ses caprices, mais j’apprenais. J’entendais. Et les conversations ne furent pas les seules qui me firent acquérir mon savoir au combat.
Encore bien des années plus tard, je fus adoubé. Une magnifique épée me fut remise. Que ne fut pas ma surprise lorsque je vis cette forme si familière. Ainsi, mon père avait été chevalier avant de se voir un bras coupé ?...
Les années passèrent encore, mais je me lassais des éternelles joutes pour amuser ces dames et ces seigneurs. Les missions infructueuses seules ou les conflits entre seigneuries ne me suffisaient plus.
Puis un jour... Je la rencontrais.
Une femme hors du commun. C’était en plaisantant que je l’avais mise à défi, et elle m’avait mis à terre. Une femme...
La Chevalerie ne prenaient en considération les femmes qu’en qualités d’épouses, de servantes, de mères, et se moquaient bien de ces femmes « aventurières » qu’ils croyaient être simplement des imposteurs, se tenant à cheval et ne portant les armes que pour illusionner. De doux songes qui tentaient de se protéger par la simple image qu’elles reflétaient. Que de sottise de croire que les femmes étaient incapables de se battre...
Puis nous échangèrent quelques mots. Nous nous dirigions au même endroit. Et après de nombreuses semaines de chevauchée, à maltraiter horde de brigands et à défaire l’oppression d’un petit village d’Ellandy, l’elfe me conta son histoire...
Que n’ouïe-je pas lorsqu’elle me dit qu’elle est Mercenaire. Ce conte perdu durant des millénaires. Et je manquais de tomber de ma selle lorsqu’elle me proposa de devenir son apprenti... Ainsi, j’appris ce que je devais savoir, et même plus encore comme l’herboristerie et le soin, car elle était bien une elfe, cet être si proche de la nature. Elle m’apprit également à utiliser au lieu de l’épée, deux armes à une main, plus légère mais dont la force des coups était évidemment moindre. Cependant, mon arme de prédilection resta l’épée à deux mains. Plus brutale, et plus efficace pour ma constitution selon moi. Les années passaient encore. J’avais un peu plus de la vingtaine. Puis, je fus accepté comme Mercenaire, après ma rencontre avec les dominants de l’époque.
Suivant les idéaux de Léana, je combattais l’opression des peuples. Allant de village en village, de comté en comté. Puis elle se sépara de moi. Je ne nécessitais plus de profiter de sa Sagesse, à ce qu’elle disait.
Mais j’avais encore besoin d’elle, comme d’une soeur, comme d’une amie. Mais je m’y fis.
Ma vie n’a été qu’une succession de combats acharnés, et ayant vu beaucoup trop de sang, j’ai toujours préféré le parler à la violence. Ainsi, avec l’aide des miens, ainsi, je soutenais les oppressés, ceux qui n’étaient pas armés, ceux qui ne savaient se défendre.
Telle est la voie du Chevalier. Telle est celle du Mercenaire que je suis.
Cependant, je n’ai plus aucune attache. J’ai lâchement fuit mes obligations en me créant mes missions, mes voyages. Je ne me suis jamais marié, je n’ai jamais eu d’enfants. J’ai eu quelques conquêtes, ça oui. Mais du peu que je me souvienne, même si elles n’ont pas pu conquérir et attacher celui que j’étais lorsque j’avais la vie devant moi, elles laissent une marque indélébile à travers mon coeur et sur ma peau, tout autant que les combats et les difficultés de la vie que j’ai eu à endurer.
Et je fuis inlassablement l’enclave d’une vie monotone et sédentaire, constamment à traverser ces terres...
Puis il y eut... Dinak. Je ne me prononcerai pas sur cette affaire. Mais tôt ou tard, les Mercenaires sauront libérer ces hommes et ces femmes du joug d’Azirith. Tôt ou tard, nous réussirons à le faire tomber.
Tissant ce vaste lien entre nous, dans l’ombre. Attirant dans notre ordre les plus braves et puissants guerriers.
A l’aube de mes cinquante ans, il me fallait un apprenti, je me sentais vieux, et n'avait partagé mes savoirs avec quiconque. Je voulais un garçon intelligent. Qui puisse porter les armes à son tour, à a place... Cependant, je n’ai jamais rencontré ce garçon. Ou du moins, je l’ai rencontré, mais il avait des cheveux étonnament longs et manquait peut être d’attributs, si je peux me permettre. Me remémorant un instant qui fut mon réel maître, je consentis à prendre une jeune fille. Je me faisais bien trop âgé pour rechigner. Et lorsque je lui avais appris tout ce que je savais, je me retirais encore.
Car ma vie n’est qu’une perpétuelle fuite vers l’avenir et l’aventure.
Car telle est la vie de Calim, celui que les peuplades de nombre contrées et les Mercenaires ont appelé « Le Sage ».
*-_ A part ça _-*
Comment avez vous connu le forum ? Thalys et Mélora ^^
Comment le trouvez vous ? Rien à signaler, un peu sombre mais ça va.
Des commentaires ? Oui ne tenez pas compte de l’épée de l’avatar :s. Je n’ai pas trouvé d’autre avatar qui me convienne avec une épée deux main.
Ven 12 Mar 2010 - 14:03
