Tosya
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 Ou l'on fait pogrom des ensauvagés.

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Oronte Thrasamund

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MessageSujet: Ou l'on fait pogrom des ensauvagés.   Ou l'on fait pogrom des ensauvagés. Icon_minitimeDim 21 Fév 2010 - 17:42

Il n'était plus le temps des palabres. Le thrasamundlünd-clothongia avait empoigné sa flamberge et rêvait de déssouder des ciboulots de leurs corps, alors que les honteux potentats d'outre Bredanie se coalisaient afin de marcher sur le droit. Précautions que de lever le ban et l'arrière ban en prévision d'une trahison qu'oncque n'eut trouvé surprenante, mais aussi opportunité offerte par le seigneur Tourteau en personne de châtier les pays ensauvagés vidés de leurs sinistres garnisons. Oronte se savait désormais le maître des lieux et comptait le faire appréhender aux Sigrdrykler en leur dispensant une leçon de courtoisie à la manière des pédagogues Bredons. Les légions Clothongiannes prenaient allègrement leurs quartiers chez l'habitant, profitant de la bière de ce bourgeois-ci et du pucelage de cette enfant là, à volonté. Les cris couvraient l'austère Brenecht qui se cachait les yeux, par pudibonderie, afin d'oublier ces soudards qui lui faisaient offense en son propre giron.

Oronte fut prompt à décider l'envoit d'une délégation diplomatique à son riverain suderon. Il fit mander Falzarien Bananion, un capitaine hardi et ardent, quoi qu'encore tendre. Il fut reçu avec les pompes d'usage et l'autocrate lui tint un discours plein de flagorneries à peine décelables.


"Bon capitaine, c'est grant honeur por moy que de vos savoyr ainsi paré à affrontey li moult pesril de la guere por l'unique foy en nostre patry. Monstrey a lis ordure de mesridionaulx coman l'on fai flamboyez les masures et la fasson dont l'on se prend por troussez la vilaine hetaisre. Rapportey le museau d'un de leur baron fieleulx pour prilx de leur outrecuidensse et leur opiniastretey à toujours se faire monstrueulx plus que li seigneulrs tourtiaulx ne l'acceptoit iceluy-mesme. Va-donc cavalier de desastre, va donc portey la novele que l'autocrate ici a peut le goust des meschancetey."

Le capitaine Bananion, qui lui non plus n'avait pas le goût des méchancetés, descendit jusqu'au bas de la puissante citadelle et y trouva ses 300 audacieux montés sur leurs lestes destriers. Quelle valeureuse assemblée! Elle aurait tiré des larmes d'émoi au plus dédaigneux des larbins esclaves qui crachent régulièrement leur bile, non par excès de travail mais par dégout indiscipliné, que le fouet de leur maître a tot fait de leur faire ravaler.100 archers montés, véritables sagittaires, prenaient place altière dans le troupeau de preux, les autres portant la lance et la torche, pour se défaire plus prosaïquement des insensés qui se placeraient entre eux et leur besoin de ruine.

"Bruslez toute les monstruositey! " fut la consigne de Falzarien à ses loyaux agents. Il y avait là une habileté rhétorique que l'on savait peu aux reîtres. Le pays suderon entier étant monstrueux, il conviendrait de n'en laisser que cendre et, si le temps le permet, de mettre le feu à ces corps vivants tourmentés, qui ne demandent en leur for interieur que la purification des flammes.

L'on désigna un cavalier qui porterait la bannière de l'autocratie loin dans les terres du Sigrdryklünd, le blason de sable à trois clothons d'argents incomplets, symbole vif d'une pugnacité sans égal en ces marches septentrionnales d'Ellandy.

La chevauchée débuta aux dernières lueurs du crépuscule, les lourds battants de Brenecht tournèrent sur leurs gonds grandioses laissant apparaître le capitaine Bananion à la tête d'une rude menée de vaillants qui enjoignaient leurs canassons à se mouvoir de la plus preste façon. Direction les plaines abandonnées de l'orient de Vangösd, tant de créatures attendent leur salut en silence...
Après une journée de furieuse vadrouille, la frontière se fit visible, une bande de terre brûlée la délimite. Les instruments de l'autocrate prirent quelque repos avant l'invasion, laissant le jour passer. Quand la nuit insidieuse vint à nouveau répandre le sel de la violence dans le coeur des hommes, Falzarien fit signe à sa cohorte qu'il était temps.

Les chevaux se mirent en branle et enfin, le premier entassement de barbares turpide se fit voir au loin, orgueuilleux comme rarement, avec ses chaumières et son temple de bois. Une fois les deux lâche gardiens mis en déroute, les soudards clonthongians purent se gorger de carnage à foison. Les pèlerins n'étaient guère de bons baroudeurs, la plupart étant vieux, de complexion fragiles ou féminine. L'austérite du Thrasamundlünd fit merveille. L'abbatoir commença mais aucun viol ne fut perpétré, la tuerie fut si preste et les incendies si violents que nul ne put profiter de l'hospitalité des cuisses Sigrdryklündiennes. La senteur de viande humaine cuite donna grant appétit à certains des plus sauvages cavaliers, mais la chair des ancêtres de ce vilain bourg ne leur donna que quelques crampes d'estomac. Falzarien ne fut pas en reste, il assassina nombre de ses victimes du bâton de sa lance, les harassants de coups jusqu'à ce que les ladres tombassent inconscient à force de contusions. Puis il leur mettait le feu, nombeux furent les vilains à danser ainsi parés de flammes au centre du village, laissant voir un bal des ardents de la première qualité que les sagittaires applaudirent par des champs et des éclats de voix espiègles.

Après avoir carnagé tout leur saoul, les cavaliers pillèrent les quelques richesses du temple : des idoles de métal plus ou moins précieux et quelque tubercules épluchés en vue d'un sacrifice prochain.

Falzarien, un brin désappointé par la lugubre pauvreté du village, du tas de cendre ruinées devrait on dire, s'adressa une nouvelle fois à ses braves :

" Mey doulx amy! Grande victoire que nos apporte Clothon et li grandement vesnesrable seigneur Tourtiaulx! Faiste réjouite mine car nous sommes belleman entrey en ses funestes landes et il reste beaucou pour pillez!"
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Akhäb Sigrdryrk

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MessageSujet: Re: Ou l'on fait pogrom des ensauvagés.   Ou l'on fait pogrom des ensauvagés. Icon_minitimeDim 21 Fév 2010 - 20:27

Fraîchement investi de ses fonctions nobiliaires, après que son noble père eut été noyé par de téméraires sauvages, le baron Douy rencontrait déjà un feu propre à l'éprouver. Alors qu'il festoyait honnêtement en compagnie de ses gens, s'abreuvant de bon vin et de bonne venaison tous deux bredons, vint à le trouver une estafette anhélant. Celle-ci reprit le cours normal de sa respiration en engloutissant un cochon de lait et deux cruchons puis, quand tous les commensaux commençaient à se retirer, il entretint son jeune suzerain des nouvelles du monde.

Doulx sire, je aye d'avecques moi tristes novelles ! J'ay vu de mes yeulx vu quelque trace de dolorante confliction en le palu ! D'infernaulx carniers et moult lares bien piteuses estoyent ! "

Celui qui céans représentait toute la sapience Sigrdryrk interrompit le bon luron, arguant qu'il y avait là un méfait de plus à ajouter au cas des cannibales. Mais le soldat, habile vétéran, avait remarqué et emporté avec lui quelque inquiétante esquille " un bris de lance di clothongien, iceulx malséants malendreins ! ". L'œil expert du baron Douy examina cette preuve prometteuse d'un avenir délétère. Il y avait en effet dans ce morceau trop de savoir-faire pour les sauvages, et surtout un clou ! Nul homme n'avait jamais vu ces affreux babouins dotés de clous. Et puis, cela était bon prétexte pour occire un ou deux Thrasamundlundien.

C'es fâcheux ! Adoncques layssons ces frisques espinguins mener estor contre li gueulx qui transgloutirent mon père, pendant que nos doterons de quelcques fortifiements Mort-Tort ! Ils soffriront quelque bandel de faire connaissance d'avecques li fortismes Sigrdryrkländhers ! Puis envoyez une missive en Aïmgaard, que li seinieur soit au faict de la perfidie Clothonde ! Race d'Ayglon, oncques vassale ! " ponctua-t-il de ce puissant cri de guerre, et encore avec une telle force dans la voix que, cachés dans les marais, les clothongiens eux-mêmes durent l'entendre ! Sitôt dit sitôt fait, la garnison s'empressa d'exécuter les brefs de son sémillant commandant. C'étaient de solides madriers que l'on mettait derrière les portes, des hourds audacieuses qu'on élevait, des nuées de dards et de pernicieuses javelines que l'on confectionnait, et tout cela sous le regard bienveillant des mânes, qu'on était prompt à honorer en ces terres oubliées.

Le maître, content de si diligents préparatifs, en confia le bon soin à son cousin Guy et s'attarda à assembler une force digne de ce nom. Car aussi vaillants fussent-ils, les hommes d'armes de Mort-Tort n'étaient qu'une vingtaine, et il y avait autant d'archers.

Aussi rassembla-t-on une soixantaine de citoyens libres du bourg pour prendre les armes. Quoique peu enclins à guerroyer, trop endormis par les funestes émanations des marais d'à côté, on les dota de fauchards, guisarmes et autres coutils ainsi que de jacques passées. Ainsi accoutrés, on les instruisit succinctement du maniement des armes et des châtiments réservés à qui avait l'outrecuidance de rompre les rangs. La redoutable compagnie ainsi formée, la force nombreuse de Mort-Tort défila dans les rues de la bastide. Quel grotesque déploiement c'était ! Quelques guerriers dignes de ce nom mais à la triste mise, puis derrière eux une bande désordonnée faite de vieux barbons et d'échalas imberbes. Ouvrant la marche, une dizaine de binious tonitruants pour galvaniser la coterie !

Un bignou et six bredons faicts au guerroiement font une armée, sachez mon cousin Guy ! " s'enthousiasmait le baron alors qu'il contemplait sa troupe. Il était exalté d'une ardeur toute martiale, le hobereau ! Jamais l'on avait vu nulle guerre traverser cette région, tant elle pouvait se montrer ingrate envers ceux qui l'arrachaient de haute lutte. C'était là une occasion à nulle autre pareille d'illuminer le nom des Mort-Tort et, peut-être, de s'accorder les faveurs du munificent prince d'Aïmgaard. Tous ces hommes farouches étaient mis en émoi par l'atmosphère fièvreuse qui régnait ici-bas.
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Oronte Thrasamund

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MessageSujet: Re: Ou l'on fait pogrom des ensauvagés.   Ou l'on fait pogrom des ensauvagés. Icon_minitimeVen 26 Fév 2010 - 4:19

Quels chemins Dame estripeman farouche et Sieur estourbisseur girondin, les moignons serrés, allaient ils parcourir désormais en Sigrdryklünd, lieu de leurs ébats matineulx?

Le capiston Bananion, qui se pavanait allègrement devant ses hommes occupés à faire bonne chère eut soudain l'intolérable surprise de voir deux de ses preux revenir, le visage balafré par quelque fatigue accumulée par les chevauchées grand train, ils se présentèrent au parangon sans rudesse. Les fragrances de leur transpiration fétide vint titiller les naseaux fragiles de Bananion qui fut dès lors de méchante humeur. Alors quand ils osèrent proférer qu'un hameau fortifié se dressait contre sa volonté, murs de pierre et gueusaille à l'appui, le doux homme ne se retint plus de fureur et embrocha le premier et le plus putride des deux.

Il argua plus tard avoir décelé un diablotin sortant de la bouche du maudit éclaireur, rassurant ainsi ses reîtres, ravis de savoir cette sorte de mécréant réduite à un silence sépulcral.

Ne souhaitant point s'attarder sur le théâtre d'une victoire trop évidente, ardent à l'idée de se frotter à plus grand nombre de ces singes macabres que l'on dresse à la lutte dans le midi, Bananion fit sonner la poursuite de l'invasion. La colonne se forma après que certains crachèrent une ultime fois sur les monceaux d'ossements calcinés, puzzle extravagants et symbole de l'âme enfantine qui se dissimulait sous les cuirasses. Quelques heures suffirent pour rejoindre le taudis infâme qui servait de place forte à cette engeance tarée.

Se groupant hors de portée des traîtreux traits des tricheurs très troubles de par leurs trombines qui tranchaient avec leurs tranches de truculence, les hongriers observaient les fortifications de fortune et leurs defenseurs l'air plus hagards que leurs murs étaient mous. Bananion, revêtant son armure complète afin de ne pas être abbattu par la folie des babouins perchés sur leurs branches hautes, s'avança vers les portes, deux statuettes impies du temple pillé dans les mains. Libérant sa bouche de son casque, toujours à quelque distance, il héla l'assistance.


" Mes genty sieurs, min cuer m'apitoy de vostre si fort peu diligeante complexion. Je m'en vien quesrir vostre bone esprit de trovez le sentie li meilliuer por vostre salu. Je tien parole que qui vouldra faire sorti sesant porra faire retor en ses propre pesnates sans troubles. Oncque de vos sera supliciez par mes maistre bouraulx si vos acorriez a l instan.

Il montra les statuettes sacrées et les agita fort peu civilement.

" Si vos ne point veniez, je imollerez les dieulx et meschants esprits maligneman faist par vos monstruositez manantes par devan vos!"

Sa menace brandie, le guerrier, assoiffé de justice et de piété attendit que les sauvages répondissent et répandissent des flaques de pisse devant son étendard brandit au loin par l'un de ses suivants.
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Akhäb Sigrdryrk

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MessageSujet: Re: Ou l'on fait pogrom des ensauvagés.   Ou l'on fait pogrom des ensauvagés. Icon_minitimeLun 15 Mar 2010 - 21:42

Douy posa un regard gonflé de morgue et de doute sur ce reître qui avait l'outrecuidance d'approcher ses murailles. Celles-ci, faites de moellons cyclopéens et maçonnées parfaitement, avaient été doublées de pieux redoutables et cheffés de hourds emplies de braves. Peut-être ce ladre était-il téméraire et espérait perpétrer quelqu'autre forfait au Mort-Tord, comme s'il s'agissait d'une de ces cahutes où vivotent les singes méridionaux. Ah que non ! Et plutôt que des signes, il y avait des hérauts du Sigrdryrk sur le chemin de ronde.

Le baron porta une oreille dubitative au babil de cet impudent, et sut rire de son grotesque accent. Il fit part de son hilarité à ses gens par une habile galéjade, et tous s'esclaffèrent à gorge déployée, laissant se ruer hors de leur bouche des rires puissants et virils. Quand tous furent repus de rire, Douy demanda à ce qu'on lui donne sa petite brigandine d'apparat. Elle était légère et, pour le plus, fort élégante. Les petits clous dorés par-dessus le satin rutilaient bellement, si bien que tout adversaire put en être aveuglé par l'éclat à deux lieues à la ronde.

Mais cela ne faisait pas rire tout le monde, car quelques esprits chagrins doivent toujours ternir la gloire des grands hommes. Pour entacher l'heureuse destinée de Douy, il y avait là quelques hommes aux inclinations douteuses. Ces esprits simples et malléables étaient en effet par trop perméables aux inepties des sauvages du marais, et avaient en amour idolâtre leurs dieux grossiers. Aussi furent-ils perturbés par ce spadassin d'aspect repoussant qui, au loin, menaçait de faire feu des idoles païennes. Ils adjurèrent leur maître de rendre la place, pourvu qu'on ne fasse aucun dommage aux représentations des dieux-crapauds.

Douy les fit étêter bellement et répondit à Bananion de sa voix de stentor, si puissante qu'elle fit ployer les roseaux et fuir les oies sauvages.

« Mescheant capistan, roustier d'ingrate sujession, soyliez feliciteux car acorre seant nos fidèles ! » et alors, ponctuant le parler bien tourné du baron, passèrent par-dessus les murs les têtes de ces filous qui se revendiquaient être d'une bien mauvaise confession « voilà touct que firent vos miolts petilz et mauvaix. Venez au fracassement si ça vous siez, ma sacher que céans sont faict au meloiement et au trainchement li serjents » Pour bien montrer quel mépris portait le baron à toute idée de reddition, quelques flèches acérées allèrent dans la direction de Bananion, montrant les crocs à l'approche de sa vilaine tête.

Les hommes d'armes Sigrdryrk, à l'intérieur de la bastide, étaient bien exaltés par les mots courageux de leur chef. Aussi levaient-ils leurs épées et hurlaient hardiment des brocards à l'intention des Clothongiens. L'on avait pour projet de les faire retourner incessamment auprès de leur canard si gras et si ridicule qu'ils vénéraient.

« Fussiez vos morts et bien défonflicts, vos autres sigrdryrk demeurerez debout ! Que trainchent les glaives et eystropiez li traits ! Por nostre esbaudissant lyrger ! »
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