Le Destin d'un homme, la vie d'Olörin Gwaihir

Sujet: Le Destin d'un homme, la vie d'Olörin Gwaihir Dim 24 Jan 2010 - 19:50

JOUR 1 depuis le départ du château d’Apremont.

Tout le monde dort, le silence est bien pesant. Pourtant je me sens bien, elle est à mes côtés. Je l’ai sauvé et je ne peux lui avoué mais elle aussi m’a sauvé, je suis sain et sauf de cette solitude qui me rongeait depuis tant de mois. J’en étais maladif et aujourd’hui j’ai cette chance qui m’a été donné. Ce silence présent se soir me compressait là sur ma poitrine. De temps en temps je suffoquais, je devais m’arrêter car le souffle me manquait. Je n’osais l’avoué mais ce long voyage m’amenait aussi doucement et surement, qu’un ruisseau qui suit son cour vers une mort lente et douloureuse.

Heureusement pour moi, aujourd’hui, se soir, demain et après demain si Dieu le veut, je t’ai à mes côté, mon oxygène, celle qui me permet de respirer cette air qui me manquait tant. Je puis marcher, courir sans craindre l’ange de la mort qui attendait sans relâche l’heure de mon trépas. Le lit est doux, nous avons chevauché toute la journée sur cet étalon que j’ai moi-même nommé Kymal. Pourquoi ? Je ne puis moi-même le dire, une intuition divine ? Une envie quelconque, je n’en sais vraiment pas l’origine de ce nom, en revanche ce qui est certain c’est que ce prénom m’est apparut comme la bière qui hydrate ma gorge jamais rassasié. En ce jour Kymal me parait le plus bel animal que jamais je n’aurais imaginé posséder, comme la foudre il est intouchable, vif et rapide, comme l’épée il reste mon plus fidèle compagnon. En cette soirée, je sais beaucoup de chose, Kymal me suivra jusque dans la noirceur de nos ennemies sans jamais faillir devant la peur. Si la mort devait jaillir, jamais je ne le remplacerai…

Je ne me résous pas à dormir, j’ai l’écriture légère cette nuit, Mélora à côté de moi est endormi, elle divague dans son rêve, cela à l’air de la ravir, je perçois en elle cette once de douceur qui l’accompagne sans cesse, ce rictus de joie qui ce dessine comme cette nuit là. Elle aime s’étendre dans ce lit, il est vrai que la place me manque mais je ne puis la réveiller, son bonheur m’est trop précieux, tout comme se souffle qui émane de ses lèvres, seul signe de vie lorsqu’elle dort. J’étends tout de même mes jambes dans la couette qu’elle ma si gentiment chauffé, je m’installe comme à mon aise.

Demain je vais retrouver cette Uriel d’Apremont, un homme preux et honnête. Il est certain que je peux lui témoigner ma confiance car lui-même me la donné. La peur et la mort semblaient être des mots qui ne l’affectent pas, droit et brave par contre paraisse le porté à tout moment et même j’en suis sur dans les circonstances les plus périlleuse. A ces côté ma vie semble prendre un sens nouveau, et je dois avouer que peut être cette rencontre m’étais destiné. Car il est vrai que nous partageons apparemment les même idéaux, et nous nous comprenons très bien et très vite. Il est plutôt charismatique, bien que cela me laisse indifférent, mais à sans aucun doute l’âme d’un chef. Je n’ai pas encore vu ses talents d’épéiste mais il semble être un homme né pour la guerre et je ne saurais pas surpris qu’il impressionne Mélora et même cette femme, Violette Ephelias.

Violette Ephelias, je ne m’avancerai pas sur ce nom en cette soirée, je ne puis me résoudre à dire des sottises car mon esprit n’a pas encore tissé son idée et comprit les mécanismes de cette mystérieuse personne. Ce qui est sûr c’est que demain elle sera du voyage bien que cela me déplaise pas je n’aime pas faire route avec une quelconque bourgeoisie, tant attaché aux valeurs qui régissent leur noblesse. Uriel à grandi dans la mort, la bravoure et la guerre, cela je l’ai tout de suite vu, et est habitué aux dépassements peu courtois de ses hommes. En revanche Dame Ephelias…

Bref, je n’ai en aucun cas le pouvoir de décider qui vient, qui vit, et qui meurt. J’espère de tout cœur que ce chemin se fera dans la bonne humeur et que nous voyagerons vite. Je ne sais pas très bien ou est ce monastère mais j’espère bientôt y être. Je suis heureux d’écrire enfin mes pensées, je n’avais nullement le temps avant mais je sens que les nuits désormais s’offre à moi pour rédiger mes mémoires pour ma descendance futur. Nous serons donc bientôt chez les moines, ce lieu m’intrigue je suis piqué par une curiosité insurmontable, j’ai hâte de franchir les murs de ce lieux si antique et important aux yeux d’Uriel.

J’ai écrit trop longtemps, je vais encore me levé en retard demain matin. Je dois me laisser aller au sommeil, à demain peut être. Bonne nuit ma descendance.