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 Le siège d'Huminbourg

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MessageSujet: Le siège d'Huminbourg   Le siège d'Huminbourg Icon_minitimeSam 23 Jan 2010 - 0:20

___________Le Siège d'Huminbourg


En Huminbourg, l'annonce de l'arrivée de l'Ost de Merkus avait été accueillie par des avis partagés. Les hommes à la suite d'Uluys de Marseigne, fils de l'ancien seigneur Yarkolien, attendaient ce jour depuis fort longtemps. Les Dinakiens, eux, redoutaient le siège, car les rumeurs parlaient de plus de cinq milliers de Yarkoliens, la rage au ventre, tous venus pour piller.
La population, quant à elle, comme c'était le cas dans toutes les guerres, serait là pour recoller les pots cassés, quoi qu'il advienne.

Le baron Guy, un vieux chevalier, dirigeait le fief actuellement. C'était un preux, qui, pour s'être illustré aux côtés des forces du Roi Azyrith, avait été récompensé. Il possédait donc la ville, ses alentours, et avait sous ses ordres plusieurs vassaux, tous chevaliers de Dinak.
Dès qu'on eut reçu les premières missives du Duc de Yarkol, annonçant son entrée en guerre, on s'était hâté, pour que la cité soit en état de soutenir un siège. Le bon Guy, exerçant son droit de corvée, avait conduit les préparatifs de guerre, faisant travailler les vilains à diverses tâches.
En le peu de temps qu'ils avaient eut, les gens de la ville avaient élargi les fossés, et produit moult projectiles : pierres, carreaux, sagettes.
[= flèches, ndlr]

Ainsi, quand les armées de Merkus de la Violette se présentèrent devant la ville, on avait accumulé dans les caves des provisions de bouche pour plus de deux mois, ainsi que des milliers de projectiles.
On avait également attaqué la forêt à grand coup de hache, et débité de nombreuses poutres, et madriers. Les engingneurs Dinakiens, et les charpentiers de la ville, avaient travaillé d'arrache pied, pour fabriquer les pièces d'engins de siège. À la fin, les hommes du château étaient en état de monter deux trébuchets, ainsi que quatre arbalètes à tour.

Toute cette activité subite, et étroitement contrôlée par les hommes du château, avait échauffé les gens de la ville, si bien que les soirs, exténués, on avait entendu, dans les tavernes, des mouvement de révolte, et des personnes souhaitant passer à l'ennemi, quand celui-ci se présenterait. Il revint ainsi aux oreilles du bon Guy que certains hommes s'agitaient, et voulaient monter la ville contre les Dinakiens, une fois Merkus devant les portes. Le baron ne fut pas surpris le moins du monde ; il avait déjà eut affaire à des mouvements ainsi, la ville étant encore en partie acquise à la cause Yarkolienne. Toutefois, il mit son point d'honneur à châtier ces futurs transfuges, et, malgré les directives du Fils de Dinak Valerian Arzen, on pendit haut et courts plusieurs de ces canailles.

L'ambiance était sombre, dans la baille du château, et les hommes anxieux. Le bon Guy avait rassemblé en ses murs tous ses vassaux, et ses vavasseurs
[= vassaux des vassaux, ndlr]
De nuit comme de jour, on fermait les vantaux de la porte menant à la baille, et des hommes d'armes patrouillaient avec assiduité. Les guettes se tenaient sur le qui-vive, attendant l'arrivée des hommes du Yarkol.

Quand ceux-ci se présentèrent, on avait terminé les ouvrages de défense, et le château semblait attendre le combat. C'était du moins le sentiment du Baron Guy : il n'avait plus combattu depuis plus de deux ans, et attendait avec impatience le moment de montrer à nouveau pourquoi il était né.

Étendons nous un peu sur les défenses du château, à ce moment précis.


Le siège d'Huminbourg Humminbourg
Plan de la ville d'Huminbourg

Spoiler:

La ville, s'étant trop étendue, dépassait alors des murailles. Elle était reliée au lac, et de nombreux hommes étaient pêcheurs.
Le château A, ainsi que la baille B, s'étendaient sur une assiète en hauteur, qui surplombait le reste de la ville d'une trentaine de mètres.

En plus du soutient de ses vassaux, le baron Guy avait reçu le soutient de son suzerain. Une compagnie de 120 arbalestiers étaient venu renforcer la garnison du château. La forteresse comptait environs 800 âmes pour se défendre.


    Chevaliers..................................................... 7
    Sergents d'armes.......................................... 50
    Hommes d'armes........................................... 150
    Archers.......................................................... 300
    Compagnie d'arbalétriers venus de Criméa... 120
    Coutilliers...................................................... 150



Le jour de l'arrivée de Merkus, on repéra le matin un mouvement de foule, sur la place du marché. Du haut des remparts, le bon Guy ordonna qu'on fermasse les porte du château, et dépêcha quelques hommes d'armes pour aller voir de quoi il s'agissait. Il ordonna également aux arbalétriers de se mettre en place, aux meurtrières et aux hourds, pressentant que la bataille était proche.


Dernière édition par Maître du Jeu le Dim 24 Jan 2010 - 3:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le siège d'Huminbourg   Le siège d'Huminbourg Icon_minitimeSam 23 Jan 2010 - 2:37

Voilà les étendards des montagnes, voilà les chants et les cris des Yarkolliens, voilà Merkus, celui qui avait déjà reçu le surnom de Grand dans les contrées montagneuses, et voilà son armée. C'était ainsi que Hunminbourg devrait affronter son plus grand ennemie. Mais le plus visible n'est en rien le plus nuisible, et dans la ville même l'insurrection guetter.

Uluys de Marseigne, dernier des descendants de la ligné des vrais seigneurs de la ville avait œuvré durant ces huit années pour que sa ville retrouvé un jour sa liberté, et ce jour là était arrivé. Il avait avec lui a peu près cinq cent homme prêt à mourir pour lui, des fidèles qui le suivrait ou qu'il aille, et qui de plus s'était entraîné pendant tout ce temps à combattre, à organiser la ville pour les aider, et aujourd'hui, face à des Dinakiens en terre hostile, ils s'apprêtaient à prendre les armes.

Durant les préparations, les rebelles préférèrent jouer le jeu, en sabotant les défenses, les projectiles au maximum de leur capacité et sans que cela ne puisse se remarquer tout de suite, mais malgré cela il y eut des pendus, et la colère se joignit à la peur. Mais cette dernière ne tiens qu'à une chose, la stabilité du régime de terreur qu'avait installé Dinak.

Lorsque fut enfin venu le temps de prendre les armes, Uluys et plus de trois cent de ses gens partir dans la ville, étendards des Marseigne à la main, épée de l'autre, en appelant à la révolte. Des cachettes, des armes furent sortit, anciennes épées familiales à la lame toujours tranchante, arme récemment forgé en secret, ou dérobé à la garnison avant l'état de siège.

Le problème n'était pas le nombre d'arme, mais la capacité de ses personnes à l'utiliser, la plupart ne savait pas manier une épée, alors l'arbalète c'était impossible de leur apprendre. En tout Uluys réussi à rassembler plus de la moitié de la population soit deux milles personnes, la plus part la haine au cœur contre les Dinakiens, et leur pouvoir abusif, et une autre partie par curiosité, sans savoir s'il était vraiment prêt à se battre ou non.

Bientôt la population entière fut entière sur la place du marché, mais celle ci trop proche des tours d'angles au goût du jeune Uluys, il décida de descendre au sud de la cité, protégé de tout potentiel attaque, avant de lancer son appel.

Il serais dur de redire tout ce qu'il dit ce jour là, mais le patriotisme, la gloire d'Hunminbourg de jadis, et les élans de bravoure et de courage suffire au peuple pour prendre les armes, les forgerons et les gens sachant manier une vrai arme s'équipèrent, ceux ne savant pas en prirent quand même et apprirent sur le tas, et ceux n'arrivant pas du tout à les manier se suffire à prendre faux, fourches, et tout ce qu'il savait manier.

Ainsi la situation de la ville était réglé, elle était acquise à ce qu'on nommait déjà la Milice Marseignienne. Les hommes s'organisèrent en groupe de cent, avec à chacun de leur tête le plus charismatique d'entre eux et le plus apte à diriger. Ces derniers, formèrent le « Clan des Meneurs », une trentaine de personne, qui organisèrent la préparation au combat, parmi ce trouver beaucoup de ceux qui allait s'illustrer dans les combats à venir, comme nous le verrons.

Avant d'ouvrir les portes de la ville à Merkus, Uluys voulait voir ce que ce dernier entendait de faire de ladite ville, et surtout commencer à organiser les préparatifs de siège de la baille et du château. Ne cherchant pas à forcer les vantaux ni à passer de force, les hommes commencèrent à organiser un blocus, barricadant les rues, apportant des charrettes remplis de pierre, de protection pour empêcher les traits de les atteindre.

Pour percer la porte de la place d'arme, Uluys eut une idée de génie. Partant des caves de l'auberge de « Prude Pertus », se trouvant à pas plus de six mètre de l'entrée, les hommes commencèrent à creuser une sape, pioche, pelle, tout fut mis en place, et en quelques jours, la muraille de la place d'arme ne serais plus, mais surtout, les murailles seraient envahis par des bandes de barbares. Car Uluys projetait de faire une sortie dans la tour de garde, ou il savait que des caves étaient creusé pour s'y être caché pendant toute son enfance.

Pour garder le secret des sapes, Uluys avait séparé le groupe de sapeur des autres, et leur interdisait de sortir de la bâtisse, on faisant circuler la rumeur que le groupe était malade et qu'il devait s'isoler pour éviter toute contagion. Uluys pour éviter de voir les Dinakiens brûler la ville, avait décrété que tout les bâtiments devaient être isolé, les toits protéger en les imbibant d'eau plusieurs fois par jour.

La rencontre Uluys/Merkus eut lieu dans le secret, et tout ce qui fut dit ne fut jamais répété, mais les deux s'endentèrent, et Uluys prêta son serment d'allégeance devant l'armée et la ville, tandis que Merkus parla au peuple, leur donnant bravoure et une force vital que seul le plus profond des patriotisme pouvait fournir.

L'Ost de Merkus s'installa hors de la ville, et commencèrent à construire Trébuchet, Couillards et Mangonneau, construisant sans compter, coupant arbre, amassant boulet, dès la première construite, les tirs se concentrèrent sur le château et ses murailles.
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MessageSujet: Re: Le siège d'Huminbourg   Le siège d'Huminbourg Icon_minitimeDim 24 Jan 2010 - 4:16

Le premier jour du siège, alors que les troupes de Merkus venaient d'arriver, et commençaient leurs préparatifs, il y eut un grand mouvement de foule, dans la ville. Prudent, le Baron Guy avait déjà fait fermer les vantaux de la baille, si bien que les insurgés ne tentèrent pas une percée ; ils se contentèrent, enhardis par les discours d'Uluys, le félon, de dresser des barricades dans les rues, et, en secret, commencèrent une sape, depuis le bâtiment d'une auberge proche du corps de garde.

Le Baron Guy voyait d'un mauvais œil toutes les actions de ces traitres. Ses gens s'étaient rebellés contre son autorité, et il était désormais bien décidé à faire payer cette embardée. Il allait leur montrer comme il dirigeait ce fief : d'une poigne de fer.

Dans la fin de matinée, on commença à monter une arbalète de tour, sur le corps de garde de la baille. On activa les préparatifs de guerre : des flèches furent montées dans les tours, les montures furent sellées, et les arbalètes distribuées.
Parallèlement, le Baron dépêcha un héraut en ville. Ce dernier, accompagné de deux hommes d'armes, s'avança prudemment sur la place du marché. Il se savait hors de danger, des arbalétriers s'étant postés dans les hourds des tours, mais il préférait ne pas trainer, aussi cria-t-il son message rapidement :


"Tout homme ayant suivi l'infâme Uluys, et levé les armes contre son seigneur, le bon baron Guy d'Humminbourg, se verra déclaré félon, et subira le sort qui leur est réservé : la potence." Après quoi, le héraut et les deux hommes d'armes ne demandèrent pas leur reste, et revinrent dans la forteresse.

L'arbalète à tour fut achevée quelques heures après le repas de midi, et les engingneurs voulurent faire les premiers essais. Le bon Guy les arrêta, et ordonna à ce qu'on fasse chauffer du goudron, et qu'on le mélange à de l'étoupe. Il se rendit ensuite dans la tour i, avec plusieurs engingneurs. Ils en ressortirent les vêtements sales, noircis, et portant plusieurs petits barillets, qu'il stockèrent dans les sous sols du donjon.

Il y avait de l'activité, vers l'Ost de Merkus ; là bas, on s'activait pour monter les campements, et les protéger au moyen de mantelets, épieux, fascines. On coupait également avec force de bois, sûrement dans le but de construire des engins de siège.
Le Baron Guy fut préoccupé par ces travaux, et il regroupa ses vassaux dans le donjon, pour tenir un conseil de guerre.
On suggéra l'idée d'une sortie de nuit, à cheval, contre les engingneurs de Merkus, mais sitôt prononcée, cette suggestion fut abandonnée ; la porte de la cité était aux mains des citadins, et eux étaient passés à l'ennemi. On se mit d'accord pour tenter de déloger ces traitres de gueux, en tirant à l'arbalète de tour des traits enflammés, afin de déclarer des incendies dans la ville. Toutefois, on avait vu des hommes arroser vigoureusement les bâtisses, afin d'éviter cela.
Le Baron ordonna à ce qu'on monte une pierrière, sur le haut du corps de garde, et qu'on commence derechef à envoyer des projectiles sur les toits des maisons. "Afin de calmer leurs ardeurs", ajouta-t-il.

Les chevaliers s'apprêtèrent à clore la discussion, quand un guetteur pénétra dans la pièce, visiblement secoué. La voix tremblante, il annonça que plus d'un tiers des forces de Merkus faisaient marche vers le Sud de la cité.
Sans attendre, le Baron se leva, ainsi que ses vassaux. L'homme quitta la pièce, et tous se dirigèrent sur les remparts. Du haut de ceux-ci, on pouvait parfaitement voir la masse d'hommes avancer. Ceux-ci marchèrent vers le Sud de la cité, en restant hors de portée du donjon. On pouvait en décompter un bon millier, voir plus. Les Ellandiens se logèrent derrière les murs de la cité, en plein Sud, si bien qu'on ne pu plus les voir. Toutefois, l'écho de leur présence se laissent encore entendre

Sans attendre une offensive, le baron fit disposer les troupes d'archers et d'arbalétriers dans les hourds, aux meurtrières, et les derniers sur les remparts. Il ordonna le montage immédiat de la bricole, en haut de la pile droite du corps de garde. De là, on pourrait envoyer une grêle de pierre aux insurgés, de quoi causer des dégâts plutôt importants, sur une portée d'environs 100 mètres.
Le vent du Nord soufflait fort, un vent sec, qui précédait l'arrivée de gros nuages noirs, d'ici quelques jours. Le Baron avait bon espoir que ce vent asséchât les toitures des bâtisses, et qu'on puisse ainsi déclencher des incendies, grâce à l'arbalète de tour.

Les mouvements ennemis ne semblaient pas se terminer, puisque quelques minutes plus tard, alors qu'on acheminait les pièces pour monter la bricole, les insurgés chargèrent droit sur la porte. Ils poussaient avec un eux un gros chariot, tout lesté de pierre.
Aussitôt, les assiégés firent feu, et envoyèrent force de sagettes et de carreaux à cet étrange véhicule. Toutefois, les hommes qui le poussaient était bien pavaisés, protégés par des mantelets de bois, et des boucliers. Il acheminèrent leur fardeau jusque devant les vantaux, et là cassèrent les essieux du chariot. Puis, récupérant leurs boucliers, ils tentèrent une fuite.
Il était bien plus facile de toucher un homme qui prenait ses jambes à son cou qu'une masse faisant bloc, aussi les soldats tuèrent une dizaine des insurgés. Malgré ces quelques victimes, le résultat était là ; l'entrée de la baille était impraticable.
Le Baron Guy se résolut à la déblayer, et descendit dans la baille, réquisitionnant des hommes armes et des coutiliers.

Il fut arrêté par un de ses vassaux, nommé Gilles d'Everaux, un fier homme, à l'œil perçant, qui lui conseilla de ne pas dégager la porte. Il lui expliqua que cette manœuvre était sûrement un leurre, visant à faire ouvrir les vantaux, pour permettre ainsi aux Ellandiens de charger.
Le Baron Guy prêta l'oreille aux dires de son vassal, mais lui confia son souhait de faire une sortie, dans la nuit, afin de semer la confusion parmi la population, avant que celle-ci ne soit suffisamment organisée. Il convint d'un arrangement avec son vassal, proposant d'effectuer le déblaiement de la charrette de pierre pendant l'heure du repas du soir, et de refermer les vantaux derechef.

En attendant ce moment, on terminerait le montage de la bricole, et on commencerait à pilonner les bâtisses.
Ainsi se déroula l'après midi ; au rythme des tirs de la bricole et de l'arbalète à tour. Les traits enflammés n'arrivèrent pas à mettre le feu aux combles, si bien qu'on se concentra uniquement sur les jets de pierres, qui eux, causaient de gros dommages aux bâtiments, dont tous les étages supérieurs étaient faits en bois.

Ainsi cela continua, jusqu'au crépuscule. lorsque les ombres s'allongèrent, le Baron fit réunir les troupes dans la place d'arme ; selon les conseils du sage Gilles d'Everaux, il ne fallait pas perdre de temps, une fois les vantaux ouverts, car avec le mouvement des troupes de Merkus, il y avait fort à parier que les Ellandiens tenteraient de s'emparer du château dès la première journée. Il ne fallait prendre aucun risque ; et si la cité devait être prise, il fallait faire payer très cher le Duc de Yarkol ce conquête, que ce soit en heures, ou en hommes.

Vers six heures du soir, les hommes se mirent en marche ; les arbalétriers chargèrent leurs armes, bien cachés dans les hourds des tours, ainsi que dans les meurtrières. Les coutiliers portaient tous leurs armes, fauchards, guisarmes, vougues, et se tenaient juste derrière la porte, prêts à défendre celle-ci. Dans le corps de gars, plusieurs soldats guettaient l'extérieur, prêts à laisser tomber la lourde herse, au moindre signe de charge ennemie.
Une vingtaine d'hommes d'armes, sans leurs lames et leurs boucliers, ouvrirent rapidement l'entrée, et commencèrent derechef à décharger le chariot de ses lourdes pierres. La pente les y aidait, et ils n'eurent qu'à les jeter, pour que celles-ci roulent. Un petit moment après, quand le chariot fut assez léger, les hommes se mirent tous à un, et le firent basculer dans le fossé, après quoi, un des soldat y jeta une torche.

La voie était dégagée, on pouvait maintenant rentrer à l'intérieur de la baille.



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MessageSujet: Re: Le siège d'Huminbourg   Le siège d'Huminbourg Icon_minitimeDim 31 Jan 2010 - 15:19

Uluys était face à un dilemme de première importance, il devait reprendre sa ville, mais en cet objectif il se heurtait à deux choix qui apportaient leurs lots de conséquence. En effet dans le cadre du siège des Dinakiens, il pouvait très bien laisser Merkus la reprendre, en moins d'un mois Hunminbourg serais tombé, mais là il laisserait la gloire à son Duc, et bien qu'il ne cherchait pas vraiment cette même gloire, il devait avant tout reprendre sa ville par lui même, assurant du même fait sa légitimité à régner sur celle-ci.

C'est dans pour ce fait qu'il rassembla les dix « consuls » du peuple, ces derniers étaient les dix représentants du peuple que ces derniers avaient choisis pour les représenter auprès de leur seigneur. Et durant une dizaine de minutes, ils discutèrent pour finalement prendre une décision lourde de conséquence : il allait reprendre la ville par eux même et le plus rapidement possible, cette nuit même si cela était possible.

Alors que les Dinakiens déblayer la porte obstruer par leurs pierres, Uluys rassembla son armée de gens du peuple, ainsi que sa milice. Fort de près de quatre milles hommes valeureux et près à donner leur vie pour leur patrie, l'assaut se préparait.

Cette armée de gueux n'obéissait à aucune règle d'organisation armée, rien de construit, seulement une foule d'homme en furie, même des femmes compléter les rangs, comme dit une eexpression Yarkolienne « L'homme sait se battre, la femme cuisinait, mais en Yarkollie, les deux vont à la guerre quand le besoin s'en fait sentir ».

N'attendant pas un instant de plus, Uluys se tourna vers son orchestre, installé à l'abri des tireurs, ces derniers se mirent à jouer les hymnes yarkolliens, sur des violons, des cornemuse, et bien d'autres instruments. L'hymne d'Hunminbourg jaillis comme le feu de l'âtre, « De la lumière aux ténèbres », l'air s'envola et gonfla le cœur de chaque guerrier, tandis qu'Uluys s'apprêter à parler.

-Aujourd'hui ! Aujourd'hui nous allons reprendre la ville! Aujourd'hui, le jour est venu, celui de la bataille, depuis notre naissance nous livrons tous un combat, et aujourd'hui ! Ce jour est celui ou nos combats se réunissent en un, aujourd'hui nous devons nous lever regarder nos ennemies, prendre les armes et combattre ces chiens qui nous ont spolié nos terres, aujourd'hui comme huit ans il y a, nous allons combattre pour nos terres et nos familles, et aujourd'hui mes amis, mes frères, nous allons vaincre les raclures de Dinak!

Des « Hourras », et d'autres cries de joie emplirent l'air, les armes s'entrechoquèrent, les cœurs bondissaient, tous étaient près à combattre et à tuer, ne manquait plus que l'occasion.

Un chariot, monstre de vanité, couvert de piques, imbibé d'eau, avec en son devant un tronc d'arbre d'une taille à faire pâlir un géant, s'élança en premier, près à pulvériser la porte ou à embrocher des Dinakiens, pousser par une vingtaine d'hommes, la pente ne ralentit pas son allure et le bélier vient toquer contre la porte avec un bruit mat qui laissait présager que cette dernière ne tarderait pas à céder.

Tandis que la foule en furie, armé d'échelle, de grappin s'élança à la conquête de la muraille, que ce soit au dessus de la porte où à coté, toute la muraille qui faisait face à la ville. C'était la muraille de la baille et celle de la place du château qui était assaillis, sur deux cent mètres, quatre milles gueux attaquaient ces murs de pierres.
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MessageSujet: Re: Le siège d'Huminbourg   Le siège d'Huminbourg Icon_minitimeJeu 11 Fév 2010 - 5:07

Alors que les soldats finissaient de déblayer la charrette, on entendit une rumeur, venant de la ville, et la lumière de torches en masse se fit voir. Sur la place du marché, les gens se rassemblaient.

Sans attendre, le Baron Guy donna les ordres de fermer la baille ; si les vilains se rassemblaient en ville, alors que la nuit tombait, cela signifiait un assaut imminent. Les vantaux furent rabattus, et la herse fermée, et les soldats se dépêchèrent de gagner les murailles.
L'hymne d'Huminbourg, qui avait autrefois été bannis, au profit de celui de Dinak, retentit dans la ville, et on entendit peu après une voix tonnante, et, bien qu'on ne put pas comprendre de quoi il s'agissait clairement, cela avait tout d'une harangue. La rumeur se fit clameur, et les gueux s'activèrent

Sur la courtine, les hommes étaient prêts ; les épées étaient tirées, et les fauchards prêts à frapper tout assaillant. On redoutait qu'un chat vienne saper les fondations de la courtine, ou qu'un bélier n'attaque les remparts.
Dans la baille, en train de consolider la porte à l'aide de madriers et de poutres, se trouvaient environs quarante coutiliers, trente hommes d'armes, ainsi qu'une dizaine de sergents d'armes. Il y avait aussi des valets et des pages, qui se chargeaient de planter des stimulis à proximité de la porte. Si la herse venait à être enfoncée, ce stratagème permettrait de briser une charge des gueux, donnant ainsi l'avantage aux Dinakiens

Sur la courtine Sud du château, le Baron Guy avait rassemblé ses plus braves hommes ; si ce mur venait à être pris, l'ennemi n'aurait comme obstacle plus que le donjon. Cette sombre perspective suffisait à motiver les troupes.
Le seigneur était entouré de quatre de ses chevaliers, d'une vingtaine de sergents d'armes, ainsi que cent quarante coutiliers et hommes d'armes.

Au corps de garde, on avait ré-armé la bricole, ainsi que l'arbalète à tour ; on tirerait dans la masse, dès que celle-ci se présenterait. Le mur Sud de la baille, d'une dimension plus réduite, donc plus aisé à défendre, comptait une vaingtaine de sergents d'armes, quarante coutiliers, et cinquante hommes d'armes. En outre, des valets et des pages, préparés au combat, jetteraient des pierres sur tout homme qui tenterait de s'approcher de la porte.

Les archers et les arbaléstriers étaient tours bien cantonnés dans les hourds des tours forts I, J, K. Dans ces mêmes tours, des valets étaient présents, prêts à barricader les portes donnant sur les remparts, et à retirer les escaliers amovibles en bois, menaient aux hourds. Ainsi, si la courtine était prise, la tour résisterait encore, isolée du reste.
Dans la tour J, l'escalier amovible reliant la courtine inférieure de la baille à celle du château avait été retiré préventivement, pour éviter d'être pris de court.

Finalement, les vilains d'Huminbourg chargèrent ; de la place du village, ils acheminèrent un fort charrette, qui était pourvue d'un gros tronc d'arbre, en guise de bélier. L'ensemble devait demander une folle énergie pour être déplacé, mais, grâce au nombre important d'hommes qui y étaient attelés, ce bosson primitif roulait bel est bien. Et si on ne l'empêchait pas de faire son œuvre, les vantaux seraient vite brisés. La herse, tiendrait plus longtemps, mais il ne fallait pas trop compter là dessus. Dès qu'on vit ce monstre à roue arriver, un page se hâta d'aller charger un barillet dans la cave du corps de garde. Déjà,en haut de celui-ci, on projetait force de pierres sur les hommes attelés au bosson, qui n'avaient pas la chance d'être protégés, comme c'était le cas dans un bélier classique, placé sous un chat.

En parallèle, les vilains s'attaquèrent aux courtines ; à la lueur des torches, ils chargèrent certains armés de grappins,et d'autres portant des échelles. Toutefois, pour se faire, ils devaient monter la motte castrale, et franchir le fossé ; cela ne les aidait point, et les archers, depuis les hourds, en firent leur régal, d'autant plus que ces gens là étaient des paysans, des commerçants, et des artisans ; ils ne revêtaient que du tissus, qui laissait aux flèches tout leur loisir d'aller chercher la chaire.
Les grappins furent lancés, et, si certains avaient portés des protections, comme d'anciens boucliers, ils durent les lâcher pour escalader. La progression des vilains était lente, due au terrain, à l'obscurité -la lumière des torches ne les aidait guerre, et les rendait fortement visibles, devenant ainsi les cibles des Dinakiens-.
Les pertes se comptaient déjà en centaine, mais malgré cela, les vilains affluaient de plus en plus ; sur la courtine du château, plus haute, les Dinakiens frappaient leurs ennemis avant même que ceux-ci aient posé le pied sur la muraille, les faisant chuter. On tranchait les grappins lancés, et les coutiliers, frappant avec vigueur de leurs vougue, brisaient les barreaux des échelles dressées contre le mur.
Les morts continuaient de remplir le fossé, et bientôt ils furent comptés à plus de huit cent. Le mur du chateau était relativement sécurisé, toutefois, celui de la baille, plus bas, était maintenant remplis et de Dinakiens, et de Yarkoliens, et un violent corps à corps s'y était engagé.

Le bosson donna frappa les vantaux, faisant trembler le corps de garde. Les pages envoyaient sans cesse des pierres sur les hommes, mais d'autres venaient les remplacer aussitôt. Au signal d'un des archers de la tour J, ce fut une pluie de flèche qui s'abattit sur le bélier, tuant la plupart des gueux qui le poussaient. Dès lors, le page au barillet lança celui-ci, après l'avoir allumé à l'aide de silex. Le tonneau, suivit d'une trainée de feu, s'écrasa sur le bosson, dans une gerbe de flamme. Le feu grégeois se déversa sur l'engin, empêchant les yarkoliens de s'y atteler à nouveau. On profita de cette action déstabilisante pour continuer le tir de barrage, qui fit moult morts au sein des gueux, car pour ces derniers, se protéger équivalait à se replier derrière les bâtiments, et donc loin du combat.

Sur la courtine de la baille, les choses allaient mal ; la tour K s'était enfermée, ainsi que la tour J. Sur le corps de garde, les engingneurs tentaient tant bien que mal de faire tirer la bricole dans la masse, malgré les hommes qui se battaient autour d'eux ; les Dinakiens avaient du mal à contenir la furie de leurs ennemis, et ils furent peu à peu acculés sur le corps de garde, pris en tenaille par des assaillants de plus en plus nombreux.
Voyant cela, du haut de la courtine du château, le Baron guy s'écria :
"Harde ! Ma muraille est à l'ennemi !" Laissant derrière lui environs cinquante hommes, afin de garder le mur sur, le seigneur s'élança vers la tour J. Là, il ordonna aux valets de remettre à la hâte les marches de l'escalier, et le descendit avec ses hommes. On retira les autres marches juste après que tous aient transité.
Les hommes ouvrirent la porte de la tour, et chargèrent sur la courtine de la baille, criant
"Dinak, Dinak !". Ils prirent leurs ennemis à dos, et les enfoncèrent de toute leur force. La charge fut d'un violence inouïe, et les gueux, mal entrainés, ne leur résistèrent pas. le Baron Guy fit la jonction avec ses deux chevaliers du corps de garde, et, ensemble, ils forcèrent vers la tour K.
Avec ce renfort soudain, et l'effet de surprise, on put reprendre le contrôle de la courtine de la baille.

Le bosson, toujours recouvert du feu liquide, ne voulait pas entrer en flamme. Toutefois, la chaleur dégagée par le feu grégeois faisait se dilater de craque le fois,fragilisant la construction. Les jets de pierre incessant ne causaient que peu de dégâts à la machine, toutefois, un roc bien lancé atteignit la jointure entre l'essieu et la roue. La pièce de bois de cassa, et le bosson s'affala sur un côté. Ainsi bancal, il frottait contre le sol, et ne pouvait plus être utilisé. Des cris de joie fusèrent aussitôt du rempart.

On acheva de briser les dernières échelles des assaillants, et de trancher les derniers grappins. Du haut des tours, les sagettes ne cessaient de s'abattre, causant mort et blessure là où elles frappaient. La bricole battait l'esplanade de la porte de plus belle, tirant à chaque coup une pluie de pierre.

Ainsi le premier assaut contre la citadelle d'Huminbourg fut repoussé ; les Yarkoliens avaient payé le prix de leur rage, et c'était environs mille trois cent cinquante des leurs qui remplissaient maintenant le fossé du castel, alors que seuls soixante des preux de Dinak avaient trépassé. Cependant, la garnison fut attristée que durant le combat, le brave Gilles d'Everaux avait été occis, débordé d'ennemis.
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MessageSujet: Re: Le siège d'Huminbourg   Le siège d'Huminbourg Icon_minitimeMer 17 Fév 2010 - 3:33

Merkus ne tarda à apprendre ce que le bon Uluys avait entrepris de prendre, et ne pus retenir un soupir, en disant à son aide de Camp, Filibert MacKorn, « Les Yarkolliens des villes ne savent donc plus se battre ». Ce qui laissait entendre une certaine déception. Continuant comme si de rien ne c'était passé, l'armée commença à construire leurs armes de siège, mangonneau, trébuchet, et bien d'autres. Tandis qu'un émissaire fut envoyé cherché Uluys et les membres du peuple dirigeants ce dernier.

Du côté de la ville, la défaite avait été dur, que ce soit au prix des hommes ou non, le seul lot de consolation fut la tête du chevalier qui avait périt dans la bataille, et dont les Hunminbourgeois avait arraché la tête pour l'attacher sur un pique en face de la porte.. Tandis que les autres parties du corps furent placé sur des piques le long de la muraille.

L'entretient entre Merkus et Erkus fut court, ce dernier la mine basse ne pus que se sentir coupable et faible, tandis que Merkus ne cherchant pas à jouer le moraliste, se contenta de dicter ce que devrais faire par l'avenir la populace, sans chercher à faire des manœuvres par elle même. D'ailleurs, Merkus envoya un de ses aides de camp pour aider à organiser la vie à l'intérieur de la ville.

Le Duc de Yarkollie envoya Filibert flanqué d'un drapeau blanc devant a porte de la baille, ce dernier plein de courage ne recula pas, il était envoyé pour demander un cessez le feu le temps de récupérer les morts et de les enterrer. Selon la coutume de la ville, il fallait quinze jour de deuil pour les hommes morts au combat, ce que demandait le Duc, ainsi que redemandant au seigneur de la ville s'il ne désirait toujours pas se rendre.
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MessageSujet: Re: Le siège d'Huminbourg   Le siège d'Huminbourg Icon_minitimeSam 13 Mar 2010 - 18:21

Le lendemain de la bataille, l'odeur pestilentielle des cadavres de la veille remontait déjà les murailles, et avait envahi l'ensemble de la cité. On humait la mort à plein nez, s'il l'on pouvait dire ainsi.
Pour une gueuse désormais veuve, avoir son mari où son fils, entassé dans un fossé macabre, avec la malemort le rongeant jusqu'à l'os, devait avoir quelque chose de peu ragoûtant, et de quoi ébranler la confiance en le bon Uluys, qui avait sacrifié pas moins d'un de ses ouailles en une seule nuit. Quelle décision mortifère ! L'infâme pendard trompait les gens du bon Guy, et les envoyait à la mort incontinent !

On ne laissa pas les choses ainsi, et on causa brièvement dans le camps des Yarkoliens ; peu après survint un gai damelot, armé d'un drapeau blanc. Aussitôt, du corps de garde, on fatrouilla gaiment. Et les reîtres de rire ! Que de mauvaises jactances, à l'égard du héraut !

"Mirez nous donc quel bel Coquebert s'en vient s'frictionner à nos murs ! On l'lardrait c'coup d'coutelas, ce drôle, si n'portoit pas l'gonfalon !

Alors que les belîtres se degenglaient gaiement, le sergents en faction, un rude gaillard, à la mine rustaude, mais doublé d'un fin matois, se porta au créneau sans respit. Il héla le Yarkolien, et après avoir ouï les volontés de l'homme, alla quérir prestement son seigneur.
L'arbalestrier, du haut des hourds, s'était lassé de rire, alors que le guisarmier, lui, redoublait de moqueries. Devergoigneusement, il accablait le héraut paroles conchiantes.

Peu après, ce fut le baron Guy qui apparu sur la courtine, portant les armoiries d'Huminbourg, et de Dinak. Magnanime, le baron était prêt à parlementer.


"Je suis ici dispos à fatrouiller avec toi, Yarkolien. Tu vas nous remettre incontinent ton espée, et je dosnnerais mon acquiescement à l'ousverture de la forte herse. Nous causerons, et si, par malaventure, nous n'avons point d'accord, je t'engeôlerais, ou t'estrillerais, aussi lacrimable soit il d'en arriver là.
Si nous sommes d'accord, avant les vêpres, je te créant que seras libre, et pourvu de ton espée. "


Satisfait, le baron attendit la réponse du héraut. Deux reîtres descendirent dans le corps de garde, s'attablant autour du treuil de la herse.
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MessageSujet: Re: Le siège d'Huminbourg   Le siège d'Huminbourg Icon_minitimeSam 13 Mar 2010 - 22:12

Filibert était horrifié devant tant de bassesse humaine, ainsi traiter l'aide du camp du Duc de Yarkollie, outre une injure, était pour les Yarkolliens un signe de barbarie primaire, ce qui en disait long sur Dinak et sa manière de diriger.

-Seigneur de Dinak, Je suis Filibert MacKorn, seigneur de MacKorn, et prime aide de camp du Duc, et prince de sang, Merkus de la Violette, je vous demanderais donc plus de politesse à mon égard, nous ne sommes pas dans une auberge Dinakienne de soldat en rût. Pour ce qui est de mon épée, si vous me promettez de respecter les protocoles diplomatiques, j'accepterais alors de la laisser ici même, et je vous jure sur l'honneur n'avoir aucune autre armes avec moi.


Après ses paroles, Filibert planta son arme dans le sol, ainsi que son heaume. Il était conscient qu'il prenait un risque à entrer ainsi dans l'antre des barbares, mais son rôle lui obliger d'y aller, que le risque soit, et que la lumière des Dieux puissent éclairer ses esprits perdu, rendu fou par l'elferie.
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MessageSujet: Re: Le siège d'Huminbourg   Le siège d'Huminbourg Icon_minitimeDim 14 Mar 2010 - 2:37

Le héraut du Yarkol avait répondu sans coup férir, se défiant de ses adversaires, et ce malgré sa position. L'homme avait du cran, pour sur. Ou de la résignation, ce qui était plus probable. Il n'est que peu d'ennemis de Dinak pouvant se targuer d'avoir survécu, entre les mauvaises mains de ces hôtes là.
Le fastueux protocole auquel devait s'attendre le damelot serait quelque peu déviant, si l'on pouvait dire ainsi ! Quelle belle surprise il aurait, le ladre !

Le baron songea à estranger sans respit l'infâme besacier, une fois les paroles échangées ; la mort de ses ouailles lui pensait encore. Mais hélas, le seigneur ne serait point restaurieur, du moins tant que le Duc de Yarkol assiégerait son castel. Il envoya incontinent un de ses gens'd'armes chercher le damelot.

Les gardes hissèrent à mi hauteur la herse, si bien qu'il fallu au reître de se courber pour passer par dessous. D'un signe de tête, accompagné d'un
"Allez-y, m'sieur le baronnet" nonchalant et négligé. Visiblement, la politesse voulue par le héraut n'était pas entendue de la même oreille, du côté Dinak.

Un bélître, de l'autre côté du corps de garde, attendait, pourvu d'un fort gourdin. Lorsque l'affable trogne du sergent revint pointer de sous la herse, le garde leva son arme, et, quelques secondes après, l'abatis violemment sur le crâne du héraut, assommant celui-ci. Rieurs, certains hommes parmis la soldatesque se fendirent d'une révérence, accompagnée de crâneries, et de noms d'oiseaux divers. Un Dinakien, d'humeur plaisantine, vint même à en dire
"Bien vaignez, messieur, en li doulx castel du non moins doulx baron d'humminbourg !" et, satisfait de sa jactance, il retourna à son poste, tandis que deux reîtres empoignaient le corps inanimé du Yarkolien, et l'emmenaient au Donjon. De temps à autre, il y remirent un petit coup de pommeau, afin de ne point troubler le doux sommeil du héraut.


Arrivés dans la salle du donjon, un garde jeta un grand bacquet d'eau au visage du Yarkolien, et l'attabla manu militari. Devant l'auguste émissaire s'étendait une fort belle table, d'un chêne dont le bois avait pris une teinte patinée, qu'on impute aux cirages et aux plats gras.

Dans ce cas, c'était en effet ce genre de plats. Un porc en sauce, autour duquel s'étaient attablés le baron, et ses chevaliers. On avait déjà mageaillé une grosse partie de la chaire, mais dans sa mansuétude, le bon Guy avait laissé une assiette, pleine de morceaux de choix, à l'adresse du héraut.

Satisfait, le Dinakien passa ses deux pouces cagneux dans sa ceinture, et parla au Yarkolien, un sourire goguenard au visage.


"Allez-y, mon bon. Je gage que voulx n'ayez plus insgurgité si bonne chère, dans vostre sordide tente Il était suffisant, arrogant même ! Il estoit lacrimable que mes hommes aient du vous molester, doulx messieur, mais je n'aurais pas qu'on mire mes hourds et mon pont levis !

Quand vostre stomac sera bien plein, nous fatrouillerons ! Annoncez moi vostre message, et vos conditions, doulx seigneur, et je verrais si je puis arrêter la mortaille.
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MessageSujet: Re: Le siège d'Huminbourg   Le siège d'Huminbourg Icon_minitimeSam 20 Mar 2010 - 1:49

Filibert se réveilla face à une charmante compagnie de chevalier, qui attablée devant un porc ne semblait guère avoir de différence avec l'animal aux yeux du soyeux Yarkollien. Les Dinakiens ressemblaient bien à l'image qu'avait l'aide de camp, des brutes, bêtes, incultes, sans éducation, et encore ceux ci avait au moins le privilège d'être noble.

Ce qui choquait le plus Filibert était le non respect du protocole, en l'enfreignant ainsi, et en portant la main sur un émissaire, Dinak s'exposait au même acte de la part de la Yarkollie, qui pourtant prouva tout au long de son histoire, son respect pour les émissaires. Il s'agissait d'une grande valeur avec le courage et la loyauté ici, ce que devait ignorer le chevalier ainsi attablé, mais il ne faillait pas lui en vouloir, les Dinakiens ne connaissaient aucune coutume Yarkollienne, c'est d'ailleurs pour cela qu'ils devaient être chassé de cette dites terre.

Reprenant ses esprits, malgré un légère douleur au crâne, le messager refusa d'abord de manger d'un signe léger et fort poli malgré les circonstances, avant de faire son devoir d'exposer les accords.

-Messire, je suis Filibert MacKorn, Prime Aide de Camp du Duc, de sang princier, Merkus de la Violette, mon seigneur m'envoie céans afin de pourparlers pour arriver à un accord. Tout d'abord il tient à ce que vous sachiez qu'il n'a en rien demandé, dirigé ou participé à l'attaque mené par la ville et son seigneur. Mais les faits sont posé, et la prime nécessité doit être d'enlever les corps, et de leur donner une demeure convenable, pour éviter que la population et vous mêmes, n'ayez à subir les maladies de la pourriture humaine.

Ainsi en ce sens, son excellence Merkus de la Violette, tiens à ce qu'on arrange plusieurs jours de paix afin d'enterrer lesdits corps, selon la coutume de la ville, les morts tombé aux combats doivent avoir dix jours de veillé, au cas ou vous souhaiterais en demander plus, nous sommes prêt à vous accorder le temps nécessaire.

De plus, son excellence Merkus de la Violette, tiens à réitérer sa demande faites, et vous demande si aucun accord ne pourrais être conclus pour éviter un combat sanglant, là ou nos forces sont fortement plus nombreuses, et où aucun renfort ne peut venir vous aider. Mon maître est prêt à vous laisser partir vers Dinak sans dommage aucun, si vous vous plier à quelques conditions, qu'en dites vous ?
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MessageSujet: Re: Le siège d'Huminbourg   Le siège d'Huminbourg Icon_minitimeSam 1 Mai 2010 - 18:33

Si la demande d'une trêve était on ne peut plus raisonnable, celle d'une reddition déplut au baron. Peste ! On le prenait toujours pour un couard, malgré le charnier gargantuesque qui avait poussé aux pieds de ses murs, la nuit passée ! L'émissaire ne connaissait que trop peu, en vérité, le tempérament tempétueux du bouillant Guy, pour lui proposer ainsi de se rendre, après une si belle victoire. Qu'à cela ne tenait, puisque le bouillant Guy, lui, n'eut cure de l'ignorance de son adversaire. S'esbaudissant, il cracha poi plus poi moins dans son assiette, et, d'un poing rageur, fit trembler la table - et ce malgré que, comme nous l'avons vu plus haut, ladite table n'était point gracile.

"Peste soit de ton duc ! Il me soustrait mes vilains, par un suppôt embusquayé en mes murs, et me demande paix ! Cornecul ! Tu ne manque pas d'air, aide de camp ! Je serait fort aise de ta couper le nez et les oreilles, pour ton oustrecuidance ! On pouvait alors aisément comparer la teinte rougeaude de la figure du baron à celle de la chaire rôtie du porc reposant dans son écuelle Sangdieu ! Boutez ce drôle de mes murs ! Qu'on le marque au fer, qu'on le frappe cent et vingt fois, qu'on le... Ah, j'enrage !"

Il en fut fait du plénipotentiaire, si un des vassaux - bien moins soupe au lait que son maître- ne s'était point manifesté ; allant causer à l'esgourde de son suzerain, il le radouci, par des mots qui ne nous furent pas donnés d'entendre. Le baron reconsidéra alors la question, et, dardant un regard noir sur son interlocuteur, lui donna ses conditions.

"Tes fourbes allégations ne me suffisent pas, montagnard. Le pesteux Ulyus, trois cent et dix fois soit maudit son nom, n'est point mentionné par ton accord. Ce ladre n'hésitera pas, je gage, à me livrer de nouveau bataille, et recréer une seconde nuit sanglante, en envoyant à la mortaille un autre millier de mes gens. Je tiens à mes terres, et j'en veux les garder de la folie du traître, de l'infâme qui ensorcelle mes ouailles, et qui me les charge d'une fureur sanguinolente. Peste ! Je veux en otage le sorcier, ainsi que trois vassaux lige de ton maître. Dans la douzaine, une fois nos gens veillés, je rendrait au Duc ses hommes, et je ferait jugement à Uluys, pour sa lâcheté, et ses malévolements.
Mes vilains s'occuperont de sortir et de veiller leur pairs, puis, ils quitteront mes murs, et se rendront dans les villages les plus proches. Après quoi, nous livrerons bastaille, et je occirais, tout cinq mille et trois cent que vous êtes."


À la différence d'avant, on peu cette fois ci entendre la commentaire du vassal, qui ponctua d'un "Voila bien parlé, messer"
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MessageSujet: Re: Le siège d'Huminbourg   Le siège d'Huminbourg Icon_minitimeSam 15 Mai 2010 - 20:27

Filibert, stoïque comme troll en pierre, ne réagis pas aux mouvements d'humeurs du sauvageon. Après tout, ce petit lutin barbu n'était que piètre vision à côté des ours gris qu'il allait chasser dans son fief. De plus, l'ours gris de Yarkollie avait la particularité d'être rusé et parfois même on pourrait le dénommé d'intelligent, mais ce sombre et vilain Dinakien était en plus d'être moche et inculte, extrêmement débile. Comprenant que cette discussion devait être tenu entre le Duc et l'homme, lui n'étant pas autorisé à parler en son nom mais juste à donner la parole de Merkus, duc des deux Yarkollie, il mis un terme à cette charmante promenade diplomatique.

-Seigneur, je ne puis parlez au nom du Maître de Yarkollie, ainsi je lui transmettrais votre proposition des plus censé, et ce sera au maître de ce lieu de choisir qu'en faire. Soit dit.

Filibert, avec le dédain habituel des hommes de Yarkollie, se tourna vers la porte attendant qu'on lui ouvre et marquant bien que toutes les violences subites ici, serait répété, amplifié, et divulgué dans le monde civilisé des hommes pour qu'on prennent conscience que les Dinakiens, qui comme les renards de Hautvail, mérite juste l'extermination. Un peuple sans valeur et sans histoire, juste une erreur de la nature comme le dit si bien le prête Hermon au sujet des elfes.
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MessageSujet: Re: Le siège d'Huminbourg   Le siège d'Huminbourg Icon_minitime

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