Sur la route de Darnows

Sujet: Sur la route de Darnows Sam 9 Jan 2010 - 19:05

Sachant d'ors et déjà CanHunir perdue, Valerian avait décidé d'intercepter les forces d'Erkus avant que ce dernier n'atteigne Darnows. Bien évidemment le héraut du roi de Dinak n'espérait pas défaire une armée de plusieurs milliers d'hommes avec une bannière de cavaliers légers et une d'archers montés. Se lancer dans une charge de front aurait été ridicule et suicidaire. Non, Valerian comptait sur la rapidité et la mobilité de ses troupes pour lancer des raids contre l'ost Yarkollien pour le ralentir et ébranler le moral des troupes d'Erkus.
La finalité de la manoeuvre était de ralentir suffisamment les yarkolliens pour que Darnows ait le temps de renforcer au mieux ses défenses. Le Fils de Dinak gardait un léger espoir que sa tactique puisse donner le temps à l'armée royale de faire jonction avec les défenses frontalière, ce qui aurait tué dans l'oeuf l'attaque menée par Merkus de la Violette et ses alliés, mais il savait fort bien que ses espérances avaient les plus grandes chances d'être déçues.

Les cavaliers connaissant bien la région, la colonne n'eut pas à forcer l'avance pour devancer l'armée d'Erkus ralentie par le nombre et les trains régimentaires. Usant du couvert offert par la forêt, Valerian fit avancer ses hommes parallèlement à l'armée du vassal de Merkus. Il prenait bien soin de conserver le gros de ses hommes à quelques distances de l'orée des bois afin de ne pas être repéré, ne se guidant que grâce aux indications d'éclaireurs qui mettaient pied à terre pour aller espionner l'avance de l'ennemi depuis la bordure de la forêt. Les soldats dinakiens avaient pour ordre d'éviter de parler, de ne pas allumer le moindre feu de camp et de ne pas rester en groupes trop compacts afin de faciliter leur dissimulation.

Valerian convoqua les capitaines Cedrin Talevan et Mihaïl Larneus, ses subordonnés directs pour un conseil de guerre improvisé. Il leur exposa son plan et leur fit transmettre les instructions aux troupes. Les ordres furent donnés rapidement et avec professionnalisme. Bientôt, tous les cavaliers furent prêts pour l'assaut.

Les dinakiens attendirent que la nuit soit tombée pour se déployer. Couverts par l'obscurité d'une nuit sans lune, les hommes de Valerian se mirent calmement en position en ne forçant jamais l'allure de leurs montures au delà du pas afin qu'aucun bruit ne puisse être entendu depuis le campement que l'ennemi avait monté pour la nuit. Au loin la lueur vacillante des feux de camps balisait les positions yarkolliennes facilitant les manoeuvres dinakiennes. Quand l'ordre fut donné, les cavalier avancèrent de concert à allure réduite. Quand ils ne furent plus qu'à 1km du camp, Valerian fit stopper une dernière fois ses hommes avant l'assaut. Enfin, leur de l'attaque sonna.

Cent cinquante cavaliers légers menés par Talevan s'élancèrent sur la plaine droit vers les positions ennemies. Derrière eux avançaient au trot le reste des troupes dinakiennes. Les guerriers de Talevan atteignirent le campement au moment même où les sentinelles adverses, tout d'abord désorientées par cette charge soudaine, donnèrent l'alarme. Les cavaliers s'enfoncèrent dans le camp comme une lame chauffée à blanc dans une baratte de beurre. Les soldats yarkolliens, sortant tout juste de leurs tentes à peine habillés et les armes à la main ne pouvaient endiguer l'assaut. Mais Talevan savait qu'il n'avait que très peu de temps pour remplir sa mission et sortir ses hommes de là avant que l'ennemi se réorganise, sans quoi ses cavaliers et lui même seraient condamnés. Les cavaliers dinakiens frappèrent les guerriers qui passaient à leur portée, renversèrent les feux de camp, s'emparèrent de brandons enflammés pour les jeter sur les tentes et les chariots du train de ravitaillement puis firent demi tour, fonçant à bride abattue vers la sortie du campement. Sur le chemin, Talevan assomma un soldat et l'allongea sur la croupe de son destrier pour le ramener à Valerian comme ce dernier l'avait exigé.

Quand les cavaliers ressortirent du camp, les arbalétriers yarkolliens se mirent en position pour les abattre alors qu'une troupe de cavaliers levés à la hâte s'élançaient à leurs trousses. Les cordes des arbalètes claquèrent et certains des cavaliers de Talevan vidèrent les étriers. Les arbalétriers rechargèrent et se préparèrent à une seconde volée, mais c'est alors que les archers montés du capitaine Larneus entrèrent en scène. Valerian avait ordonné au capitaine de tenir ses hommes en retrait afin de couvrir la fuite de Talevan et c'est exactement ce que fit Larneus. Les dinakiens ouvrirent le feu sur les arbalétriers ennemis qui, pris au dépourvu, durent se replier vers l'intérieur du camp pour éviter d'être abattus à découvert. La manoeuvre permit à Talevan et à se homme de gagner un temps précieux. Les hommes de Larneus tournèrent alors les talons pour s'enfuir vers l'orée des bois.

Cependant tout n'était pas finit car les cavaliers yarkoliens talonnaient ceux du capitaine Talevan avec la ferme intention de les embourber jusqu'à l'arrivée des troupes à pied. Valerian ne leur en laissa toutefois pas ce plaisir. A la tête des cinquante cavaliers restant, il mena une contre charge sur le flanc de la cavalerie yarkollienne. L'assaut déstabilisa la ligne des hommes d'Erkus qui préférèrent se dégager pour revenir sous la protection du reste de l'ost. Prenant la suite de Talevan, Valerian et ses troupes fuirent le champ de bataille sous une pluie de carreaux qui, grâce à l'obscurité, ne trouva heureusement que peu de cibles.

L'escarmouche avait duré à peine plus d'une quinzaine de minutes pour plus de trois heures de préparation mais c'était un succès. Le campement adverse était en proie à un incendie, certes contrôlable mais néanmoins handicapant, une partie des réserves du train régimentaire avaient été détruites et une bonne quinzaine de chariots étaient endommagés voire inutilisables. Enfin les pertes ennemies devaient s'élever entre cent cinquante et deux cent hommes, cavalerie, infanterie et arbalétriers compris. Trente six des cavaliers de Talevan avaient été abattus, de même que neuf archers montés et douze hommes de Valerian soit un total cinquante sept dinakiens. La bataille avait sérieusement entamé les ressources en troupes du Fils de Dinak mais cela en avait valu la peine au final.

"Voici le prisonnier que vous avez demandé, monseigneur."

déclara Talevan en amenant le soldat capturé qui venait de se réveillé à son supérieur, après que tout le monde se soit replié à l'abri des arbres et que l'arrière garde ait vérifié que les yarkolliens avaient finalement abandonné la poursuite.

"Parfait! Vous pouvez le lâcher, capitaine."

fit Valerian avec un sourire avant de se tourner vers le prisonnier.

"Yarkollien, je vais te charger d'un message pour ton maître Erkus. Tu devras le lui remettre à lui et à personne d'autre! Dis lui que Valerian Arzen, Fils de Dinak, le défie en duel. Dis lui que s'il en sort vainqueur mes troupes se retireront et ne porteront plus atteinte à son armée. Dis lui que s'il est d'accord pour m'affronter, il devra envoyer un héraut en direction des bois afin que nous puissions convenir d'un terrain neutre pour notre affrontement. Enfin, dis lui que s'il tente de nous rattraper ses hommes le paieront au prix fort et que s'il tente de me duper il en sera de même. L'assaut de cette nuit n'était qu'un prélude à ce qui suivra s'il choisit la voie de la lâcheté! Maintenant vas et dis lui mot pour mot ce que je viens de déclarer."

Le Fils de Dinak se tourna ensuite vers trois cavaliers qui soignaient leurs monture un peu plus loin.

"Vous trois, ligotez cet homme, bandez lui les yeux et reconduisez le sur la pleine. Ensuite libérez le et assurez vous qu'il regagne le campement ennemi."

Les trois hommes acquiescèrent sans mot dire et s'emparèrent du prisonnier. Ils firent de nombreux détours, changeant plusieurs fois de trajectoire avant de ramener le yarkollien sur la plaine afin qu'il ne puisse pas retrouver la route même s'il l'avait voulu puis ils se retirèrent à l'orée des bois tandis qu'il se précipitait vers les siens. Enfin ils repartirent en en prenant un autre détour afin de le perdre définitivement s'il avait voulu les observer.

Sujet: Re: Sur la route de Darnows Sam 9 Jan 2010 - 21:07

Quand le messager arriva Erkus entendu le message et ria à s'en éclater la panse, on dit qu'après avoir rit il demanda qu'on lui apporte un Kalsar de Liseuil tellement il avait faim. Il écrivit une lettre, bien écrite avec de jolie dessin qui disait cela.

Citation :: « Dinakien, va voir dans la grange de tes parents comme se porte ta mère, moi je vais à Darnows et j'ai autre chose à faire que de combattre un sous-fifre, alors si tu veut bien rejoins ton maître et dit lui de penser à faire la paix, parcequ'ici dans mes terres, on ne peut me vaincre. J'ai pas de temps à perdre, donc adieu, et on se combattras une fois mes terres reprises.

Le secrétaire d'Erkus, car ce dernier n'a pas pris la peine d'écrire lui même.»

Suite à l'attaque nocturne, le convoi opta une nouvelle organisation, choisissant d'allié la rapidité à la sureté, ils continuèrent à avancer rapidement. De toute façon la neige tombait déjà, et à part les Yarkolliens habitué à avançait et vivre dans la neige qui était dans ses zones là, beaucoup moins dures que plus haut, les Dinakiens ne resteraient pas longtemps par ici.

Désormais le convoie marchait toute la journée, tandis que deux cents cavalier se tenait prêt à dérouiller tout homme attaquant, il fallait dire qu'il y avait au moins deux heures de chevaucher de la berge à la forêt, donc peu de risque d'être surpris le jour. Et la nuit le camp s'organiser en garde, allumant des feux de surveillance tout autour, rien ne pouvait passé sans être repéré.

L'armée d'Erkus riant bruyamment des Dinakien et de leurs actes désœuvré et sans fondement aucun jetèrent quelques gourdes à terre en écrivant de jolie message. « Tiens prend cette eau, nous on en a plein de l'autre côté »,.... Ainsi l'ost d'Erkus continua d'avancer dans la bonne humeur, sachant que la nourriture ne leur manquerais pas vraiment, alors que ce serait plutôt aux Dinakiens de s'en inquiéter. Et en cas d'attaque, Erkus avait préparé quelques petites friandises face à ses cavaliers qui pensait pouvoir survivre à un nouveau affrontement contre plus de trois milles hommes, pauvre fou, qu'ils attaquent, ils mourront tous.

Sujet: Re: Sur la route de Darnows Sam 9 Jan 2010 - 21:51

Il me semble que ce dernier message prête lieu à une petit intervention de la part d'un administrateur. Remettons les choses au clair.

Par rapport à la préparation des RP :
-Dans ce cas, Merkus a posé le contexte global du conflit. Le mouvement de la colonne d'Erkus est inscrit là dedans.
-L'organisation du RP à proprement dit nécessite certes une concertation de la part des joueurs, et un accord sur ceux-ci. Toutefois, s'agissant de RP, il faut savoir rester souple, et mettre de l'eau dans son vin.
-Le principe du RP est d'agir en fonction de ce qui a été dit avant (rp tour par tour).

Choses mises au clair. Je l'annonce tout de suite, tu ne peux pas refuser un post. Nous allons juste voir pour que le post Valerian vous convienne tout deux.

Ce qui va donc se faire :
-Soit vous vous concertez tout deux, et arrivez à un post qui vous satisfait.
-Soit, par l'intermédiaire du MJ, j'impose un contexte de départ au RP, le plus impartial possible, et quauel vous devrez vous tenir.

Si vous avez encore des problèmes, ma boite à RP est ouverte.

Sujet: Re: Sur la route de Darnows Dim 10 Jan 2010 - 17:12

Uriel> C'est bon j'ai édité et mp Valérian pour lui dire ce qui n'allait pas. SI tu peut delete ce post et le tien, on continuera, merci beaucoup.