Tosya
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 Complots ? (Camp non loin d'Arkantis) [PV une intruse secrète]

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MessageSujet: Complots ? (Camp non loin d'Arkantis) [PV une intruse secrète]   Complots ? (Camp non loin d'Arkantis) [PV une intruse secrète] Icon_minitimeLun 2 Nov 2009 - 2:16

Sujet déplacé en Dinak, de l'autre côté du fleuve. Uriel

    Dans un camp situé non loin d'Arkantis, des hommes venu de Dinak sous le blason royal du Seigneur Guerrier Isht Van Ezeckiel...

    Les soldats étaient tous en armure, il y avait là au moins cinquante hommes, le campement était plutôt bien caché, et aussi assez bien protégé, des gardes faisait des rondes et se relayait en principe assez régulièrement.
    Il était tôt et de petit matin, le soleil se levait à peine, l'aube venait de pointer le bout de son nez. Certains soldats semblaient tendus tandis que d'autres s'activait au pas de se préparer. Un homme sortit alors d'une des tentes, il semblait gradé vu son armure ainsi que son visage qui faisait mûr, il regarda les autres sous-officiers et il leur fit signe d'approcher, ce qu'ils firent.

    " Prévenez les autres commandants, et dites-leur qu'une réunion à lieu dans la tente du Seigneur Ezeckiel. "
    " Bien Commandant Bellamir. "
    répondit simplement l'un des deux sous-officiers.

    Après un petit moment les quelques commandants présents sortirent de leurs tentes et se dirigèrent vers celle qui dominait les autres et aussi la plus grande. Le Commandant Bellamir pénétra en dernier dans celle-ci. A l'intérieur il n'y avait qu'un seul siège, prédominant d'un style royal et montrant la puissance de celui qui devait s'y tenir. Etonnament, l'homme assis dessus était jeune, vêtu d'une armure noire et au casque retroussé à l'arrière. Les autres se mirent au garde-à-vous en deux lignes distinctes, tandis que Bellamir s'approcha de son supérieur et posa un genou devant lui. L'homme devant qui il s'était abaissé n'était autre que Isht Van Ezeckiel fort de sa jeunesse et plein d'entrain, son visage se fit sans émotion et il écarta enfin son poing de sa joue et daigna se lever puis posa sa main gauche sur l'épaule de Bellamir, signe de se relever, il fit signe au autres de se mettre au repos. Puis tous l'entourèrent en cercle.

    " Je vous ai sommé ici comme vous le savez car vous êtes mes commandants les plus dignes, nous sommes ici à sept, j'ai demandé à vous faire venir ici pour la raison dont vous vous doutez. "
    " Sire, vous voulez dire que ...? "
    " Non ?... "
    " Oui, nous ne sommes ni la en pacifiques, ni en hostiles, cependant si nous rencontrons résistance et hostilitée envers nous, nous répondrons. Les rapports tendus entre chaque royaume ne permettent aucun débordement, pour l'instant. Commandant Tears, je veux que vous teniez position ici et y restiez avec vos hommes. "
    " Oui sire. "
    " Commandant Karthron, Arthurus, Dirkan et Sareesh, vous retournerez en Dinak, à vos postes respectifs, Karthron, n'oubliez pas mon rapport régulier pour mon cousin. "
    Les quatres de choeur: " Bien messire. "
    " Rompez. "

    Tout les commandants retournèrent leurs talons et sortirent de la tente, Bellamir voulut sortir en dernier cependant...
    " Bellamir. "
    " Oui monseigneur ? "
    " Comme tu le sais, officieusement, je suis ici car je désire recruter quelques autres personnes potentielles dans mon unité secrète. Si tu trouves quelqu'un de ce genre là, fais-là arrêter et elle nous rejoindra d'elle-même si sa force est suffisante...Ceux qui ont des capacitées spéciales, je les veux aussi. D'autres Seigneurs ont déjà pensé à n'utiliser que la force brute des hommes de cette terre, mais je sais combien ça leur à fait souvent défaut. N'avoir qu'une puissance de frappe inutile, même avec le meilleur des chefs, s'ils ne sont que des brutes ils deviennent obsolètes au final. Ne l'oublie pas, si tu as peur de l'oublier, écris-le sur ta main compris ? "
    " Bien. Je comprends parfaitement, cependant, ne serait-il pas plus simple de faire une grande demande publique plutôt que de tenir ça secret Sire ? Plus d'hommes vous rejoindront et bien plus aisément n'est-ce pas ? Du moins c'est mon avis mais... "
    " C'est ce qui nous différencie Bellamir, je suis Isht Van et toi tu es mon Commandant. Vois-tu, si j'avais fais ce que tu as dis, il est exact que j'aurai probablement des centaines d'hommes à mes bottes, mais cela est inutile, car ce n'est plus une unitée secrète. Il me faut des hommes qui sont inconnus de l'ennemi, et qui le frappent de l'intérieur. Pas des espions, pas des soldats normaux non plus. Ceux-ci n'auront pas de véritable royaume dans leur coeur, ils ne m'appartiendront qu'à moi. Et ne répondront qu'à moi au final, tu comprends ? "
    " C'est fabuleux et à la fois judicieux messire. Je suis toujours aussi heureux d'avouer d'où vous tenez votre surnom de Démon, en plus d'être un fin combattant, vous êtes un fin stratège et un parfait planificateur ! Surnois et rusé tel est votre Seigneurerie. "
    " Hum. Cesse de me flatter et va donc, Bellamir. Obéï à mes ordres et rends-moi fier de te confier cette tâche à toi le plus fidèle de mes Commandants. "
    " Oui sire. "

    Le Commandant s'en alla donc de la tente sans attendre. Seul sous sa grande tente, le Seigneur Ezeckiel se rassit dans son fauteuil. Il posa un genou sur l'autre et calla son poing à sa joue droite, de nouveau, ses yeux regardant droit devant eux l'entrée de ses quartiers, et un sourire sournois vint arborer ses lèvres, il avoua alors à voix basse...

    " Si seulement ils savaient. Que le Démon Noir les manipulent tous...Et qu'ils ne sont que l'engrenage d'un plan plus grand...Ils tomberaient de bien haut. Quel que soit leur grade ils sont tous dans mon plan, chaque action...Huhu. Quelle surprise me réservera Yarn aujourd'hui ? Cet imbécile doit encore s'être mit dans une situation qui pourrait me mettre à mal, enfin, selon lui probablement. "

    Le puissant Ezeckiel se leva, n'oubliant pas de reserrer sa ceinture, vérifier si son épée était bien à sa ceinture. Il positionna comme à son habitude son espadon sur le dos, il reserra sa cape qui cachait ses deux dagues et sortit enfin de sa tente. Autant dire qu'il était temps. Dehors, deux soldats s'efforçait de jeter de l'eau sur une tente qui semblait prendre feu, avec Bellamir qui leur hurlait dessus d'aller plus vite et d'arrêter de rêvasser lors de leur service. Le soleil commençait timidement à montrer son nez, il ne faisait pas chaud ni froid, l'air était bon. Le regard du Sire se porta cependant plus loin, dans l'ombre de certaines brouissailles et arbres plus loin. Quelque chose brillait, et ce n'était certainement pas des joyaux, ça non. Il eut un léger sourire sadique puis alla dans la tente du forgeron qui s'occupait de tenir les armes du camp de bonne qualitée il faisait aussi office de maître d'armes malgré son âge avancé. L'homme ne fut pas du tout surpris de voir le ténébreux entrer ici. Il eut même un sourire, avant de tendre sa main, et de la voir répondue par le léger lancement de l'espadon, il eut un rire forcé, tel un vieillard sénile qui rit lorsqu'il entends une bonne blague alors qu'il a un coup dans le nez. Mais lui savait très bien ce qui amenait Ezeckiel dans sa tente, il en avait bien l'habitude. Il posa même son marteau sur son encule et sortit sur l'entrée de sa tente. Le Seigneur Ezeckiel lui, se mit en plein milieu du camp et dégaina sa fidèle épée Reitschwert que nombreux surnommaient "L'Hirondelle Trancheuse". Au même moment, des bandits surgirent et pénétrèrent dans le camp, il devait être une vingtaine à attaquer les soldats de Dinak, quelques-uns s'approchèrent du puissant Seigneur Guerrier, celui-ci eut un sourire au lèvre, et telle une danseuse à lames, leva son pied droit avec agilitée, et avec une grande force, trancha en direction du pied de son adversaire, lui qui tendait sa lame perpendiculaire à la gorge de l'homme qu'il voulait tuer. Cependant c'était sans compter sur la rapiditée de la lame d'Isht Van, qui fut la plus rapide à toucher et qui fit trébucher le bandit, qui se vit retourner d'un revers de lame dans la nuque, le laissant finir sur le sol. La lame ne fit pas attendre avant de resortir de la chair inerte de son adversaire. La jambe fléchie il finit par poser son genou pour esquiver une attaque horizontale d'un des autres bandits pour mieux faire un rapide tour sur lui-même en toupie et taillader son adversaire depuis le dos.

    " Argh ! Démon ! "
    " En effet. "

    D'un mouvement circulaire, il trancha l'homme qui lui avait adressé la parole sans hésitation et laissa son corps gîr sur le sol. Le suivant fut sans attente embroché depuis un mouvement suivant le précédent, le troisième homme s'écroula pendant que les soldats accoururent défendre le camp et leur Seigneur. D'un simple geste, celui-ci rengaina son arme. Il fermit les yeux, les rouvrit et tel un enfant ayant terminé de jouer, se dirigea vers le forgeron et reprit son épée. Derrière sa grâce et sa démonstration qui fut brève effectivement, il avait été rapide pour ne pas donner la libertée à sa maladie de pointer le bout de son nez. La fin du combat arrivait et quelques bandits furent prisonniers tandis que les autres furent repoussés ou éliminés. Une demi-heure après quelques soldats ainsi que le Commandant Bellamir et Isht Van, furent montés sur leur chevaux, ceux-ci se dirigeait plus loin, apparement vers le lieu où auraient fui les autres bandits, affirmation faite par l'un des prisonniers...Mais était-ce vraiment la véritée ? Qui sait ce qu'ils pouvaient trouver sur leur chemin...
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Mélora N’ha Shaya
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MessageSujet: Re: Complots ? (Camp non loin d'Arkantis) [PV une intruse secrète]   Complots ? (Camp non loin d'Arkantis) [PV une intruse secrète] Icon_minitimeLun 2 Nov 2009 - 18:36

Quittant enfin ces contrées qu’elle parcourait depuis trois mois déjà, la jeune femme poussa un soupire de soulagement. Laissant se rabattre le capuchon de sa mante pour respirer l’air ambiant qui avait subit un subtil changement. Effluve aquatique, qui chatouillait ses narines lui laissant échapper un tendre sourire. Trois mois dont elle se souviendrait toujours, emplit de joie et partage. Elle avait apprit plus qu’elle n’avait donné selon elle. Cependant cela avait été un échange des plus constructifs. La formation d’Olörin lui laissera un bon souvenir et le gage d’une amitié durable.
La chaleur de cette fin de journée était intense, sa mante, son épaisse tunique de laine et ses braies de voyage étaient rugueuses et moites de sueur contre sa peau, le poids de son sac pénible pour son bras.
Sans regret elle laissa choir son sac sur le sol, puis ôtant avec soulagement bottes et hardes les unes après les autres, préparant juste ses affaires de rechange, puis elle fila nager dans les bras de la rivière, se allant contre le courant puis se laissait porté par celui. Restant seulement à proximité de la rive. Puis rafraichie et régénérée, un peu lasse aussi, elle se laisse glisser jusqu'à la rive.
Elle se sécha, et tout en se rhabillant sommairement, elle observa des traces de sabots partant dans tous les sens. Froncement de sourcil, elle se dirigea vers ce qui semblait être la source d’où partait c’est marque. Mais des vociférations et des craquements de branchages à la lisière des arbres l’en empêchèrent. Au même moment des chiens-loups surgirent, et après avoir tourné en rond avisèrent la présence de Mélora. S’élancèrent crocs dehors à sa « rencontre ».
Ayant juste le temps de réfugier au dessus d’un arbre la jeune femme voyait les deux chiens-loups campé bien droit sur leurs pattes. Attendant qu’elle daigne descendre de son perchoir. Tandis qu’au même moment sortait des sous bois le reste des bandits qui était resté en arrière pour préparer un accueil à leurs manières aux seigneurs Isht Van Ezeckiel. Rejoignant leurs chiens ils s’immobilisèrent à leur tour, observant avec hostilité et méfiance cette jeune femme qui descendait de l’arbre, en les toisant de son regard.
Mélora répliqua la première.


« Qui êtes-vous ? D’où venez-vous, et que faites-vous ici ? »



Désarçonnés un court instant par cet accueil des plus houleux et impérieux les rustres s’interrogèrent. Quelle était cette femme, si peu vêtue, sans escorte et qui plus est avec la langue si vive pour leur poser de telles questions. L’un deux, le chef apparemment, fit un pas en avant, la lorgnant avec insistance.


« Nous pourrions te demander la même chose, la belle ! Peut-être veux-tu de notre aide ? Car c’est fort dangereux pour une jeune femme seule de se balader en forêt »



Ses comparses s’esclaffèrent.


« Seule ? Qui vous dit que je le suis et je ne campe pas loin d’ici, une garnison est toute proche »


Le chef tiqua à ses dires, sachant pertinemment qu’il y avait un camp a quelque encablure d’ici. Il ne pouvait se douter que les dires de Mélora était pure invention et que par un concoure de circonstance ses affirmations étaient vraies…


« Et bien ton maîtres ne te tien pas bien en laisse. Il devrait apprendre a mieux maîtriser sa donzelle, vous n’êtes que bonne à rester au camp et faire la cuisine »



Là, le manant dépassait les bornes. Mélora qui tolérait difficilement ce genre de termes dans la bouche d’Olo, ne pouvait tolérer, en tout cas, les accepter de celle d’un simple gueux. Lui et son groupe avait mérité une leçon dont ils se souviendront. Les yeux flamboyant d’une colère contenue, cinglante, elle explosa :


« Sait-tu, manant qu’il existe une ancienne magie, qui permet de transformer ou de broyer les êtres ? J’en garde le secret et peux l’utiliser à mon gré. Connais-tu, dit-elle en s’adressant aux chefs de cette meute, l’histoire de cet homme partit à la chasse avec ses chiens, comme toi aujourd’hui ? Assoiffé, il entendit soudain un bruissement d’eau parmi les arbres. Sous leur frondaison serpentait une rivière où il s’abreuva goulument. Comme il relevait la tête, désaltéré ; il aperçut, auréolée par les rayons du soleil qui perçaient le feuillage, la Reine des Forêts, la Déesse éternelle en personne. Des gouttelettes d’eau nimbaient sa chevelure d’une pluie de cristaux étincelants. »


Elle s’interrompit, laissant l’homme et ses comparses s’imprégner de cette vision féerique, puis de manière furtive elle glissa ses mains dans quelques unes de ses pochettes cherchant quelque chose tout en poursuivant :


« S’il avait alors baissé la tête et passé son chemin, rendant grâce du fond du cœur à cette merveilleuse apparition, la bénédiction de la Reine l’aurait accompagné pour toujours. Mais il demeura stupide, les yeux écarquillés, pour mieux la contempler, se repaissant de sa simple vêture comme il l’eut fait d’une esclave. La Dame ne broncha pas. Elle se pencha, prit un peu d’eau sans le creux de ses mains, la lui jeta à la face et disparut. »


Imitant son geste, Mélora jeta une poignée d’eau imaginaire en direction de ses auditeurs, qui sursautèrent en protégeant d’instinct leur visage.


« Aveuglé, en proie à un mal effroyable, le chasseur tenta de se secouer désespérément, tout en sentant lui pousser sur la tête d’horribles cornes plus acérées que le fer des lances. Il voulut porter les mains à sa tête, mais elles étaient irrésistiblement attirées vers le sol et il se rendit compte qu’elles étaient effectivement sur la terre et qu’elles étaient devenues des sabots ! Il tenta d’ouvrir la bouche pour implorer le pardon, mais il ne put d’abord articuler le moindre son, avant de s’entendre, fou de terreur, brailler comme un bouc, subitement assailli par ses chiens transformé en fauves, les yeux exorbités, les museaux blancs d’écumes, plantant férocement leurs crocs dans sa gorge et ses flancs. En un clin d’œil il finit en charpie…. »


Les yeux rivés sur l’espace qui la séparait des bandits, Mélora, figée dans une immobilité inquiétante, paraissait assisté à l’horrible curée. Serrant bien fermement ses poings. Les chiens-loups subissaient la tension extrême de leurs maîtres, levant et poussant d’un seul souffle un hurlement sinistre, exprimant ce que tous ressentaient. Quant aux six hommes, hypnotisés, ils semblaient prisonniers d’un inexorable filet.
Comme si tout à coup elle revenait sur terre, Mélora sourit, parla d’une tendre manière presque suave :


« Alors, à votre avis, quel sera votre châtiment, à vous, pour m’avoir entrevue à la sortie de mon bain ? »


Terrorisés, la plupart d’entres eux balbutièrent de façon cacophonique et incohérente :


« Pardonnez-nous. Nous ne pensions pas à mal…. »


« J’accepte vos excuses de vous croire et consens à vous épargner. A la seul condition que vous déguerpissez sur le champ ! Ne vous avisez pas de vous retourner ou de faire le moindre pas en arrière ou les esprits qui m’accompagnent se chargeront de votre cas et vous extermineront sans aucune pitié. »


Trop heureux de s’en tirer à si bon compte les manants firent mine de détaler, mais leur chefs un peu plus malin que les autres les arrêta d’un geste ferme et s’exclama :


« Tu crois que tu vas nous avoir avec des comptes de bonne femme ? C’est nous prendre pour des idiots et nous avons assez perdu de temps, alors qu’il aurait pu être si agréablement passé…. »


Finit-il avec un sourire carnassier sur ses fines lèvres, toute en s’avançant d’un pas en direction de Mélora. Celle-ci en arrêt, impassible, les muscles bandés attendait le moment propice, son regard nocturne brillait d’une lueur pleine de malice…
L’approche de ces rustres se faisait inexorable, chacun de leur pas amenait Mélora vers un point de non retour, si elle manquait son objectif s’en était fait d’elle. Non, elle ne faillera pas cette fois, depuis sa rencontre avec Olörin elle avait apprit à utiliser ses capacités aux mieux pour se défendre, ainsi qu’agir en son heure.
Tout à coup elle s’élança, bondissant en direction des hommes et de leurs molosses, balançant ses bras en avant d’un geste fluide et vif. D’une main lança dans les yeux des hommes une poudre volatile mélange de plusieurs plantes et de l’autre du poivre blanc dans le museau des dogues…Aveuglé, en proie a une douleur sans nom qui se rependant jusqu'à leur poumons, les hommes poussèrent un hurlement déchirant, se rappelant de l’histoire de la jeune fille, ils ne demandèrent pas leur reste et détalèrent comme des lapins. Leurs pauvres animaux suivaient ce triste cortège en jappant.
Elle observa leur déroute le temps qu’ils se soient bien éloigné d’elle, puis n’y tenant plus elle se m’y à rire. De son rire doux et cristallin, minois qui se penche en arrière un bref moment, laissant tout loisir à sa crinière d’ébène de cascader en de douce boucle le long de son dos. Elle marcha doucement en direction du reste de ses affaires.
Pendant la remise en place de ses affaires un craquement se fit entendre, d’un mouvement de la taille elle se retourna. Prenant comme point d’appuie l’un de ses pieds, ronde rapide qui la mènera face a une troupe de cavalier….
Depuis combien de temps étaient-ils là ? Est-ce qu’elle avait sauté du piège pour tomber directement dans la marmite ?


« Oh non…. » Laissera-t-elle échapper dans un doux murmure à peine audible.


Dernière édition par Mélora N’ha Shaya le Dim 28 Fév 2010 - 11:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Complots ? (Camp non loin d'Arkantis) [PV une intruse secrète]   Complots ? (Camp non loin d'Arkantis) [PV une intruse secrète] Icon_minitimeLun 2 Nov 2009 - 22:16

    Si le pas lent des chevaux semblait lourd, les hommes qui les montaient n'en était pas moins fiers et prêts au combat. Certains soldats semblait des plus détendus, heureux de pouvoir affronter autre chose que des insectes et enfin sur quoi se "dégourdir". Tous, même le Sire Ezeckiel, son armure sur lui, le casque baissé qui semblait imiter la tête d'un Démon quelconque, ses yeux pouvaient à peine se faire voir dans l'ombre qui semblait intérieur du casque. Lentement mais sûrement les chevaux comme les hommes, la tension semblait à son comble, aux aguets de chaque bruits ils semblaient tous prudents, chaque pas étant fait avec certitude et lenteur ainsi que prudence. Le Commandant Bellamir lui-même prit la parole après quelques minutes longues de silence.

    " Seigneur, que faisons nous si nous en débusquons ? Nous avons déjà assez de prisonniers et qui plus est, en prendre davantage nous ferait baisser fortement nos rations de nourritures. "
    " Bonne question...Torturons-les à la famine et aux fouets, tiens pourquoi pas leurs trancher la langue et après le fouet, les laisser moisir au soleil brûlant ? "

    Un déglutinement se fit immédiatement entendre de la part de certains soldats tandis que Bellamir se mit à continuer sans se soucier des autres.

    " Quelle cruautée Sire. Mais puis-je vous demander quelque chose ? "
    " J'écoute Bellamir. "
    " Aurais-je le droit de m'amuser moi-même si nous trouvons une femme dans leurs rangs ? Vous savez bien que je n'ai pas de femme...Enfin si je ne vous en demande pas trop, je sais bien que monseigneur n'en a pas non plus mais puis-je avoir l'audace ? "
    " Faites, Bellamir. Les femmes ne m'intéressent pas sur ce point-là. Et que ferais-je d'une gueuse qui fait parti des leurs ? Si tu y trouves amusement, alors garde-là, sinon tue-là. "

    Rapidement, l'éclaireur envoyé à lavant revint au galop il s'arrêta et s'approcha auprès d'Isht Van, il murmura à l'oreille de celui-ci quelques mots puis se remit dans le rang.

    " Lentement, désormais, apparement il y aurait une femme aux prises avec les bandits qui nous ont attaqués plus tôt. "
    " N'allons-nous pas la sauver, Sire ? "
    " La sauver ? Ne soyez pas stupide. Je préfère largement voir ce qui va se produire, et s'ils la capturent, ils nous emmeneront directement à leur camp. "
    " Toujours aussi sournois, Sire. "
    " Silence maintenant. "

    Les pas des chevaux se firent plus lents et ralentirent à la vue des bandits principalement dotés d'armures en cuir ou besantines. Ceux-ci semblaient discuter avec la femme, qui se tenait droit devant eux. Ezeckiel leva le bras, signe de ne faire aucun bruit. Au bout de plusieures minutes la situation semblait être mauvaise pour la femme celui qui semblait le chef des bandits s'avança vers elle, Bellamir voulut agir mais la main ferme de son Seigneur se fit sentir sur son plastron, signe de ne pas bouger. Très vite, la situation sembla changer tout à fait, la jeune femme sembla leur jeter quelque chose sur eux et ensuite ils se mirent à détaler tels des agneaux en fuite devant leur prédateur. Cette femme qui semblait totalement sans défense les avaient repoussés, et semblaient plus qu'amusée de cette situation, Isht Van fit avancer son cheval en direction de la jeune femme, qui se retourna au bruit des pas de chevaux, elle avait comprit qu'ils étaient présents depuis un petit instant. Elle sembla soupirer, ennuyée. Très vite le groupe de soldat, organisés se mirent à mettre au galop leurs chevaux, ils entourèrent en cercle la jeune femme Isht Van se permettant d'avancer d'un pas vers elle. Les soldats sortirent leurs armes en voyant que le Seigneur mit pied au sol, prêt à attaquer au moindre signe hostile de l'inconnue. Bientôt, la puissante présence du Seigneur se fit sentir devant la jeune femme, il la dominait de toute sa taille et son armure sombre semblait inquiétante. Il retira son casque et le donna à Bellamir qui était descendu au préalable et l'avait rejoint, main sur le manche de son arme.

    " Sire Ezeckiel, il n'est pas bon de vous mettre à découvert ainsi, c'est dangereux. "
    " Ne vous souciez pas Bellamir, restez sur vos gardes si vous voulez être utile, commandant. "
    " Bien Sire... "
    dit-il à contre-coeur.

    Les cheveux du jeune Seigneur tombèrent en cascade autour de son armure pour les mèches de côtés, et le reste dans sa nuque. Il fixa droit dans les yeux la femme devant lui. L'examinant durant quelques secondes, d'un silence pesant, il passa une main dans ses cheveux et finalement daigna prendre la parole.

    " Une femme de joie ferait-elle peur à des bandits ? J'en doute. Mais je pense que vous avez plus d'un talent caché sous vos airs. J'hésiterai entre gueuse et voyageuse vu l'état de vos affaires. Me tromperais-je ? Un lien quelconque avec ces hommes de tout à l'heure, j'en doute cependant. " de plus en plus lorsqu'il adressait la parole à cette femme, sa ruse et sa sournoiserie était largement exposée par ses yeux vides d'émotions, comme s'il ne ressentait rien et pouvait la faire exécuter sans s'en soucier plus que ça, ou bien ?...Il reprit soudainement.
    " Mais si vous n'avez rien d'intéressant à me raconter, je pense que nous allons vous exécuter sur place. "
    " Sire !... "

    Les soldats préparèrent leurs armures, se mettant en garde. Soit il était sérieux, soit il bluffait. Mais comment savoir ? Il jetta ses cheveux voler en l'air et se retourna sèchement, marchant en direction de son cheval...Qu'allait-il advenir de cette femme ? Allait-il vraiment l'exécuter ? Bellamir semblait cependant incapable de réagir il restait juste derrière son Seigneur sans voix...Qu'allait-il se passer maintenant ?

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Mélora N’ha Shaya
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MessageSujet: Re: Complots ? (Camp non loin d'Arkantis) [PV une intruse secrète]   Complots ? (Camp non loin d'Arkantis) [PV une intruse secrète] Icon_minitimeDim 8 Nov 2009 - 20:11

" Sire Ezeckiel, il n'est pas bon de vous mettre à découvert ainsi, c'est dangereux. "
" Ne vous souciez pas Bellamir, restez sur vos gardes si vous voulez être utile, commandant. "

" Bien Sire... "

" Une femme de joie ferait-elle peur à des bandits ? J'en doute. Mais je pense que vous avez plus d'un talent caché sous vos airs. J'hésiterai entre gueuse et voyageuse vu l'état de vos affaires. Me tromperais-je ? Un lien quelconque avec ces hommes de tout à l'heure, j'en doute cependant. "





L’angoisse serra le cœur de Mélora, elle restait en suspend attendant la fin de cette tirade qui risquait peut-être, de marqué la fin de sa vie ou alors le commencement d’autre chose…


" Mais si vous n'avez rien d'intéressant à me raconter, je pense que nous allons vous exécuter sur place. "

" Sire !... "


Le cœur de Mélora tressaillit. Mais elle serra les lèvres et fit front. Elle décida en son for intérieur qu’ils allaient voir ce qu’une petite gueuse ou une simple voyageuse étaient capable de faire. Un long frisson parcourra son échine celui d’une bête aux aguets, l’émouvant au font d’elle-même. Regard brillant qui s’aperçoit aux travers de mèches folles, une étincelle sur ses lèvres humide, pulpeuse entrouverte. Profil, à la courbe lisse de la joue fouettée par sa cascade de boucle sombre, qui s’incline doucement sur le côté.
Le charme était lancé tout en subtilité et en malice, on la prenait pas pour une sorcière pour rien. Si l’inquisition existait, elle aurait pu être brulée pour sorcellerie ou fourberie peut-être ?Somme toute il avait marché, la troupe d’homme de Isht van Ezeckiel était prisonnière d’un rets tout autre que celui des hommes de tout à l’heure, tel des fauves près a bondir sur une proie appétissante ils la dévoraient littéralement du regard. Complètement absorbé par ce bout de femme aux formes semi-révélée.
Dressée devant eux, elle leur faisait face, avec sa tunique à l’encolure profonde en « v » qui se fendait sur les côtés à partir de la taille, ses pans flottant au rythme du vent accompagnaient sa crinière nocturne. Laissant ses jambes nues libres de toute entrave. Sous la lumière flaiblissante et dorée du couché de soleil, sa peau au teint liliale prenait des teintes ambrée, l’animant d’une vie toute particulière.
Une force si sereine mais d’une détermination farouche l’habitait qu’elle ne craignait pas de se retrouver déchue, malgré le faite de toute cette cohorte d’homme qui l’entouraient. Elle pourrait craindre pour sa vie, pour sa vertu ou encore pour son âme. Mais non, elle n’avait pas peur. Depuis qu’elle connaissait Olörin, elle était autre. Elle a prit ce visage, cette apparence, ce caractère auquel elle aspirait depuis des années en vain. Un visage d’une personne heureuse et qui se connait. Mais pour l’heure se visage possédait un aspect envoutant, digne d’un de ces grands fauves.
Calme plat, lourd de signification. Ils attendaient sa réponse pour qu’ils puissent se repaitre de ses entrailles, le moindre faux pas pourra lui être mortel autant qu’être salutaire. Tellement hypnotisé par cette attente.
Encore une fois tout se déclenchera d’un seul coup. S’abatant sur eux tel la foudre, ce sera vif et efficace. De nouveau ses multiples pochettes se feront fouiller. De nouveau en arrêt, impassible, les muscles bandés, elle attendait le moment propice, son regard nocturne brillait d’une lueur pleine de malice sauvage…
Elle élancera son bras vers le sol, de ce geste découlera une obscurité profonde. Et un chaos sans nom s’en suivis, les membres de la garde d’Isht Van Ezeckiel retombèrent brutalement de leur petit nuage. Cherchant après la femme, leur maître mais ils n’avaient pas la possibilité d’identifié qui était qui…Lorsque le nuage s’évapora, la femme l’aura imité. Plus aucune trace d’elle. Comme si elle c’était évaporé dans la nature, là a un moment donné, plus là l’instant d’après.
Cette impression sera bien vite brisée, par les intonations de la douce voix mélodieuse de la jeune femme, un brin moqueur d’ailleurs. Regard lourd de sens, elle les observait assise sur une branche d’arbre jambe croisée. Le port de tête haut.

« Voilà ce dont est capable une simple gueuse ou voyageuse comme vous le disiez si bien…. »


Puis elle disparut...
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