Souvenirs enchantés au coeur de la forêt [Guth]

Un message sifflant l’air du vent venait de trouver la demoiselle aux trait sans pareille, un cri perça le silence obscure, laissant planer un ton de torture. Un message qui provenait d‘un animal, la douce enfant était attirée, elle devait se rendre au lieu sacré, et dissimuler ses émois. Elle marchait d’un pas sourd, sur un lit de feuilles mortes qui noyait le chemins jusqu’à en dissimuler l’artère. La dernière fois qu’elle parcourut ces chemins, elle sut qu’au delà des bois de ce bosquet funeste, il y avait la lumière de certains suaires blancs tachés de larmes. Et dans chaque paradis, chaque atmosphère de portails anciens et d’anges silencieux, des souvenirs ancrés se tracent. Les spectres endormis dans des draps de feuilles mortes! La splendeur glauque de ces yeux voudrait annoncer la poésie des âmes sans repos…

Toutes ces roses fanées qui les pleurent encore!
Maintenant comme un lierre grimpant, les silhouettes ondulantes vont vers la solitude d’une grotte vidées, et me tiennent compagnie au milieu des toiles qu’on tissée mes souvenirs. Elle sentait une nostalgie, parcourant sa mémoire, au moment de caresser la chevelure violacées d’une de ses âmes. Pressé dans son irréalité comme un spectre occulte sur des clochers abandonnés, les roses de ses lèvres gouttaient le sang d’autres époques…

Dans un hypnotisme instantané, elle se dirigeait sans crainte, ses pieds foulaient les feuilles jonchant le sol, dans un bruissement légers. Dans sa démarche constante de cœur idéaliste, des sentiers de pierres tombales s’ouvraient devant elle: elle découvrait le regards des absents sous des épitaphes désemparés et le son de la brise entre la langueur extrême des arbres de la forêt. Elle entre vit la délicate couleur bleu nuit du ciel au travers des feuillages se faisant moins dense, elle allait enfin sortir de cet endroit où seul la lugubre atmosphère régnait en maître. Devant elle se dessinaient les contours rectangulaires et drastiques d’une enceinte de pierres grises, plus froide les unes que les autres, ce monument se dressant comme une ombre macabre, attisait la folie passagère de la belle.

La voilà qui traverse des dizaines de murs en ruine par des portes étroites ayant cessé d‘exister, elle contemplait l’architectures ancestrales de cette cité, la où il fallait trouver le panthéon des convoqués, là où elle découvrait un lieu de sérénité. En fermant doucement les yeux elle pénétra cet endroit, il se dessinait chaque trait de ces étranges morceaux de pierre qui assemblé laissaient entre voir un château. Quand l’étrange salle s’imposa à elle, bordé de couloires où les murs arboraient des portraits soulignant des regards languides, la froideur encadrée des chevaliers anciens et la splendeur resplendissante des armatures argentées. Une immense porte noir aux fers argentés, cloutés en son contour, elle se posta devant avec curiosité. Cette porte se dressant comme une reine devant elle, elle avança puis elle poussa la porte qui s’ouvrit sur l’immensité irréelle d’une salle sans fond, dévoilant sous ses pieds un tapis pourpre, assortit à la couleur sanguine de ses douces lèvres. Opall qui portait une robe corset de couleur noir, unissant velours, dentelles, tissus et lacées, avança d’un pas sa robe faisant office de traîne… Elle poursuivit d’un pas lent et rythmé, les yeux rivés sur le plafond aux milles et une surprises.

L’obscurité pesait dans la salle du château et des siècles d’ennui s’écoulaient et une rafale de vent consomma la faible lumière restante des candélabres… L’émanation de sensations suspectes martelant le cœur gelés de la jeune fille. Elle laissa échapper un soupir qui raisonna et se propagea dans les murs comme un échos indiscret, ses pas sourd se posaient avec sensibilité sur le moelleux du tapis, la menant à un trône, un siège immense aux accoudoirs peu communs, un fauteuil anciens laissant le sentiment de provenir d’une salle de torture. Elle gravit les quelques marches qui y menait, elle tourna autour avec curiosité, elle avait un sourire démoniaque sur le visage, sur ce visage aussi pâle que la porcelaine, un regard luisant tel celui d’un serpent, un regard bleu glacier qui se laissait admirer. Elle redescendit et s’assit sur le tapis rouges les jambes plier sur le côtés. Ouvrant les yeux sur ce vestige ancien, elle chatouilla de ses doigts fins l’herbe grasse offrant un lit confortable, il avait du s’en passer des choses ici, des choses qu’elle ne saurait expliquer. La jeune fille se sentait toujours observé, proche d’elle l’animal croassait de plus belle, elle ne possédait plus la sublime tenue de son rêve, mais bel et bien sa tenue de combat. Elle respirait tranquillement le parfum suave de la forêt, un mélange de musque et de fruité, un sourire la laissa rêvasser comme bon lui semblait, il s’effaça doucement.
Opall se laissa porter par ses souvenirs, elle gardait cependant un visage impassible, un index venait tortiller une mèche de cheveux noir de jais. Elle respirait néanmoins de manières brute légèrement saccadé, un cœur mort qui palpitait en silence, un silence mortuaire que sa voix fine et délicate perça d’un chant envoûtant.

J’entends le son de ma voix qui raisonne
Comme un écho abandonné
Mes cendres un jour porteront ma couronne
Au panthéon des naufragés…

Un bruit la coupa…

Le bruit qui l’avait sortit de sa rêverie se trouvait être le craquement sinistre d’une branche, quelqu’un ou quelque chose avait sûrement marché dessus. Aussitôt le son parvenu à ses fines oreilles la demoiselle s’était retrouvée en position d’attaque, une de ses jambes était tendue sur la gauche tandis qu’elle se tenait en appui sur la droite, le genou fléchit, elle scrutait le bois tenant fermement sa lame. La jeune fille se tenait prête à bondir. La découverte la laissa perplexe, un homme drôlement vêtu se présenta à elle suivit de près par son destrier, il marqua un arrêt. Cela lui permit d’ôter son chapeau afin de la saluer respectueusement, voyant cette étrange délicatesse chez l’homme Opall se redressa. Elle lui faisait fasse. Ses yeux bleu translucides étincelaient, elle n’avait pas relâche son attention, juste baissé sa garde par politesse devant un homme qui se trouvait respectable, elle s’inclina. Il décida de briser le silence le premier:

-Désolé de vous avoir dérangé mademoiselle. Pourriez-vous m'indiquer le chemin jusqu'au Royaume D'Ellandy s'il vous plait... je pense que je me suis légèrement perdu...

La demoiselle aussi fugace et volatile ne relevait pas son regard de cette tête blonde qui dissimulait son visage. Elle se demandait vraiment ce qu’il avait à cacher mais là n’était pas vraiment le problème. A vrai dire il y en avait-il vraiment un ? Pas sûr. Elle décida sagement de ranger son arme dans son fourreau à sa ceinture. Elle inclina son minois de droite à gauche, puis huma l’air avant de répondre à se charment inconnu:

-Je vous pardonne ce dérangement, toutefois vous m’avez bien surprise et grâce à vous j’ai pu tester mes réflexes. Et dieu merci que j’en ai! Annonça-t-elle en souriant. Donc si j’ai bien compris vous êtes perdu ? Une âme errante ? M’enfin le royaume d’Ellandy se trouve à plusieurs jours de marche dans la direction nord-est, après tout dépend de l’endroit où vous désirez vous échouer…

Elle s’assied et l’invita à en faire de même, ils n’allaient pas discuter debout pendant des heures non plus, elle était assise en tailleur et ne cessait d’essayer d’apercevoir le visage de son inconnu. Laissant échapper un doux soupire la demoiselle replaça une de ses mèches de cheveux quand vint se poser sur son bras un corbeau. Il était sombre, le plumage soyeux rappelant le geai de ses cheveux qui possédaient les même reflets bleuté, elle sourit. Secouant légèrement son bras pour qu’il prenne son envol et retourne sur une branche, elle ne parvint qu’à le faire atterrir à côté d’elle. L’oiseau croassa. Elle tenta de l’ignorer mais il en avait décidé autrement car il picorait la main de notre demoiselle qui ne se laissa pas faire… Il prit son envol et se posa sur le muret de la ruine un peu plus loin. Gêné de se donner en spectacle devant l’inconnu, elle réalisa qu’aucun des deux ne s’était présentait, elle prit donc l’initiative de le faire la première:

-Je m’excuse pour se passage peu atypique mais je ne sais vraiment pas ce que me voulait ce Corbeau. J’ai oublié avec toute ses histoires l’essentiel, je me nomme Opall et vous ? Vous n’êtes pas obligé de répondre, mais j’apprécie savoir à qui je m’adresse.

Il faut avouer que la jeune fille aux traits plutôt agréables était d’une curiosité sans pareille, alors qu’elle sortait tranquillement d’une petite sacoche de cuir brun quelques fruits des bois qu’elle proposa généreusement à l’homme possédant ce chapeau si particulier. Elle commença à se régaler de quelques douceurs fruités, puis reprit la conversation avec entrain et détermination:

-Comment un homme tel que vous fait-il pour se perdre ? Vous auriez pu partir avec une carte ? Puis ses bois sont vaste et vous ne semblez pas vraiment y être préparé, je me demande ce que vous fuyez ? Elle toussota. Si je vous offense arrêtez moi tout de suite, je ne voudrais pas vous paraître déplacée ou même pire effrontée. Je suis de nature curieuse et je sais en connaissance de cause qu’il est rare de croiser âme qui vive dans cette forêt, alors veuillez comprendre ma surprise.

Elle effectua une pose pour profiter des victuailles primaires qu’elle offrait ainsi que de la boisson que contenait sa gourde, après s’être désaltéré elle tendit le récipient à l’homme. Elle avait sur son visage toujours ce sourire si particulier, un sourire que l’on ne savait pas trop situer. Sans parler de ses expressions faciale et autres regards qui laissaient afficher un caractère bien ciselé. Elle essuya négligemment d’un revers d’avant bras ses lèvres délicates. S’appuyant sur ses deux mains placé dans son dos au niveau du sol, Opall ouvrit de nouveau la bouche pour en laisser sortir sa voix voluptueuse:

-Je vais moi même en Ellandy. Seriez-vous intéressé par un peu de compagnie pour ce voyage ? Après tout ce serait idiot de partir dans la même direction, avoir un même but et faire route à part… vous ne trouvez pas ?

La jeune fille était téméraire, parfois d’une simplicité à vous en décrocher la mâchoire tout comme elle pouvait faire preuve de complexité. Elle ne s’intéressait pas aux origines qu’il pourrait avoir de toute façon, elle ne lui révèlerait certainement pas les siennes. Elle voulait paraître pour ce qu’elle n’était pas et c’est dès lors que son jeu devait prendre forme. Elle le laissa méditer, attendant patiemment un retour de conversation.

[ je suis désolé mais j'ai pas trouvé la couleur pour tes paroles -_-. Alors soit je suis vraiment pas doué soit...C'est quoi la couleur ?? -_- dsl ]

La jeune femme s'inclina en réponse du respect que je venais de lui témoigner quelques secondes auparavant. Après avoir brisé le silence qui s'installait, je remarquais que ma nouvelle rencontre était quelque peu perplexe par ma présence, par mon attitude. Faisais-je tant d'effet que cela me dis-je en souriant. Elle rangea son arme en bougeant la tête dans tous les sens et répondis à mes dits.

-Je vous pardonne ce dérangement, toutefois vous m’avez bien surprise et grâce à vous j’ai pu tester mes réflexes. Et dieu merci que j’en ai! Annonça-t-elle en souriant. Donc si j’ai bien compris vous êtes perdu ? Une âme errante ? M’enfin le royaume d’Ellandy se trouve à plusieurs jours de marche dans la direction nord-est, après tout dépend de l’endroit où vous désirez vous échouer…

Premièrement, sous ses paroles se cachait un avertissement qui ne m'avait pas échappé. «J'ai pu tester mes réflexes. Et Dieu merci que j'en ai» avait-elle dit. Pensait-elle vraiment qu'un homme galant que j'étais et gentil...(un peu de modestie ?) ferait du mal à une si belle créature ? Ah jamais de la vie pardi ! Elle s'assit d'une manière élégante et invita son destinataire à s'asseoir. Moi en l'occurrence. Je m'avança doucement comme pour ne pas l'effrayer et pour ne pas me faire attaquer il en va de soi, et m'assis en face d'elle. Même sans la regarder, je sentais son regard m'analyser, me décrypter. Ceci me mis quelque peu mal à l'aise.

-Je n'ai pas vraiment de destination précise en Ellandy. Trouver ce pays sera déjà une bonne chose de faite...répondis-je en la regardant replacer une des ses mèches.

Elle n'eut pas le temps de répondre qu'un corbeau s'incrusta dans leur petit monde. L'animal dote d'un plumage somptueux égal à la chevelure de la demoiselle, s'installa sur le bras de cette dernière. Avant de lui demander si elle connaissait ce petit volatile, elle essaya de s'en débarrasser ce qui ne plus pas à notre invité qui resta à côté d'elle avant enfin de prendre son envol. Il est vrai que ce spectacle m'avais surpris.


Je m’excuse pour se passage peu atypique mais je ne sais vraiment pas ce que me voulait ce Corbeau. J’ai oublié avec toute ses histoires l’essentiel, je me nomme Opall et vous ? Vous n’êtes pas obligé de répondre, mais j’apprécie savoir à qui je m’adresse.Dit-elle sans prévenir.

Opall. Un nom peu rependu dans ce vaste monde. Enfin comme pouvais-je juger alors que je n'avais vécu toute mon enfance dans une petit maison isolé des hommes ? Je juger sans même savoir. Première erreur. La seule chose qui me servait de guide pour m'exprimer convenablement était les livres que j'avais lu. J'essayais de me rappeler ce qu'aurais fait le héros en ce moment. En ce présentait à moi...Que devais-je faire ? Faire pareil pardi...

-Ne vous en faîtes pas commençais-je. Ce passage m'a quelque peu surpris certes, mais la nature est parfois de meilleur compagnie que certains hommes. Il devait avoir de bonne raison. Sinon, je m'appelle Guth. Enchanté.

Parfait. Un ton qui donnait une sorte de mystère sur mon identité. Je devais rester le plus discret possible pour le moment. Le monde pourra entendre parler de moi après avoir finis ma mission, qui scélerais une partie de mon destin. Tout d'un coup, Opall sortit des fruits qui avaient l'air d'une saveur somptueuse. La belle jeune femme les mangea avec une passion débordante. Contre tout attente, elle m'en proposa quelques uns que je refusais en aucun cas.

-Merci..O...Opall. dis-je un peu gené.

Je les mis à ma bouche et je fus remplis d'une douceur inouïe. Un bien être m'envahis alors. Je me sentais bien. J'oubliais mon stress par rapport à elle et profita de cet agréable moment qui fut coupé par la voix douce d'Opall.

-Qu’est ce qu’un homme tel que vous fait-il pour se perdre ? Vous auriez pu partir avec une carte ? Puis ses bois sont vaste et vous ne semblez pas vraiment y être préparé, je me demande ce que vous fuyez ? Elle toussota. Si je vous offense arrêtez moi tout de suite, je ne voudrais pas vous paraître déplacée ou même pire effrontée. Je suis de nature curieuse et je sais en connaissance de cause qu’il est rare de croiser âme qui vive dans cette forêt, alors veuillez comprendre ma surprise.

Hum, de bonnes questions. Je décidais de répondre directement. Je pris ma canne dans ma main droite et commença à créer des cercles avec elle. Puis, ma jambes gauche commença à me faire mal. Saleté blessure. Je sortis discrètement de ma poche une petite sacoche de feuilles spéciale et pris la drogue en question qui me permettrais d'aller mieux. Je commençais à fumer puis réfléchis à la manière de répondre.

-Qu'est-ce qu'un homme tel que moi fait-il peut se perdre ? Tout simplement je débute mon voyage depuis quelques semaines. Je n'ai jamais voyagé. Je n'ai pas pensé à prendre une carte trop occupé par d'autres petits détails qui ont eu toutes leur importance. La nature est ma meilleur amie mais je découvre cette forêt comme j'apprends à vous connaître. Et pour ne pas en dire trop, je ne fuis pas quelque chose, mais je prends tout simplement la route que le destin m'a montré. Et il semble que vous en faites partis.

je ne dis plus rien et le silence ce fît. Enfaite, je me remémorais tout le chemin que j'avais parcoure. Mon maitre, cet instant, cette bague, ce voyage et cette fille qui était à présent devant moi et dont je venais en l'espace d'un instant, oublier la présence.

-Et vous ? Que fait une jolie et innocente jeune fille dans ces bois ? Demandais-je en fumant.

Je me mis en tailleur fumant en silence attendant une réaction d'Opall qui ne fut pas longue à arriver. Opall lui proposa de boire ce que je refusais d'un simple geste. Mon regard ne pus ne pas voir ce si beau sourire qui illuminait son visage et qui provoqua le mien en même temps. Ce mettant de plus en plus à l'aise, elle parla d'une voix somptueuse.

-Je vais moi même en Ellandy. Seriez-vous intéressé par un peu de compagnie pour ce voyage ? Après tout ce serait idiot de partir dans la même direction, avoir un même but et faire route à part… vous ne trouvez pas ?

Tout ceci me surpris à vrai dire. On se connaissait à peine et le destin voulait qu'on fasse route ensemble. Étrange. J'avais toujours était seul avec mon maitre, et c'était la première fois que je me trouvais en face d'une femme. Je venais juste de m'en rendre compte. Je suis bizarre parfois. Mon maitre aurait voulu que je donne la chance à cette femme. Alors pourquoi pas ? Rien ne pourrais m'arriver de mal de toute façon. Ce si beau visage, ces belles mains, ce regard, ce sourire. Tout était nouveau pour moi et je trouvais cet être beau. Je ne pouvais imaginer qu'elle puisse me faire du mal mais mon maitre m'avait toujours apprit à ne faire confiance à personne...presque personne.

-Même si je doute que nos buts soit pareil, de la compagnie de me dérangera pas. De plus je suis égaré, je suis dépendant de vous hélas... dis-je en souriant

L'aventure commençait d'une drôle de façon. Mais...je devais faire confiance au destin...au destin pensais-je en fumant et minant une tête un peu fatigué de tout ça....

Edit : Pense à mettre un avatar. Uriel