Pas de répit pour les braves

[Après Lendemain brumeux]

Après plus d'une semaine de voyage, Uriel avait réussi à regagner sans encombre son pays. En Dinak, il avait brûlé la selle aux insignes royaux d'Azyrith Dan, et vendu sa monture pour une coquette somme, lui permettant ainsi de voyage rapidement, en changeant toujours ses chevaux épuisés pour des bêtes fraiches. Le moine ne s'était pas attardé en sol ennemi, et s'était vite retrouvé dans la sécurité des murs du château d'Apremont, où il avait pu converser aisément avec son frère, de sa rencontre avec Azyrith Dan.

-C'est une bien étrange rencontre, que tu me compte là, mon frère. Étrange et sombre à la fois, en vérité. Mais je suis attristé que tu n'aie pas attendu son réveil, afin de l'affronter et lui porter l'estocade.
-J'étais à cent lieux de me douter de l'identité de mon interlocuteur, avant mon départ. Mais si tel est ton souhait, mon frère, confie moi une monture, et je retraverserais les plaines Dinakiennes, afin d'aller ôter la vie à ce scélérat.
-Je ne te demanderais pas une pareille chose, Uriel, car je connais tes idéaux, mais aussi tes faiblesses. Et qu'importe, ce roi félon se retrouvera un beau matin saigné comme un goret par ses conseillers.
-N'espérons pas trop cet heureux jour, car le vilain sait se faire respecter, sûrement par d'obscurs moyens, des siens. Il les mène d'une poigne de fer.
-Dans ce cas, il en sera de notre rôle de lui faire rendre gorge, sur le champ de bataille.
-C'était assurément avec ce dessein, que je lui faussât compagnie, mon frère. Sois en certain.
-Tes intentions sont nobles, Uriel, et elles t'honorent.
-Merci, Ethan.
-Toutefois, avant de célébrer le fin du joug d'Azyrith Dan, nous allons devoir nous occuper de problèmes plus proches.
-Quels sont ils, mon frère ?
-Tu n'est ici que depuis la veille, tu n'as donc pas du ouï dire des problèmes de banditisme qui nous affligent
-Commande, et j'irais occire ces malandrins.
-Ta loyauté t'honore, ainsi que ton courage. Les bandits harcèlent tout marchand voyageant entre Arkantis et Apremont, ainsi que dans le reste de notre domaine. Je te charge de marcher vers Arkantis : malgré que le fils Geirroed ait reparu, il n'a pas fait valoir ses droits au fief, aussi celui-ci est livré à la loi du plus fort. Ramène moi les têtes de ceux qui menacent notre peuple.
-Ce sera fait.

Uriel pris congé de son frère, et sortit de la salle communale. Il descendit les escaliers en colimaçon du donjon, et découcha sur la court intérieure. Là l'attendait dix des quinze chevaliers du château, tous anciens amis et connaissances d'Uriel. Une telle vision réchauffa le cœur du moine, car il n'avait plus vu ces hommes depuis maintenant des mois entiers. Il n'eut que le temps de gagner la salle d'arme, d'y passer une cotte de maille sous son surcot, d'enfiler un tabard aux armoiries d'Apremont, et de récupérer son écu, avant de se retrouver sur en selle, chevauchant un cheval d'Apremont. Alors qu'il ressortait de la salle d'armes, il remarqua qu'en plus des chevaliers du château, des hommes d'armes s'étaient joint au groupe. Ethan n'avait rien laissé au hasard.
Uriel talonna sa monture, qui sortit au petit trot de la court intérieure. Il passa la première porte, puis la deuxième, et arriva dans la ville. Là, tout le monde s'agitait, mais il n'eut pas à se frayer de passage : tous s'écartaient devant un pareil groupe d'hommes de guerre.

Alors qu'il traversait la ville, l'attention de l'ancien moine fut attirée par un homme, qui se promenait dans la cité, vers les écuries. La personne portait dans son dos l'épée ; or c'était souvent réservé aux nobles, où aux soldats. Mais cet homme, il ne le connaissait pas. [Il s'agit d'Olörin, ndlr]
Tirant sur les rennes de sa monture, Uriel s'approcha vers l'étrange personnage, qu'il interpela en ces mots :

"Hola, étranger ! As tu le cœur pur, le bras fiable, et es tu prêt à mettre l'épée que tu ceint à mon service, le temps d'une noble action ? Une lame de plus sera la bienvenue, et tu en seras récompensé, parole d'Uriel d'Apremont."

[Olö est sensé répondre maintenant. Après Ael peut se manifester tout de suite, ou une fois que nous avons atteint Arkantis.]

Plusieurs mois avait passé, plus précisément 6 mois et 24 jours s'était écoulé entre la rencontre de Mélora N’ha Shaya et d’Olörin Gwaihir. Le rôdeur du Nord avait montré une soif d’apprendre inébranlable et inépuisable, si bien que ses compétences en matières de plantes médicinales s’était grandement accru au cours de sa formation de guérisseur. Néanmoins, ce n’étais pas tout car il savait désormais adopter les gestes pouvant sauver la vie d’un soldat blessé lors d’une bataille.

Cependant après ce léger contretemps très enrichissant pour le guerrier, Olörin reprenait aujourd’hui le chemin qu’il avait emprunté il y a de cela bientôt 10 mois, guider les faibles en exterminant les instruments du malin corrompu par l’ombre et la mort. Car celui-ci lors de l'insurmontable séparation avait en réalité décidé de travailler quelques mois en tant que forgeron afin de pouvoir subvenir à ses besoins d'être humains tel que la ripaille, la boisson, et même quelques affublements plus ou moins usé. Néanmoins, une dernière chose était à régler. Remplacer son bon vieux Bill, son poney fétiche. Ainsi, l’Ellandyen s’était rendu dans l’écurie pour tenter d’acheter ces fameux chevaux d’Apremont si peu chère pour leurs légendaires caractéristiques.

C’est pourquoi avec un mélange de tristesse et d’excitation, il s’avançait lentement avec Bill le poney de la forge Gwaihir, seul souvenir d’un lointain passé encore récent dans le cœur du rôdeur. A pied et mains sur les reines il murmurait aux oreilles du poney le remerciant de tous ces loyaux services ayant fait de lui un compagnon courageux et de qualité. Un adieu, un renouveau, un homme brave et sans pitié était née, non plus un Ellandyen sans importance. Il était désormais Olörin Gwaihir, un nom qui serait redouté par ces ennemis, et recherché des alliés. Il allait devenir la légende, le héro que tous attendait, Gwaihir le brave.

Comme il l’avait prévu l’échange de son poney contre un pur sang d’Apremont n’était possible, ainsi il allait jouer la dernière carte qu’il possédait le houblon. Connu pour son gout dans la bière, boisson très priser en Tosya, rare ce faisaient les personnes connaissant ses capacités soporifiques. Ainsi il venta ses bienfaits sur l’élevage de ses poulains revêches…

« Aussi noble que tu puisses être, ce cheval à un prix et pas des moindres. Ton troc n’a aucune valeur, retourne acheter 3 poney comme celui-ci et nous pourrons négocier. Car je ne vendrais pas ce cheval à perte, l’élevage de celui-ci ma particulièrement coûté cher.

Vif, nerveux, désobéissant, irrespectueux il était. Et nous en avons fait un cheval de course, très maniable, agile et aimant envers les hommes. Autrement dit mon ami tu as de très bon gout, mes ta bourse ne peut suivre. »

« Je vois… j’ai une proposition plus ou moins alléchante et avantageuse pour un puissant commerçant comme vous. » Olörin sortit de sa besace un gros paquet.

« Quel est ce paquet ? De l’or ? M’auriez vous caché une chose aussi importante ? » Dit le commerçant avec une joie débordante !

« Non, cela vaut beaucoup plus de l’or car cela représente le savoir, l’avancé, puisque comme vous l’avez souligné les couts d’élevage sont quelques fois extravagant. C’est pourquoi je vais vous offrir la possibilité de baissé le prix de ce luxe qui ne devrait pas en être. Voici le houblon, cette plante à la faculté de premièrement faire de la bonne bière au meilleur goût, mais aussi à des capacités soporifiques.

Donc, le cheval excité deviendrait très vite obéissant et le temps consacré à l’élevage réduirait au moins de moitié sur certain cheval. Cette plante est la solution à tout vos malheur et va faire de votre commerce la renommé de Tosya ! Ainsi, j’aurais doublement payé la somme de ce cheval aussi cher soit-il. N’ai-je pas raison ? » Affirma Olörin tout en dévoilant lentement le contenu du sac.

Le marchand resta sans voix pendant quelques secondes et se mit à réfléchir au moins 2 bonnes minutes en scrutant le visage du guerrier pour y décelé une quelconque fourberie. Mais il n’y avait là aucune tromperie, seulement des paroles sincères.

« Adjugé vendu ! Tu es un homme érudit et honnête, je le vois dans tes yeux. Je t’échange donc ce poney et ce sac de houblon contre ce pur sang d’excellente qualité. Fais en bonne usage car il est tout de même capricieux. »

« Je suis honoré de l’accord que nous avons passé, vous trouverez lorsque ce sac sera vide, le houblon à la lisière du bois au nord d’Apremont. Une feuille suffit pour un cheval des plus désobéissant, ne surcharger pas la dose autrement il y aura une dépendance du côté de la bête. Sur ces paroles prévoyante, je m’en vais avec ce nouveau gain et je vous en suis reconnaissant, je parlerais de votre commerce à mes relations. Au revoir. »

Et c’est ainsi qu’Olörin Gwaihir sortit de l’écurie avec kymal son premier cheval, fier et imposant. Le guerrier s’avançait vers la place centrale. La foule était active, homogène, elle fourmillait, regardait dans tous les sens, chaque personne avait son histoire, sa famille, ses raisons de passé par là, ses problèmes, et pourtant tous ce regroupait en ce point comme attiré par cet endroit, attiré par la lumière.

Mais c’est alors que tous regardèrent dans la même direction, car plein nord arrivait un groupe d’homme ou plutôt de chevalier guidé par un soldat à l’écusson d’Apremont. Ils foulaient la place avec puissance et autorité, et imploraient le respect. Ainsi, il ne faisait aucun doute Olörin n’étais pas seul dans sa quête ouverte contre le Mal, ce groupe d’homme aussi héroïque soit-il se battait pour les même idées et les même valeurs.

L’Ellandyen les regardait avec béatitude, comme envouté par le charisme quand soudain l’homme de tête fit stopper le groupe de chevalier à hauteur d'Olörin, avant de lui adresser la parole… Le chevalier voulait rallier l’Ellandyen à sa cause, et comme le rôdeur l'avait pensé, il était bien un homme de château, un noble haut placé. Ainsi Olörin fut flatté et gêné de parler à personne aussi noble.

Suite à ces paroles, Olörin méditait... Le cœur pure…Il n’avait jamais eut d’envie meurtrière, de moquerie à l’égard d’une personne, il n’avait jamais ressenti la jalousie ni même le désir de posséder ce que possédait autrui. Il ne pensait en réalité qu’à rendre la vie en Tosya meilleure, en sacrifiant sa vie pour la guerre et la liberté du Bien. Quand au bras fiable, il ne connaissait pas le niveau de ces hommes, il ne pouvait donc s’estimer égale. Or honnête homme, il décida de lui parlé de son inquiétude.

« Je suis honoré seigneur Uriel de vous rencontrer et que vous attachiez une aussi grande importance à ma personne. Pour ce qui est du cœur pure, Ô que oui qu’il l’est, je pense avoir les même idéaux et un gout prononcé pour la justice par l’épée face aux scélérats. Car tel est l'image d'Apremont.

Néanmoins pour ce qui est du bras fiable, je ne voudrais en aucun cas que votre seigneurie me surestime car je ne connais pas vos aptitude aux combats, ainsi dire que mon bras est fiable serait sans aucun doute fruit d’orgueil. Ainsi parle Olörin Gwaihir, rôdeur du Nord. »

À peine Uriel eut-il le temps de donner les instructions et de lâcher la bride de sa monture, qu'il se retrouva accosté par l'homme qu'il avait rencontré à Apremont. Ce dernier, dénommé Olörin Gwaihir, après avoir prononcé quelques compliments qui firent rougir l'ancien moine, interrogea simplement Uriel sur son identité.

"Tes mots me vont droit au cœur, Olörin. Je t'en remercie. répondit l'homme, d'un ton aimable
Je me nomme Uriel, fils puiné d'Hadrien d'Apremont. Ethan d'Apremont, le comte, est mon frère ainé."

Uriel marcha alors en direction du fleuve, Olörin à ses côtés, en s'expliquant un peu plus sur la situation :

"Ces hommes que tu vois là sont tous d'honorables chevaliers d'Apremont, ou des sergents à leur service. S'ils m'obéissent ainsi, c'est parce qu'ils savent que je porte l'autorité de mon frère. Mais ce sont avant tout des amis de longue date ; j'ai passé d'innombrables heures avec eux, durant mon enfance, et, plus tard, durant la guerre avec Dinak." Acheva l'ancien moine, songeant alors à la sombre rencontre qu'il avait effectué, quelques semaines auparavant.

Ils atteignirent le rebord de la falaise, après quelques minutes de marche ; devant eux s'étendait le Nimrod, le fleuve le plus puissant de tout Tosya. Son eau, paisible en apparence, avalait les lieues à une vitesse faramineuse ; et, bien qu'on soit loin au Nord du delta, on pouvait entendre son écho, qui se répercutait le long des paroi rocailleuses du fleuve.

"Ici se termine à proprement parler le Comté d'Apremont. Les hommes de ce pays n'ont jamais dépassé le fleuve, vers Dinak, et se sont contenté d'en garder les voies de passage, comme le pont du Brand, plus au Nord.
Toutefois, en pratique, nous avons dépassé le Nimrod, puisque le fief des Arkantis, qui nous sont vassaux, a pour centre l'île du fleuve, et s'étend au delà. Uriel marqua une pause, avant de reprendre la parole
L'objet de notre déplacement est un problème de bandits en Arkantis ; normalement, ce serait à eux même de s'en occuper, mais leur lignée s'est vu jeter l'opprobre, il y a plus de vingt ans de cela. Ce sont leurs histoires de famille, elles sont complexes, et je ne m'étendrait pas là dessus. Toujours est il qu'Arkantis est sans héritier, et sans seigneur. Et l'isle est devenue un repaire de brigands, qui maintenant viennent jusqu'à nos portes, en Apremont.

Notre mission aujourd'hui n'est que de pacifier la ville, et d'éliminer les coupes-jarrets. Toutefois, à long terme, je pense qu'il nous faudra nous rendre maître de l'île ; c'est un point trop stratégique pour qu'on la laisse tomber en décrépitude. C'est le premier point de passage entre Alsaria et Dinak, et j'ai bon espoir que nous puissions la fortifier, donnant ainsi à Apremont un rempart de plus.

Le problème vient de l'héritier légitime d'Arkantis, Aëlingen. Il n'es certes plus seigneur en titre du fief, depuis que son grand père l'en a dépossédé, avant de se donner la mort. Toutefois, il semble qu'il soit présent, sporadiquement, et que le peuple l'aime encore. J'ignore totalement quelle serait la réaction des citoyens d'Arkantis, ou de cet Aëlingen, vis à vis de notre possible annexion de l'île."

Ayant terminé ses explications, Uriel fit signe à Olörin de retourner vers les chevaliers.

"Te voila au fait de la situation en Apremont. Désormais libre à toi de m'épauler, ou de partir, ce dont je ne te tiendrait pas rancœur."

L'ancien moine gagna le campement de halte, et siffla quelques secondes, après quoi son étalon le rejoignît. Les hommes, sentant que la pause touchait à sa fin, se mirent en branle, et récupérèrent leurs montures.
Uriel se tourna vers Olörin, s'adressant à lui en ces mots :

"C'est le moment de faire ton choix, Olörin Gwaihir, interrogea l'homme, avant de donner les ordres aux chevaliers
Vers le Nord !"

Un noble de sang, benjamin d’une lignée de seigneur, frère de l’héritier du trône d’Apremont, chefs des armées, voila ce qu’était en réalité l’homme qui se tenait à quelques pas de l’Ellandylien. Olörin était honorer de pouvoir rencontrer un homme d’une telle trempe, car à vrai dire jamais il n’aurait cru possible une rencontre de cette envergure, il y a de cela quelques mois. Néanmoins, bien qu'il ne sache pour quelle raison ses pas l’avait guidé vers cet homme, il sentait déjà une entente extraordinairement complice…

Tout deux marchaient côte à côte pendant qu’Uriel expliquait la situation et donc la cause du déplacement de tous ces chevaliers, qui étaient avant tout de grands camarades très proches les uns des autres, comme une deuxième famille en quelques sortes. C’est d’ailleurs ce qu’avait remarqué Olörin en écoutant la façon dont ils se parlaient, se charriaient, se moquaient amicalement.

Après quelques minutes de marche, ils atteinrent le bord de la falaise on y distinguait le Nimrod, un fleuve d'une extraordinaire puissance d’après Uriel, néanmoins ce n’était pas ce qui avait retenu l’attention de l’Ellandylien puisque à vrai dire il savait ou il se trouvait. Mais en revanche ce qui l’intéressait c’était ou il allait, ce que son interlocuteur ne tarda pas à dévoiler.

L’objet de leur quête était enfaite l’augmentation croissante du banditisme en Arkantis qui tend à s’étendre en Apremont.
Ainsi éliminer les scélérat qui rendent la vie impossible à la région vassal d’Apremont était leur objectif principal. De plus, la situation politique étant très instable, il était primordiale de restructurer cette cité en perdition et pourquoi pas plus tard d'annexer l’ile, ce qui constituerait pour Appremont un point stratégique important dans la lutte armée contre Dinak.

Pendant tout ce temps, Olörin Gwaihir avait écouté sagement et était désormais très bien informé sur la situation. Il savait donc d’ors et déjà que dans quelques jours il se battrait au côté de cet homme si charismatique. Il songea aussi un bref instant à son maître qui, il l’était sûr, aurait été très fier de l’homme qu’Olörin était devenu en l’espace de presque 1 an…

Quand Uriel eut terminé son monologue très instructif, il fit signe à Olörin de retourné vers les chevaliers, lui rappelant par la même occasion la hiérarchie entre les deux hommes. Le rôdeur du Nord acquiesça d’un signe de tête pour lui signaler qu’il avait tout compris, inclus son ordre dernier. Olörin retourna donc près de Kymal, sa nouvelle monture, il lui adressa quelques caresses et monta sur son étalon fin près à repartir.

L’Ellandylien souleva sa gourde pour vérifier que l’eau ne manquait pas et attendit patiemment que tout le monde fut près, néanmoins Uriel s’adressa à lui. Un choix, le choix de l’épauler dans sa mission ou de partir. Voila ce qu’il lui offrait. Être ou ne pas être, être au côté de ce valeureux guerrier ou être un lâche devenant ainsi la risé de tous. Tel était la question.

Mais bien que peu de personne eurent à choisir entre ces deux alternatives, Olörin avait déjà choisi, son choix était déjà fait, épauler un des plus grands chefs de guerre que Tosya est eut relevait du privilège. Jamais un homme n’aurait pu refuser, c’est ainsi qu’il décida d’être, de devenir l’homme qui ferait les histoires que l’on comptera aux enfants plus tard.

Alors, pour la troisième fois depuis leur rencontre, Olörin Gwaihir, forgeron Ellandyen, s’adressa à Uriel d’Appremont.

« Vers le Nord vous avez dit ? » répondit énergiquement Olörin en cabrant son cheval pour montrer son impatience et sa soif d’aventure.

[Terminé !
La suite, dans : À la poursuite de la justice]