Opall ~Le Corbeau~ [Finis]

Nom : De Wirmzen

Prénom : Opall

Surnom : Le Corbeau

Âge : 20 ans

Origine : Dinak, on ne saurait préciser plus car peu de gens connaissent la véritable histoire de ce fantôme qu'est Le Corbeau.

Métier/rang social : Commerçante en Ellendy et Fille De Dinak / Noble de sang, bourgeoise de nom (explication dans l'histoire)

Talents/aptitudes/défauts :

La jolie Demoiselle possède plusieurs talents, le premier serait peut-être sa souplesse, acrobate limite danseuse. Elle utilise en combat sa vivacité dans une danse acrobatique qui lui permet d’esquiver, de combattre dans un style particulier qui est plutôt agréable à l’œil. Les déplacement sont fluides c’est une véritable danse qu’elle effectue avec ses armes et toute la souplesse de son corps à la limite de la contorsion.
Son second sa capacité à se camouflé, c’est d’ailleurs grâce à cela qu’elle se fait passer pour un garçon que l’on nomme le corbeau. C’est une seconde identité qui lui laisse pas mal de liberté. Elle sait en profiter et agir avec Le personnage qu’elle joue se faisant appeler Le Corbeau.
Opall est une archère hors paire, Une arme aussi fine, élancée et élégante que sa personne, robuste et surprenante comme sa personnalité. Mais elle est aussi à l’aise au combat rapproché que éloigné ce qui fait d’elle une force, bien que sa carrure ne s’y prête pas elle pâlie se manque de force par sa ferveur et sa vivacité au combat. C’est une guerrière bien qu’elle n’apprécie guerre qu’on lui donne ce nom.
A l’aise avec ses lames, la demoiselle est sournoise et malicieuse.
Elle a un talent naturel qu'est sa beauté, ses atouts elle en joue, elle s'en amuse et n'hésite pas à s'en servir pour parvenir à ses fin. Excellente manipulatrice, son corps parle parfois voir très souvent pour elle, et il ment à merveille lui!
Sûrement trop sûr d’elle cela lui portera parfois préjudice, ainsi que son arrogance. Son seul gros défaut c’est qu’elle déteste les armures et de ce fait elle n’en porte pas ce qui la rend plus vulnérable aux attaques, mais plus rapide car légère!

Équipement et armement :

La jeune fille n’est pas une grande adepte de l’armure, sa tenue fluide, légère et lié à son corps. La parfaite symbiose entre ses vêtements et son corps lui permettent une discrétion des plus subtiles, une liberté de mouvement intense pour cette reine de l’esquive. Son armure est pratique plus que robuste, plus confortable que protectrice, à chacun ses priorités!
Ses armes sont tout d’abord un arc long, en bois d’Ifs. La poignée et le grip sont eux en métal forgé pour plus de précision et de robustesse. Les Poupées de son arc sont légèrement métallisées par de fines barrettes de fer assurant une solidité renforcé à l’arc. La corde est quand à elle tressée pour là aussi une solidité approfondie et une force de tir plus puissante.
Elle manie cette arme avec élégance, lui permettant des tirs assassins à distance sans être repérée, c'est une de ses favorite.
Elle porte aussi une lame de 80 centimètres, incurvé tel un sabre mais l’acier est percé en son centre tout en suivant la courbe de la lame, une rainure large de deux bon centimètres. La garde massive est orné de gravure d’or se prolongeant sur la lame le tout sur un pommeau noir rendant à cet arme son côté mystique. Pour se défendre au corps à corps sa lame se porte garante de la demoiselle qui sait avec élégance et féminité se servir de tout ses atouts!
Il paraîtrait qu’elle dissimulerait des piques de bois qui lancé ou planté en des points stratégique du corps paralyserait l’ennemi.

Description physique :


Le Corbeau dissimule sous sa cape une jeune femme, une ligne svelte légèrement musclé, des courbes féminines très appréciable. Si on y regarde plus en détails on observera des jambes assez longues, fine et forte, ses mollets sont recouvert par des bottes de cuir serré à celui-ci par des boucle d’argent, le genou et la cuisse sont eux entouré de lanières de cuir, de tissu et en finition sur le haut de ses cuisses un bandeau de dentelle noir. L’on remonte ainsi sur la courbe délicate de son train arrière, aussi généreux et découvert soit-il, elle porte une culotte surplombé d’une jupe suivant les lignes du sous vêtement, celle-ci est ceinturé par une ceinture de cuir brodé de motif. On découvre ensuite en levant les yeux un ventre et un bas du dos aux courbes exquises, plat sur le devant alors qu la cambrure arrière est elle généreuse le tout étant dénudé, les yeux de ses Messieurs pouvant se rincer. Ce ventre est surplombé par une poitrine peu volumineuse mais suffisante, du fait qu’elle soit petite c’est un atout pour sa vocation d’archère, néanmoins ferme elle est camouflé par du tissus et des lanières de cuir l’entourant et épousant parfaitement chaque courbe de son corps et ne dissimulant donc aucune de ses formes!

Ses épaules fines et robuste descendent sur deux bras élancé, le bras droit est entaillé se qui laissera probablement une subtile cicatrice, les bras tout comme le reste de son corps est recouvert de tissus maintenu par des lanières de cuire bouclées par des bloque métallique couleur argent. Tombant sur ses épaules sa chevelure brune voir noir, un noir corbeau avec les même reflets bleuté sur ses pointes, ils sont attachés d’une coiffe de plume de corbeau lui servant de serre-tête, des fleurs s‘agrippent à ses cheveux au dessus de ses oreilles. Des mèches caressent ses joues légèrement rosée, un visage triangulaire laisse apparaître deux oreilles normales sans particularité si ce n’est qu’elles sont toute deux percées, que deux boucles pendantes, carré de diamant et pierres en forme de gouttes. Son visage angélique est ouvert sur des lèvres pulpeuses rose, finement dessinée on aurait envie de les croquer, son nez est fin bien qu’un peu long il est discret au centre de ce joli minois. Son regard est fatalement délicieux, une iris d’un bleu glacier légèrement grisé, une pupille ronde et noire, des cils brun et il est surligné d’un sourcil fin et lui aussi brun. Juste sur son front tel un diadème un tatouage blanc luminescent lui donne un air de princesse. Un air de princesse dont elle s'accoutume parfaitement en revêtant de splendide tenue de soirée, c'est une guerrière certes mais une femme. Appréciant le luxe des produits de beauté, l'irrésistible odeur sucré d'un parfum du beau monde, ou encore la splendeur d'une coiffure bien menée. Il faut dire qu'elle savait s'apprêter convenablement en chaque occasion, elle avait du gout et les moyens nécessaires à toute ses folies.

L’ensemble de ce bout de femme est subtilement dessiné, les trait fins et délicats de ses courbes en font une véritable friandise, une friandise inaccessible. Du haut de ses un mètre soixante douze, de ses cinquante sept kilogrammes, de son léger quatre-vingt cinq B et de sa fine taille trente huit, elle est agréablement proportionnée. Accroché a son dos par une cordelette usée, son carquois de cuir brodé pendouille au niveau de ses fesses. Dedans se trouve des flèches noir bleuté en plume de corbeau, une pointe aiguisée par ses soins, elle est sa propre fournisseuse.

Spoiler:

Caractère :

Comment pourrais-je vous décrire cette demoiselle devenue femme qui n’est vraiment pas ordinaire? Je vais commencer par sa subtile personnalité qui en marquera sûrement plus d’un, faites moi confiance! C’est l’heure d’entrer dans la danse fatale du jeu…

Au premier abord Opall est une jeune fille très méfiante, de ce fait elle peut paraître froide et distante, l'on peut lire une réelle interrogation sur son visage, lire dans ses yeux qu'elle ne prépare rien de bon. Néanmoins un certains groupe de personne bénéficie de ses grâces. Étant commerçante elle fait preuve d'une grande diplomatie, aimable et accueillante, elle sait se tenir malgré quelques situations complexes. C'est une demoiselle qui sait ce qu'elle veut et qui l'obtient toujours... ou presque.

Opall c'est un tempérament très électrique, une jeune fille très forte intérieurement qui agit comme bon lui semble, souvent bornée et très têtu elle déteste reconnaître qu'elle a tord. C’est une femme de caractère qui sait s’affirmer et s’imposer qu’importe qui se dressera en face de son chemin, elle ne fera pas de détour. Elle sait aussi respecter la hiérarchie même si cela la contraint à ravaler son orgueil. Néanmoins elle n'est pas insociable bien au contraire, bien qu'elle ai du mal à se confier de par sa méfiance naturelle, elle sait écouter, pour sa part elle restera toujours une demoiselle mystérieuse et arrogante. Elle n'est sympathique si l'on peut dire ainsi, qu'avec ceux de qui le mérite à ses yeux et principalement ceux qu’elle choisira pour ami. Son déclin et sa passion l'anime sans cesse, c'est un vrai concentré d'énergie qui rarement se stop, s'en est fatigant pour ceux qui l'entour mais on l'apprécie comme tel. Elle est particulièrement impulsive mais sachez qu’elle n’agit point sans réfléchir seulement elle fait preuve d’une vivacité d’esprit peu commune. Il faut toujours se méfier de ce que l’on ne peut voir!

Sous ses faux airs angélique, calme, douce, sympathique, accueillante. Et bien oui ça lui arrive mais souvent cela cachera une motivation beaucoup moins agréable. Elle tire donc profit de ses capacités de mensonge, elle aime tromper les gens, paraître pour ce qu'elle n'est pas. Et particulièrement une incroyable aisance pour se faire passer pour ce qu’elle n’est pas tel une noble ou une femme délicate et attentionnée, une comédienne en herbe si on veut. Il faut toujours se méfier de l'inconnue qui rode!
Néanmoins, elle porte de l’affection à son animale et elle n’est pas dénuée de sentiment. Comme tout être vivant elle renferme en sa poitrine un cœur bien protéger certes mais pas intouchable. Personne n’a encore jamais trouver la mélodie qui l’enchanterais, celle de l’amour. Elle voue un véritable attachement à la nature, elle tirera profit, sérénité et saura en faire son amie.

Que pourrais-je dire de plus sur ce petit bout de femme… Qu’elle est très pensive, elle s’évade, son esprit vagabonde et elle mène chacune de ses pensées à une profonde réflexion. Cela causant des absences involontaire à la charmante et démoniaque demoiselle.

Elle peut se révéler totalement démoniaque, d'une rancœur extrême il est déconseiller de lui faire du mal ou de s'en prendre à elle ou ses amis. Elle éprouve un malin plaisir à constater la souffrance chez ses victimes, ayant aussi des tendances sadiques, il vaut mieux s'en faire une amie plutôt qu'une ennemie. Bien que pour elle un combat engage l'honneur et elle tien au sien, ses valeurs lui sont chères et elle compte les respecter qu’elle qu’en soit le prix.
C'est une fille droite et de confiance, intransigeante, forte mentalement et physiquement, sincère et vrai. Opall est une redoutable combattante car c'est toujours en se mesurant aux garçons de sa contrée qu'elle prouvait ses capacités. Elle est très agile, un véritable singe, une sublime acrobate et danseuse qui se révèle relativement curieuse et méfiante, elle possède une faculté d'analyse indéniable et très utile en stratégie. Ah! Il ne faut pas oublier de signaler qu’elle est intelligente et que la stratégie est un de ses point fort, elle ne part pas au combat tête baissé. Vous avez à faire à une jeune fille parfaitement cruelle, droite et vigilante, elle est bien plus sage et avisée que les autres de son âge, comme si elle protégeait quelque chose de sacré... Opall est une demoiselle particulière, au caractère enflammé, elle saura servir pour ceux qui est chères à ses yeux et saura pour qui mourir...




*-_ A part ça _-*

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Histoire :

Première partie: Un passé oublié.

De cette époque on retiendra les mariages arrangés, le pouvoir des dotes et des parents. C’est ce qui lia le Duc Gaylord d’Asgard et son amie d’enfance la Duchesse Diamétys De la Reosera, deux amis inséparables que l’innocence avait lié, mais peut-être pas pour l’éternité!
L’âge de ces enfants promis l’un à l’autre était bien trop jeune, comment savoir qu’ils seraient fait pour rester ensemble, l’un soutenant l’autre jusqu’à la mort… Personne ne savait mais on supposait grandement, on espérait et on ne laissait pas le choix. La réunion de ses deux duchés était un pacte de survie inévitable, l’enjeu était grand et lé bénéfice le seraient aussi. Peu importe Gaylord et Diamétys s’appréciaient, s’adoraient et s’aimaient, une chance pour eux que se mariage ne ruine pas leurs sentiments et que bien au contraire il les lia pour l’éternité. Leurs familles toutes deux au service du roi D’Alsaria furent prirent de cours par la décision politique de celui-ci, les hommes de plusieurs Duchés se réunirent pour discuter de la situation et le fait qui en ressortait c’est qu’aucun n’était près à obéir aux ordres d’une femme. Les femmes peu rassurées pour l’économie jugeant la femme inapte à gérer un royaume et surtout la peur que leurs époux n’aillent dans ses jupes pour obtenir certaines grâces. Il y eut il paraîtrait diverses discutions avec le roi et ses conseillers afin de trouver une solution à ce problème, l’avis du roi ne changea pas et le royaume fut tiraillé entre la fille et le fils… Quand celui-ci s’enfuit les hommes prirent la décision de ne plus obéir aux ordre du royaume, leurs femmes militantes entraînant une sorte de révolution civil causant bien trop de soucis à la société, se virent traduit en justice. L’ordre était annoncé:

*Que toute famille n’approuvant pas la décision du roi s’exile ou se taise, les troubles de l’ordre public seront punis. Vous pouvez encourir jusqu’à la peine capitale!*

Le message circulait depuis quelques jours, Diamétys et Gaylord tout juste dans leur dix septième années allaient se marier dans une vingtaine de jours, qui se doutait que ce projet serait compromit suite à la mise en arrestation de leurs parents. Les jours passèrent, les familles étaient toujours aux arrêts et la situation ne faisait que s’envenimer. Ce matin là les deux tourtereaux se rendaient à la prison rendre visite à leurs familles, voyant le prête dans la cellule il arrêta la jeune fille et s’avança seul, écoutant attentivement les mots de celui-ci il comprit. Elle restait en arrière tentait de voir, elle s’approcha. Son regard trahit sa détresse, elle s’agenouilla sur le sol souillé de la prison, prit les mains de ses parents qui lui sourirent tendrement.

-Diamétys, fit son père, tu hérites de notre nom mais je te somme de t'unir à Gaylord et de vivre heureux, ta dote étant conséquente avec l'argent de la vente de notre demeure vous devriez vous en tirer à merveille. Je t’en pris ne pleure pas ce n’est pas là ta faute et je sais que lui et toi vous pouvez avoir un très bon et bel avenir.

Elle acquiesça incapable d’ouvrir la bouche, sa mère l’enlaça à travers le froid austère des barreaux de la cellule. Gaylord eut lui aussi un discours du même genre, il s’en montrait plus fort et plus mature. Alors qu’il se redressait droit et fier, il pris tendrement la jeune fille par la main et la tira doucement pour la mener dans un endroit plus calme, elle ne quittait pas ses parents du regard jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus les voir. Les soldats de la garde semblaient satisfait de cet événement de mise à mort. Ne pouvant laisser Diamétys devant ce spectacle il se résigna à la ramener à leurs domaines. Révolté par les actes qu’avaient subit ses deux familles, il mit en vente le domaine avant de faire bagage afin de s’éloigner des terres du roi, le couple s’installa dans un domaine unissant la fortune de leur deux familles, le domaine d’Asgard De La Reosera de son nom complet. L’union entre Gaylord et Diamétys eut lieu quelques mois plus tard la date ayant était repoussé pour régler les derniers détails de ce quadruple assassinat. Ce mariage aussi intime fût-il il ravit les deux jeune gens qui commençait à s’improviser époux, malgré la tristesse de la jeune duchesse qui avait su se montrer digne et forte, malgré la rancœur du Duc envers le royaume, le bonheur présent dans la petite chapelle faisait sensation et émotion pour les quelques présents.

Les années s’écoulèrent le Duc d’Asgard était au service de lui même, attendant le retour du fils du Roi. Il avait suivit l’entraînement militaire, devenant lui même maître pour les jeunes avide d’apprendre le combat et souhaitant se défendre contre les injustice. Il avait tiré cette leçon du véritable monde qui s’ouvrait à eux sans aucune grâce. Gaylord ne voulait pas avoir d’enfant dans un tel monde, il se refusait le droit de donner une vie pour qu’en échange d’autre soient prise, mais Diamétys était d’un tout autre avis. Elle avait besoin d’un enfant, besoin d’enseigner ce qu’elle savait, porter son attention sur un être fragile, assurer un nom à son union, elle l’expliqua au Duc qui finit par accepter sa requête. Elle n’était point rassurée du fait qu’il ait accepté pour lui faire plaisir, elle craignait qu’il n’aime pas cet enfant, qu’il le rejette et que celui-ci en souffre… Elle poussa alors sa réflexion, finalement elle s’apprêtait à renoncer à cette envie quand un matin elle fut prise de nausée, il était trop tard pour reculer la jeune femme était déjà belle et bien enceinte.
Son ventre s’arrondissant au fil des mois, accueillant une grossesse sans encombre ni complication, c’est ainsi qu’au bout de neuf mois et demi car cet enfant ne semblait pas plus pressé que ça de sortir, naquit la petite Opall d’Asgard De La Reosera. Finalement son père tomba amoureux d’elle qu’il la vit, la prenant dans ses bras et la serrant doucement contre lui. La duchesse heureuse et satisfaite de ce portrait ne regrettait plus la présence de cette adorable petite fille.

Petite fille qui grandit doucement mais sûrement suivant les enseignements de sa mère, les manières, la politesse, la lecture et l’écriture, toute ses choses qui feront de cette enfant une intelligente jeune fille, un exemple pour la société. Bien que son côté intrépide qu’elle tenait de son père, encourageait celui-ci à lui enseigner l’art de se défendre, elle apprit à manier une arme qu’elle avait choisit pour son élégance et son raffinement. C’est un arc qu’elle tenait en ça main ce matin là.

-Père! PERE! Hurlait-elle à travers le jardin du domaine. J’ai mon arme, j’ai enfin choisit…

-C’est bien mon enfant vient donc me montrer ça que l’on commence ton entraiment.

Elle arrivait en courant dans une robe a volant et dentelle, se stoppant haletante aux côtés de son père, la demoiselle lui tendit l’arc fièrement déniché dans le fond d’une mal d’armement. Certes il était en piteuse état mais lui au moins il était à sa taille, son père éclata de rire puis lui ébouriffa les cheveux, cheveux qu’elle tenait de sa mère, avant de regarder son enfant avec un air décontenancé.

-Opall, c’est la une arme médiocre et de très mauvaise qualité que tu as trouvé néanmoins je vois pourquoi tu as choisit celle-ci. Avant de commencer j’ai deux petites question à te poser, tout d’abord tu comptes tirer des cailloux avec cet arc ? Tu n’as pas pensé à prendre de flèche! Puis si ta mère te vois t’entraîner dans cette sublime robe que tu risque d’abîmer, je croix qu’elle me tuerait… Et crois moi je préfère l’éviter!

-OPALL, veux-tu rentrer de suite!

La gamine décrocha un sourire nié à son père, lâchant l’arc derrière son dos sous le regard amusé de celui-ci, elle haussa les épaules et se mit en route vers le château en vu de retrouver sa mère. Elle l’attendait de pied ferme. Opall tête baissé esquissait un léger sourire, sa mère la réprimanda puis la traîna au salon afin de prendre le thé avec elle et une de ses amies qui avait emmené son fils tout juste d’un an son aîné. Elle resta sagement au petit salon tandis que le garçon se faisait turbulent et sans manière, Diamétys demanda alors à la jeune fille de l’emmener voir un peu la propriété. Elle se leva suivit du bambin qui ne cessait de lui tirer les cheveux attendant qu’elle se retourne pour lui sortir une affreuse grimace, exaspéré par son comportement la gamine continua son chemin, le traînant vers la forêt.

-Ici c’est la forêt ou mon père chasse, il chasse plein de chose et surtout de drôle de petits gnomes mangeur d’enfant, j’ai pas le droit d’y aller ça te dirais de m’accompagner ou bien tu as trop la trouille et tu préfère que j’y aille seule.

Elle avait prit un air hautain et les mains posées sur ses hanches elle attendit tranquillement qu’il daigne répondre.

-Bien allons-y de toute façon je ne croix plus à ces histoires pour enfant.

C’est de ce pas que les deux enfants pénétrèrent dans la forêt, Opall le regard sournois se mit à courir entre les arbres rapidement lui essayant de la suivre finit par la perdre de vu, c’est là qu’elle se cacha derrière un bosquet. Elle l’attendait. Il approchait. La jeune fille surgit du bosquet en poussant d’horrible cri, le gamin effrayé fit volte face et rentra en pleurant et hurlant au domaine. Elle sortie de la forêt où elle était attendue par son père, il la prit par l’épaule et l’accompagna sur la colline où se dressait sa demeure, elle souriait tandis que lui il ne la ramenait plus. Il ne dit pas un mot de cet histoire et son père se fit complice de cet accident. Elle du néanmoins expliquer à sa mère comment elle avait déchiré sa robe, confuse et honteuse elle n’osait la regarder:

-Je suis navré Mère, je jouais avec… le garçon puis je suis tombé en courant, je me suis prise les pieds dans ces affreux volants!

Elle secouait les volants bouffant de sa robe. Sa mère l’observait l’air contrarié tandis que son père affichait sur le coin de sa lèvre un rictus, qu’il finit par dissimuler avant que son épouse se retourne. La jeune fille devrait aider les servantes à quelques corvées le lendemain, en attendant elle devait aller se toiletter pour être fin prête pour le dîner et revêtir une tenue descente.
La journée venue la demoiselle étant en tenue pour ses corvées se vit une fois les taches finit attiré par son père, il lui tendit l’arc qu’il avait renforcé pour elle et les flèches qu’il avait lui même taillé, la jeune fille put donc tirer sa première flèche, ce n’était pas un exploit mais elle atteignit la cible. Trouvant fort douée sa petite fille, Gaylord l’entraîna chaque jour à partir de ce fabuleux moment, elle s’améliorait à vu d’œil. Il lui avait même offert un arc flambant neuf pour ses dix ans, sa mère était contre mais se résigna sous l’entrain de sa fille, elle lui montra ses talents et sa mère les reconnu bien qu’elle continua à enseigner à sa fille tout ce qui pouvait stimuler son cerveau. Elle apprit l’art de manier une lame et à se défendre et se battre. Son père était fier d’elle, sa mère espérant qu’elle reste féminine lui fit prendre des cours avec une danseuse d’un village proche, une regrettable erreur, fin pas pour la fierté de son père qui organisait de petites rencontre afin de mesurer ses élèves les uns au autres. Opall était la seule fille tenant absolument à participer, les garçon eurent du mal à accepter de se battre contre elle, un garçon néanmoins vint se mettre en garde devant elle, elle lui sourit. Il attaqua le premier, se baissant le garçonnet roula sur son dos, elle effectua une roue qui se termina par un coup de pied dans la mâchoire de celui-ci, une fois à terre elle s’approcha et lui tandis sa main pour l’aider à se relever.

-Merci d’avoir accepter de combattre contre moi, je me nomme Opall. A une autre fois peut-être!

L’enfant partie en vitesse rejoindre sa mère pour suivre ses cours et il ne valait mieux pas pour elle qu’elle arrive en retard ou qu’elle en manque un, car sinon finit le combat. Et il faut avouer que non seulement elle était douée mais en plus de sa elle était fourbe et rusée. Car se sont ses cours de danse qu’elle avait utilisé contre le garçon, elle avait développé une sorte de combat basé sur l’esquive et la fluidité des mouvements malgré son jeune âge. Un age intrépide, elle aimait se balader longuement dans la forêt du domaine mais n’en connaissant pas les limites, elle allait ou bon lui semblait, bien sûr elle effectuait tout ce chemin à cheval d’ailleurs il faudrait être fou pour la parcourir à la seule force de ses propres jambes. Les mois passèrent et elle devenait de plus en plus douée mais arrogante aussi, elle pensait être capable de vaincre tout le monde de son âge et même quelques années au dessus, les garçons ne la considéraient plus vraiment comme une fille mais plus comme une rivale et adversaire. Le jour des épreuves annuelles elle se sentait prête, en confiance et imbus d’elle même. L’enfant se confronta aux épreuves, son air mignon sur le visage ses long cheveux pendant dans son dos elle s’en tira brillamment au tir à l’arc, puis à la course, ainsi qu’au combat mais à la lame elle se fit abattre. Ce n’était pas un point qu’elle avait approfondie et elle ne termina que seconde du classement, ce qui contraria la jeune enfant. Elle prit son canasson et fila à toute allure vers la forêt, ses parents la laissant faire connaissant ses agissement et son caractère, ce soir là alors que la nuit commençait à se montrer Opall n’était toujours pas rentré. Pourtant elle savait pertinemment qu’elle devait rentrer pour le dîner chose qu’elle ne fit pas, son père inquiet partit à sa recherche, revint vers minuit bredouille, le visage grave:

-Je suis navré Diamétys je n’ai pas retrouvé notre fille, nous reprendrons les recherche demain. Après tout elle c’est juste peut-être caché et endormit quelque part.

-J’espère… j’espère qu’elle va bien.

Le silence régnait sur le domaine. Le lendemain les recherches étaient lancées, elle durèrent tout le jours et une bonne partie de la nuit mais toujours rien. Ses parents imaginèrent le pire, sans jamais cesser de chercher plus personne ne revit cette enfant prodige au caractère déjà effilé qu’était Opall d’Asgard De la Reosera. On raconterait que ses parents l’attende encore le soir espérant qu’un jour elle rentre.

La monture à la robe couleur sable galopait à travers bois sur un tapis de mousse et de feuilles mortes étouffant le raisonnement des sabots qui martelaient le sol, ne ralentissant jamais même devant un obstacle, elle dirigeait son cheval avec élégance et assurance. Elle entra dans une clairière, fit ralentir l’animal qui par un hennissement approuva la décision de l’enfant, il devait sûrement avoir besoin d’un peu de repos après cette course éprouvante. Elle s’appuya au pommeau de la scelle et descendit, posant pied à terre, elle souleva le capuchon de sa cape et s’allongea dans l’herbe humide, son regard glacé tourné vers les cieux l’enfant contemplait les étoiles. Ses mains étaient croisées sur son ventre, des larmes coulaient de ses yeux ruisselant sur ses tempes pour venir s’écraser dans le néant de ses cheveux, elle respirait profondément, sa poitrine se soulevait et s’affaissait à un rythme plutôt soutenu. Dans le silence de la nuit on pouvait clairement discerner les sanglots de la petite fille, ses lèvre tremblantes se tintaient de bleu, le froid engourdissait ses membres, elle s’assied dans l’herbe trempé par la rosée. Opall du s’accrocher à l’étrier pour parvenir à se redresser, elle se hissa sur sa monture. L’enfant à peine couverte grelottait et claquait des dents, elle envoya un bon coup de talon dans les flans de son cheval qui aussitôt se mit en course, elle ne savait plus par où aller mais il fallait qu’elle sorte de la forêt. Le froid l’endormant l’enfant ne dirigeait plus son cheval qui continuait sa course dans les ténèbres de la nuit, les ombres des feuillages, le souffle du vent s’engouffrant dans les cimes produisait un effet peu rassurant, le cheval prit de panique ne se souciait plus de sa cavalière inerte qui se retrouva projeté dans un ravin… L’assommant encore un peu plus, sa tête heurta un rocher et un filet de sang suintait sur son visage de neige. L’aube apparaissant comme une pluie de lumière perçant au travers de l’épais feuillage des arbres, couché sur un lit de mousse à côté du rocher que sa tête avait frappé, le sang avait finit par sécher mais sa peau blanche était à présent d’un bleu glacier. Était-elle morte ? A cet heure personne ne le savait, pourtant son corps effrayait encore les rares curieux de la forêt et si on s’y attardait on pouvait observer une respiration certes faible mais présente. Le silence de ce lieux fût troublé, des chevaux, des cavaliers pas plus d’une dizaine, la troupe s’arrêta sur un ordre l’un d’eux s’approcha de ce doux visage inerte. Il semblait l’observer. Il put constater qu’elle devait savoir se défendre malgré son jeune âge car elle possédait un carquois puis sa tenue n’était pas faite pour se promener en ville, le jeune homme ne laissa rien paraître. Il remonta en scelle. Sur ses ordres on vint la recueillir, on l’installa sur un cheval puis la troupe reprenait sa course. Une course dont le temps était une chose insaisissable pour cette enfant qui demeurait inconsciente, elle fût amenée à un village pour y être soignée, ce village n’avait rien de spécial mais pourtant ils se décidèrent à la laisser ici. Après tout ils avaient déjà fait beaucoup pour cette enfant, le premier jeune homme vint la récupérer pour la mener dans une bâtisse, c’est alors qu’elle entre-ouvrit les yeux, dans un flou artistique elle ne put clairement voir la silhouette de ce garçon seule sa faible voix perçât le silence du sanctuaire.

-Qui êtes-vous ?

Personne ne répondit. Néanmoins on continuait de l’installer et de la couvrir pour la réchauffer, elle avait refermé les yeux mais ne dormait pas, elle tentait de prêter attention à tout ce qui se passait autour d’elle. On lui avait ôté ses vêtements mouillés et son carquois sur lequel était gravé son nom, c’est alors qu’une voix murmura à son oreille:

-Dan… Azyrith Dan est mon nom jeune Opall.

-Merci.

Ce fût sa seule réponse avant de sombrer de nouveau dans l’inconscience. La voix du jeune homme était si triste d’avouer son nom, que cela travaillait l’esprit de l’enfant, elle discerna le son des sabots des chevaux de la petite troupe qui s’éloignait. Elle aurait voulu voir le visage de celui qui venait peut-être de lui sauver la vie mais son état de faiblesse ne le lui permettait pas. La chapelle où elle fût déposé était simple mais chaleureuse, on la soigna durant quelques semaines, de longues semaines car elle était tombé malade et son corps d’enfant luttait difficilement contre tout ces traumatismes, sa blessure crânienne avait quand à elle cicatrisé correctement et ne présentait plus de danger contrairement à la fièvre. Dans le village on discutait beaucoup de cette petite rescapé et étrangement personne ne nommait celui qui l’avait généreusement mené ici pour qu’on lui vienne en aide, certaines familles étaient prête à la prendre en charge sous leurs toits et au fond c’est ce qu’il y aurait de mieux pour cette gosse. Une gosse qui c’était mise en tête de retrouver celui qui l’avait sauvé.
Quelques mois plus tard elle était au village entrain de s’entraîner durement à l’art du combat sous le regard accusateur des villageois, elle subsister grâce à un couple de fermier l’ayant prit pour qu’elle aide à effectuer les corvées. Cette vie là dura un peu plus d’un an, elle ne se plaignait pas et aidait du mieux qu’elle pouvait, elle ne recevait plus de cours mais elle avait gardé en mémoire comment lire et écrire c’est ainsi qu’on en déduisit qu’elle venait d’une noble famille. Elle avait perdu toute les traces de son passé, rien ne subsister à par des choses dérisoires tel son prénom gravé sur le carquois, carquois qu’elle gardait toujours avec elle. Aucun souvenir sur sa vie ou sa famille, il lui restait les enseignements autant intellectuels que militaire, c’était une enfant pleine de ressource qui au fils de sa croissance se révèlerait redoutable si elle poursuivait dans cette voie.
Ce jour là des commerçants passaient par le village, des hommes et femmes habillés d’une façon plus soutenu que les gens du village, le fermier lança une annonce pour la petite Opall, dès qu’il mentionna qu’elle savait lire et écrire une femme s’approcha d’elle. Cette femme lui sourit puis lui prit la main, elle l’entraîna avec elle dans l’espèce de carrosse. L’homme donna une bourse au fermier en compensation et ils reprirent la route avec la jeune enfant, elle avait demandait l’origine de leur destination et la femme lui avait répondu avec un grand sourire:

-Criméa mon enfant c’est là que nous allons… Ne t’en fais pas je t’expliquerais tout une fois que nous seront arrivé.

Quelques jours passèrent avant d’arriver aux portes de la ville, une immense ville fin la plus grande qu’elle ai jamais vu. Ils s’arrêtèrent dans le cœur de la ville, une boutique de vente d’armes, elle admira la vitrine un long moment le sourire jusqu’au oreilles sous le regard amusé de ses deux nouveaux parents. On lui expliqua l’art de commerce et de la ruse, puis avec l’accord de son nouveau père elle pratiqua les entraînement de l’armé en combat rapproché pour les lames et en tire de distance avec son arc, elle avait choisit ses armes dans la boutique qu’ils possédait et elle se révéla être d’une grande dextérité et capacité au combat. Bien que sa nouvelle mère exigeait d’elle de bon résultats scolaires, et un travail après les cours à la boutique Opall passait tout son temps libre à ses entraînements.
Elle vécu longtemps à Criméa sans trop s’embêter ou se poser de question sur son passé, elle y avait renoncé… Mais ce soir là sa petite vie tranquille bascula… Elle n’était pas rentré chez elle à la boutique car elle avait était invitée par une amie. Elle s’était rendu à la boutique le lendemain matin et la porte y était ouverte, elle l’avait poussé doucement avec prudence, fit quelques pas sur le plancher tout en s’étonnant du désordre et des pièces manquantes… Elle poussa un hurlement en voyant sur le sol ses parents le ventre ouvert et les tripes à l’air, elle était sortie en pleurant incapable de rester forte devant un tel acte. Elle s’éloigna durant quelques jours elle avait atteint sa seizième année, puis elle décida de vendre le magasin afin de partir à la recherche de son passé… et en particulier de son sauveur car il était le seul à savoir ou il avait trouvé l’enfant ce matin là…

Contre toute attente ce n’est pas à l’autre bout des terres qu’elle irait chercher celui qu’elle désirait rencontrer, pas de marche, pas de grandes aventures, pas de recherches qui ne mènent nul part, non rien de tout cela, car c’est lui qui finalement vint à elle. Par le simple et grand hasard de la vie, elle ne s’était jamais attardé sur celui qui dirigeait Criméa car on parlait de lui comme un homme ne possédant ni foi ni loi, un tyran qui aurait prit la ville de force un peu avant qu’elle ne s’y installe avec sa nouvelle famille… Il ne lui restait plus rien et pourtant elle devait à tout prix se faire remarquer pour qu’il accepte de la rencontrer. La ville était calme ce matin là, elle flânait dans les rues pavées de Criméa, réfléchissant à un moyen d’accéder à cet homme, elle avait appris qu’il appréciait le combat mais cela ne l’avançait pas beaucoup, ses méninges travaillèrent durement pour accéder à cet homme dont la puissance était devenue importante, comment une fille aussi insignifiante qu’elle pourrait-elle se faire une place…La réponse ne se trouvait pas loin, pour tout dire elle était juste là sur cette affiche qui annonçait l’organisation de différentes épreuves pour elle ne savait qu’elle raison…mais il était signifié que le Roi de Dinak serait présent pour couvrir cet événement qui aurait lieu à l’extérieur de la ville. Avant tout elle devait aller s’inscrire, elle prit donc la direction de la grande place pour rencontrer le recruteur, d’un pas décidé et ferme elle se posta devant le type à petite lunette qui leva son regard sur elle en toussotant:

-Rrrhum! Rrrhum! Que puis-je faire pour vous gente demoiselle ?

-Et bien je souhaiterais m’inscrire comme combattante à l’événement qui aura lieu dans les prochains jours…

La jeune fille fût coupé par le rire hilare du bonhomme, son regard de glace se figea et fixa avec colère le vieillard. Celui-ci cessa immédiatement de rire. Il déglutit. Elle frappa le poing sur la tablette et il répondit d’une voix tremblante:

-Jamais aucune Dame ne c’est inscrite pour un combat! Et vous ne voulez pas abîmer votre adorable minois tout de même, ce sont de véritables brutes qu’il y aura la bas et sans vous vexer vous ne ferez pas long feu…

La jeune fille dévisagea avec mépris l’homme et exigea cette inscription. L’homme ne put lui faire face et finit par accéder à sa requête, lui tendant le formulaire il nota son nom et son prénom sidéré par le caractère de la donzelle. C’est vrai après tout pour qui se prenait-elle? Concourir dans des épreuves contre des hommes, non mais quelle idée je vous jure! Elle n’avait pas peur de se ridiculiser, elle s’entraînait depuis longtemps, elle avait du commencer avant son amnésie car manier un arc était un véritable jeu d’enfant pour elle. Ainsi que le combat rapproché, elle avait énormément progressé en ce qui concernait les armes de corps à corps tel les dagues, elle avait su allier son aisance et sa souplesse à différentes attaques difficile à parer. L’événement avait lieux dans exactement trois jours, c’est le temps qui lui restait pour fignoler son entraînement et évaluer ses capacités… Il fallait qu’elle se face remarquer par son style de combat, ses performance et son allure. Elle détailla sa tenue. La jeune fille grimaça, cela ne semblait pas vraiment lui convenir. En effet! Une robe, un bustier… qui combattrait avec ça ? Elle réfléchit et mit au point une tenue qui devrait faire fureur, une tenue légère lui permettant de se mouvoir, une tenue féminine dans ce monde de brute, une tenue de guerrière… Elle avait donc passé ses trois jours à la confection de sa tenue, à quelques échauffements et entraînement légers histoire de garder la forme.

Le jour venue elle s’éveilla avec le soleil qui au travers du rideau miteux laissait passer des raies de lumières venant lui chatouiller le visage de leurs douce chaleur. Elle s’étira. Un petit rituel pour commencer la journée de bon humeur, elle se redressa dans son lit et tira le rideau. Le temps était ensoleillé mais il y avait tout de même quelques gros nuages cotonneux, rien de bien méchant mais c’était le temps idéal pour une tel rencontre, un sourire naquit sur ses lèvres. Elle enfila sa tenue, puis une longue cape à capuchon d’un rouge sanglant. Tout ce que l’on pouvait dire c’est qu’elle ne passerait pas inaperçu dans un tel accoutrement, mais n’était ce pas là son but ? Elle s’évada de la ville discrètement quelques heures avant le début des épreuves, elle tenait à observer ses adversaires afin d’analyser leurs points forts et leurs points faibles, elle arriva sur le lieux de l’événement qui accueillerait sûrement beaucoup de monde. Des gens viendrait certainement de loin pour voir et assister à cet événement, c’était assez exceptionnel de voir de tel chose être organisé, d’ailleurs elle ne savait même pas pour quoi elle allait se battre, cet événement devait très certainement avoir un enjeu sinon quel but il y avait-il à créer un événement d’une ampleur pareil si le but n’en était rien. Elle était planté là à regarder. Souriante, son visage dissimulé dans l’ombre de son capuchon personne ne sembla lui prêter attention. Les heures se suivirent et la peuplade affluée de plus en plus, elle se dirigea d’un pas distrait vers la tente des combattants, déjà dehors on annoncé les premières rencontres et les applaudissements fusèrent. Le narrateur finit par annoncer son nom… Fin son pseudonyme pour être exacte, Le Corbeau. Elle sortie et se retrouva face à son adversaire pour un combat rapproché, il tenait une épée fine et malléable avec facilité, elle se décapuchonna entraînant ainsi les hués, cris, et colère de la foule. Son adversaire refusait de se battre contre elle ce qui l’hérita:

-De quoi as-tu peur ? Te battre contre une fille, soit c’est par ce que tu crains que je te ridiculise devant toute cette foule et auquel cas tu serais vraiment un crétin de ne pas accepter un combat aussi simple à tes yeux… Puis le règlement stipule bien toute les personnes désirant se soumettre aux épreuves y ont le droit tant que toute les closes sont accepté part le participant. Donc soit tu te bat, soit tu te casses en déclarant forfait mais je ne compte pas m’éterniser ici à discuter avec un empoté tel que toi!

-Tais toi donc sale petite garce et viens te battre!

-Avec plaisir mon gros…

Le combat commença sur les chapeaux de roues et le revers de la foule fut immédiat, mais il ne perturbât pas la jeune fille contrairement à son adversaire qui lui semblait avoir des difficultés pour se concentrer. Elle paraît avec élégance chacune de ces attaques, lui affligeant nombreuses blessures l’épuisant avant de porter le coup de grâce qui le mit à terre. Elle avait l’air de danser en combattant ce qui donnait du spectacle à toute cette foule. C’est ainsi qu’elle arriva en finale après avoir éliminer un à un ses adversaires sans le moindre remord, la fatigue commençait à se faire sentir, mais elle tiendrait le coup. Elle sentait en elle monter l’adrénaline, le dernier combat… Elle se présenta se sourire narquois et cet air hautain qui lui ressemblait temps, l’homme semblait agacé qu’elle rit d’une telle manière. Elle esquiva avec un certain amusement, elle ne mettait aucun coup elle se contentait juste d’éviter les siens tout en riant… Un rire sadique, qui finit par de fins coups lacérant le corps de l’adversaire, le sang se mélangeant à la sueur, les blessures de plus en plus profonde et les marques de plus en plus longue… elle le tuait doucement lentement tout en y prenant un malin plaisir qui se lisait sur son visage d’ange, là elle avait plus l’air d’une démone furibonde mais c’est l’intention qui comptait. Elle en vint à bout, on déclara la grande gagnante et son nom fut clamé haut et fort.

-Opall! OPALL…

Son nom raisonnait au dehors, elle aurait du être heureuse… sauter de joie, crier de toute ses forces sa gloire, mais non elle semblait triste et désillusionné. Elle avait aperçut le roi dans sa tribune, mais il était impossible pour une fille comme elle d’approcher un tel homme. Soudain un courant d’air souleva ses mèches, elle se laissa transporter par celui-ci et ferma les yeux… elle ne s’était pas rendu compte que quelqu’un avait pénétré sa tente, il resta là à la contempler. Un regard sans émotion, mi-froid mi-dur, un visage ne trahissant aucun sentiment il la fit sursauter quand il s’adressa à elle.

-Opall! J’ai le vague souvenir de ce nom…

Elle fit volte face et se redressa avant de s’incliner poliment devant lui. Il lui fit signe de se rasseoir, elle s’exécuta et attendit tremblante, anxieuse et impatiente. Sa venue n’était pas une simple courtoisie elle en était certaine. Sa réponse ne se fit pas attendre, il lui exposa le but de sa visite. Il cherchait quelqu’un de particulier pour intégrer son armée, d’après lui elle aurait le profil idéal mais il ne s’attendait pas à avoir une demoiselle au sein de cette élite. Elle sourit. Elle avait tant de question, cette proposition était si soudaine mais elle tombé à pic, elle qui avait tellement besoin d’un but et de présence, elle réfléchit quelques instants avant de se décider.

-Comment dire, se serait un véritable honneur pour moi que de vous servir… J’accepte votre proposition mon seigneur.

-Bien! C’est parfait, tu seras un Fils de Dinak ou devrais-je plutôt dire une Fille de Dinak. Ensemble contre Alsaria, je vois déjà l’aube de ce nouvel empire que nous bâtissons! Je te confit ce poste et je sais que je peux te faire confiance.

-Oui, je vous dois la vie de ce fait elle servira à vos côtés et sera votre jusqu’à la mort!

Il fit demi-tour et s’éloigna. La toile venait de se rabattre, il était partit et avec lui tout les sentiments d’inutilité qu’elle avait pu ressentir. Elle se remettait de ses émotions qui lui avaient faite oublier la récompense de ce tournois, elle venait de mettre la main sur sa première fortune. Dès lors la jeune fille décida de ce créer un nom, elle s’occuperait des armes en Ellandy sous le nom d’Opall De Wirmzen. Elle partait donc établir son marcher sur les terres désirées, elle honora sa tache jusqu’à sa vingtième année ou d’autres évènements allaient changer une fois de plus le court de sa vie.

Salut Opall !

La fiche tant attendue, ah !

Bon, hormis un détail, c'est tout bon. Le seul soucis est par rapport à ta mère. Exception faite d'Alina, une femme n'hérite pas de titre nobliau, ni de terres. Quand elle se marie, elle doit apporter une part du domaine parental, ou de l'or -des biens, en somme-, qui formeront la dot. Le mari, lui, hérite du domaine de ses parents, ou d'une partie. Ainsi, avec la dot d'un côté, et le domaine de l'autre, le couple est sensé posséder quelque chose de plus imposant.

Cela reste mineur, mais ce serait mieux si c'était corrigé.

Je te valide tout de même, et te souhaite bon jeu !


(et un conseil, habille toi un peu plus avant d'aller trainer à Criméa...)

Correction apporté... Voilà et merci!