Celieno Gaoth

Nom : Gaoth.

Prénom : Celieno.

Âge : 18 ans.

Origine : Alsaria.

Métier/rang social : De sang noble, il deviendra vite un vagabond déserteur, oubliant intégralement ses racines et sera ainsi davantage porté à vivre de la manière qui lui plait. A l'heure actuelle, on pourrait plutôt le désigner comme un hors-la-loi.

Talents/aptitudes/défauts : Fils de nobles, Celieno eut la chance de bénéficier d'une très bonne éducation, tant sur le plan physique que culturel. Il est parfaitement en mesure de lire ou d'écrire alors qu'il peut tout aussi bien lancer un poignard avec une grande précision et, ceci, jusqu'à une distance relativement élevée. Toutefois, il reste très peu polyvalent en tant que combattant mais -et malgré son faible taux d'expérience- demeure d'une prodigieuse efficacité. Ainsi, bien que très jeune, Celieno excelle dans les domaines dans lesquels il s'est consacrés durant son enfance et dispose ainsi d'une capacité de raisonnement accrue et pertinente.
Aujourd'hui, il tenterait de gommer ses lacunes au combat et essaierait ainsi de devenir un épéiste doué pour accroître les solutions des situations les plus alambiquées dans lesquelles il pourrait être immiscées.

Equipement et armement : Agencée atour de sa taille, une ceinture faite de cuir dont il ne se sépare jamais, et qu'il s'est d'ailleurs lui même confectionnée, transporte plusieurs poignards qu'il peut lancer au moment qui lui plaît. Bien que rarement, il peut aussi s'équiper d'une seconde ceinture en travers du buste où il y place le fourreau d'une épée d'une lame de 77 centimètres et divers objets tels qu'une bourse ou une gourde qui sont, à son sens, secondaires.
Aussi, il dispose de deux dagues entièrement semblables, mesurant prêt de 25 centimètres chacune qu'il manie avec aisance mais qu'il préfère user qu'en cas de dernier recours dans la mesure où les combats rapprochés ne font pas partis de ses préférences. Enfin, il s'équipe aussi de son luth lors de ses quelques voyages même s'il trouve cela un peu encombrant mais fort apaisant lorsqu'il en joue. Celieno ne s'arme que très peu, n'ayant jamais été mis fortement en danger.


Description physique : Sous ses vêtements amples, il est difficile de se faire une idée du physique de Celieno. Ce dernier ne dispose pas d'une corpulence relativement endurcie et demeure plutôt svelte ce qui lui confère une agilité et une capacité à se mouvoir très leste. Son faciès très juvénile arbore des traits fins, donnant une impression immaculée en raison de sa lividité. Ses cheveux, quant à eux, sont du coloris d'un brun de châtaigne, recouvrent ses oreilles ainsi que ses yeux s'il ne prend pas la peine de les agencer correctement. Autrement, ses yeux laissent difficilement entrevoir l'expression de Celieno puisqu'ils conservent continuellement le même air si sibyllin tandis que sa bouche est auréolée de lèvres finement formées qui lui confère un air faussement efféminé.
Avant, Celieno se vêtissait de collants ou de tuniques imposés par ses parents mais aujourd'hui, le garçon a définitivement abandonné ses vêtements qui entravent sa liberté de mouvement. Actuellement, il varie un peu plus ses tenues vestimentaires et arbore régulièrement une large tunique d'une taille relativement élevée pour sa corpulence ainsi que d'un pantalon long en coton lacé à la ceinture. Toutefois, il lui arrive aussi de s'équiper d'un long mais fin manteau de fourrure ou alors d'une tunique en soie qui lui tombe jusqu'aux cuisses. Enfin, il aime beaucoup les capes en laines nimbés d'un capuchon et les utilise constamment lorsqu'il est question de parcourir une large distance. Il privilégie les manches longues mais, bien que très rarement, met des tuniques aux manches courtes.


Caractère : Jeune, il aspirait à être libre et à demeurer comme bon lui semblait; aujourd'hui, le sentiment d'égoïsme a pris part à son tempérament et, depuis, Celieno ne voit que les choses qui pourraient l'avantager. Le cadre de Criméa a de toute évidence déteint sur lui, le rendant perfide et pernicieux au détriment de quiconque pourrait être opposé à lui. Il s'est altéré en une sorte de mercenaire et accepterait n'importe quoi pour de l'argent ou pour avoir une vie confortable. Dès lors, pour obtenir ce qu'il désire, il s'y adonne consciencieusement, sans la moindre erreur, pouvant même se montrer très docile. Autrement, la bonté ou l'abnégation sont des valeurs qui l'ont intégralement quitté et qui, selon lui, le font demeurer sous de meilleurs jours.
Les jours ont fait qu'il s'est attaché à Dinak et à l'atmosphère qui y règne ce qui lui valut d'être quelques fois bavards avec ses interlocuteurs de la même région que lui; chose aisée dans la mesure où, grâce à son éducation, il dispose d'une très bonne élocution ainsi que d'une voix très engageante. Néanmoins, malgré ses mauvais côtés, Celieno demeure un garçon tout à fait sympathique et peu dérangeant grâce à sa tranquillité. Peu bruyant, il prise le silence aux palabres inutiles et ne fait jamais preuve d'arrogance ou d'excès d'orgueil qui ne sont, à son sens, que des futiles caractères humains. En outre, il ne voit la vie que comme une courte avancée qui prend fin et dont il faut profiter un maximum, sans s'adonner à un ordre religieux ou à une famille qui ne ferait qu'entraver sa vie...

Histoire : La vie était belle et l'allégresse semblait dominer au sein du royaume d'Alsaria, lieu où naquit Celieno il y a dix-huit années d'aujourd'hui. De sang noble, certaines responsabilités allaient d'ors et déjà être attribués au jeune garçon qui, de plus, vivait au sein d'une concentration où la constitution économique et sociale avait conservé toute sa magnificence depuis les dernières vicissitudes du royaume. Son sang, son cadre social et ainsi que ses parents lui permirent de bénéficier d'une éducation aisée; de toute évidence, rien ne paraissait enclin à entraver l'avenir du jeune garçon.
Ses parents, les Gaoth, formaient à eux deux une antinomie au niveau du comportement mais qui, paradoxalement, se mariait parfaitement bien et ne laissait régner aucun semblant de conflit susceptible d'empêtrer sur l'éducation de leur enfant. Le père, lui, s'adonnait aux activités physiques et avait pour principale passion la chasse qui pouvait le mener à passer sa journée intégrale au sein des forêts à éliminer le premier gibier qui se porterait à sa vision. Chasseur très atypique, son arme de prédilection était le poignard de jet qu'il utilisait en accordant aisément force, dextérité et rapidité et qui, de toute évidence, ne ratait que très rarement leur cible. La mère, quant à elle, était confinée à la sphère domestique et ne s'ôtait que très rarement du lieu d'habitation des Gaoth. Lorsque le coeur lui en disait, elle jouait du luth ce qui lui permettait de se souvenir de ses précédentes années où sa défunte mère lui avait enseignée l'utilisation de cet instrument comme un héritage. Héritage qu'elle comptait bien évidemment octroyer à Celieno.
Le seul détail qui unissait l'une des passions des parents du jeune enfant était leur profonde croyance en Dieu et leur fidèle dévotion en la Confrérie de la Lumière, un monastère ayant d'ailleurs été édifié à proximité de leur habitation et réunissait la totalité de leur petite concentration d'habitants.

L'enfance de Celieno fut heureuse et, à l'âge de treize ans, il devint un garçon parfaitement obéissant et éduqué. A cet âge, ses parents pensèrent qu'il était finalement temps de lui inculquer leurs principales passions et, de ce fait, il fut amené avec son père et quelques uns de ses amis pour contempler l'art de la chasse et pour pouvoir, consécutivement, s'y adonner dans un avenir proche; parallèlement, sa mère lui enseigner le luth et lui offrit même celui qui lui appartenait depuis sa plus tendre enfance. Ses débuts furent difficiles, mais sa rigueur et sa rectitude lui permirent, autant d'utiliser le luth que de prendre goût à la chasse, jusqu'à même demander à son père de lui apprendre la manière pour pouvoir lancer proprement et aussi précisément ses poignards.
Toutefois, ses parents n'omirent de lui présenter la Confrérie de la Lumière qui aidait les habitants à subsister convenablement et décemment au sein d'Alsaria et lui firent ainsi savoir qu'un Dieu existait et qu'il fallait croire en lui et que, sans lui, aucune aide aux démunis ne seraient représentés. Bien moins passionné, Celieno ne porta aucune objection et ses parents lui firent ainsi devenir un des membres de la Confrérie : un jeune néophyte apprennant les us et coutumes des moines mais préférant néanmoins s'adonner à des désirs comme la chasse ou le luth qui le remplissaient bien plus de joie que cette Confrérie qui, quant à elle, le laissait plus perplexe qu'autre chose. En deux années, Celieno savait aussi bien jouer de la luth que sa mère et savait manier les poignards d'une manière aussi semblable que celle de son père.
Sa capacité d'apprentissage était bien évidemment très grande et étonnante.

A quinze ans, bien que toujours très jeune, Celieno sortait souvent en forêt accompagné de son père et chasser à sa façon, ce qui lui réussissait relativement bien. Les soirs avant de s'endormir, lorsque le firmament prenait un coloris de jais, il jouait un peu de Luth pour faire plaisir à sa mère. Tel était son train de vie et il ne s'en plaignait jamais... sauf lorsque ses parents lui parlaient de la Confrérie de la Lumière. Devenu, avec le temps, plus logique et rationnel, Celieno ne reprochait rien à cet ordre religieux et lui était d'ailleurs reconnaissant pour toutes les satisfactions qu'il accordait aux habitants. Toutefois, il ne comprenait aucunement comment la croyance d'une entité religieuse pouvait être imposée à une personne sans même avoir réfléchi à son avis qui était, selon lui, prédominait pour intégrer un ordre semblable à la Confrérie de la Lumière en tant que moine. Lorsqu'il y pensait, Celieno n'avait jamais eu l'intention de s'adonner à la Confrérie et de s'immiscer et à apprendre à devenir moine au sein des monastères dans le seul but de faire plaisir à son père et à sa mère qui accordait une importance prépondérante à cet ordre. Il avait la sensation de perdre son temps...
Ce n'était qu'un détail lorsqu'il y songeait mais un détail qui l'entravait, le rongeait et l'empêchait de vivre comme bon lui semblait, Celieno ayant toujours aspiré à vivre libre sans être empêtré par une quelconque personne ou, en l'occurrence, une quelconque entité qu'il pensait inexistante.
Un jour, alors qu'il revenait de quelques heures de véhémentes chasses, il aperçut un des fameux Garants de la Lumière, le seul de cette concentration qui protégeait le seul monastère des environs. Il l'avait déjà croisé de nombreuses fois dans le passé mais décida cette fois-ci spontanément d'aller lui parler, prêt à en savoir davantage sur cette confrérie religieuse. Néanmoins, celui-ci était malheureusement outrecuidant et le jeune âge de son interlocuteur fit qu'il ne lui répondit que par quelques haineuses palabres repoussantes et peu engageantes. Celieno ne mit même pas en avant son titre de noble et le laissa faire avant de se retirer, fielleux, la main serrant fermement l'un de ses nombreux poignards qui nimbaient sa ceinture.

Désormais, pour en savoir davantage sur cet ordre, Celieno se tourna vers ses parents bien qu'il appréhendait de toute évidence leur réaction. Sa mère et son père, comme le prévoyait Celieno, furent indignés des déclarations de leur fils et lui crièrent machinalement, déçus, et avec la pensée de ne pas l'avoir suffisamment bien éduqué. Les parents du jeune garçon voulaient absolument confectionner un fils à leur image et, à ce raisonnement, leurs réactions furent légitimes et compréhensibles à l'audition de ses révélations. De ce fait, ils décidèrent d'accroître le temps quotidien de Celieno à son apprentissage en temps que néophyte, au sein du monastère pour notamment dialoguer avec l'abbé qui, selon eux, pourraient lui inculquer les véritables valeurs de la Confrérie de la Lumière pour qu'il puisse plus promptement devenir un véritable moine. Parallèlement, l'estime que Celieno accordait à ses parents baissa inéluctablement et une haine grandit en lui envers leur manque de dialogue criant et leur incapacité à écouter leur fils et surtout à leur désir de l'embrigader.

L'année qui suivit, à ses seize ans, fut un véritable calvaire pour Celieno qui avait un incroyable mal à tenir le contrôle mental qui était exercé sur lui. Son visage paraissait constamment harassé et il ne supportait plus de vivre comme cela, obligé de s'adonner à ce qu'il ne désirait aucunement, pour le seul et bon plaisir de ses parents qu'il, à présent, détestait plus que tout, malgré les bons moments qu'il passa antérieurement avec eux. Aujourd'hui, il était malheureusement destiné à devenir un moine. Ainis, les mois passèrent et, à un moment donné, Celieno se décida à faire ce qui était tout bonnement irrévocable; en allant au sein du monastère, il fut équipé de sa ceinture et n'hésita nullement, sans le moindre scrupule à poignarder l'abbé ainsi que le Garant de la Lumière qui se trouvait à ses côtés avec déloyauté et fourberie, sous sa plus grande joie et à leur plus grande surprise. Aspirant à vivre comme il le désirait, il s'ôta du monastère et ne prit le chemin qui le menait constamment au sein de son édifice, préférant prendre un itinéraire qui le mènerait hors d'ici.
Sans la moindre tristesse ou semblant de mélancolie, Celieno quitta Alsaria et s'engouffra vers un long chemin qui altérerait intégralement sa vie mais qui, au moins, le ferait subsister comme il en aurait envie.
Son itinéraire, il le connaissait déjà et savait qu'il le mènerait vers Dinak, lieu dont il avait souvent entendu parler durant son enfance. Il savait que Dinak était mal perçu par ses parents à cause de la non-présence de la Confrérie de la Lumière qui, à l'opposé, ravissait Celieno qui s'y approchait de plus en plus. Sa traversée fut longue mais il finit enfin par parvenir à Dinak, pour son plus grand plaisir, et plus précisément dans la capitale, à Criméa. Dès son arrivée, Celieno remarqua des tisserands se faire attaquer par quelques malfaiteurs qui n'avaient aucun scrupules; sans hésiter, le jeune garçon vint à leur secours et lança méticuleusement et avec une grande précision quelques poignards qui atteignirent tous leurs cibles. Ce fut la première fois qu'il utilisait ses armes pour aider autrui, cela lui fit une sensation particulière. En gage de remerciement, le tisserand demanda à Celieno de l'aider à la tache et de le payer pour qu'il puisse vivre, le prévenant toutefois que ce lieu était dangereux et que les malfaiteurs étaient nombreux. Sans broncher, il accepta pour au moins quelque temps, étant à la recherche d'argent pour pouvoir subvenir à ses besoins.

Son travail fut aisé : il devait seulement tremper et piétiner dans l'eau le tissu pour qu'il soit de meilleure qualité. A ses dix-sept ans, Celieno s'était intégré à la ville de Criméa et sa présence faisait que moins de maraudeurs venaient empêtrer les tisserands qu'à l'habitude. Lorsqu'il y en avait, Celieno avait vite fait de s'en débarasser et, de ce fait, il se créa une certaine réputation auprès des bandits et autres forbans, pour son habilité avec ses poignards. Ainsi, alors que sa dix-septième année touchait à sa fin, une personne lui demanda de rejoindre ceux qu'il avait évincer antérieurement au seul profit de ce tisserand, lui promettant qu'il gagnerait bien plus qu'il ne gagne ici. Cet homme lui promettait qu'il serait à son avantage, insistait sur le fait qu'il serait davantage libre et qu'il ne manquerait de rien pour vivre... Celieno, enjoué, curieux et peut-être un peu naïf le suivit sans en demander davantage, préférant voir ce qui l'attendait de ses propres yeux...




*-_ A part ça _-*

Comment avez vous connu le forum ? Sur un top-sites où il était classé en deuxième position.

Comment le trouvez vous ? Vraiment très bien, j'aime bien le design et l'histoire est vraiment riche et détaillée. ^^

Des commentaires ? Nan !

Salut Celieno !

Une très belle fiche que voila
S'il n'y avait pas ces petites erreurs sur la Confrérie, je te validerais tout de suite (Eh oui, la Confrérie est ma création, tout comme Apremont, j'y tiens donc ^^)

-Une ne croit pas en la confrérie -> on croit (ou pas) en Dieu
-Rejoindre la confrérie signifie devenir moine ; on va dans un monastère pendant en temps que novice, puis on fait ses vœux, et on est alors moine à vie
-Les Garants sont aussi des moines : en principe, ils sont altruistes, pieux, ouverts, et à l'écoute de leur prochain. Je veux bien qu'il y ait eut un Garant arrogant, mais n'en fais pas une généralité
-Les Garant ne sont pas non plus des femmelettes ; tu peux les comparer aux Templiers, leurs activités étant la prière, l'entrainement, et le combat (militia christi...). Là encore, tu as pu poignarder un Garant, mais bon, je te déconseille d'en combattre un loyalement

J'attends juste que tu rectifie les deux premiers tirets, et j'te valide

Hellow et merci de te charger de ma fiche. =)
Eh bien, j'aurais finalement dû envoyer un message personnel pour m'informer davantage sur la Confrérie. Désolé pour mes erreurs, j'ai donc effectué quelques minimes modifications qui, j'espère, seront suffisantes pour me valider.
Concertant les Garants, pas de soucis, j'ai d'ailleurs ajouté que mon personnage avait réussi à le tuer en le prenant par surprise, histoire de faire transparaître un minimum de crédibilité...

Okay, c'est tout bon

Je te valide, bienvenue sur Tosya

Bienvenue parmi nous^^
Voilà un prénom original! J'aime bien.