Tosya
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 Un viol épouvantable...[Pv Mélora]

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Olörin Gwaihir
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MessageSujet: Un viol épouvantable...[Pv Mélora]   Un viol épouvantable...[Pv Mélora] Icon_minitimeDim 23 Aoû 2009 - 20:59

La rencontre sur les plaines Dinakiennes avait instruit l’Ellandyen car dorénavant il savait que tout n’était pas noir ou blanc, bien, mal mais qu’il y avait du bien en chacun de nous ainsi qu’il y avait du mal. Puisque Dinak, paradis pour les reclus de justice, les déserteurs, les lâches, et bien d’autres encore possédait tout de même des hommes au cœur pure et bon. Garladorn Norvanius en faisait parti, et Olörin le savait que trop bien. C’est pourquoi grâce à ce voyageur, le rôdeur apprit qu’il fallait ce méfie du mal qui est partout mais que le bien était lui aussi partout. Ce qui rendit Olörin très joyeux.

Lors de son escapade à Criméa, nombre de personnes avait rit de son cheval qui était très lent et très petit. Mais n’ayant pas assez d’or pour s’offrir un vrai destrier, il devait se contenter d’avancer dans la foule sous les rires Dinakien. Après avoir tourné dans une rue ou enfin tranquille personne ne semblait remarquer la taille de son poney, une petite fille vêtu très pauvrement et souillé par la terre et la sueur, tendit sa main pour que le rôdeur puisse donner une pièce si l'envie lui prenait. Sans hésitation et convaincu que cela l’aiderait, Olörin lui donna 10 pièces d’or. Lorsqu’elle vit toute l’or qui se tenait dans le creux de sa main, elle n’en revint pas ses yeux.

Puis soudain un énorme sourire décora son visage, qui bien qu’il soit sale dans le moindre parcelle de peau, cela la rendit étrangement belle. Elle avait de beaux yeux verts, un détail que le guerrier n’avait pas remarqué tout comme sa chevelure châtain étonnamment propre par rapport au reste de son corps.


« J’ai ouïe dire que des gens riaient de vous et de votre cheval, il m’est arrivé à plusieurs reprise d’entendre que les meilleurs chevaux se tenait à Apremont, à la limite de la frontière Dinakienne et Alsarianienne. Peut-être ces informations pourront vous aider. » Elle avait parlé timidement et jamais elle ne l’avait regardé dans les yeux comme gêné de sa condition.

En soulevant son menton, pour qu’il puisse la regarder dans les yeux, il parla avec une extrême douceur :

« Je te remercie infiniment car bien que l’avis des autres me soit égale, ce pauvre bill n’est pas très rapide, en combat je serais énormément défavorisé vois tu. Prend ceci pour ta gentillesse et puisse l’avenir être plus clément avec toi. » L’Ellandyen avait donné un pain entier, à vrai dire il ne lui restait plus grand-chose à manger à présent mais plus savouré il serait dans les mains de cette petite fille. Il n’y avait là aucun regret à avoir.

C’est ainsi qu’il allait droit vers le pays du seigneur des chevaux, Apremont. Il marchait un peu pour soulagé le vieux poney qui marchait maintenant depuis 3 jours sans vraiment se reposé. S’il en croyait la carte qu’il avait récupéré à Criméa, il n’était maintenant qu’à une journée et demi d’Apremont…




Le vent était frais, le feu crépitait devant la graisse de la viande qui cuisait. Une douce odeur de grillé chatouillait ses narines réveillant ainsi la faim qui sommeillait depuis peu. Pendant le temps de la cuisson, en tout bon guerrier qu’il était, Olörin affûtait son épée longue rigoureusement. Puis, une fois l’animal auparavant chassé par le rôdeur, cuit il croqua à pleine dent comme si la faim le traquait depuis plus d’un mois. Ce fut une fois repu que l’ancien forgeron qui avait déjà fait tant de chemin s’endormit au bord du feu, toujours dague en main par simple mesure de prudence.

Le lendemain matin son poney vint le réveiller par coup de museau, le soleil était presque à son apogée, midi approchait. Ainsi, ni une ni deux Olörin sauta sur son poney et fonça aussi vite que faire ce peut vers la cité la plus proche de la frontière... La nuit tombé il passa les portes gardées par des soldats sévèrement armé. Il demanda ou il pouvait se reposer dans une taverne et après la réponse d'un garde, il se dirigea vers l’une d’elle « la taverne du champ de l’elfe ».

A mi-chemin, il toisa un groupe d’individu regroupé dans une ruelle très sombre. Ils étaient 3, dans la pénombre on ne comprenait tout d’abord pas ce qui ce passait mais ce fut quand un cri suppliant et une position très éloquente de la personne au milieu, qu’Olörin comprit ce qui se passait ! Ni une ni deux, il courut arme au point près à tranché la tête de celui qui s’opposerait à lui pour sauver la jeune femme des bras de ces brutes sans morales.


« Dégage de là ! T'vois bien qu’on est occupé ! Va voir ailleurs ou j'te rosse ta jambe et tout ce qui restera de ton corps !» Rugit un des deux hommes armés d’un glaive et d’une taille imposante.

« -Garantis-moi des complots des méchants, De la troupe bruyante des hommes iniques!

-Ils aiguisent leur langue comme un glaive, Ils lancent comme des traits leurs paroles amères, pour tirer en cachette sur l'innocent; Ils tirent sur lui à l'improviste, et n'ont aucune crainte.

-Ils se fortifient dans leur méchanceté: Ils se concertent pour tendre des pièges, Ils disent: Qui les verra?

-Ils méditent des crimes: Nous voici prêts, le plan est conçu! La pensée intime, le cœur de chacun est un abîme.

-Dieu lance contre eux ses traits: Soudain les voilà frappés.

-Leur langue a causé leur chute; Tous ceux qui les voient secouent la tête. »
Récita durement Olörin prêt à frapper au moindre geste offensif des violeurs.

Quand soudain son interlocuteur dans un geste de furie, énervé par le calme de l’Ellandyen fonça glaive en avant qu’il tenait d'ailleurs à deux mains en criant. Olörin Gwaihir se décala donc légèrement avant de trancher net, ses deux mains tenant l’épée gisait encore accrocher au glaive au sol à même la terre. Si bien que le deuxième prit peur et se sauva le pantalon baissé avec son membre à l’air. Quand au manchot, il percuta une charrette lors de sa fuite avant de tomber inerte, évanouie dans l’excrément des chevaux appartenant à l’armée.

Quelques secondes plus tard, Olörin rangea son épée longue ensanglanté et baissa la tête pour saluer la victime certainement choqué. Elle portait une cape ainsi qu’une jupe fendu, peut-être était-ce dut à la violence des deux hommes. Il ne pouvait pas pour autant dire la couleur de ses vêtements car il faisait déjà trop sombre..


Dernière édition par Olörin Gwaihir le Lun 31 Aoû 2009 - 13:28, édité 1 fois
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Mélora N’ha Shaya
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MessageSujet: Re: Un viol épouvantable...[Pv Mélora]   Un viol épouvantable...[Pv Mélora] Icon_minitimeMer 26 Aoû 2009 - 19:33

Fin de soirée paisible, il faisait doux pour la saison actuelle. Place doucement illuminées par la lune et accompagnée par des torches dispersée ça et là. Au centre de la place se trouvait un barde qui semblait perdu dans ses pensées. Alors il sortit sa harpe et pinça quelques cordes pour vérifier qu’elle était convenablement accordée. Puis il improvisa une joyeuse ritournelle, moins pour attirer le chaland que par plaisir personnel semblait-il. Sa belle humeur et son entrain étaient contagieux. Un groupe et puis encore un autre s’avança ébauchant l’esquisse d’une dance. Puis un groupe de jeune gens s’avança, ils esquissèrent devant le barde une dance ensuite ils formèrent une farandole, avec le restent des personnes présentent, qui se mit à serpenter entre les étals exposés sur la place. Dans l’euphorie générale entretenue par les vapeurs de la boisson, amusés, des badauds se joignirent à la chaîne en riant. Les autres s’écartèrent de bon gré en frappant des mains.
Perdue dans cette foule de joyeux luron se trouvaient une forme encapuchonnée, un doux sourire perdu dans l’ombre de la capuche de sa mante, Mélora observait cette agitation avec un plaisir non dissimulé. Riant quand la situation se prêtait au rire, criant avec les autres dans les moments opportuns. Elle profitait de la vie agréable qu’elle redécouvrait à chaque fois qu’elle se trouvait en présence d’autre être vivant et pensant.
Dans cette cacophonie perça des cris déchirant. Au début Mélora cru que c’était le fruit de son imagination mais les cris se répétaient a mainte reprise, interloquée et surprise d’être la seule à les entendre la jeune femme suivit l’origine des cris. Ses pas la menèrent dans une ruelle sombre et quand elle comprit la situation elle lacha…


« Messieurs, dit Mélora d’une voix vibrante, avez-vous perdu l’esprit ? Ne craignez vous-vous pas la colère de son tuteur lorsqu’il verra sa pupille revenir dans un état pareille ?… »



Au silence hébété qui suivit, elle sentit qu’elle avait lancé les seuls mots capable de pénétrer dans l’esprit obtus des c’est êtres.
Profitant de son avantage, elle se porta hardiment en avant dans cette ruelle sombre, chacun de ses pas résonnant en écho sur les murs de pierre. Son intention était de parvenir assez près du groupe pour distraire leur attention quelques minutes. Son regard nocturne fouillait, essayait de distinguer davantage la scène qui se jouait encore il y a peu.
Ses yeux enregistrèrent encore trois images. Mélora vit la jeune fille qui était aux prises avec ces trois brutes s’enfuir, déjà salement arrangée, odieusement dégrafée, la marque des doigts des hommes sur sa peau de marbre, le visage ruisselant de larme. Zigzaguant d’un pas chancelant pour s’éloigner le plus possible des ces spécimens. Les trois hommes eux étaient restés stoïque depuis sa dernière réplique.
L’horreur de ce spectacle la paralysa une seconde. Comme un dompteur qui, prit de panique, se détourne un instant de ses fauves, elle perdit le contrôle de la meute. Cela suffit pour déchainer de nouveau la tempête.




-A cause de toi elle nous a filez entre les doigts ! S’exclama le premier


-Pour la peine t’ vas la remplacer….Dit un second avec un sourire carnassier imprimer sur ses lèvres.


Une main brutale s’abattit sur la nuque de Mélora. Elle reçut un coup violent sur la tempe. Tout devint noir. Elle était suffoquée par une nausée. Elle ne savait plus ou elle était. Quelque part, une voix de femme poussait des suppliques aigues et continues…
Elle s’aperçut que c’était elle qui suppliait ainsi. Elle était étendue sur le sol, et les hommes au dessus d’elle qui pour l’heure ressemblaient plus à des démons. Ils sortaient du plus profond des abimes avec leurs masques cornus, leurs livrées rouges de l’enfer et leurs mains velues, ils se penchaient sur elle avec de grands hoquets de rire. Ses poignets et ses chevilles étaient immobilisés par des poignes de fer. Haleines puantes sur sa bouche altière, mufles hideux sur ses lèvres, dont la violation écœurante étouffait ses cris, doigts comme des limaces sur sa peau.
Dans un dernier sursaut d’énergie d’une bête en émoie son corps se cambrera et se secourra violement pour échapper a ces bracelets de fer, force décuplée par la peur et la perceptive de son avenir proche elle parviendra à se redresser, le haut de son corps appuyer sur la pierre. Le froid mordant de celles-ci attaquaient sa peau.


- Toi la gueuse tu ne bouges pas et t’nous laisse à nos affaires !


Affermissant ses paroles par un bon crochet du droit, qui viendra s’abattre sur le haut du menton de la jeune fille, entaillant sa lèvre par la même occasion. Un dernier cri suppliant s’échappa de sa bouche, avant qu’elle ne s’écroule au sol à moitié sonnée. Jambe pliée sous elle, bras tendu et un peu porté vers l’avant. Sa cape rependue sur le sol en de lourd pli moelleux. Puis il y eut un brusque silence, si profond que Mélora put croire qu’elle avait vraiment perdu connaissance. Cependant ce n’était pas le cas, ce qui venait et qu’elle n’attendait plus, cliquetis métallique d’arme, ses agresseurs c’était tut a cause de cela puis se retournant face aux bruits ils virent la cause de ce remue ménage.




- Dégage de là ! T'vois bien qu’on est occupé ! Va voir ailleurs ou j'te rosse ta jambe et tout ce qui restera de ton corps !
Après cette imprécation, son sauveur laissa échapper des paroles imperturbables et des plus étranges.


« -Garantis-moi des complots des méchants, De la troupe bruyante des hommes iniques!

-Ils aiguisent leur langue comme un glaive, Ils lancent comme des traits leurs paroles amères, pour tirer en cachette sur l'innocent; Ils tirent sur lui à l'improviste, et n'ont aucune crainte.

-Ils se fortifient dans leur méchanceté: Ils se concertent pour tendre des pièges, Ils disent: Qui les verra?

-Ils méditent des crimes: Nous voici prêts, le plan est conçu! La pensée intime, le cœur de chacun est un abîme.

-Dieu lance contre eux ses traits: Soudain les voilà frappés.

-Leur langue a causé leur chute; Tous ceux qui les voient secouent la tête. »





Elle ne comprenait pas les évènements qui s’ensuivirent trop hébétée pour ça. Ne comprenant pas pourquoi tout c’était arrêté, on aurait dit qu’une baguette de magicien venait soudain de pétrifier les forcenés.
Lentement ses mains cherchaient à tâtons à remettre sa tunique débraillée en place, mais c’était en vain ses mains tremblaient trop pour arriver à faire quelque chose de concret, penser a se lever c’était encore plus impensable ses jambes suivaient la même dance que ses mains.

Après quelques instants de vains efforts elle leva son tendre minois en direction de son sauveur, le fixant avec gratitude mais pour l’heure aucun mot n’arrivait à franchir la barrière impénétrable qu’était le seuil de ses lèvres.
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Olörin Gwaihir
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MessageSujet: Re: Un viol épouvantable...[Pv Mélora]   Un viol épouvantable...[Pv Mélora] Icon_minitimeVen 28 Aoû 2009 - 13:48

Olörin Gwaihir regarda aux alentours pour vérifier que personne d’autre ne pouvait surgir de cette pénombre, que les deux violeurs n'avait pas de complice. Or, il n'y avait pas la moindre ombre dans les parages, ainsi il se retourna pour aider la pauvre damoiselle assise par terre luttant pour se relever. Ses mains et ses jambes ne lui répondaient plus, malgré le désir de se tenir debout elle ne pouvait parvenir à son but car la violence des agresseurs l’avait rendu impuissante comme la feuille tombant de son arbre attendant fatidiquement de s’écraser au sol. Aucune lutte ne lui avait été possible…

Il s’avança donc, se courba un peu pour saluer la dame comme le ferait n’importe quel homme courtois et s’accroupi enfin pour l’aider. De près, la demoiselle le regardait avec une expression tendre et rempli de gratitude. Néanmoins, Olörin comprit que la femme tentait en vain de le remercier mais aucun mot ne sortait de sa bouche. Il n’y avait que ses yeux bleus qui le fixaient comme un doux matin avant la tempête. Il était subjuguer et ne comprenait pas comment l’Homme pouvait accomplir pareils abominations envers ses femmes aussi belle que sainte. Mais ses tremblements fruit de la peur et du froid le ramenèrent à la réalité…

Ni une ni deux, voyant que la pauvre dame tremblait comme une feuille, il hotta sa cape car la sienne au sol était trempée par la boue et la recouvra entièrement en guise de réchauffement et de protection pour ensuite plier la cape de la demoiselle qu'il mit sur son bras droit. Enfin il la fit pivoter très doucement sur le côté, se retrouvant donc assise les jambes pliées, il put donc la porter en passant sa main droite sous ses genoux et sa main gauche dans le bas de son dos. Toujours en la regardant dans les yeux il la souleva sans aucune difficulté et lui dit :


« Ne t’en fais pas en danger tu n’es plus, ton gardien est là. Avec moi rien ne peut t’arriver, ferme tes yeux, reprend ton souffle, et reste calme car à présent tout ceci n’est qu’un mauvais rêve. Le froid commence à se faire sentir, je vais t’emmené dans une chambre au dessus de la Taverne du champ de l’elfe car j’ai ouïe dire qu’il y en avait de libre. N’oubli pas, je suis là dorénavant. » Olörin lui avait parlé droit dans les yeux avec un regard bienveillant et sécurisant. Il avait courbé un peu plus ses bras pour la faire pencher vers son torse.

Personne ne les remarqua, tous buvaient, chantaient, dansaient. L’ancien forgeron comprit enfin pourquoi personne n’avait ouïe l’évènement passé, ou plutôt vu les deux hommes corrompu par le malin agresser la jeune femme aussi pure que le lac Balassy… Il marchait avec douceur pour ne pas trop secoué la demoiselle et la rendre ainsi malade. Néanmoins, il ne fallait pas s’attarder sur cette place car bien que les tremblements semblaient se calmer peu à peu, rien ne valait mieux que la chaleur d’une cheminée…



Olörin Gwaihir entra enfin dans la taverne et demanda immédiatement une chambre avec une cheminée pour réchauffer la dame…


« Par ma barbe ! Vous n’avez plus de chambre ! On m’a dit qu’il vous en restait énormément» Répondit froidement le guerrier.

« Eh bien… je vous suggère l’auberge à côtés il n’y a jamais personne et la cheminée est très grande ! » Dit le serveur avec un sourire mesquin.

« Soite ! S’il arrive quelques chose à la dame par votre faute demain votre langue de serpent ne sera plus » Menaça Olörin avant de quitter brusquement la taverne. Désormais la fête était fini et la nuit était noire et parsemé d’étoile, si bien qu’aucune ombre n’était visible de même pour les silhouettes.

Cette partie de la nuit était menée par les assassins, les criminels ainsi il ne faisait pas bon de traîner dehors avec cette pauvre damoiselle dans les bras, ce qui le réconforta dans l'idée d'augmenter son allure. Quelques minutes plus tard, il vit l’auberge en question dont le serveur avait bizarrement recommandé, pourquoi n’y aurait-il personne ? Quand soudain, il arriva à une intersection, Olörin continua tout droit, seulement une fois l’intersection passé, une silhouette sorti de l’ombre de la ruelle. Au fur et à mesure que les minutes passaient, la porte de l’auberge approchait et l’autre aussi… De plus il ne pouvait se défendre car ses mains étaient prise, cachant le danger qui les guettait tout les deux à la demoiselle il accéléra le pas.

Olörin se retourna de nouveau et vit que l’homme avait disparut, soulagé il continua dans son rythme jusqu’à la porte seulement quand il se remit dans le sens de la marche un homme se tenait justement en face de lui avec la porte entre eux deux. Sans même réfléchir, l’ancien forgeron se jeta sur la porte de l’auberge avant de sentir un couteau de lancé se planter dans le haut de son bras. Il fit une légère grimace mais pour ne pas inquiété la gente dame il lui sourit, qui aussi étonnant que cela puisse paraître, était des plus beau et des plus vrai qu’il n’avait fait jusque là.

Pendant ce temps là en se jetant au seuil de l’auberge, il était rentré pour recevoir le couteau de lancé au moment ou il repoussait la porte pour la refermé. Ils étaient sains et sauf et Olörin demanda immédiatement une chambre avec une cheminée, un gîtes et un couvert qu'il emmèneraient dans leur chambre. Ce qui lui fut accordé immédiatement si bien que dans la minute suivante il avait déjà installé madame dans le lit pendant qu’il disposait les tapis de velours et les oreillers devant la cheminée pour qu’elle puisse s’y allongé aisément. Il la porta jusqu’au feu et la posa délicatement avant de la frictionner pour la réchauffer…


« Comment vous sentez vous ? Pouvez-vous parlez ? » Interrogea Olörin Gwaihir en grimaçant quelques peu, car la douleur à l'épaule le tournait un peu...

« Avez vous faim? Oh! J'oubliais, je me nomme Olörin Gwaihir rôdeur Ellandyen pour vous servir. » Dit-il ironiquement en la regardant comme s'il la découvrait enfin. Car aucune ombre cette fois n'était là pour la cacher. Il n'y avait là que la chaleur de la cheminée parcourant dans les moindre recoin son échine doré par les flemmes. Le feu crépitant donnait une ambiance des plus plaisante à la chambre et le guerrier désirait plus que tout soigner la demoiselle... mais il en était incapable...
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Mélora N’ha Shaya
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MessageSujet: Re: Un viol épouvantable...[Pv Mélora]   Un viol épouvantable...[Pv Mélora] Icon_minitimeMar 1 Sep 2009 - 19:04

« Ne t’en fais pas en danger tu n’es plus, ton gardien est là. Avec moi rien ne peut t’arriver, ferme tes yeux, reprend ton souffle, et reste calme car à présent tout ceci n’est qu’un mauvais rêve. Le froid commence à se faire sentir, je vais t’emmené dans une chambre au dessus de la Taverne du champ de l’elfe car j’ai ouïe dire qu’il y en avait de libre. N’oubli pas, je suis là dorénavant. »


Elle se fit soulever du sol tel un fétu de paille, entouré des bras protecteur de l’homme qui lui disait de réconfortante et rassurante parole. Mais avant de quitter totalement terre, dans un élan de conscience elle saisira par réflexe son sac de voyage qui trainait encore au sol. Venant le resserrer tout contre son giron, s’y accrochant désespérément seul attache quelconque dans ce grand sac se trouvait des souvenirs glané et ainsi que des affaires de rechange. Elle se laissait à présent emporté vers un lieu inconnu, bercée par la douce démarche du sire, entendant juste la joyeuse cohue de tout à l’heure laisser échapper ses derniers feux. Dernier cri d’allégresse, cela semblait irréel pour la jeune fille d’avoir un changement aussi soudain que celui qu’elle avait subit. Il y a encore une demi-heure de temps elle se trouvait parmi ce quidam. S’amusant et profitant de cette douce ambiance avec eux.
Ses lèvres laisseront échapper un soupir à fendre l’âme, se mordant la lèvre inférieur pour ne pas laisser échapper ses émotions. Mains qui se crispaient sur les avant bras de l’homme, faible prise, faible emprunte, on sentait bien qu’elle n’était une de ces femmes qui se défendaient à la force du poing.
Les voilà qui rentraient dans un lieu, endroit plein de chaleur et de bien être, son corps se détendit peu à peu face a ce bien fait qu’apportait la chaleur de l’auberge, taverne.
Des paroles s’échangeaient, se faisant même des plus houleuses mais elle n’y fit pas attention, essayant avant tout de reprendre son sang froid, ce qui avait l’air perdu d’avance même malgré cette douce chaleur.


« Par ma barbe ! Vous n’avez plus de chambre ! On m’a dit qu’il vous en restait énormément»


« Eh bien… je vous suggère l’auberge à côtés il n’y a jamais personne et la cheminée est très grande ! »


« Soit ! S’il arrive quelques chose à la dame par votre faute demain votre langue de serpent ne sera plus »




La discutions se termina rapidement, mais il semblait pour Mélora que c’était une éternité, elle perdait complètement la notion du temps, mais ce qui la fit sortir de son miasme fut de nouveau un froid mordant, des frissons parcourait son corps et dans une attitude frileuse elle se blottit davantage contre son protecteur.
Nouvelle avancée glacial et cette fois-ci un silence lourd c’était abattu sur les deux protagonistes. Intriguée elle leva quelque peu son minois pendant un bref instant, quand elle sentit une secousse, elle vu juste quelque instant une grimace qui sera vite suivit d’un sourire rassurant mais elle ne vit, ne vécu que cette scène qu’à moitié, l’autre partie de son être perdu dans les limbes de son esprit.
Elle sentit juste qu’on la posait sur un lit pendant un bref instant, venant lâcher son sac de voyage juste avant de se faire reprendre et délicatement déposée sur un moelleux tissus, des plus agréables.

Elle resta là, sans mot dire tel une statue de marbre, ses mains posées sur le velours qui servait de couche. Ses joues avaient la carnation liliale, son regard nocturne perdu dans le vide, toute vie n’était pas encore revenue dans ce corps qui paraissait inerte tant elle se laissait manipuler avec une faciliter déconcertante, telle une poupée. Pourtant le fait qu’elle se maintenant droite avec une certain nonchalance aux allures assez féline prouvait qu’elle n’était pas sans une certaine forme de vie.




-Petites anges au sourire de chérubin -Vous êtes mignonnes.

-Petites feu follet pleine de malices.-Vous êtes mignonnes.




Laissera-t-elle échappé dans un souffle d’une voix éteinte, parole sortant d’un rêve lointain, ou plutôt d’un souvenir fugace, brusque réminiscence du passé. L’ambiance feutrée et agréable de la chambre rappelait à la jeune fille une de ces veillées pleine de joie et de bonne humeur qu’il y avait chez ses parents avant le drame.
C’était des paroles qui n’avaient ni queue ni tête pour le rodeur bienveillant qui l’avait sauvée des griffes de ces rapaces. En tout cas la réaction instinctive que beaucoup de personne aurait c’est se dire que la pauvre fille devenait folle, ou encore peut-être qu’elle priait on ne sait quelle entité. Pourtant le doux rougeoiement des flammes ne possédait pas que des résurgences positives. Oui-da, cette douce chaleur tel un cocon lui évoquait autre chose, son corps se crispa quelque instant dans l’attente d’une sensation d’étouffement, d’oppression. Mais ce qui vint fut le frictionnement énergique de l’homme. Main carrée, rugueuse à forte de poigne d’homme d’action, d’homme qui vivait par son travail manuel, ce n’était pas une de ces personnes personne de la noblesse. Sous la pression agréable des mains de l’homme elle se détendra.



« Comment vous sentez vous ? Pouvez-vous parlez ? »


Pour toute réponse d’abord il n’obtiendra d’abord que le silence même si les paroles dites quelque instant auparant était plutôt digne d’un rêve, mais le regard de la jeune femme avait changé, devenant plus incisif, elle cherchait un détail qui clochait car ce n’était pas la première fois qu’il grimaçait devant elle, elle s’en souvenait malgré les brumes qui entourait sa mémoire des évènements précédant.


Touhou….Touhou….


Un appel tremblé monta dans la nuit, flotta un peu, puis s’éteignit comme épuisé.

« La hulotte, dit Mélora. Elle cherche proie… » L’oiseau lança a nouveau son cri de velours, fragile lointain, qu’étouffait la brume irisée de clair de lune. Au fond de la pièce une lueur douce, laiteuse, pénétrait par la fenêtre fermée pour l’heure et s’étalant, se gonflant à travers l’obscurité, apportait dans la chambre toute la magie d’une nuit d’été.
Très étrange comme réponse pour reparler, mais s’en était une tout de même. Cependant l’ambiance et les évènements qui c’étaient passé avait brisé son masque, celui qu’elle c’était créé depuis que sa vie avait prit un autre tournant, depuis l’époque ou elle avait rencontré Mhiete.


« Avez-vous faim? Oh! J'oubliais, je me nomme Olörin Gwaihir rôdeur Ellandyen pour vous servir»


Et elle ne répondra pas dans l’immédiat, ce qu’il pouvait voir de la jeune fille. C’était un minois aux traits fin perdu dans une cascade de boucle ébène qui pour l’heure était en bataille. Rien ne semblait subsisté de cette attaque sur les traits de la belle seulement une lèvre tuméfiée et un teint encore fort pale.



« Enchanter Olörin, heureuse de vous avoir rencontré et mon nom est Mélora. » Dit-elle avec un sourire désabusé, le mot heureux par rapport à la situation dans laquelle ils s’étaient rencontrés n’était pas la plus fortunée. « Et oui je commence à avoir faim, je vais allez demander quelque chose et en plus il faudra que je demande de l’eau chaude… »
D’un mouvement venant de la taille elle se redressera doucement, lentement. Ses boucles suivant le rythme de son avancée, elle tentera de se remettre debout mais pour le moment ce sera vain…..


« Moui…Eu… Excusez-moi d’abuser de votre gentillesse mais est-ce que je pourrais avoir mon sac ? »


Dernière édition par Mélora N’ha Shaya le Mer 9 Sep 2009 - 0:19, édité 1 fois
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Olörin Gwaihir
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MessageSujet: Re: Un viol épouvantable...[Pv Mélora]   Un viol épouvantable...[Pv Mélora] Icon_minitimeMer 9 Sep 2009 - 0:10

L’Ellandyen était subjugué par l’expression que la demoiselle dégageait, même inerte pratiquement sans vie, choqué par les événements passés. Cependant, bien qu’il tuerait volontiers ces violeurs sans l’ombre de bienveillance et de remord, il les comprenait. Il comprenait qu’en ayant vu le corps ainsi que le doux visage angélique de la femme, leur appétit se soit décuplé... Ce qu'il leur reprochait en revanche c'était d'avoir succomber au malin sans pour autant retenir leur soif.

Néanmoins, Olörin avait reçut une éducation stricte, noble enraciné dans les valeurs chevaleresque. Ainsi, succomber au charme de cette femme pendant qu’elle demeurait sans réel défense était mal, il ne devait avoir aucune ambigüité. Il avait sauvé cette personne, il ne faisait que la réconforté, la réchauffer, l’aider dans sa détresse.

C’est pourquoi le rôdeur restait concentré à la tâche qu’il effectuer, frictionner la dame pour l’aider à reprendre conscience tout en l’aidant à se décontracter, à détendre son corps encore crispé par la violence des agresseurs. Ainsi, pour ne pas se perdre dans les formes et la beauté de son corps que ses mains touchaient sans une once d’arrière pensé, il restait fixé sur ses doigts qui exercé une petite pression par endroit.



« -Petites anges au sourire… » De tous ces propos Olörin n’avait saisi que le mot ange… Elle avait parlé d’une voix douce, sa beauté était sans pareil, et ce mot si divin qu’il est allait bien avec la situation des plus idylliques. Car en pleine admiration, le guerrier ne pouvait s’empêcher de pensé qu’il avait sauvé un ange tout droit descendu d’Eden. Au fur et à mesure que le temps passait, Olörin pensait qu'il ne pouvait en être autrement car même si elle n’avait aucune auréole, aucun scintillement, sa beauté ne pouvait être naturel...

Dans un dernier essai de combat pour ne pas tomber sous le charme de la belle, il demanda comment elle se sentait, si elle pouvait parler, essayant ainsi de se sortir de cet enchantement dont il était victime… Sans effet, car si tôt il avait fixer ses yeux aussi magnifique que bleu, que son esprit ne pouvait penser à autre chose qu’à elle. Ainsi, dans une dernière tentative, Il se présenta avec enthousiasme comme si on cherchait à se réveillé d’un sommeil profond… en vain.

Les secondes passaient, Olörin tenait bon car même si aucune pensée perverse lui traversé l’esprit c’était mal d’observer des formes, aussi belle qu’elle soit, durant un moment de faiblesse. Néanmoins fort heureusement pour lui, la dame lui répondit… L’Ellandyen regardait ces lèvres pulpeuses bouger mais ne prêté guère attention au son qu’il y sortait. Il était subjugué, hypnotisé, figé, il n’y pouvait rien, la tentation était trop énorme pour continuer à résister… Quand soudain une douleur aiguë le ramena à la réalité…

« Mon nom est Mélora », Voila ce qu’il avait entendu, ainsi il y avait désormais un prénom sur ce doux visage. Pendant ce temps, Olörin la regardait à présent et était revenu parmi les vivants, attentif. Mélora s’était relevé et avait essayé de se levé pour récupéré son sac. Néanmoins, les séquelles de l’accident de cette nuit étant encore présent, elle fut donc dans l’incapacité de se tenir debout. C’est pourquoi ni une ni deux, le guerrier se leva et alla chercher son sac près du lit et lui apporta.


« Tenez Mélora voici votre besace, pour le repas la note que j’ai payé est comprit dedans ils passeront avec de l’eau chaude et un casse croûte pour nous remplir la panse ! Reposez-vous, j’ai tous prévu. »

Olörin Gwaihir avait parlé clairement en la regardant dans les yeux. De temps en temps son regard avait divagué sur sa longue chevelure qui de part les flemmes rougeoyante donnait des reflets violet sublime. Puis l’Ellandyen attendait patiemment que Mélora réponde à sa réplique, il essayait de ne pas trop scruter son physique très attirant mais ce fut vain…
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MessageSujet: Re: Un viol épouvantable...[Pv Mélora]   Un viol épouvantable...[Pv Mélora] Icon_minitimeVen 11 Sep 2009 - 1:06

« Tenez Mélora voici votre besace, pour le repas la note que j’ai payé est comprit dedans ils passeront avec de l’eau chaude et un casse croûte pour nous remplir la panse ! Reposez-vous, j’ai tous prévu. »


« Merci infiniment Sire… Mais pour l’eau j’en ai besoin plus rapidement que du repas et du repos »Dit-elle sur un ton assez dépitée.

Prenant son courage à deux mains, après une ou deux respirations profondes elle se redressa. Tout à son effort de tenir debout elle ne voyait qu’il la dévorait littéralement du regard. Heureusement d’ailleurs car elle s’en serait sentie fort perturbée car après les énergumènes qui l’avaient attaqué, elle craignait la gente masculine, du moins sous un de ses aspects…
Debout à demi stable sur ses jambes, elle réajusta sa tenue qui était assez défaite dirons-nous…Un pas en avant et puis l’autre sur le côté, avancée hésitante lors des premiers prémices puis s’affermissant avec les instants. Et sans qu’il n’y paraisse elle disparut de la pièce à une vitesse étonnante. Elle revint quelques minutes plus tard accompagné du patron et d’un grand chaudron d’eau. Pourquoi tant ? Elle le dira en son temps et en son heure. Le patron l’attacha au dessus du feu pour la faire chauffer encore un peu plus pour qu’elle soit au gout de la jeune femme qui lui avait demandé cela avec tant d’impatience, puis s’en alla laissant ses clients tranquilles et retournant préparer le reste de la commande.
Elle le laissera faire puis elle se laissera glisser au sol, au côté de son sauveur. Mélora se taisait, elle attendait que l’eau chauffe. Elle était assise sur ce doux tapis de velours ,qu’était la couche qu’avait préparé avec attention Olörin, avec la perception aiguë du temps qui s’écoulait, heure après heure, tombant lourdes, dans cette clair nuit d’automne au parfum de feuilles mortes qui entrait par l’entre bâillement de la fenêtre, nuit suspendue comme au dessus d’un gouffre, entre deux destinées, deux catastrophes irrémédiable, deux évènements marquants. Qu’est ce qu’il allait advenir après ça ? Elle savait pertinemment que ça risquait de se reproduire si jamais elle ne prenait pas sa défense en main…Mais…
C’était contre tout bon sens, son bon sens du moins….Minois qui se secoue, ses boucles suivaient ce rythme en vagues successives et brèves, balafrant son tendre minois en de succin moments. Poings qui se resserrent, articulation qui blanchissent avec le temps et la pression exercée par la jeune fille. Non elle ne voulait pas apprendre à se protéger, pour elle se défendre signifiait arme, arme signifiait mort… Mort signifiait lugubre souvenirs, qui hantaient encore ses nuits et ses jours malgré que sept ans c’étaient écoulés.
Les années n’avaient pas effacés la marque de cette nuit, ses mains s’ouvrirent laissant ses paumes en offrande aux chauds reflets du feu. Main fine, délicate, laissées à l’abandon tel des oiseaux aux repos. Sur le tracé du centre de celles-ci la douce perfection était brisée, tâche nacrées en leurs creux, empreintes plus pâle de cicatrices, anciennes brulures que le temps avait atténuées. Ses ongles avaient laissés leur emprunte également, sang rouge sur le plat de ses paumes. Contraste particulier mais familier à la fois.
A la vue de cela le regard de Mélora devint vague, perdu dans les limbes des souvenirs et du temps. Retournant à une époque bien ultérieure à celle qui était présentement.


Mains qui se superposent aux siennes identiques mais plus petites, plus fines et estropiées, d’un rouge éclatant pourtant le soleil était haut dans le ciel. Il devait être dans les midis.
C’était une de ces journées merveilleuses où paraissait s’abolir les amertumes du passé et les menaces et les combats à venir. La forêt refermait sur elles le calme doré en ses ramures. Le soleil l’habitait, reflété par la rousseur des chênes, la pourpre des hêtres, le cuivre en gerbe des châtaigniers. Les châtaignes tombaient sur la mousse, cosse éclatée montrant la luisance parfaite et sombre de leur fruits. Tout ceci s’accordait à merveille avec les mains de l’enfant, même un peu trop d’ailleurs. Jeux de teintes vermillon. Le tout s’enchainait et s’agençaient dans une douce dance de couleur.



« Pourquoi !? Pourquoi ?!.... » S’exclama Mélora en fermant ses mains, puis abattants violement ses poings dans l’eau du ruisseau. A chaque impact se créera une gerbe d’eau étincelante.



« Du calme chaton, ce n’est pas comme ça que ça va aider tes mains et ton cœur à guérir. »Dit Mhiete d’une voix rauque.


Mélora regarda son reflet dans l’eau du ruisseau, c’était celui d’une enfant et d’une femme à la fois, mais d’aspect garçonne. Doux minois aux traits fin et altier, le teint pâle, un regard énigmatique au fond de ses prunelles blues accentué par de sombre cerne. Visage encadré par une courte crinière ébène. Sa masse de boucle avait été sacrifiée après la nuit de l’incendie, trop abimée pour pouvoir se garder longue. Cette vue chagrina Mélora, elle ne se reconnaissait plus, rien en elle n’était pareille, comme si l’incendie avait fait plus que ravagé sa vie.
Corps fin, qui se redresse la petite observait la sorcière qui veillait sur elle depuis un hiver déjà, hiver qui avait ajouté à la subtile transformation qui, d’être humain, ramenait Mhiete au règne végétal et animal, donnant a son corps l’aspect d’une vieille souche craquante, à ses cheveux celui des plantes ligneuses ou des fils tissés par les araignées surmontés par une aile de corbeau, à son regard celui du renard sous les fourrés. Mais malgré tout cela, son regard brillait de compassion et d’une sorte d’attendrissement envers cette enfant aux caractères bien trempé qui se trouvait devant elle.




« Apprend moi…Apprend moi ce que tu sais » Dit Mélora d’un regard flamboyant, elle avait décidé quelques choses, qui venait de tourné une nouvelle page de sa vie.


« D’accord »Fit la vieille, répondant tout à coup.




Elle eut un cri de bête blessée, déchirant la nuit paisible. Revenant du monde des songes, retour brutale à la réalité mais net au moins…Battement précipité de paupières, regard redevenant complètement lucide.


« L’eau doit-être assez chaude maintenant. Je vais pouvoir m’occuper de votre blessure… »
Lâcha-t-elle comme si elle n’avait pas criée quelque instant plutôt. Jetant dans l’air a brule pourpoint le fait qu’elle savait qu’il était blessé et qu’elle n’avait rien dit avant. Surement pour ne pas froisser sa successibilité d’homme fort.
Ouvrant de nouveau sa besace elle se mit à farfouiller dedans après diverses plantes et d’autres récipients, deux ne suffiraient pas pour tout les deux.



« De l’écorce de saule comme anti-douleur, des pétales de soucis pour un effet coagulant, peut-être de quoi faire une emplâtre également mais avant je dois voir la blessure »
Marmonna-t-elle, son regard incisif se leva de son travail et fixa ceux de l’homme, regard pénétrant n’admettant aucun refus.



« Savez-vous enlevez votre vêtement du moins si vous le désirez qu’au niveau de la zone blessée. Je dois l’examiner de plus près pour savoir quoi faire exactement. »
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MessageSujet: Re: Un viol épouvantable...[Pv Mélora]   Un viol épouvantable...[Pv Mélora] Icon_minitimeJeu 17 Sep 2009 - 0:36

Pourquoi voulait-elle à tout prix cette eau ? Chaude en plus ? S’abreuver avec de l’eau chaude, voila qui devait être une chose typiquement Dinakienne. Avait-elle gouté de l’eau fraiche au moins une fois dans sa vie ? Cependant quoi qu’il advienne, ce n’était ni le moment, ni l’endroit pour la contredire au risque de la vexer. Ainsi, il acquiesça toujours à moitié dans cette admiration qui l'avait envahi les minutes auparavant.

Dans la chambre y régnait une atmosphère de confort, il y faisait chaud et le temps n’y avait pas sa place. Néanmoins, la pluie qui frappait la vitre nous ramenait tout de même à la raison, mais cette pièce semblait hors du temps, en dehors de ces guerres, de ces conflits entre royaume. Ici il n’y avait que nous deux et personne n’avait sommeil, car l’incident de la soirée avait décuplé l’adrénaline.

Le feu crépitait, la dernière bûche se consumait il fallait à tout prix remettre du bois car le froid mordant attaquait déjà les blessures. C’est pourquoi ni une ni deux, il se leva et remis quelques morceau dans la cheminée. Cependant cette chaleur soudaine lui rappela un lointain passé, bien plus douloureux que cette blessure superficiel qui arborait son épaule.




La chaleur du fourneau sans cesse alimenté, l’écho du marteau frappant sur la lame encore rougeoyante, l’odeur de l’acier bouillant et de la poussière qui s’accumulait par-ci par-là. Tel était les conditions dans lesquels Olörin Gwaihir avait grandi. Il avait appris ce qu’étais une dure journée, ce que le mot effort voulait dire, mais aussi ce que signifiait reconnaissance. Car en perpétuel remis en cause, il désirait toujours faire mieux afin de s’améliorer pour enfin recevoir la grâce de son maître. L’enfant apprenait très vite, il était curieux et savait au bout de 3 ans forger une épée digne des meilleurs forgerons du pays.

Les étincelles valsaient, les muscles gonflaient, les armes tranchaient… mais son jeune esprit rêvait de bataille épique, de combat héroïque comme ceux qu’il lisait le soir. C’est ainsi, que le dos tourné de son maître, il faisait des mouvements tels qu’ils étaient décrit dans ces récits, tournoyant sa lame, la plantant dans le vide, hurlant des cris de victoire à tout va ! Il n’y avait là rien à dire, à cette époque l’insouciance battait son plein, l’imagination du petit grandissait de jours en jours. Cependant, un jour alors qu’il combattait une armée de monstres sanguinaire, son maître le surpris…


« Au lieu d'imaginer! Tue moi ! Et devient un homme!» Cria-t-il. C’est alors qu’Olörin dépité dis non pour la première fois à son maître.

« Oserais-tu refuser un de mes ordres directe ? » Dit-il sur un ton très dur. « J’ai eut vent que ta mère était morte car toute l’armé Dinakienne lui était passé dessus, on m’aurait aussi dit que tu étais le fils d’un bâtard de Dinakien ! Et avec ton sang de bourbe tu n’arrive même pas à me charger alors que je suis désarmé ! ATTAQUE ! OU C’EST MOI QUI TE TU ! SEUL LE PLUS FORT SURVIE! » Hurla le vieux forgeron sans cacher ses mots choquant aux yeux du petit.

C’est alors que dans un élan de fureur, l’enfant chargea tête baissé, les mains crispé sur le manche, le visage défiguré par la haine, énervé par les paroles que son maître avait dépité auparavant. Cependant alors que la lame arrivait presque sur le ventre du vieillard, son maître sorti un poignard de son bras et donna un grand coup dans la lame d'Olörin, faisant valsé son épée à quelques mètres... avant de frapper au visage du petit garçon, qui gisait là, en sang à moitié sonné par le coup.


« Sache que le réel est bien plus cruel et que vivre c’est rêve, c’est oublier la réalité. Je t’interdis formellement de lire de nouveau ces stupides livres ! A la place tu t’entraineras au sabre, il est temps pour toi de grandir et de devenir un homme car tu es pour moi la honte de la maisonnée Gwaihir! »
Dit-il sèchement à l’enfant qui n’entendait presque rien, juste sa voix et ce feu ardent qui crépitait sans cesse…



C’est alors que le bruit de la bûche qui à moitié consumé était tombé vers le fond de la cheminé et un cri strident, le ramena à la réalité. Ces paupières battait rapidement, on aurait dit qu'elle paniquait, qu'elle suffoquait...


"Vous vous sentez bien? Que puis-je faire pour vous aidez? A votre service je suis mademoiselle!" S'alarma Olörin après ce qu'il avait vu.

Mais Mélora paraissait attendre que l’eau boue d’avantage cependant pour quel intérêt faisait elle cela ? Néanmoins, soudain tout devint clair, car elle lui avoua qu'elle allait s'occuper de sa blessure en utilisant cette eau. Pour ensuite, après avoir finit de parler, plonger sa tête dans sa besace, en marmonnant des choses incompréhensible qui en disait long sur ces compétences. Mais traiter sa blessure aussi mineure soit elle avant de soigner les siennes ? C’était insensé ! Quand est-ce que la raison l'avait-elle abandonné ?


« Savez-vous enlevez votre vêtement du moins si vous le désirez qu’au niveau de la zone blessée. Je dois l’examiner de plus près pour savoir quoi faire exactement. » Dit Mélora avec sèrieux...

Alors là, c’était le comble du comble, lui, se faire soignée alors qu’elle paraissait plus fragile que lui, il était hors de question qu’il se fasse aidé avant que Mélora se porte mieux. De plus, c’était contraire à ces principes, car guérir avant les plus affaiblis était synonyme de lâcheté.

« Non mademoiselle, je suis confus de refuser mais soignez vous avant tout, car ma blessure n’est que superficiel. Et je ne peux accepter une tel gentillesse à mon égard, néanmoins si je puisse vous aider, mes mains sont à vous. » Répondit le guerrier en soutenant le regard de Mélora.
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MessageSujet: Re: Un viol épouvantable...[Pv Mélora]   Un viol épouvantable...[Pv Mélora] Icon_minitimeDim 4 Oct 2009 - 0:34


« Non mademoiselle, je suis confus de refuser mais soignez vous avant tout, car ma blessure n’est que superficiel. Et je ne peux accepter une tel gentillesse à mon égard, néanmoins si je puisse vous aider, mes mains sont à vous. »


Regards qui s’entrecroisent, chacun cherchant à affirmer ses dires, son opinion. Lapse de temps infime qui s’écoule, caractères qui s’affrontent, têtu chez l’une et chez l’autre caractère inconnus mais semblant être basé sur des principes fort intrasec. Dessué de toute connaissance de l’esprit, de la vitalité et de la force de reconstitution de l’esprit féminin. Autant dans la vie courante parfois la femme pouvait sembler empotée et sans bon sens. Autant lors de coup dure elle savait maintenir la barre haute et mener ses ouailles à l’endroit le plus propice.
Cette nuit elle s’était sentie vaciller sur ses assises, où elle ne parvenait pas à émerger de ce tourbillon qui avait jeté au grand vent sa personnalité comme désespérée, dédoublée : ces chocs successifs mais pourtant éloignés l’avaient chamboulée, sa découverte d’elle-même, la nécessité où elle s’était retrouvée de se regarder en face, de tout remettre en question, de se reconnaître et même se connaitre sous un autre aspect, à s’admettre à prendre conscience d’un certain éveil nécessaire, et aussi des blessures que la vie lui avait infligées, des infirmités morales qu’elle en gardait et garderait à son insu et qu’il fallait qu’elle ait le courage de soigner, d’effacer…
Pourtant c’était l’heure ou il fallait tenir la tête hors de l’eau afin de ne pas sombrer dans les méandres de l’égarement pour Mélora et son instinct lui disait de ne pas baisser les bras, pas maintenant, pas encore….Car si elle ressombrait dans l’état d’esprit qui était sien précédemment et bien elle ne se relèverait pas de sitôt. Et surtout elle ne pourra pas accomplir ce qui était-sienne depuis maintenant huit ans…
Elle laissera échapper légèrement pour se sortir de ses marasmes. D’une voix beaucoup plus coulée, moins oppressée que précédemment. Elle permettait enfin d’entendre son timbre de voix. Sonorité douce et chantante.


« Et pas de chance pour vous, vous êtes tombé sur moi et je suis une tête de bois…. »



Elle riait en disant ces paroles de son rire doux et bas qui avait quelque chose
d’envoutant, minois qui se balance au rythme de son rire, dans un doux balancement, tendre va et vient. Son regard ardent voilé par ses longs cils.
Sans dire un mot de plus la jeune femme enleva ses bottines, surement pour être plus à l’aise dans ses mouvements. Puis se leva doucement, s’approchant maintenant avec plus d’aisance ses sens étaient redevenus ce qu’ils étaient. Comblant le peu de distance qu’il y avait entre elle et Olörin, cheminant de son pas chaloupé, un pied devant, un balancement du corps, un autre qui s’en suit… Un pied qui heurte le sol, en silence, juste un sourire en coin était marqué sur ses lèvres meurtries. Tête de mule au possible, elle avait décidé quelque chose qu’elle exécuterait.



« En tout cas si vous étiez coopèrent je pourrais penser à nous soigner tout les deux. Je ne suis pas limité à une personne…. »



Laissa-t-elle échapper l’air de rien, son regard en disant plus long que le reste de sa physionomie. En arrêt devant l’homme, elle vint se pencher, ses mains prenant appuie d’abord sur les épaules du sire puis petit à petit descend dans le dos pour saisir le haut de chausse et le remonter.




« Vu que vous n’êtes pas très conciliant, je me facilite toute seule la tâche »


[hrp : Rp pourave pour une longue attende -_-, désolé]
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MessageSujet: Re: Un viol épouvantable...[Pv Mélora]   Un viol épouvantable...[Pv Mélora] Icon_minitimeDim 25 Oct 2009 - 16:12

Olörin fut surpris du changement de comportement de la jeune femme. Auparavant elle était comme sonné, choqué au plus profond d’elle, et par un bien heureux hasard, ou plutôt une force de conviction redoutable elle avait su surmonter ses tourments et ses pensées pour devenir mettre de sa propre personne.

Ce changement si radical était un indice précieux pour cerner la personnalité de cette femme si envoutante. Un fort caractère et une tête de bois comme elle l’avait si joliment dit n’était pas du tout caricaturale de sa personne. C’est pourquoi, Olörin Gwaihir sut immédiatement que rester sur ses points et ses valeurs aussi chevaleresque soit-il, n’aboutirai à rien. Il n’avait d’autre choix que de se laissé guider par Mélora N’ha Shaya, de plus comme elle l’avait très bien souligné sa ration était apparemment suffisante pour eux deux.

Ainsi refuser de se soigner dépasser de loin la sottise, hors n’est stupide que la stupidité, et Olörin avait l’esprit vif. C’est pourquoi, il était hors de question de refuser de se laisser soigner, car en plus de ça sa blessure lui faisait horriblement mal. Bien qu’entant qu’homme et surtout guerrier, il était hors de question de le laissé percevoir.

Sans oublier que la détermination de la jeune femme n’était point un quelconque stratagème, puisqu'à peine eut-elle terminé de parler, elle s’était déjà levé pour ôter ses bottes laissant dévoiler ses pieds nu recouvert d’une peau blanche témoin d'une beauté incroyable. Néanmoins, l’Ellandylien se doutait très bien que ce geste avait été exécuté pour une meilleur aisance dans ses mouvements car si tôt eut elle retiré ses bottes, ses pas s’approchèrent très nettement d’Olörin laissant un espace très réduit entre les deux rescapé de la nuit.

Cependant alors qu’il réfléchissait à une parole sage et non pas maladroite, comme « Très bien, je dois ôter tout mes vêtements ? » ou bien « Vous avez gagné, je me dessape ? » les mains de la jeune femme, toujours aussi charmante et attirante lui touchèrent d’abord les épaules pour ensuite descendre dans son dos. Ce sourire en coin rendait la scène ironique, car un guerrier ne pouvant retirer ses vêtements seul n’était pas une chose ordinaire.

Surpris de la volonté de fer qui émanait de la jeune femme, Olörin fut sans voix, surpris au plus haut point. Si bien qu’il se laissa faire, en l’aidant tout de même, car il leva légèrement ses bras pour essayer de l’aider à retirer les manches. Nonobstant, une douleur aiguë parcourut son épaule le paralysant partiellement du bras droit.

Une légère grimace presque imperceptible, les bras était tout de même levé, il tenait bon… Il était hors de question qu’il se laisse aller pour devenir le fruit d’une faiblesse minime ! Car après tout ce n’était qu’une petite entaille à l’épaule, quoi de plus bénin ?

Dans un élan de souffrance, une perle de sueur se laissait glisser le long de son visage…

« Je vous suis reconnaissant de l’intérêt que vous me porter, je payerai ma dette, c’est une promesse… » Dit-il en chuchotant car ils étaient tout de même à quelques centimètres, puisque Mélora s’étai penché pour saisir le vêtement d’Olörin par le dos.
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MessageSujet: Re: Un viol épouvantable...[Pv Mélora]   Un viol épouvantable...[Pv Mélora] Icon_minitimeMer 4 Nov 2009 - 1:18

Lorsqu’elle vu qu’Olörin se laissait faire dans son « déshabillage » la jeune femme lui fit un sourire de reconnaissance, il ne compliquait pas la situation plus qu’elle ne l’était. Car mine de rien malgré la détermination don faisait preuve la jeune femme, une angoisse persistait… Celle d’être rejeter en tant que femme et pas être accepter en fonction de ses capacités propres.
Elle lui enlèvera son vêtement le plus délicatement possible et le plus rapide au possible, le pliant puis le rangeant un peu plus loin de là.


« Désolé…. »



« Je vous suis reconnaissant de l’intérêt que vous me porter, je payerai ma dette, c’est une promesse… »



« Payer votre dette ? C’est plutôt moi qui en ai une envers vous. Sans vous je ne sais pas dans quel état je serais actuellement. »



Puis elle s’éloignera d’Olörin, quelques boucles sombres effleurant le visage de celui-ci, un pas et puis d’autres qui s’enchainent, elle se dirigea vers la cheminée pour aviver encore un peu plus le feu. Peu de temps après l’eau se mit à frémir. Pendant ce temps là, Mélora passa en revue sa réserve de plantes soignantes, sélectionnant celles dont elle aurait besoin. Avant d’entamer ses préparations, elle inspira profondément et serra ses poings, se demandant si elle n’allait pas faire une bourde.
Ses pensées étaient trop embrouillées pour qu’elle parvienne à adresser à son amie une prière particulière muette -d’inexplicable angoisses et des espoirs confus l’envahissaient tour à tour car elle sentait que sa vie risquait de prendre un autre tournant-.
Elle jeta une poignée de pétales de soucis dans l’eau qui commençait à frémir puis se tourna finalement vers l’homme.


« Ne vous inquiétiez pas …. »



Elle trempa une peau de lièvre soigneusement apprêtée dans l’infusion de pétale de soucis et entreprit de nettoyer la plaie, de la manière la plus douce possible. Puis elle la saupoudra généreusement de poudre de racine de largonium broyées. L’effet coagulant fut immédiat. Plongeant plusieurs racines de consoude dans l’eau encore chaude pour les rincer et les broya longuement. De la pulpe ainsi obtenue, trempée dans l’infusion de soucis, elle ferait un emplâtre dont elle recouvrirait la plaie quand tout sera fini.
Mélora rapprocha les deux lèvres de la plaie mais elles se séparèrent dès qu’elle les lâcha. Elle essaya à nouveau. En vain. Un muscle déchiré faisait saillie, laissant la blessure béante. Il lui parut inutile d’envelopper le bras dans une peau serrée d’une courroie, car la plaie ne s’en refermerait pas pour autant.
Sans plus réfléchir, elle se leva et revient, tenant une sorte de longue tige brune, qui était en réalité une section d’un tendon de cerf desséché et durci. Avec un petit galet, elle le brisa en plusieurs brins allongés de fibres blanches, qu’elle trempa dans une infusion de soucis. Comme le cuir, le tendon était plus souple une fois mouillé.


« Ce que j’ai appliqué sur votre plaie, a endormit légèrement cette zone mais pas au point de l’en inhiber complètement. Ne faite donc aucun geste brusques. »



Laissa-t-elle échapper en le fixant intensément, son regard nocturne brillant d’une douce lueur, comme si elle cherchait à le mettre en confiance. Complétant ce tableau par un de ses plus beaux sourires, elle se pencha en direction de son sac. Alors avec une de ses longues aiguilles d’une trentaine de centimètre de long, elle se mit en devoir de percer des trous assez espacés dans la peau, de chaque côté de la plaie. Elle fit glisser l’extrémité d’une des sections de tendon dans les trous, de part et d’autre de la plaie, serra et fit un nœud. Elle répéta l’opération jusqu'à ce que la plaie soit fermée. Elle fit cela d’une main sur et vive, essayant de limiter le plus possible la douleur qu’il pouvait ressentir.

« Pardon, mais il le fallait »



Si la plaie guérissait sans suppurer il n’aura qu’une simple cicatrice. Elle acheva la préparation de l’emplâtre, en couvrit la blessure et enveloppa le bras de l’homme dans un bandage constitué d’une peau douce. Toujours plus agréable que des bandages rêches faits de tissu…
Alors elle s’assit sur ses talons, lissant les pans de sa jupe ajustant correctement leur placement. Car depuis le temps qu’elle était rentrée dans cette chambre sa tenue avait été malmenée, il était bien temps que Mélora se soucie de sa mise. Olörin avait eu tout le loisir possible pour l’observer attentivement. D’ailleurs après avoir fini de remettre en place tout ses affaires, elle réalisa de qu’elle genre elle avait l’air. Une légère rougeur viendra naître sur ses joues. Regardant la situation plus d’un œil de victime, plus d’un œil de guérisseuse, mais de celui d’une femme…


Dernière édition par Mélora N’ha Shaya le Dim 7 Fév 2010 - 20:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un viol épouvantable...[Pv Mélora]   Un viol épouvantable...[Pv Mélora] Icon_minitimeSam 7 Nov 2009 - 19:05

Si tôt qu’Olörin avait accordé à la jeune femme le droit de retirer son haut, celle-ci s’exerça avec une rapidité et une agilité incroyable. Aurait-elle déjà fait cela auparavant ? Cependant ce n’était pas le moment de poser ce genre de question qui aussi indiscret soit-il pourrait en plus la déranger dans la concentration de sa tâche.

Néanmoins, il se produisit une chose dont le rôdeur ne s’attendait pas, un petit mot si futile, et pourtant important… Mélora avait osé prononcer les allocutions Dé-so-lé… ce qui faisait sans aucun doute... Ce mot que l’on prononçait lorsqu’on avait commis une erreur que l’on regrettait. Mais dans un contexte comme celui-ci, dire « désolé » avant même d’avoir fait quoi que ce soit ne laissait présager rien de bon. Ainsi ce petit mot si anodin inquiéta au plus haut point l’Ellandyen… Qu’allait-elle bien pouvoir faire d’aussi atroce pour se sentir obligé de s'excuser avant même de commettre cet acte si douleureux ?

Cette inquiétude qu’Olörin ne laissait nullement deviné à son interlocutrice, de peur d’offenser la personne et ses compétences se fit suivre par un remerciement des plus honnêtes pour ce que la jeune femme s’appétait à faire. Néanmoins, ce qui choqua le blessé fut l’incompréhension de Mélora devant ses remerciements et la dette qu’il aurait une fois guéri. Pour lui, le soigner relevait d’un don et il n’avait que très peu d’or pour la gracier convenablement.

Ainsi pourquoi ne pas lui servir de guide pour la défendre en cas de danger ? Ou bien pourquoi ne pas lui forger une épée ? Les chances de se racheter étaient diverses et nombreuses cependant il ne connaissait que trop peu la guérisseuse qui s’affairait désormais à faire… à potager dans de l’eau bouillante... mais pourquoi donc !?

Voila encore une chose qui était sujet à l’inquiétude… Voulait-elle soigner sa blessure avec de l’eau bouillante ? Pensait-elle cuir sa blessure pour cicatriser ? Au fur et à mesure que les secondes passaient, les pensées d’Olörin Gwaihir fourmillait d’idée toutes aussi farfelu les une que les autres. Ironie du sort… Mélora avait parlé pour la deuxième fois… « Ne vous inquiétez pas… ». Trop tard… le cœur du guerrier bien que pure, suivait désormais un rythme que même le meilleur ménestrel n’aurait pu suivre…

L’Ellandyen ferma donc les yeux pour mieux se contrôler quand soudain il sentit un corps étranger toucher sa plaie, c’était chaud, solide, on aurait dit une sorte de pâte et cela le brûlait tout en le picotant. Les yeux fermé, il surmontait la douleur qui émanait de sa blessure mais curieux de nature il entreprit d’ouvrir un œil… Ce qu’il vit le dégouta et il referma donc aussitôt l’œil qu’il avait commencé à ouvrir. Il venait de voir une peau d’animal répugnante collé à son épaule… quel intérêt ?

Puis après quelques minutes de douleur, ce sentiment disparut pour laisser place à des légers picotements, un petit fourmillement parcourait désormais son bras, il ne sentait quasiment plus son épaule…


« Mais que m’avez-vous fait ! Je ne sens pratiquement plus mon épaule ! » S’alarma Olörin qui à cet instant eut peur d’être tombé dans un guet à pend, manipuler par une femme à la beauté fatale. Cependant cette idée saugrenue fut très vite traduite par une impuissance. Car si ce qu’il craignait se révélait exacte, il serait incapable de blesser cette femme à l’apparence si fragile. Puis pour couronné le tout, dans l’inquiétude son cœur se remit à battre la chamade accentué par une gêne respiratoire qui n’était pas apparut depuis bien longtemps...

Mais fort heureusement pour Olörin, toute cette hypothèse de femme fatale se révéla très vite un mauvais rêve car en réalité cette peau visqueuse eut l’effet d’un anesthésiant pour diminuer la souffrance de ce qu’elle allait entreprendre… Tétaniser, car à vrai dire c’était la première fois qu’il se retrouvait dans une telle situation, il se figea.

A cet instant il aurait bien préféré rencontré une patrouille Dinakienne au risque de ce faire tué. Un bon combat, ou le sang, la douleur, les cris jaillissent de n'importe ou... Néanmoins il se retrouvait là assis près du feu en train de se faire anesthésier l’épaule par une jeune femme ravissante mais pour le moins assez mystérieuse...«... Ne faîtes donc aucun geste brusque… » Il y avait là dans ces paroles une certaine fatalité, un ton témoignant une excuse pour ce qu’elle faisait et la douleur qu’elle allait procurer au rôdeur.

Toujours droit comme un piqué, contracté jusqu’au bout des os, les yeux fixant Mélora, qui a son tour le regardait comme pour le réconforter, Olörin parla :

« Oui très bien je ne bou… »

À peine eut-il commencé à parler qu’une douleur aigu parcouru son épaule. Mimique forcé, il grimaça et referma les yeux comme la tortue qui se retranche dans sa carapace. Les perles de sueurs défilaient, les muscles était dur sauf celui de l’épaule qui à moitié anesthésié ne pouvait être contrôlé par son maître… Les brulures et picotements subit à l’instant n’était que caresse comparé à ce qu’il ressentait à présent... dévisager par la grimace qui n’était qu’un rictus de douleur insoutenable…

« Pardon, mais il le fallait… » La boucle était bouclé… Un mot d’excuse pour commencer, un mot d’excuse pour finir. Mélora avait terminé et Olörin, bien qu’il souffrait encore, se sentait désormais apte à rouvrir les yeux aussi courageux fut-il. La jeune femme bandait son épaule avec une réelle habileté, le rôdeur la regardait, elle avait de jolie main avec de magnifique doigt de fée.

Puis une fois terminé, elle se recula un peu, remettant en place ses habits déchirés par endroit. Quand soudain une gêne parcourut les traits de la guérisseuse, si sûr il y a quelques minutes. Un rougissement, une timidité qui montrait à Olörin qu’elle était elle aussi guéri des méandres de l’évènement de la soirée.


« N’ayez crainte, je vous dois énormément ce soir ! Je comprends votre gêne, je vais donc me retourner admirer ce feu crépitant en profitant de sa chaleur. Vous pourrez ainsi vous refaire une beauté, soyez sereine je ne tricherais guère. »
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MessageSujet: Re: Un viol épouvantable...[Pv Mélora]   Un viol épouvantable...[Pv Mélora] Icon_minitimeLun 9 Nov 2009 - 2:31

« Mais que m’avez-vous fait ! Je ne sens pratiquement plus mon épaule ! »

« Oui très bien je ne bou… »


Quand elle entendit la phrase se mettre en suspend au moment où elle commençait son travail d’araignée, Mélora eu le cœur gros de remord ainsi que mal pour Olörin. De plus le faite qu’il fermait les yeux pendant son soin la peinait énormément. Elle savait que pour guérir le mal il fallait l’avoir par le mal. Deux effets antagonistes s’annulant en fin de compte. Mais c’était trop dur à chaque fois de revoir cette expression sur le visage de quelqu’un. Les blessures importantes faisaient toujours un effet pareil pour les soins.


« N’ayez crainte, je vous dois énormément ce soir ! Je comprends votre gêne, je vais donc me retourner admirer ce feu crépitant en profitant de sa chaleur. Vous pourrez ainsi vous refaire une beauté, soyez sereine je ne tricherais guère. »



Quand elle entendit les paroles, elle ne pu s’empêcher d’éclater de rire, un rire franc pleins de soulagement contenu depuis quelques minutes déjà, également une façon bien à elle de décompresser après cette soirée riche en émotion. D’abord son agression puis cette petite opération sur son sauveur, fatigue et mise sous pression ce sont additionné au programme. Minois qui se laisse glisser en arrière, gorge qui ainsi se laisse offrir au regard, boucles qui cascadent dans son dos au rythme de son rire. Paupières closent elle se laissait porté par ses émotions.
Elle prit appuie sur ses bras le temps que ce fou rire se termine, doucement elle reprit une respiration normale. Elle s’exprima alors la voix légèrement rauque après cet éclat.



« Me refaire une beauté c’est relatif…Pour ce soir mon cas risque d’être désespéré »



Sur ces mots, elle se releva allant d’un lent, tel une funambule vers ses affaires, rescapées comme par miracle de cette nuit. Si par un réflexe elle ne l’avait pas saisit elle aurait tout perdu.
Elle n’attendit pas qu’Olörin se détourne un quelconque moment, pour l’heure elle se fichait de tout. Ailleurs dans son être, la fatigue l’assaillant. Avec des gestes de somnambule, elle se mit en devoir de se déshabiller. Enlevant un par un ses vêtements en haillons, ceux-ci éparpillés sur le sol formaient autour d’elle une corole de tissu sombre. Le froufrou des étoffes accompagnaient chacun de ses gestes, douce musique qui soulageait son être à chaque note de celle-ci. Comme si par le faite qu’elle enlevait tout elle ne garderait plus aucune trace de cette nuit. Malheureusement les blues perduraient encore quelques jours.
Sous le clair de lune doré, elle était rose et animée d’une tendre torpeur et ses yeux vacillaient pleins d’étoiles. Les vêtements qui remplaceront ses haillons seront pour l’heure pas très important en taille mais confortable. Une bande de tissus enserrant sa poitrine, la maintenant bien serrée et pour finir une jupe courte fendue des deux côtés sur la totalité de la hauteur.
Pour finir elle se laissera glisser au sol d’une masse au côté d’Olörin. Tombant de manière légère et gracieuse malgré sa fatigue, signe d’une grande habitude dans ce geste.


« Tenez… Prenez ça cela vous aidera contre la douleur qui serait possible… »



Elle sourit doucement en lui proposant un bol contenant une infusion d’une plante qu’elle venait juste de préparer.


« C’est une infusion d’écorce de saule, c’est un très bon anti-douleur.. »
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MessageSujet: Re: Un viol épouvantable...[Pv Mélora]   Un viol épouvantable...[Pv Mélora] Icon_minitimeMar 10 Nov 2009 - 1:55

A peine avait-il finit de parler à la ravissante créature qui se trouvait à quelques centimètres de lui, qu’il se tourna face à la cheminé. Ainsi, tournant le dos à Mélora, il sentait désormais la chaleur du feu réchauffé son échine subissant encore les frissons de l’opération précédente. Les couvertures qu’Olörin avait attentionnellement étaler au sol était confortable et chaude.

Il n’y avait pas à dire, ils y étaient bien, bien installés, ils s’étaient construits un petit cocon bien douillé. Même si le rôdeur du Nord s’était aperçut que son sentiment de bien être était avant tout dut à sa compagnie plutôt qu’à la chambre en elle-même, il devait reconnaitre que l’auberge dégageait un magnétisme dut notamment à son inexplicable charme.
Olörin attendait donc sagement comme promis quand tout à coup il entendit un rire angélique venant de Mélora. C’était sans aucun doute la première fois qu’il entendait son rire, et tout comme son corps il était splendide, naturel. Néanmoins, ce qu’entendit l'Ellandyen avait tout ce fut un rire moqueur devant sa proposition qui, il le pensait était convenable pour le bien être de la jeune femme. Ainsi, pourquoi rire ?


Mais voila que la guérisseuse se mit à faire de l’humour. Olörin ne comprenait pas vraiment car ce n’était nullement le moment de plaisanté, cette femme venait de subir une tentative de viol et lui une blessure qui le faisait un peu souffrir. C’est pourquoi il ne sut pas vraiment quoi répondre…

Alors, timidement, il essaya de faire… de l’humour…


« Vous êtes aussi belle que le feu qui réchauffe mes blessures ! » Erreur fatale… ce n’était pas très… ironique. Il retenta l’expérience ! « Je veux dire… que mes yeux de blessé ne voit qu’une ravissante jeune femme se soir! » Etais-ce drôle ? Il ne savait pas vraiment si cela avait eut l’effet désiré sur Mélora. Mais toujours en était-il que pendant sa réflexion, il entendait le frottement des tissus sur la douce peau de la belle, le bruit sourd du vêtement retombant au sol, la sensualité avait atteint son paroxysme…

Ainsi, bien que la vue d’Olörin soit privée, il avait l’ouïe très fine. C’est pourquoi il comprit tout de suite que la guérisseuse se changeait pour une tenue plus dessante et moins gênante que la précédente. Pendant ce temps là, l’Ellandyen regardait le feu danser sur les bûches que Mélora avait mises il y a peu de temps. Il assistait là à un vrai spectacle, les flemmes s’entremêlait, se consumant petit à petit, laissant place aux futurs danseuses toute plus belle les unes que les autres… Crépitant d’un chant merveilleux.


Mais alors qu’il était perdu dans ses pensées, il sentit soudain Mélora s’assoir avec une légèreté plutôt impressionnante vu son niveau de fatigue, surprenant d’ailleurs un peu Olörin méditant sur son futur après les évènements de la soirée. Un peu surpris donc, il toisa la jeune femme d’un air interrogateur car à vrai dire il ne connaissait rien de cette personne si intrigante bien que quelques choses le dérangeaient un peu…

Un petit détail qui avait son importance pour Olörin, ou plutôt deux détails… Très peu habitué à ce genre de relation entre un homme et une femme, il n’était pas particulièrement à l’aise car à vrai dire d’une part Mélora portait une tenue assez extravagante et puis d’autre part, la femme s’était assise à côté du guerrier, un peu trop à côté semblait-il. Peut être était-ce en réalité inconscient ? Mais toujours était-il qu’elle était vraiment proche de lui, et cela le dérangeait au plus haut point. Il ne serait donc pas à l’aise pour discuter et faire connaissance dans de pareil conditions.

Alors il se décala dans le but de s’éloigner un peu de cette proximité dérangeante et commença à ouvrir la bouche quand soudain la jeune femme lui offrit une tisanne qu'elle venait de préparer afin de diminuer sa douleur toujours présente. Ces pouvoirs iraient donc vraiment jusqu'à bloquer la douleur émanant de son épaule ? Il Baissa donc la tête en signe de merci avec un sourire témoignant un profond respect envers ce bout de femme si peu vêtu.

Mais après ce remerciement, un blanc s’installa car à vrai dire l’homme ne savait pas trop comment entamer la discussion correctement sans vexer la jeune femme. Ainsi, ce fut Mélora qui prit en première la parole sous les crépitements de la cheminée encore chaude pour un moment…

Une infusion d’écorce de saule… voilà un patois qu’il ne parlait pas du tout… Mais bien décidé à en apprendre plus sur cette mystérieuse jeune femme, Olörin prit la parole d’un bon coup, franc, ferme, comme il savait si bien le faire.

« Mon épée vous à sauver se soir et j’ai en horreur qu’on me sauve ! Néanmoins, je dois le dire que je ne suis non pas vexé mais abasourdi par votre don si puissant. Nulle personne n’est comme vous et vous m’êtes intrigante. Je vous ai observé, vous vous êtes attardé sur mon épaule alors que votre apparence était pour le moins… saccagé. Il a fallut que je vous demande de vous habillez pour que vous pensiez à votre personne.

En outre, votre magie m’intrigue, d’où peut-elle venir ? »
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MessageSujet: Re: Un viol épouvantable...[Pv Mélora]   Un viol épouvantable...[Pv Mélora] Icon_minitimeJeu 12 Nov 2009 - 2:14

« Vous êtes aussi belle que le feu qui réchauffe mes blessures ! »
« Je veux dire… que mes yeux de blessé ne voit qu’une ravissante jeune femme se soir! »



L’évocation de cet élément, mit le corps et l’esprit de la jeune fille en émoi. Frisson qui parcoure son corps. Spasmes qui étaient en tous points des plus déplaisants. Rien que l’allusion au faite qu’elle pouvait être une flamme lui faisait une peur bleu. Teint blême qui s’accentue plus qu’il n’était déjà, s’ajoutant à celui de la fatigue. Un regard énigmatique au fond de ses prunelles accentué par de sombre cerne.
Dans un réflexe de longue date, la jeune femme ira chercher le réconfort, tel un animal blessé, que ce type de souvenirs faisait remonter en elle. D’un seul mouvement empressé, elle comblera la faible distance que le pauvre Olörin avait tenté en vain de maintenir entres eux. Cherchant un réconfort contre le torse du jeune essayant de s’accrocher à lui du mieux qu’elle pouvait, ses bras enrouleront en définitive la taille du rodeur.


« Belle…En étant marqué comme je le suis, je me demande comment on peut dire cela…. »



Laissera-telle échappé, son souffle effleurant le torse de cette âme charitable… Refugiant son minois dans le creux du cou.


« Mon épée vous à sauver se soir et j’ai en horreur qu’on me sauve ! Néanmoins, je dois le dire que je ne suis non pas vexé mais abasourdi par votre don si puissant. Nulle personne n’est comme vous et vous m’êtes intrigante. Je vous ai observé, vous vous êtes attardé sur mon épaule alors que votre apparence était pour le moins… saccagé. Il a fallut que je vous demande de vous habillez pour que vous pensiez à votre personne.

En outre, votre magie m’intrigue, d’où peut-elle venir ? »



Paroles qui défilent, s’enchainant faisant sourire tour à tour la jeune fille. Sombres pensées s’envolant par la même occasion de l’esprit de la demi-elfe. Doux profils se redressant à hauteur égale. Yeux dans les yeux, ses prunelles accrochant celles d’Olörin. Il pourra y lire une pointe d’amusement. Son regard pétillait de malice sous le voile de ses longs cils.


« Ce n’est point de la magie, mais juste un métier qui est une passion également. Je soigne les gens et si vous voulez arrêtez de vous sentir redevable je peux vous aidez à ce que vous soyez plus indépendant. Apprendre à soigner ….Enfin si vous le désirer… Et vous verrez ainsi par vos yeux que ce n’est point de la magie comme beaucoup le croient »
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Olörin Gwaihir
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MessageSujet: Re: Un viol épouvantable...[Pv Mélora]   Un viol épouvantable...[Pv Mélora] Icon_minitimeSam 14 Nov 2009 - 2:35

Olörin attendait patiemment face au feu, que la jeune demoiselle daigne le rejoindre. Il entendait les tissus s’étaler au sol, et le frottement des nouveaux vêtements sur sa douce peau porcelaine. Le crépitement du feu, les braises flamboyante et volatile, le craquement du bois, des pas approchant, voilà ce qu’entendait dorénavant le rôdeur. La jeune femme s’était alors assise avec douceur sur les couvertures, certes un peu trop près de l’Ellandyen, ce qu’il ne manqua pas de remarquer d’ailleurs puisqu’à l’instant suivant il se reculait pour établir une distance de sécurité.

Mais c’est alors que Mélora, à la recherche de réconfort et avant tout de la sensation de sécurité, se rapprocha naturellement des bras d’Olörin, se plaçant ainsi dans le creux de son coup collé au guerrier. Alors,l'Ellandyen souleva délicatement son bras droit pour le passer dans le dos de Mélora plaçant ainsi sa main le long de sa taille.

Les paroles qui étaient censées faire rire la jeune femme n’avait apparemment pas eut l’effet désiré puisque Mélora semblait épris d’une douleur profonde que même les plus sages ne pourrait adoucir. Ainsi d’un geste rapide et agile il saisit la couverture de sa main libre et recouvrit la jeune femme entièrement. Alors bien au chaud et saisit d’un sentiment de sécurité, Mélora se mit à chuchoter en relevant son jolie minois.

« Belle…En étant marqué comme je le suis, je me demande comment on peut dire cela…. »


« Mes yeux trahissent peut être ma faible acuité devant votre beauté si dévorante, mais je vous assure, vos marque ne gâche en rien votre charme » Avait susurré le rôdeur à quelques centimètres de la guérisseuse. Mais a vraie dire son compliment n’avait pas l’air d’avoir réchauffé le cœur de la jeune femme car elle était restée stoïque, sans expression. Après tout il n’était surement pas la seule personne à lui avoir chantonné ce genre de chose.

Un silence éloquent régnait désormais, Olörin frictionnait le corps de Mélora pour la maintenir au chaud ainsi que pour entretenir se sentiment de protection si important à ses yeux. Tous deux regardaient le feu, coller l’un à l’autre, chacun appréciait la compagnie de l’autre, la présence de l’un apaisait l’autre et ainsi de suite. Il n’y avait là aucune gêne, si bien que le rôdeur développa toutes les questions qui le trottaient depuis un moment. Notamment à propos de ce don nommé aussi soin.

…Selon elle, ce n’était pas une magie ou autre sorcellerie mais un métier que l’on apprend et par-dessus tout ça, elle lui proposé à lui, forgeron de métier d’apprendre ce don si extraordinaire…

« Et bien … euh… je ne sais quoi dire c’est vraiment… » Dépasser par la joie qui l’habitait, Olörin ne trouvait pas ses mots quand tout à coup il sentit le poids de Mélora s’alourdir et basculer vers l’avant. Alors, d’un regard angélique et d’un sourire bienveillant Olörin se rendit compte que la guérisseuse s'était assoupi. Ainsi, il se jura pour la première fois devant Dieu le misécordieux, qu'en guise de remerciement il allait l’aider en lui apprenant l’art du combat. De plus, il en était sûr, la quitter demain comme cela, revenait à signer son arrêt de mort car les brigands et les pervers étaient à l’affut. Nul n'était à l’abri surtout lorsque ce corps qui nous habite est aussi alléchant qu’un morceau de porc pour ces coupe-jarrets.

Désormais seul éveillé, il allongea délicatement Mélora devant la cheminé, la recouvrit de la plus douce des couvertures. Puis une fois que toute les bougies étaient éteinte et que seul demeurait la lumière et la chaleur de la cheminée, Olörin alla se coucher coller à elle afin de maintenir sa température encore basse…

Ce fut une soirée agité se terminant par un dénouement heureux, la main du destin avait agit sur eux, ils s’étaient croisé par un malheureux hasard et étaient désormais destiné, il l’était sûr à accomplir de grande chose. Mais être ou ne pas être, tels était la question, sera-t-il à la hauteur de supporter sa formation sur la guérison quand à elle sera-t-elle capable de surmonter son traumatisme pour suivre l'entrainement d'Olörin Gwaihir?



(Suite: ][url]http://tosya.rpg-dynasty.com/bois-de-moniek-f14/la-marche-des-loups-pv-melora-t382.htm#3962]La marche des loups[/url]
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