Phyrahël E. Lünhonasse
Nombre de messages : 85 Age : 31 Âge du personnage : 20 Race : Humain Rang : Danseur épéiste, Ménestrel Date d'inscription : 09/08/2009
Feuille de personnage Origine: Alsarien Alignement: Chaotique bon Armes:
| Sujet: Avenue Marchande Principale Ven 14 Aoû 2009 - 22:38 | |
| Midi était passé depuis longtemps, la journée s'ouvrait sous un décor plutôt simple. Le milieu d'après-midi tintait de son glas relaxant. La rue marchande était un endroit toujours bondé où affluait tout un tas de monde venu des quatre coins de la ville. Une jeune femme marchandait le prix de 2kilos de légumes et une tranche de venaison bien saignante. Un jeune garçon hélait chaque demoiselle qui passait les complimentant sur leur beauté, ajoutant qu'une de ses roses les rendraient encore plus belle. Une vieille femme vendait des patisseries au miel à prix fort intéressant. Le boulanger ventait les mérites de ses pains, réputé selon lui pour leur goût moelleux. Les parfumeries était entourées de personnes recherchant la douceur des champs et vaste prairies, à immortalisé sur leur vêtements. Les demoiselles cherchaient avidement une dernière occasion, les vitrines remplies de robes aussi somptueuses qu'expensivement chère laissèrent certaine dans le monde d'un rêve où un jour elle la porterait.
En regardant tout ce beau monde se bousculer, s'acharner à discuter le prix, venter les mérites de ses talents et charmé ces dames, Phyrahël sourit. Qu'il était bon de voir un spectacle pareil... Une diseuse de bonne aventure encapuchonnée dans un coin l'héla, et l'invita à entrer dans sa tente violette.
Coincé entre un étalage de poissons à sa gauche et un légumier à sa droite, la hutte semblait encore plus étroite à l'intérieur (sans parler de l'odeur que dégageait ses étalages voisins).
A l'intérieur néanmoins, (quoique ce fût surprenant) l'odeur était douce et diffuse, ça sentait le lilas... Les décorations étaient lourdes et écrasantes. La Pythie avait un goût étrange mais pas mauvais. Bien que se sentant écrasé par les objets digne du monde onirique mystérieux sur ses étagère et ses fresques, l'atmosphère avait quelque chose d'anesthésiant.. Relaxant.. Faisant oublié jusqu'à la présence de soi-même.
- Bonjour, fit-elle Avec un sursaut Phyrahël se retourna, il avait même oublié la présence de la maîtresse des lieux. - Asseyez-vous, reprit-elle Au centre de la pièce, une petite table sur laquelle se tenait une boule.. Une boule étrange [CLICK]. - Je vois... Je vois... Que vous êtes un homme bon... Je vois... Je vois... - Vous ne voulez pas savoir qui je suis, mon nom par exemple, avant de commencer?? Où savoir si j'ai de quoi payer? Coupa Phyrahël La Pythie dévisagea Phyrahël un long moment, et reprit: - Je vois.. Je vois que vous êtes un voyageur.. Que vous n'êtes pas d'ici. Vous venez de loin. Bien évidement pensa Phyrahël, n'importe qui l'aurait deviné à la minute où celui-ci aurait ouvert la bouche... L'accent des Collines d'Alsaria. - Je vois.. Je vois... Un grand malheur!, Tonna-t-elle
Il ne manquait plus que ça, encore une dingue qui allait lui prédire un danger soudain comme ces diseuses de bonnes et mauvaises aventures des Collines d'Alsaria... Phyrahël avait remarqué que bien souvent elles lui racontaient des malheurs qui n'avait pas de sens, sans doute par pure et simple fait qu'elles étaient à court d'imagination.. Elle lui avait prédit qu'il s'étranglerait avec un os avaler par inadvertance, oui qu'il boirait de l'eau de travers et qu'il pourrait en mourir, lui avait dit qu'il se ferait une mauvaise chute où qu'il devrait sauté par la fenêtre pour sauvé sa vie, oui, oui, il lui était arrivé bien des choses que l'on pouvais qualifié de "malheur". Mais bien souvent ces choses l'avaient plus fait rire que penser à un danger.. Quelle stupidité cette femme allait lui raconté cette fois-ci? - Vous avez vécu des traumatismes monstrueux mon enfant... fit-elle, (elle commençait à devenir à moitié intéressante et pris un ton grave). Vos, vos... vos parents sont mort... Je vois.. Je vois... Une forêt... Des fleures.. des plantes... des arbres... (était-ce un délire soudain? pendant une seconde il lui avait semblé qu'elle pouvait vraiment tout savoir avec sa boule étrange posé sur la table). - Un délire soudain, madame? Elle lâcha un hurlement qui fit trembler l'âme de Phyrahël. Un cri si perçant qu'il déchirerait l'âme et l'essence de vie d'une personne. Désemparé et encore sous le choc de ce qui se passait Phyrahël clignait béatement les yeux, il se levait et s'apprêtait à prendre ses jambes à son cou quand cette vieille folle le retint par le châle de sa ceinture. Solidement agrippée à lui il tentait de libéré son châle de l'étreinte de la dingue... - Phyrahël!!! N'oublie pas, n'oublie pas qui tu es... Ne te laisse pas ronger par la violence et les joies de la vengeance. Pardonne à ces gens, mon fils. Aussi étrange que cela puisse paraître la voix par laquelle s'exprimait la folle ressemblait à.. à.. à celle de sa mère, Aedena.
La vieille folle lâcha la prise de son châle et regarda encore sa boule de étrange posé au centre de la petite table. - Voilà, l'esprit est retourné d'où il vient, n'hésitez pas à revenir très chère. Vous êtes un excellent client, je n'avais encore jamais connu torturé intérieurement et avec une telle haine en lui.. Bien que bienveillant que puisse être son visage. Un malin sourire se dessinait sous la capuche. Incrédule, Phyrahël sorti sans dire un mot, encore l'âme exposé au doux chant foudroyant du hurlement de la femme.. | |
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