C'était le milieux de la matinée, le soleil montait peu à peu dans le ciel, dans une heure ou deux il annoncerait midi. Le soleil était au rendez-vous et le ciel nous offrait un bleu éclatant au regard...
Après avoir passer plusieurs semaine à observer la façon de vivre des habitants de la ville, Phyrahël commençait à se sentir comme chez lui. Penser à voir les beaux et les mauvais quartiers est ce qu'il envisageait depuis longtemps.
Bien que Dénaros fût belle et attrayante, avec ses festivités et ses soirées mouvementées, il n'avait jamais eu le temps de faire une réelle visite. La plupart du temps il s'arrêtait à la rue marchande et achetait les vivres pour la semaine. Il avait noté que les gens était d'une nature plutôt amicale et sociale. Il n'avait que (très) rarement vu une personne se promenant seule ou refuser de l'aider à trouver son chemin. Il régnait une espèce de confiance entre chaque habitants.
Le plaisir d'apprécier une ville riche moderne à l'esprit conviviale faisait plaisir à voir. Mais tant de bonté, tant de chose belles et merveilleuses tendent à cacher - intentionnellement ou non - une autre chose qui tient son opposé. Si les quartiers "de bienvenu" où les gens de confiance régnait en main amicale envers tout un chacun, il devait y avoir aussi un envers à cette splendide médaille de courtoisie.
C'est ainsi qu'en observant un peu mieux les habitants il en aperçu "un"... "Un" qui ne semblait pas vraiment à sa place, et pour cause il n'avait rien d'attrayant.
Ses regards furtifs et ses mains habillent au travail à la dérobée. Il semblait excellent, une excellence dans l'achat de la gratuité élémentaire.
Il dérobait sur les rues marchandes. Cet enfant était encapuchonné et vêtu de manière discrète.
Phyrahël le suivit jusqu'à la fin de la rue marchande, prenant garde à laisser une distance suffisante entre lui et le petit voleur.
Au fur à mesure de son avancé, les quartiers changèrent, du luxueux bâtiments de pierre bâtit au plus vétuste maison en bois.
C'est sous les ponts qu'il découvrit l'envers de la beauté de Dénaros. Des sortes d'abris de fortunes, allant de la cabane en bois, au simple bout de tissus ciré au dessus d'un brasero.
Et les rats qui cotoyaient ainsi les hommes.. C'était déplacé. Les plus chanceux avait réussi à s'établir sur des cabanons en hauteur pour évité les rats.
Les enfants semblait s'être accoutumé de ce style de "survie". Ils avaient, semble-t-il, pris l'habitude de s'amuser avec ces rongeurs de basse classe. Si les nobles avaient des animaux exotiques et animaux de compagnies divers fabuleux, eux n'avaient que ça ou des cabots et chats miséreux...
Sur le pont, Phyrahël toisait le bidon ville...
Le petit voleur avait entreprit la descente du pont en descendant à travers les interstices de ce dernier, faisant se décroché quelques cailloux au passage.
Arrivé en bas, ses amis l'accueillaient à bras ouvert, lui réclamant de la nourriture. D'après ce qu'on entendait, ce petit voleur était en train de passer maître. Bientôt il pourrait s'attaquer à plus gros et nourrir plus de ses amis. Bien qu'étant voleur, il n'en demeurait pas moins noble que la noblesse en place. Il vole pour nourrir les siens car le Pouvoir les oublies, il vole pour survivre et non pour s'enorgueillir d'exploit. D'ailleurs il semblait même triste d'avoir à le faire, c'est ce que semblait dire son visage...
Après avoir regardé ce triste spectacle qu'était la vie dans les bas quartiers, Phyrahël repris la route en direction de son auberge
Jeu 13 Aoû 2009 - 14:16